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In family, there is a lot in common... or not ?!

Anonymous

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veritas
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Le sang ne saurait mentir, normalement.

Rembourrer des oreilles avec l'argent ? Oui, bien sûr, c'était la meilleure idée au monde pour se faire cambrioler ça... et ce n'était pas vraiment ce que tu souhaitais. Pendant que tu y es, je devrais m'habiller avec des affaires plaquées or... Tu avais peut-être de l'argent, ce n'était pas pour autant que tu allais l'exposer à tout va, tu ne souhaitais pas particulièrement attirer tous les vautours du coin. Cody ne semblait pas en être un, certes, il semblait plus plaisanter à moitié sur le sujet, mais la population d'Harvard était assez variée pour te persuader qu'il y avait des rapaces dans le coin. Il était en tout cas bien amusant de tenter de faire parler ton demi-frère en orientant tes questions, jusqu'à trouver la bonne réponse... et il semblerait que tu l'aies trouvé. Il avait voulu faire des études pour convaincre sa petite-amie qu'il pouvait le faire. Tu en eus d'ailleurs un léger rire. 'espère pour toi que vous êtes toujours ensemble, ce serait dommage d'avoir commencé tout cela sinon. Plus de question là-dessus, non, cela suffisait pour le moment. Tu aurais sûrement d'autres occasions pour ce faire, et continuer risquait de le braquer, tu n'étais pas bornée à ce point. Tu étais par contre plus que surprise de l'entendre te dire que tu ferais mieux de retourner à New-York. Pourquoi donc ? Harvard est la meilleure université du monde, ce serait stupide de ma part d'étudier à New-York qui est une université moins reconnue.
lumos maxima
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Et oui, Ely devrait s'habiller en affaires plaquées or. On faisait tout en or de nos jours. L'autre fois, Cody regardait un documentaire sur le Brésil et l'économie qui reposait énormément sur le marché de la tong. Et bien vous savez quoi ? Même les marques de luxe s'étaient emparées de ces petites chaussures en caoutchouc pour en faire des accessoires hypes. Par exemple, des tarés avaient conçu une paire recouverte de fil de diamants et de plumes d'or pour la modique somme de 20 000 euros. Cody grimaça en pensant qu'Ely avait sûrement de quoi en acheter pour en changer toutes les semaines. Tsss. « Après, t'es pas obligée de faire dans le bling-bling. Tu peux juste t'acheter un soutif avec une baleine en or. On ne le verra pas, y aura juste toi qui saura que tes seins valent de l'or. » Il venait de parler poitrine avec sa demi-soeur ? Berk, il allait vomir. Pire encore, il venait de parler soutif avec la fille la moins délurée du monde quoi. Mais il valait mieux parler de ça que parler de Cody, honnêtement. « Oh oui, tellement dommage. » Cody le Sarcastique ; de retour sur tous vos écrans. « Peut-être qu'à New York tu rencontrerais des gens un peu plus … Comme toi. » fit-il en la pointant du doigt avec une petite moue sceptique. Cette nana était indescriptible. Et là, ça n'avait rien d'un compliment.

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Le sang ne saurait mentir, normalement.

On disait qu'il fallait mieux entendre des bêtises que d'être sourde... mais franchement, là, tu ne savais pas si tu avais réellement envie d'avoir entendu ce qu'il venait de dire. Il venait quand même de te parler de soutien-gorges et de tes seins, comme ça, on ne te l'avait jamais fait celle-là. Tu n'étais pas franchement du genre pudique, mais de la part de ton demi-frère c'était... surprenant, à défaut de trouver un autre mot. Mais dans ce cas-là, ce n'est pas étaler son argent, et c'est ce que tu semblais penser que je faisais. Non, mieux valait rester peut-être dans le sujet... mais pas sous son angle de vue. Parce que là, franchement, c'était assez limite et sale quand même, et il n'était même pas ivre. Après, parler de sa petite-amie ne semblait pas être mieux pour lui, vu la manière dont il répliqua faussement que ce serait dommage qu'elle ne soit plus avec. Tu ne pouvais que supposer que c'était le cas du coup, même si tu trouvais cela dommage pour lui. Ce n'était pas de la pitié, non, juste qu'il s'était presque engagé dans des études supérieures pour rien au final. Par contre, quand il te sortit que tu aurais été mieux à New York pour côtoyer des gens comme toi... Tu ne voyais pas vraiment où il voulait en venir. Cela ne semblait pas être un compliment, mais en étant si peu explicité, tu ne pouvais pas vraiment savoir. C'est à dire, comme moi ? Riche ? Il y en a ici, il n'y a qu'à voir les Eliott.
lumos maxima
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À jouer avec les mots, Ely finirait par perdre. Cody aurait toujours une corde à son arc. Il parlait de soutif en or – très bon concept by the way – et elle lui répliquait que ça, ce ne serait pas étaler son argent. Bon, il fallait qu'il trouve autre chose … « ça dépend si tes seins t'aident à réussir dans la vie. Dans ce cas, montrer tes seins c'est un peu montrer ton argent aux yeux de tous. » OK, aucun rapport et là, c'était dix fois plus dégueulasse qu'avant. Il fallait que Cody se calme et marque sur un post-it qu'il y a certains sujets qu'on n'aborde pas avec sa sœur. Il n'en avait jamais eu de sa vie, il découvrait. Et puis son pénis faisait régulièrement l'objet de sérieuses discussions avec sa mère donc des fois, il ne calculait pas bien les limites. La famille Bleeker est très libérée et ça ne semblait pas être le cas de la famille Summers. C'est plus ou moins ce qu'il essayait de lui faire comprendre. « Non, des riches y en a partout, alors que des comme toi ... » Non mais elle ne comprenait vraiment pas ? Toutes ses grimaces n'étaient pas assez claires ? Bon. « Disons que t'es le genre de filles qui demandent l'autorisation pour aller aux toilettes. » Try again. « Le genre de bourgeoise coincée des fesses, bien rangée, qui aime que les choses soient claires, limite maniacodépressive. Tu dois trouver Harvard assez particulier, non ? » Voilàààà, c'était dit. Tout était dit.
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Est-ce que tes seins t'aidaient à réussir dans la vie ? Bonne question. Être une femme avait ses avantages cela dit, surtout physiquement, et tu n'étais pas la dernière à en profiter. Après, à tes yeux, le monde restait tout de même plus fermé pour les femmes que pour les hommes, et il fallait bien le physique pour tâcher d'être considérée comme étant à la hauteur. Il n'empêchait que la discussion devenait stérile, ce n'était pas quelque chose dont tu voulais parler à un quasi-inconnu, demi-frère ou non. Ce n'est pas une raison. Sujet clos, ou du moins tu espérais. Cela n'annonçait pas non plus la fin de tes tracas, vu qu'il semblait bien décidé maintenant à te lancer tu ne savais quoi à la figure, pour que tu repartes à New-York. Ce n'était apparemment pas ton argent, il te le confirma rapidement. C'est juste de la politesse. Demander l'autorisation de s'absenter lorsque l'on était avec des mieux placées que soi était normal. Bien sûr, si tu devais le faire en sa présence, tu ne demanderais pas l'autorisation, tu le mettrai juste devant le fait accompli, point barre. Mais apparemment il te jugeait... coincée. S'il savait... Tu pouvais l'être un peu certes, mais tu étais généralement juste dans le contrôle sans être coincée, le juste milieu en somme. Si pour toi être coincée signifie bien s'habiller, rester un minimum poli et ne pas sortir des stupidités toutes les secondes, je l'assume totalement. Mais moi, au moins, je ne me fais pas donner des ordres, ou devoir faire ses preuves. Oui, tu te servais de ce qu'il t'avait dit sur ses études, et alors ?

lumos maxima
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Wow, Ely sortait l'artillerie lourde. Non seulement, elle fit sa glaçonne pour répondre à toutes les remarques de Cody mais en plus, quand il la traita de coincée, elle embraya sur le fait que lui, il n'était pas à Harvard par choix, ni par plaisir, non, mais bien parce qu'il devait faire ses preuves auprès de quelqu'un. C'est sûr que si elle n'avait que cette version courte de l'histoire, Bleeker passait presque pour un gros soumis de la vie. Ça n'empêchait pas qu'on n'entrait pas à Harvard sans le vouloir réellement. Ses 117 heures intenses de révision, Cody ne les aurait pas fait pour les beaux yeux d'une fille, uniquement. Il avait un objectif dans la vie, flou certes, et qui ne parlerait certainement pas à cette mijaurée qui lui servait de sœur mais soit, il ne changerait certainement pas pour elle. Il croisa les bras et s'affaissa dans sa chaise. « T'as fini ? Pour savoir si j'peux partir. T'as vu à quoi je ressemblais, j'ai vu à quoi tu ressemblais, j'suis pas sûre qu'on ait quoique ce soit de plus à se dire. » Lui aussi pouvait se montrer glacial. Sous ses grands airs de duchesse, elle n'avait pas encore ce monopole.
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Ah... Voilà donc que le côté plus intéressant de Cody refaisait surface. Tu préférais très largement le voir aussi glacial que cela, en sachant qu'il ne pourrait pas t'atteindre, plutôt qu'à raconter le plus de stupidités possibles simplement pour se faire remarquer. Tu n'avais jamais été une grande fan des clowns, que ce soit les amateurs ou les professionnels d'ailleurs. Du coup, voir Cody ainsi te réjouissait, même si tu n'en montrais rien. Non, tu étais toujours aussi calme d'apparence, à l'observer en silence alors qu'il venait de te suggérer que vous vous sépariez aujourd'hui même. D'un sens, il n'avait pas tort : tu savais à quoi il ressemblait, le retrouver serait bien plus simple si tu voulais de nouveau lui parler. En attendant, il risquait sûrement de partir au Summer Camp, ce qui te laissait deux bons mois pour trouver de nouvelles choses sur lui, pour trouver comment l'aborder. Très bien Cody. Je n'ai pas effectivement plus envie de rester que cela moi non plus, c'était plutôt... décevant. Bonne journée. Et tu partis aussitôt, le laissant planté là. Oui, c'était toi qui avais eu le dernier mot, après tout.
lumos maxima
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