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Leandro&Ornella
22h00. Ça y est, Malvina est au lit. Bon, je sais, c'est tard pour un bébé d'un mois mais il faut me laisser le temps de m'organiser entre les biberons, les bains, la mise en pyjama et tout ce qui s'en suit. Elle dormait à poings fermés et je pouvais enfin apprécier ma cigarette à la fenêtre bien entendu. Un peu de détente, ça ne se refusait pas. Ce soir, ma fille dormait donc avec moi tandis que Leandro faisait je ne sais quoi. Nous n'étions pas en couple, il était donc libre de faire ce qu'il souhaitait sans me rendre de compte. Tant qu'il s'occupe de sa fille, le reste ne m'intéresse pas. Mais si je pouvais lui donner un conseil : qu'il se repose tant que Malvina n'est pas avec lui. Je dis ça mais je suis la première à sortir faire la fête lorsqu'il en a la garde. Après la clope du soir, un bain s'imposait. Je voulais me détendre et je comptais bien y rester des heures et des heures. Enfin, tant que l'eau reste chaude. À une époque, j'adorais me coucher à l'aube, au soleil levant et pourtant, maintenant, je n'attendais qu'une chose : dormir. À 21 ans, c'est assez triste comme vie mais je devais l'assumer. J'avais fais une erreur et je ne pouvais pas la rattraper. Après tout, je n'étais pas la seule à être maman à cet âge... Mais j'avoue que je suis l'une des rares à partager mon rôle de parent avec mon beau-frère. Ex beau-frère.
Passons. Il était une heure du matin lorsque je commençais à m'endormir paisiblement. Deux minutes. Cinq minutes. Vingt minutes. Ma nuit se terminait sous les pleurs du bébé. Un mauvais rêve sûrement... Ou non, Malvina pleurait réellement. Je baillais donc avant de me lever pour la prendre dans les bras. « Malvina... Qu'est-ce qui t'arrives ? » Elle avait prit un biberon juste avant de dormir et sa couche semblait propre. Franchement, vous croyez vraiment qu'elle peut réclamer son père ? Pas à son âge, si ? En attendant, je l'avais dans les bras, faisant les 100 pas dans ma chambre, enchaînant comptines, déclarations d'amour et prières. Et à chaque fois qu'elle cessait de pleurer, je tentais de la déposer dans son berceau... Et c'était reparti pour un tour.
Il était 2h30 et cela faisait plus d'une heure que les pleurs duraient. J'étais à bout de nerfs. J'avais mal au crâne et j'étais fatiguée, au bord de l'épuisement. Ne sachant plus comment réagir, ma seule solution restait Leandro. Je n'aimais pas lui montrer ma faiblesse à être mère même si au fond, il avait autant de difficultés que moi. On était mauvais et ce n'était un secret pour personne alors si j'ai besoin d'aide, il peut le faire.
J'enfilais une robe de chambre, pris Malvina dans mes bras, qui bougeait tel un asticot dans sa grenouillère. Je sortais de ma chambre afin de rejoindre celle de Leandro et au bout de quelques petites minutes, j'étais devant la porte, espérant qu'il soit là et non pas entouré d'une greluche pouffiasse comme il en a l'habitude. Je toquais alors, murmurant derrière la porte. « Leandro, c'est moi, ouvre... » L'intensité des pleurs de Malvina variait : j'avais l'impression qu'elle se calmait juste avant de reprendre de plus belle. J'en avais marre alors j'insistais en toquant à nouveau à la porte. « Puta*n Leandro... ! » Dis-je un peu plus fort que précédemment.
Passons. Il était une heure du matin lorsque je commençais à m'endormir paisiblement. Deux minutes. Cinq minutes. Vingt minutes. Ma nuit se terminait sous les pleurs du bébé. Un mauvais rêve sûrement... Ou non, Malvina pleurait réellement. Je baillais donc avant de me lever pour la prendre dans les bras. « Malvina... Qu'est-ce qui t'arrives ? » Elle avait prit un biberon juste avant de dormir et sa couche semblait propre. Franchement, vous croyez vraiment qu'elle peut réclamer son père ? Pas à son âge, si ? En attendant, je l'avais dans les bras, faisant les 100 pas dans ma chambre, enchaînant comptines, déclarations d'amour et prières. Et à chaque fois qu'elle cessait de pleurer, je tentais de la déposer dans son berceau... Et c'était reparti pour un tour.
Il était 2h30 et cela faisait plus d'une heure que les pleurs duraient. J'étais à bout de nerfs. J'avais mal au crâne et j'étais fatiguée, au bord de l'épuisement. Ne sachant plus comment réagir, ma seule solution restait Leandro. Je n'aimais pas lui montrer ma faiblesse à être mère même si au fond, il avait autant de difficultés que moi. On était mauvais et ce n'était un secret pour personne alors si j'ai besoin d'aide, il peut le faire.
J'enfilais une robe de chambre, pris Malvina dans mes bras, qui bougeait tel un asticot dans sa grenouillère. Je sortais de ma chambre afin de rejoindre celle de Leandro et au bout de quelques petites minutes, j'étais devant la porte, espérant qu'il soit là et non pas entouré d'une greluche pouffiasse comme il en a l'habitude. Je toquais alors, murmurant derrière la porte. « Leandro, c'est moi, ouvre... » L'intensité des pleurs de Malvina variait : j'avais l'impression qu'elle se calmait juste avant de reprendre de plus belle. J'en avais marre alors j'insistais en toquant à nouveau à la porte. « Puta*n Leandro... ! » Dis-je un peu plus fort que précédemment.
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