A Very Weird Meeting, Isn't It ? (feat. Prudence)

A Very Weird Meeting, Isn’t It ?
Prue & Drew ▲ Dominique

DAY-28 ► During the morning
Dominique Streets

Ma petite fille courait doucement devant moi mais je restais tout de même à proximité en cas de danger. Je téléphonais à l’un de mes avocats qui me confirmaient la date du procès contre mon père. Le 5 septembre 2014… J’étais vert de rage et je parlais d’une voix peu aimable mais c’était au moment où je relevais la tête pour voir ce que faisait Aliénor que j’avais failli avoir une crise cardiaque ! Un cycliste avait failli l’écraser mais heureusement il avait fait un écart sur la droite pour éviter ma fille. Je balançai mon téléphone d’un geste plein de rage, je ne remarquai même pas ce que je faisais. Tout ce qui m’importait c’était mon bébé qui pleurait parce qu’elle était tombée. Je me précipitai donc pour la prendre dans mes bras et la bercer de mon mieux mais elle hurlait à présent, ce qui attira immédiatement l’attention des gens vers nous. « Chut mon cœur ! Tout va bien » murmurais-je d’une voix rassurante tandis que je voyais le fou du vélo se rapprocher de nous, certainement dans le but de s’excuser mais au lieu d’accepter ses excuses, je lui balan-çais à la figure « What’s wrong with you ! You son of a bitch ! You could kill her ! » je ne me rendais pas compte mais je venais de parler dans un Anglais très british avec le fucking accent ! Je m’apprêtais à le défoncer s’il me répondait. En plus ma fille était encore en train de pleurer

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Andrew & Prue

La Dominique était une jolie île qui était entourée d’une eau turquoise. Pour profiter de la belle journée qui s’offrait à moi, j’étais allé bronzer sur la plage avec plusieurs amies à moi. Au bout de plusieurs heures, j’avais abandonné mes amies pour remonter le long de la plage, afin de rentrer au bateau pour prendre une douche. En arpentant le bord de plage, mes yeux furent témoins d’une scène pour le moins étonnante. Une petite blonde aux cheveux bouclés se dirigeait droit vers moi lorsqu’un cycliste manquait de la percuter. Muette de stupeur, je n’eue pas le temps de réagir qu’une silhouette familière se mettait à crier sur le cycliste tout en s’approchant de sa fille. Merde. J’aurais dû me douter que ce jour arriverait. Je l’avais croisé à la soirée salsa, mais je n’avais pas eu le temps de faire sa connaissance. J’avais été trop mal à l’aise pour cela. Les pleure de la petite s’intensifiait, alors qu’Andrew continuait d’hurler sur le gars. S’en était trop pour moi. N’y tenant plus, je me rapprochais de la petite sans aucune pensée. La situation pouvait paraitre étrange, mais peu importe. Je n’étais pas une personne froide et insensible. De plus, cette petite me faisait mal au cœur. Arrivé à leur hauteur, je profitais du détournement d’Andrew pour la prendre dans mes bras. « Ça va aller. Je suis une fée magique et je te promet que si tu souffle dans ma main, la poussière de fée fera disparaitre ton bobo » Je tendais ma main et laissais la petite souffler dedans. Je ne savais pas si cela allait marcher, mais on ne pouvait pas m’enlever le mérite d’avoir essayé.

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Prue & Drew ▲ Dominique

DAY-28 ► During the morning
Domminique Streets

Lorsque j’ai vu ce connard de cycliste se diriger aussi rapidement vers ma fille avant de faire un gros écart pour l’éviter – presque au dernier moment d’ailleurs – mon sang n’avait fait qu’un tour et après m’être précipité pour voir comment allait ma petite tête blonde qui pleurait à chaudes larmes, j’avais dirigé toute ma colère contre le sale type. Le mec ne parvenait à parler tellement j’accaparais la pareille, lui disant tout ce qui me passait par la tête parce que j’étais encore très mal par rapport à ce qu’il venait de se produire devant mes yeux… C’était la deuxième fois en moins d’un mois que j’avais un incident avec ma fille et ce parce que je n’étais pas assez vigilent… Là par exemple, j’étais au téléphone en train de pester au maximum contre mon avocat alors que normalement, tout bon père aurait été derrière leur bambin à courir avec… Néanmoins j’avais évité au pire et il semblerait que le fait de gueuler contre le fautif m’enlevait le poids de ma propre culpabilité. Et alors que je continuais, je ne me doutais pas qu’en tournant le regard vers ma fille, je la trouverais dans les bras de la personne à laquelle je m’attendais le moins. En effet, je restais figé sur place lorsque je vis que ma fille se trouvait dans les bras de Prudence… Je n’arrivais pas du tout à le croire mais je ne rêvais pas… Ce que j’avais toujours souhaité se déroulait sous mes yeux actuellement : les deux femmes de ma vie ensemble. Je trouvais beau les mots prononcés par Prue… Je vis ma fille s’arrêter totalement de pleurer pour regarder ma Dunster avec ses beaux yeux bleus brillants de larme avant de souffler dans la main tendue. Et une fois cela fait, Aliénor se blottit complètement dans les bras de Prudence… J’étais subjugué par cette scène mais je dus cligner des yeux pour m’en détacher avant de me tourner vers l’autre : « Vas-t-en… Remercie le Seigneur du fait que tu vas rester en vie… Apprends à rester les usagers des trottoirs et ce genre de scène ne t’arriverait plus ». Le mec ne mit pas longtemps à s’en aller puis je reportai mon attention sur mes deux femmes… « Merci Prue... » parvins-je à dire tout en tendant la main à ma fille qui me regardait mais celle-ci cacha aussitôt son visage dans le cou de Prue. « Je crois qu’elle ne voudra plus te lâcher »

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Andrew & Prue

J’essayais du mieux que je pouvais, de calmer Aliénor. Personnellement, je n’étais pas doué avec les enfants, alors lorsque je la vis se blottir contre moi, j’eue du mal à y croire. Au même moment, Andrew se tournait enfin vers moi. Dans son regard, je pouvais y lire la surprise. A sa place, je n’aurais pas fait mieux. Moi-même, j’avais du mal à réaliser ce que je faisais. Comme pour se recentrer, Andrew terminait d’engueuler le type, avant d’enfin se calmer. « Vas-t-en… Remercie le Seigneur du fait que tu vas rester en vie… Apprends à rester les usagers des trottoirs et ce genre de scène ne t’arriverait plus » Je manquais de rire en l’entendant parler ainsi. Même en colère, il continuait de m’attirer. Il ne fallait pas que je pense à cela, mais c’était difficile de me concentrer lorsqu’il était là. Enfin, Andrew prononçait un remerciement en ma direction. « Merci Prue... » Je me contentais de lui répondre avec un faible sourire. Andrew tendait ses bras vers sa fille, mais cette dernière raffermissait son emprise sur moi comme si elle ne voulait plus me quitter. « Je crois qu’elle ne voudra plus te lâcher » Je ne pouvais qu’être d’accord avec lui. Cela était tout nouveau pour moi. Généralement, les enfants préféraient la compagnie d’autre personne. « Je crois aussi. Je ne savais pas que tu faisais venir ta fille au Summer Camp. » Volontairement, j’omettais le fait que je l’avais vu à la soirée salsa. « Tu allais quelque part ? Ta fille n’a pas l’air de vouloir me lâcher, alors autant que je t’accompagne »

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Prue & Drew ▲ Dominique

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Domminique Streets

Me retrouver devant Prudence essayant de bercer ma fille pour que celle-ci cesse de pleurer à cause de son horrible chute due à ce connard de cycliste que j’étais présentement en train d’engueuler complètement, eh bien je n’avais pas de mots pour qualifier cette scène. En effet, bien que je l’ai rêvée plusieurs fois pendant notre relation, je ne m’étais guère réellement préparé à ce que les deux femmes de ma vie se rencontrent pendant ce Summer Camp alors que j’étais « séparé » de Prue. Néanmoins, je savais mieux que quiconque que le fait de participer au SC en compagnie de ma fille allait très facilement augmenter les chances à ce qu’elles se rencontrent. Oui j’étais très surpris et encore plus par la réaction de ma fille qui s’était complète-ment blottie contre Prue et ne semblait pas du tout vouloir la lâcher. D’ailleurs après que je me fus débarrassé du cycliste, je l’avais remerciée avant de vouloir prendre ma fille dans les bras mais celle-ci avait refusé ser-rant encore plus Prue. J’avais fait remarquer à ma copine ou plutôt mon ex, que ma fille n’allait pas du tout la lâcher là. Elle me confirmait mes dires et elle disait qu’elle ne savait pas que je faisais venir ma fille au Sum-mer Camp. « Je voulais qu’elle soit auprès de moi pour qu’on apprenne à se connaître… Et j’avais peur par rapport à ce que tu sais » avouai-je d’une voix étrange alors qu’elle me demandait si j’allais quelque part parce que vu le fait qu’Aliénor ne voulait pas la lâcher, elle allait m’accompagner. J’éclatais de joie intérieurement. « Nous allions au zoo. Merci de nous accompagner » dis-je en la regardant avec un sourire reconnaissant.

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Andrew & Prue

« Je voulais qu’elle soit auprès de moi pour qu’on apprenne à se connaître… Et j’avais peur par rapport à ce que tu sais » Il avait donc voulu la protéger en la faisant venir ici. Seulement, n’était-ce pas encore plus risquer ? Je ne voulais pas mettre en doute ses capacités à la protéger, mais plutôt mettre en doute sa protection. Même s’il semblait être bien protégé, on n’était jamais sûr de rien et Aliénor était une cible idéal et surtout, une cible distrayante. Andrew ferait n’importe quoi pour sa fille. « D’accord » Je ne préférais rien dire de plus, de peur de déclencher une dispute. Il n’y avait rien de plus pire pour un homme que de se sentir remis en question par une personne qui était extérieur à sa personne. C’est donc avec lucidité que je lui demandais où il comptait aller avec la petite. Elle ne semblait pas vouloir me lâcher, alors autant les accompagner. Puis, elle devait avoir besoin d’une présence féminine. A chaque fois que je croisais cette petite, elle était avec Andrew. Alors où était Evanna ? « Nous allions au zoo. Merci de nous accompagner » Bien. Le zoo était le genre de sortie qu’on faisait en famille. Bizarrement, je n’étais pas à l’aise avec cette idée et je ne pouvais pas dire que cela me faisait plaisir. A vrai dire, je trouvais cette situation désagréable. Tout paraissait simple en apparence, alors qu’à l’intérieur, ce n’était pas ça. « Très bien. Allons-y » D’un sourire encourageant, je l’intimais à s’avancer, alors que nous nous dirigions vers le zoo qui ne se trouvait pas loin. « Evanna n’est pas avec toi et la petite ? » Cette question me brulait les lèvres. Je ne l’avais pas formulé comme j’aurais souhaité le faire, mais c’était plus diplomate de parler de cette manière. Il était hors de question, qu’il voie cela comme une intrusion dans sa vie privé. Être curieuse ne voulait pas forcément dire : être impolie.

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Domminique Streets

Prudence m’avait dit qu’elle ne savait pas que j’allais faire venir ma fille au Summer Camp mais avant de commencer à lui répondre, je m’étais mis rapidement à réfléchir sur les mots que j’allais employer et surtout pour éviter de lui avouer que c’était dans le but de se protéger d’elle comme par exemple pendant la fameuse soirée salsa… Néanmoins, je lui avouais que je voulais la présence de ma fille auprès de moi parce que j’avais envie d’apprendre un peu plus sur elle ainsi que m’habituer à sa présence. Mais également pour la protéger de ces assassins lancés à ma trousse… A la réponse de Prue, j’en déduisais qu’elle était un peu sceptique par rapport au fait qu’Aliénor était mieux protégée en restant auprès de moi que loin en Angleterre. « Rien ne m’est arrivé encore depuis que ma petite tête blonde se trouve avec moi alors que je sentais que si jamais elle restait en Angleterre, elle aurait pu être utilisée comme monnaie d’échange » disais-je d’une voix calme avant d’annoncer à Prue qu’on se rendait au zoo. Elle disait qu’on pouvait y aller, donc nous primes ensemble la direction du Zoo tandis que ma fille ne voulait pas du tout lâcher Prue. Encore plus que la première fois où mes yeux s’étaient posés sur cette scène, je voulais les serrer toutes les deux dans mes bras comme si nous étions une vraie famille… Et là elle me posa une question qui me fit l’effet d’une douche froide me faisant revenir à la réalité… « Evanna a quitté le Summer Camp. J’ignore la raison… Et de toute façon, on n’aurait jamais eu la petite en même temps. » je m’interrompis alors que l’entrée du zoo était en vue désormais. Je pris rapidement les tickets avant de revenir auprès de mes deux femmes et demanda : « Par quoi commençons-nous ? »

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Andrew & Prue

« Rien ne m’est arrivé encore depuis que ma petite tête blonde se trouve avec moi alors que je sentais que si jamais elle restait en Angleterre, elle aurait pu être utilisée comme monnaie d’échange » Il m’assurait que rien ne lui était arrivé, depuis qu’elle était avec elle. Cela pouvait être vrai. D’ailleurs, elle pourrait – d’une certaine manière- le protéger. Je me contentais d’hocher la tête, alors que j’acceptais de le suivre jusqu’au zoo. « Evanna a quitté le Summer Camp. J’ignore la raison… Et de toute façon, on n’aurait jamais eu la petite en même temps. » La mère avait laissé sa fille sans ne rien dire ? Quoi qu’Andrew savait se montrer très persuasive quand il le voulait. Au moins, cela permettrait à la jeune femme blonde de faire une pause. « D’accord. Le côté positif, c’est que tu ne là que pour toi » Je prononçais ses mots, alors que nous venions d’arriver au zoo. Rapidement, Andrew prenait les devants en payant les tickets. Un petit sourire se dessinait sur mon visage pour le remercier de ce geste. Un ticket de zoo ne représentait rien pour des gens de notre milieu, mais j’avais été élevé de manière à remercier le moindre petit geste. « Par quoi commençons-nous ? » Bonne question. Je ne savais pas ce qu’ils avaient comme animaux ici, mais ils devaient bien posséder des animaux communs. « On pourrait voir s’il y a des singes ? » Les petits adoraient les animaux réactifs et les singes étaient assez sociables. Toujours dans mes bras, Aliénor ne bougeait pas, relevant seulement la tête lorsque nous passions l’entrée du zoo. Ses petits yeux bleus s’emplirent d’émerveillement et je ne pus m’empêcher de me demander, si tous les enfants réagissaient de cette manière. Est-ce que moi-même, j’avais réagis de cette manière étant enfant ? Enfin, la petite réclamait de descendre après plusieurs minutes à être dans mes bras. Je la laissais descendre tout en la surveillant du regard. Même si j’étais heureuse d’avoir partagé ce moment avec elle, je n’étais pas habituer à porter des enfants et à elle toute seule, elle représentait quand même un petit poids.

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Prue & Drew ▲ Dominique

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Domminique Streets

Pourquoi avais-je dit que je devais aller au zoo avec ma fille alors que normalement j’étais juste en train de me promener avec ma fille qui courait devant moi comme tout enfant de son âge ? Eh bien je crois que c’était ce dont j’avais le plus envie en fin de compte : passer du temps avec mon bébé dans un endroit familial et la providence m’accordait une personne en plus ! Celle que je voulais le plus à mes côtés actuellement mais que je n’arrivais pas à avoir et ce par ma faute. Si je n’avais pas fait cette grossière bêtise, je ne serais certaine-ment pas là pour me plaindre de la vie. Je serais en train de profiter de tous mes moments de libre à parcourir les escales avec ma belle mais au lieu de cela, nous nous rencontrions toujours par hasard parce qu’elle m’évitait soigneusement et comme je ne voulais pas l’emmerder, pour envenimer encore plus les choses, je ne tentais pas de l’approcher. Donc oui merci la providence de la faire venir avec moi. Et alors que je répon-dais à sa question par rapport à Evanna, je m’étais mis à la regarder discrètement en me disant que c’était l’image de rêve : les deux femmes de ma vie ensemble… Jamais je n’aurais cru qu’Aliénor s’attacherait aussi vite à une personne qu’elle ne connaissait pas même si je savais que ma fille était très sociable mais souvent elle mettait quelques temps avant de sauter dans les bras d’une personne. Peut-être sentait-elle que Prudence était une personne spéciale ? J’avais envie de croire qu’elle pouvait ressentir l’amour de son père pour la jeune femme mais peut-être que j’étais en train de me leurrer quoi… Qu’importe, je souris légèrement à la réponse de ma Prue avant de prendre rapidement les tickets puis une fois revenu auprès de mes deux femmes, j’avais demandé par quoi on pourrait commencer. Prue me répondait qu’on pourrait commencer par les singes. « Oui bonne idée ! Allons-y ! » dis-je avec un sourire avant qu’on ne s’engage dans l’enceinte du zoo. Aliénor venait de réclamer de descendre et Prue le fit docilement ; une fois libérée ma fille se mit à gambader gaiement devant nous tandis que je me tournais vers Prue : « Je crois que la poussière de fée a bien marché. Tu as été formidable Prue ». Dieu que j’avais envie de l’embrasser là mais on me tira par le bermuda et une petite voix se fit entendre : [co-lor=palevioletred]« Paaaapaa » je me tournai vers Aliénor qui me tendait la main. Je la pris tandis qu’elle tendait l’autre à Prudence : je levais les yeux vers elle…
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Andrew & Prue

La petite observait les environs avec de grands yeux émerveillés. N’étant pas rassuré de la voir marcher seule au milieu de la foule, je gardais un œil sur elle. « Je crois que la poussière de fée a bien marché. Tu as été formidable Prue » Recevoir un compliment d’Andrew me faisait plaisir, mais je n’allais pas le lui montrer. « Merci, mais je n’ai rien fait d’exceptionnel » C’était surtout la petite qui avait été sage. Fort heureusement, elle n’avait pas l’air d’être une enfant turbulente. A moins, qu’elle soit timide, car elle ne me connait pas. Seule à côté de lui, je ne savais pas quels mots employés pour faire la conversation. Heureusement, Aliénor venait mettre fin à se doute en se rapprochant de nous. Se plaçant au milieu de nous, elle réclamait nos deux mains. Imitant Andrew, je lui tendais ma main. Super, j’avais vraiment l’air d’une mère de famille ou plutôt, la nounou qui couche avec le mari de la mère de l’enfant. La petite fille nous tirait vers l’espace réservé aux singes. Rapidement, nous arrivions devant des petits singes aux grands yeux. M’abaissant à la hauteur de la petite, je lui montrais les singes tout en parlant avec elle. Puis, je me relevais pour revenir à la hauteur de mon ex. Même si je ne le montrais pas, c’était difficile de me retrouver dans cette situation avec lui. Je ne lui avais pas encore pardonné et d’un autre côté, je savais que je risquais de craquer. J’étais une femme avec des envies et Andrew avait un certain pouvoir d’attraction sur ma personne. « Aller papa, porte ta fille » disais-je pour détendre l’atmosphère. La petite pourrait mieux voir les singes dans les bras de son père. Andrew était un homme assez grand et sa hauteur était parfaite pour admirer la vue. Contrairement à moi, qui était beaucoup plus petite.

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