Marsheyna ● Can't you see you belong to me ? (HOT)

J'exagérais fois mille, je le savais bien mais c'était plus fort que moi. Je déteste faire ce genre de gaffe irréparable. En attendait je comptais bien rester enfermée dans cette salle et Marshall me proposait de la mettre à profit.Je connaissais parfaitement ce regard, la signification de sa langue qui humectait ses lèvres. « Tu penses pas vraiment à...? » Sans m'en rendre compte je m'étais légèrement rapprochée de lui, brisant ainsi la barrière invisible qui doit normalement exister entre amis. Je ne peux pas dire que je n'y avais pas déjà penser moi-même, surtout lorsqu'on échangeait des sms où il me proposait de le rejoindre dans sa cabine, après tout c'est Marshall. Si jusque là je me retenais ce n'était pas tellement à cause de notre passé parce qu'on avait toujours su départager sexe et sentiments avant de nous mettre ensemble. C'était plutôt par rapport à Blaise, je ne voulais pas qu'il s'attire des ennuis. Puis si sa trouve il faisait juste encore se moquer de moi et je passerais pour une belle dinde une nouvelle fois.

« Tu penses pas vraiment à...? » Je souris, avais-je vraiment besoin de lui préciser quoi que ce soit? Non parce que j’avais cru qu’elle me connaissait mieux que ça et que mon regard en disant suffisamment sur mes intentions sans que je n’ai à lui dire de vive voix ce qui allait se passer ensuite. J’hochai tout de même la tête, imperceptiblement avant de l’attraper par la taille, de la soulever et de la poser sur la table de conférence. Call it a relapse, mais elle était un peu comme ma drogue et là, j’en avais bien besoin –et envie en plus. Je plaquai mes lèvres sur les siennes sans préambule et remontai une main sur sa joue et vers sa nuque alors que de l’autre je lui caressais distraitement la cuisse.

Dans un premier temps j'avais un peu un doute qu'il change d'avis, ou pire qu'il ne fasse que ce moquer de moi. J'en avais envie au moins autant que lui sinon plus seulement s'il y a une chose qui me ferait plus de mal que ce que j'avais déjà vécu c'est qu'il considère un de nos moments ensemble comme une erreur. À la seconde où nos regards se croisèrent et que je décelai un mouvement de tête mon esprit s'envola ailleurs. J'étais sienne. Mon corps tout entier s'électrisa alors qu'il vint attraper par la taille pour me poser sur la table. J'avais l'impression de renaître après des mois à mourir à petit feu. Profitant de la chaleur de ses baisers, sentant ses mains sur mon corps, je déposai la mienne à l'endroit où se rejoignent ses cuisses afin de faire une légère pression contre son membre qui durcissait peu à peu dans son jeans. C'était mon jouet porte-bonheur à moi vous voyez ? Je lui rendis son baiser avec passion, mêlant ma langue à la sienne puis décalai légèrement d'abord vers le coin de ses lèvres, sa joie, son oreille, son cou, sa clavicule, longeant son bras qui retenais ma nuque. Il avait tellement une peau douce ou alors ce n'était que moi.

Je sentis le corps de Leyna s’embraser dans mes bras et je ne pus qu’en sourire. Nos corps étaient faits pour se retrouver. Et ce n’était pas de la prétention, c’était tout simplement vrai. Ensemble, ils se complétaient et revivaient à tout coup. Ses lèvres quittèrent les miennes pour s’attarder sur d’autre détail de mon anatomie, suivant un trajet bien précis. Je la laissai faire, rejetant légèrement la tête sur le côté pour lui permettre un accès plus facile et remontai ma main de sa cuisse à son petit cul bien rebondi que je palpai en la soulevant un peu. Bon sang qu’elle m’avait manqué, c’est incroyable.

On dit souvent que les gens ne changent pas réellement malgré tous leurs efforts, et je ne pouvais qu'être d'accord. Dire que Marshall et moi n'étions que de banals amis sans affinités additionnelles serait le plus gros des mensonges et on le savait tous les deux. Je ne pouvais même pas imaginer le jour où le contact de ses mains sur sa peau et de ses lèvres sur les miennes ne me ferait plus aucun effet. En tout cas c'était pas pour la prochaine décennie car il me faisait encore vibrer comme au premier jour. Je profitai du contact de sa peau sur ses lèvres, me battant contre l'envie d'une part de lui retirer ses vêtements et de l'autre d'y aller doucement pour faire durer ce moment le plus longtemps possible. Je me mordillai la lèvre inférieure lorsqu'il vint légèrement presser mes fesses laissant ainsi échapper de ma gorge un petit gémissement. L'effet qu'il a sur moi vous n'y croiriez même pas. « Tu sais que tu es un mauvais garçon ? » Dis-je dans un murmure avec ce petit sourire coquin dessiné au coin de mes lèvres. Mes mains quant à elles se trouvait au niveau de sa taille, remontant doucement sous son chandail pour sentir se dessiner sous mon contact ses muscles définit.

Mon cœur battant la chamade et tout mon corps semblant électrisé, j’avais peine à croire que j’avais réussi à me tenir loin de son corps aussi longtemps. J’veux dire, entre nous, ce serait toujours spécial, y’avait pas de dessin à faire. Et chaque fois qu’on retombait dans les bras l’un de l’autre, eh bah c’était simplement la preuve formelle que ça ne changerait jamais vraiment, ou du moins complètement. « Tu sais que tu es un mauvais garçon ? » J’esquissai un sourire à ses paroles, mordillant sa lèvre avant de plonger mon regard dans le sien. « Qui ça moi? J’croyais simplement faire remonter des petits souvenirs… » Je reculai un peu, caressant toujours ses fesses de mes pouces et la collai un peu plus contre moi. « Tu sais, ça fait déjà deux ans cette année.. » Je souris à nouveau, fier de me souvenir d’un détail aussi peu pertinent. Enfin, c’était le genre de chose que les nanas aimaient, non?

Marshall était mauvais oui. C'était mal de me rendre aussi dingue. Mal de m'avoir fait attendre pendant tout ce temps, même si on sait que c'était mieux pour nous deux de pousser l'inévitable le plus loin possible. Trop tôt ça aurait tout gâcher. Aujourd'hui on savait l'un comme l'autre que ça ne briserait pas notre amitié, que ça ne ferait en fait que nous rendre plus fort. Ça ne faisait que nous montrer une fois de plus que lui et moi, on étaient différents, on a notre relation bien à nous. Relation qui dure depuis deux ans maintenant et il s'en souvient, ce qui me décroche un grand sourire. « Comment je pourrais oublier ? Faut rendre ça mémorable. » Enfin plus que les moments passés avec lui ne l'étaient déjà. Outre ceux que je connaissais longtemps avant l'université comme Briony, Candice, Jasper et compagnie, il avait été ma première rencontre ici. Et non la moindre, le Reilly avait sa place encré dans chaque parcelle de ma peau. Et je voulais qu'il voit à quel point sa pouvait être bon une peau parsemé de lui, du coup je ramenai mes bras vers l'arrière afin de les poser sur la table et ainsi donner un certain angle à mon corps. Je voulais sentir ses lèvres sur mes seins, sa langue sur mon corps, je voulais pouvoir lui rendre la pareille dans les prochaines minutes parce que si ça doit encore prendre des mois voir des années avant que je puisse l'avoir à nouveau à moi je voulais pouvoir avoir un souvenir qui en vaille la peine.

Comme prévu, ma remarque la fait sourire. Parce que c’est le genre de truc que les filles aiment. Parce que c’est même exactement le genre de chose qui les fait sourire et qui les rend heureux. Rien de plus, rien de moins. « Comment je pourrais oublier ? Faut rendre ça mémorable. » Je souris, heureux de l’entendre dire bien que je n’en attendais pas moins de sa part. Coquine, comme toujours, elle va tout faire pour retirer le maximum de la situation et… tant qu’à y être à pieds joints, moi aussi! Elle se penche un peu vers l’arrière et il ne m’en faut pas plus pour me donner le signal de départ. Je me penche vers elle et attrape immédiatement ses lèvres entre les miennes, l’embrassant goulument alors que mes deux mains remontent sous sa jupe pour aller trouver sa petite culotte que je lui déchire sur le dos. Tant pis les sous-vêtements! On pourra toujours lui en acheter de nouveau après. Je lui mords la lèvre et jette le tissu au sol avant de lui remonter une jambe pour avoir un meilleur accès à son intimité. Si elle croit qu’elle va s’en tirer aussi facilement… hehe.

J'ai connus pas mal de bons amants dans ma vie, je veux dire c'est loin d'être ma première aventure. Sauf que je sais pas, avec Marshall ça a toujours été mieux qu'avec tous les autres - et ça on se le garde entre nous hein. Il a un don pour ça, celui de toujours dire la bonne phrase pour me faire sourire, de poser sa main exactement au bon endroit pour me faire frisonner de plaisir. Parfois je me retiens de ne pas simple jouir alors que nos regards se croisent. Ouais c'est à ce point là. Alors imaginer ce que je ressens alors que nos lèvres se retrouvent enfin, elles se mêlent si bien ensemble. J'aime cette fougue qu'il a à déchirer ma petite-culotte même si sa signifie que je devrai rentrer chez moi sans j'en est rien à foutre. Il est le seul qui compte. Après un instant nos regards se croisent, ils sont malicieux l'un comme l'autre et c'est tellement bon. J'écarte également les jambes le plus possible pour lui laisser libre accès à mon intimité, je sais qu'il en fera bonne usage. On est toujours au musé là hein ?

Leyna ouvrit les cuisses au possible et je ne pus m’empêcher de sourire face à un si beau spectacle. Son corps m’avait définitivement manqué et d’avoir tout ça rien que pour moi maintenant, ça me faisait totalement perdre la tête. Je remontai sa jupe sans attendre et plongeai vers son intimité, embrassant d’abord ses cuisses en allant vers l’objet de mon désir, mordillant même sa peau et la léchant par endroit pour la titiller un maximum avant de passer aux choses sérieuse. Toute langue dehors, je m’approchai de son clitoris que j’effleurai avant de retourner à mes baisers délicats et pourtant si gourmands. Elle allait me supplier avant que je ne lui donne ce qu’elle voulait.