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Début juillet, les étudiants, sont encore tous là. Boston ce n’est pas Kauai, mais c’est des vagues, c’est vrai qu’il n’y a pas de barrière de corail, c’est vrai aussi que le paysage n’est pas le même que sur ton île, il n’y a ni sable blanc, ni eau turquoise et encore moins des volcans recouvert de verdure, tout ça tu l’vois qu’à Kauai et ça te manque. T’es sur ta planche, t’essaye de ne pas te faire écraser par la lèvre du tube qui te retombe presque dessus, tu traverses le tube, tu t’amuses et tu ne penses presque plus à ton île, tu sais bien que si t’es ici c’est parce qu’à Kauai le design de mode et les créations de chaussures ce n’est pas trop ça, t’as tout plaqué, c’était le mieux à faire, pour toi et ton avenir ; Kauai je reviendrais. Un coup d’œil sur la montre, faut que tu te bouges, le boss a bien dit sept heure pétante du soir, il est presque six heure. C’est dans ta voiture que tu te précipites, enfilant ta robe par-dessus ton maillot, tu mets le contact. Enfin tu essayes. Mais en vain. Pestant un bon moment t’as presque oublié que t’avais cette carte rangée dans le fond de ta boîte à gant, tu t’es toujours dit qu’un jour elle te servirait et voilà, tu fouilles un peu, elle est là cette satanée carte, tu composes le numéro, pestant encore et toujours, ça sonne plusieurs fois, personne au bout du fil, tu pestes encore et toujours, quand t’entends cette voix, enfin, t’indiques le problème, ça démarre pas quand tu mets la clé, ça fume aussi, peut-être un problème d’huile mais tu t’y connais pas assez pour dire exactement ce que c’est, t’indiques l’adresse, approximativement et tu raccroches, priant tous les dieux pour qu’il arrive à temps. Tu le sais déjà, tu vas être à la bourre au Lord, ça fait déjà une bonne demi-heure que tu devrais être partie de la plage, alors en attendant que le garagiste arrive, tu sors de ta voiture, allume une clope et compose le numéro du Lord Hobo pour les prévenir.
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