we say that we are brother and sister x despe

nothing is more important than family

Assis sur la rambarde surplombant la plage de Varadero à observer l'eau d'un bleu envoûtant, Archie avait un peu de mal à rassembler ses pensées, son cerveau étant un peu embrumé par l'alcool. C'était peut-être mieux ainsi, au moins il ne se torturait pas trop en songeant à Isaline, Orlane, Andrew,... Le Summer Camp n'avait pas été de tout repos jusqu'à aujourd'hui, mais maintenant qu'il était seul, avec une bouteille,  il allait "bien". Assis là, il avait un peu l'impression de pouvoir voler. Sans doute un effet secondaire de la boisson. Pour tout dire, Archibald avait une certaine impression de liberté, la solitude et le fait de ne penser à rien -de ne pouvoir penser à rien- lui donnait un sentiment de liberté. Descendant enfin de son perchoir, il se retrouva dans les rues de Cuba et tomba nez à nez avec... Despe ! Sa "petite soeur". Quand je dis nez à nez, elle était à trois ou quatre mètres quoi. Il se précipita vers elle. « Daisyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy ! » Oui, il venait de boire du rhum et ça faisait assez effet. Il se retrouva rapidement à la hauteur de l’interpellée et la prit dans ses bras, la soulevant carrément du sol avant de la reposer et de lui claquer un bisou sur la joue. « Chuuuut baby, je sais j'ai un peu trop bu, pas d'réflexion s'il te plait. Ça va passer. » Ça finissait toujours par passer, au fond ce n'était qu'un peu de rhum, au pire il prendrait un café, voir une carafe de café ! Il posa son regard clair sur la jeune femme qu'il aimait à surnommer Daisy, ou baby, et lui posa the best question ever, ou plutôt la question la plus banale du monde. Mais cela l'intéressait vraiment, alors bon. « Comment tu vas ? »

© toxic heart.

Ces derniers jours avaient été plutôt intenses. J'avais bien sûr revus des personnes que j'adorais comme Ric ou Madisson, mais j'avais aussi eut à affronter Théophyl et aussi le capitaine de ma propre équipe, Jorden, face aux sentiments compliqués qui entremêlaient notre relation. Enfin bref, j'étais confuse, et je ne savais pas si je devais être heureuse ou si je devais soupirer encore une fois parce que ma vie devenait un véritable puzzle. Bref. J'avais une soirée de libre, et j'étais à Cuba, ce qui n'était pas rien, il fallait se l'avouer. Grâce à l'université, nous avions quand même la possibilité de découvrir les plus beaux endroits au monde. Et tandis que je regardais le sol, marchant dans la rue sans me presser, une voix familière me fit relever la tête. « Daisyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy ! » Oui? Quel est cet enthousiasme flagrant, d'un seul coup? Je n'ai même pas eu le temps de dire un mot que j'étais déjà dans ses bras, avant qu'il ne me laisse respirer trente secondes. « Chuuuut baby, je sais j'ai un peu trop bu, pas d'réflexion s'il te plait. Ça va passer. » Si j'avais d'abord un doute sur le pourquoi du comment, j'avais désormais l'entière satisfaction de constater que j'aurais eu juste en disant qu'il avait bu. « Forcément que ça finira par passer, m'enfin t'étais pas obligé de boire autant non plus. » dis-je en soupirant avant de plonger mes yeux dans les siens. Et puis, il avait bu pourquoi, à la base? Il n'avait même pas l'air d'être accompagné ou quelque chose comme ça. Je m'en sentais presque mal pour lui. Même si je n'avais jamais été contre le fait de me descendre une bouteille, je le faisais très rarement seule, voire jamais, tout simplement. Néanmoins, il reprit la parole avant même que je n'eus le temps de dire quoi que ce soit. « Comment tu vas ? » « Bien, toujours aussi bien. Tu préfères que je te retourne la question quand tu es sobre ou tu tiens à ce que je te la pose dans ton état? » Ce n'était pas pour paraître froide, mais légèrement suspicieuse et inquiétée. La dernière personne que j'avais retrouvée saoule dans les rues de Cuba, n'était pas tellement en état de me dire qu'elle allait bien, de quelques manières que l'on retournait sa situation. Alors j'avais tout à mon intérêt à m'inquiéter pour mes proches, en particulier pour quelqu'un comme lui qui ferait la même chose pour moi.. peut-être de façon même un peu plus stricte. Cela dit, je me haussai quand même sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue et lui dire en souriant « Bonsoir, au passage! »

nothing is more important than family

Tout était très compliqué ces derniers temps, comme il avait enfin pu parler à Isaline, Archibald était dans un état indescriptible, plus étrange encore que d'ordinaire. Il était constamment perdu dans ses pensées, un vrai labyrinthe de pensées ! Le plus simple était de boire pour s'embrumer un peu le cerveau, de sortes qu'il ne réfléchissait plus correctement, et il arrêtait de chercher à comprendre cet incompréhensible méli-mélo de songes divers et variés. Pour tout dire, les choses étaient simples et compliquées à la fois. Au fond, il n'avait qu'à attendre, et voir comment les choses évolueraient ! Mais il était Archibald Howard et, fidèle à lui-même, il était incapable de faire les choses simplement, il devait toujours tout compliquer. De sorte qu'à ses yeux, c'était compliqué. Alors qu'il avait vidé une bouteille de rhum et se baladait seul et bourré dans les rues de Cuba, il aperçut sa petite soeur -de cœur et pas de sang mais qu'est-ce que ça change ?-  et l'interpella en criant son surnom, allongeant bien le y comme si elle ne l'avait pas déjà très distinctement entendu avec tout le vacarme qu'il faisait. Après l'avoir reposée au sol, il haussa les épaules à sa remarque. « Boh, je pense que si... » En fait il ne savait plus très bien, il aurait peut-être pu se contenter de quelques verres au lieu de vider la bouteille !  Il sourit en voyant qu'elle s'en faisait un peu pour lui, cela l'amusait même s'il savait pertinemment qu'il aurait fiat de même, voir un peu plus. Il pouvait être un vrai papa poule ! Ou frère poussin, bref... « Mmmh... Ça donne à réfléchir ! 'Façon la réponse sera la même: pourquoi tu crois que j'suis saoul ? » Et oui, saoul pour oublier, saoul pour s'empêcher de réfléchir. Non, ça n’allait pas. Enfin, pas trop, mais ça allait quand même un peu. Après tout, il était à Cuba ! Dans les Caraïbes, et ça c'était bien. En plus il aimait bien son équipe, et il avait croisé quelques amis. Disons que maintenant qu'il était en compagnie de Despe, ça allait. Archibald sourit à nouveau lorsqu'elle lui dit bonsoir. Il en oubliait les bonnes manières ! « Bonsoir ma puce. Dis moi, tu fais quoi ici toute seule ? T'as un rencard ou t'as du temps pour moi ? »

© toxic heart.

De famille, je n'avais jamais réellement connu que le mot, ce mot qui liait quelques êtres issus du même sang, et qui pourtant ne sont pas forcés de partager des liens de coeur. Ayant grandi seule et sans aucune attention particulière de mes parents, sauf lorsque ceux-ci souhaitaient me faire part des grands projets qu'ils avaient pour moi, je n'avais jamais réellement connu le sentiment de protection ou juste, le bonheur de partager des moments privilégiés avec des personnes qui vous connaissent sur le bout des doigts. Et puis aujourd'hui, j'avais Archibald, dont ma proximité avec lui était souvent comparable à celle que l'on a avec un frère. Bien que parfois envahissant sur certains points, je m'étais faite à son caractère et il arrivait même que j'arrive à prendre le dessus sur la conversation, même si c'était pour une courte durée. Le voir à Cuba, je ne m'y attendais pas réellement, en réalité. Mais j'aurais préféré le rencontrer sobre qu'après qu'il n'ait bu. Enfin bon, je ne vais pas le blâmer pour ça. Je serais bien la dernière à le faire. « Boh, je pense que si... » S'il avait trouvé cela nécessaire, sûrement qu'il n'avait pas bu juste pour le plaisir de sentir à peine son corps se soutenir sous l'emprise de l'alcool. « Mmmh... Ça donne à réfléchir ! 'Façon la réponse sera la même: pourquoi tu crois que j'suis saoul ? » Pour aller mieux? Pour aller bien, tout simplement? « Et je peux compter sur toi pour me donner les raisons qui t'ont poussées à "un peu trop boire" pour aller bien ? » demandai-je curieusement tout en reprenant ses termes. Enfin bon, de toute manière, tant qu'il sera avec moi, il ne retouchera pas à un verre. Alors je lui monopoliserais le temps qu'il faut. De toute manière, ma soirée prévoyait d'être particulièrement monotone, si je ne l'avais pas croisé. Ce point sur ma situation fût d'ailleurs l'objet de sa question suivante. « Rien de particulier, je faisais un tour en ville, et j'ai toujours du temps à t'accorder! » répondis-je en lui souriant. Je n'avais pas eu une journée très agitée, aujourd'hui du moins. Et je pense que je serai rentrée, s'il ne m'avait pas interpellée. De toute manière, cela me faisait plaisir de le voir, comme avec les examens nous n'avions pas réellement eu l'occasion de parler ensemble.

nothing is more important than family

Saoul pour un petit moment, Archibald aurait adoré avoir du café entre les mains. Au moins, son plan un peu stupide sur les bords avait fonctionné. Il n'aurait plus manqué qu'il ait loupé, ç’aurait été le pompon ! Bref, il était à Cuba, avec sa Daisy chérie, et un peu beaucoup ivre. Les deux premières affirmations étaient très positives, il adorait les Caraïbes, c'était... beau. Son cerveau ne trouvait, pour l'instant, que ce qualificatif-là, mais ça viendrait. Tandis qu'il adorait également Despe, ou Daisy, ou baby, ou encore ma puce, comme une petite soeur, un membre de cette famille si décomposée à laquelle il appartenait. Ses parents étaient très proches l'un de l'autre, mais pas de lui, ils ne l'avaient jamais été, il avait dû attendre dix longues années avant de se rendre compte que c'était ces deux personnes si distantes qui lui avaient donné naissance ! Ensuite, ils n'étaient pas proches des cousins, cousines, tantes et oncles, ni grand-parents, qu'il possédait. Il ne les connaissait pour ainsi dire pas du tout, il était uniquement proche de sa cousine Evanna. Proche, pourtant il n'avait découvert que peu de temps auparavant qu’elle avait un enfant. Pouvait-on réellement appeler ça une famille ? Mais peu importait, il y avait la jeune Azlejovitch. Ni le même sang, ni les mêmes origines, encore moins le même nom, mais un lein bien plus fort qu'il n'en aurait jamais avec aucun membre de sa soit-disant famille. « Je te dirai absolument tout ce que tu voudras quand ma tête tournera un peu moins et que je te verrai distinctement, on est d'accord ? » Malgré les deux symptômes cités, Archie décocha un joli sourire à la demoiselle. Le bon point était qu'il tenait debout tout seul et rassemblait peu à peu ses idées. « Tu vas me faire rougir. » Ou pas, personne n'avait jamais vu Monsieur rougir. Sans doute parce que ce n'était jamais arrivé. Vous voyez la logique quoi... « Tu crois qu'il y a moyen de me trouver un bon café noir ? Et un truc à manger, c'est fou comme je suis affamé d'un coup... » Le café ne le dégriserait pas, mais cela le stimulerait et il se sentirait déjà plus alerte !

© toxic heart.

Le ciel se teintait d'orangé et ses dernières lueurs finissaient par disparaître derrière les grands bâtiments qui se trouvaient près de nous, nous laissant un ciel admirable de par ses couleurs. Il ne tarderait pas à faire sombre, j'en étais consciente, ce qui voulait également dire que tout ce qui ressemblait à un bar ou un restaurant, ou n'importe quoi qui vendait quelque chose, ouvrirait ses portes, ou commencerait ce que l'on appelle communément une happy hour. « Je te dirai absolument tout ce que tu voudras quand ma tête tournera un peu moins et que je te verrai distinctement, on est d'accord ? » Les joies de l'alcool. « C'est parce que tu me vois floue que tu ne m'as pas encore dit à quel point j'étais devenue belle depuis la dernière fois que l'on s'est vus? » dis-je avec un faux air prétentieux avant de partir d'un éclat de rire. Lorsqu'il s'agissait de dire des bêtises, j'étais une reine, on pouvait compter sur moi. De toute manière, je savais qu'il ne me prendrait pas au sérieux, j'étais bien la dernière des personnes à être prétentieuse. « Si un jour je réussissais à accomplir un tel exploit! » souriais-je tandis qu'il me déclarait que j'allais le faire rougir. Néanmoins, il semblait être encore assez réfléchi pour me dire qu'il était affamé, réplique qui me décocha un sourire. « Je suis sûre qu'on peut trouver ça, en cherchant un peu. Je prendrais bien quelque chose à manger, moi aussi. » Je mangeais très peu ces derniers temps, perturbée par les changements d'horaire, de climat, toutes les activités que je faisais. Alors s'il m'était arrivé de boire, je devais avoir manger l'équivalent d'à peine six jours de repas "complets" en deux semaines. Et loin de moi le désir de vouloir perdre encore du poids, j'étais suffisamment mince comme ça. Je commençai à reprendre le rythme, mais il est vrai que la dernière chose que je voulais, était que l'on s'inquiète de me voir encore mincir. Dieu sait que j'ai toujours eu un sacré appétit pourtant! Et de toute manière, il n'y a pas qu'à moi que cela ferait du bien de s'asseoir à une terrasse avec quelque chose à boire et à manger. « Je suis passée devant une terrasse tout à l'heure, je suppose.. qu'ils font à manger.. ? » Je ne sais pas pourquoi j'ai continué ma phrase, en fait, parce que oui généralement, les restaurants font à manger. Mais j'étais comme ça, je ne pouvais pas parler et réfléchir en même temps. Trop dur.

nothing is more important than family

« Je me disais qu'une telle beauté n'avait pas besoin de se l'entendre dire ! » Accompagnée d'un joli sourire, la plaisanterie n'en était pas tellement une. Il est vrai que Despe était un très jolie fille. D'ailleurs, parfois, ça inquiétait Archibald. En tant que "grand frère", il gardait toujours un œil sur le petit cœur de la jeune femme, refusant catégoriquement de la voir souffrir. Il savait ce qu'un cœur brisé faisait, sans doute le savait-elle aussi, et il n'avait pas la moindre envie qu’elle souffre à cause d'un imbécile. Evidemment, il serait toujours là pour ramasser les morceaux brisés, mais il préférerait ne ps avoir à le faire. La suite le fit à nouveau sourire, c'est vrai qu'il ne rougissait pas facilement, peut-être qu'un jour quelqu'un trouverait le truc mais, en attendant, on pouvait effectivement appeler ça un exploit. Alors qu'il retrouvait un tant soit peu de lucidité, le jeune duc anglais pris conscience que son estomac grondait. Il avait eut un mal fou à se faire au voyage en mer dans les premiers jours, de sorte qu’il n'avait presque rien avalé d'autre que du rhum, mais, aujourd’hui, il n'avait plus le mal de mer, ni de problèmes liés au voyage, et il aurait donné beaucoup pour un bon petit plat. « Vaya a ir, querido » Yeah, il pouvait toujours parler espagnol malgré la bouteille qu'il venait de vider ! Il commença donc à marcher, sa démarche s'assurant un peu plus à chaque pas, Despe lui emboîtant le pas. Il lui tendit son bras avec un sourire.... Puis éclata de rire à sa remarque ! « Han mais comme t'es intelligente ! J'adore ta logique, je te l'ai déjà dit ? » Il se moquait un peu, mais c'était affectueux. Il lui fit signe de lui montrer l'endroit.

© toxic heart.

Après que j'eus lancé ma prétentieuse plaisanterie, j'eus droit à une réponse plutôt rapide du jeune homme. « Je me disais qu'une telle beauté n'avait pas besoin de se l'entendre dire ! » S'il entendait quelqu'un d'autre me dire ça, cette personne aurait sûrement droit à un regard suspicieux qui au fond de lui veut dire "je t'ai à l'oeil". J'esquissai un sourire avant de passer une main dans mes cheveux, remettant au passage quelques mèches en place. Je me demandai alors si je lui avais déjà dis, moi, que je le trouvais particulièrement beau. Il est charismatique, et pas du genre à passer inaperçu dans les rues, dans un sens. Après, ce n'est peut être que ma vision des choses, parce que je passe beaucoup de temps avec lui. De toute manière, c'est à la base la première impression qu'il m'a faite, physiquement parlant. Tandis qu'il me racontait commencer à avoir faim et que j'ai renchérit sur la même voix, j'eus droit à une phrase dans une langue étrangère, dont bien que la sonorité fût espagnole, j'étais incapable d'en traduire les mots. « Je parle peut-être trois langues, mais l'espagnol, c'est pas dans mes cordes. » soupirai-je, montrant mon incompréhension. Lorsque nous marchions dans la rue, j'avais souvent du mal à le suivre du fait qu'il marchait légèrement plus vite que moi, cela dit, je m'en sortais plutôt bien quand j'y mettais du mien, et qu'il avait un peu bu. « Han mais comme t'es intelligente ! J'adore ta logique, je te l'ai déjà dit ? Je lui tira la langue avant de me mettre à rire, tandis que je recherchais ladite terrasse des yeux. Après avoir marché cinq minutes sur mes pas, je repérai enfin le fameux endroit, qui n'était pas énormément peuplé. Après tout, nous n'étions pas dans les plus grandes rues de la ville. « Je précise juste.. que ça t'aille ou non, tu poseras tes fesses sur une chaise ici et tu vas tout me raconter depuis le début! » dis-je d'une voix légèrement plus stricte. Je n'abandonnai jamais, et surtout lorsque ça concernait les personnes les plus proches de moi. Alors j'étais prête à entendre, à dire, et à faire n'importe quoi, tant qu'à la fin de cette soirée, il se souvienne de cette journée comme d'une bonne, plutôt qu'une mauvaise journée.

nothing is more important than family

Adressant un large sourire à Despe après l'avoir sincèrement complimentée, bien que ce soit sur le ton de la plaisanterie, Archibald se rendit compte qu'il avait de plus en plus faim. Il ne savait pas exactement quelle heure il était et, à vrai dire, à part qu'il se trouvaient à Cuba, il n'avait pas une grande conscience du lieu  non plus. L'espace-temps et un homme avec une bouteille de rhum ne faisaient pas bon ménage... Il se mit à parler en espagnol, langue officielle de la République de Cuba, República de Cuba, et sourit en constatant qu'il ne s'était pas fait comprendre. « Allons y, chérie ! C'est mieux ? » Aussi simple que cela. Archie se mit en marche direction cette fameuse terrasse repérée plus tôt par son amie. Celle-ci le suivit, le dépassant presque, chsoe rare étant donné qu'il n'avait pas une démarche des plus assurée pour le moment. Mais au moins, il tenait debout. Il tira également la langue à Despe, elle était l'une des rares personnes à pouvoir le faire agir de la sorte, avec Théophyl mais eux eux c'était particulier ! « Moi aussi je t'aime... » Le rire de la jeune femme devenu contagieux, il y mêla le sien l'espace de quelques secondes. Suivant son regard, le duc britannique aperçu la fameuse terrasse, presque déserte ce qui l'arrangeait assez. S'il lui fallait déballer ses quelques problèmes, raisons de sa beuverie solitaire du jour, il préférait le faire dans un lieu tel que celui-ci, pas un café bondé. « D'abord on s'assied, ensuite on commande, je bois mon café d'une traite et après je te raconte ma superbe petite vie. » Archie sourit, mais, à vrai dire, il appréhendait un peu le moment où il lui expliquerait tout au sujet d'Isaline. Elle connaissait sans doute les grandes lignes de l'histoire, mais elle ne devait pas tout savoir et il craignait qu'elle le voit différemment... Il tira la chaise de Despe et prit place face à elle, se saisissant du menu.

© toxic heart.

Nous marchions donc vers ledit bar, tandis qu'Archibald me traduisait la phrase dite plus tôt en espagnol. Effectivement, c'était bien plus compréhensible comme ça. Je n'avais jamais pensé à apprendre une quatrième langue, et bien que je connaisse quelques mots dans d'autres langues étrangères, l'espagnol tenait à rester à l'écart de moi. En même temps, on ne peut pas tout connaître. « Moi aussi je t'aime... » « S'il faut que je te fasses des grimaces pour t'entendre dire que tu m'aimes, alors je le ferais plus souvent! » répondis-je innocemment tandis que je balayais la rue des yeux. Lorsque j'eus trouvé le lieu que je cherchais, nous nous assîmes à une table tandis que je disais ne pas partir tant que je ne serai pas au courant de tout. « D'abord on s'assied, ensuite on commande, je bois mon café d'une traite et après je te raconte ma superbe petite vie. » Bien qu'il ne me sourit, j'appréhendais la suite. Parce que je savais que pour en venir à boire, il fallait avoir envie d'oublier quelque chose de passablement ennuyeux, pas une petite dispute sans importance. Mais de toute manière, il pourrait me raconter n'importe quoi qu'au final, ça n'aura pas d'importance. Parce que ce n'est pas mon genre de juger les gens. Personne n'est bon, personne n'est mauvais, tout le monde fait des erreurs, ce n'était pas nouveau, et ça ne le serait jamais. Tandis que je regardais le menu, je ne savais réellement que prendre, mon appétit ayant disparu à nouveau. En fait, à partir du moment où je ne bougeais pas, je n'avais besoin de rien. Cela dit, je lisais tout de même le menu, et une serveuse vint d'abord nous demander quelles boissons nous prendrions, comme dans n'importe quel restaurant. N'ayant pas franchement envie d'alcool, je ne pris qu'un coca, espérant que le soda m'ouvrirait l'appétit à nouveau, tandis que j'attendais qu'Archibald ne commande. Je n'avais pas dit mot depuis tout à l'heure, parce que j'étais revenue dans mon mode habituel d'écoute, sensible au moindre détail de la conversation. J'étais comme ça, malheureusement, mes études déteignaient parfois sur moi, et heureusement que ce n'était pas souvent. De plus, la serveuse n'allait pas tarder à revenir avec nos boissons, récupérant par la même occasion le reste de la commande, que je n'avais absolument pas décidé.