"Disons qu’ils n’étaient pas souvent là. J’aurais dû mal à te donner des souvenirs de ce que nous faisions ensemble." je t'avais demandé de me parler un peu de ce que vous faisiez, avec.. Laura et César, nos parents.. et tu me répondais un peu triste ces quelques mots. Je te regardais, dans les yeux "Je vois.." mais tu me rassurais tout de même "Quand on arrivait à se réunir tous les trois, on faisait des sorties, comme de l’accrobranche par exemple. Avec mon père, on aimait du football ou bien du basketball ensemble. On était très proches, lui et moi." ils avaient eu tout deux des emplois très prenants, et je comprenais ce que tu pouvais ressentir, je te souriais "Tu fais parti d'un club d'ailleurs..?" de foot, basket, ou même autre. J'étais dans les cheerleaders et également présidente du club de photographie.
Mes parents m’avaient longtemps poussé à me trouver des activités en dehors des cours, afin de développer mon côté artistique ou sportif. Je ne m’en étais jamais plaint. Dans le fond, ils ne m’avaient jamais obligé à rien, si bien que ce que j’apprenais était resté dans le domaine de la passion, et non pas de la contrainte. De ce fait, j’avais appris aussi bien le piano, la batterie, la guitare, le théâtre et le football. Un emploi du temps très chargé pour un gamin mais une fois encore, ça m’avait beaucoup plu. Quand on a du mal à rester en place, c’est idéal.
- J’étudie l’art en mineur. J’ai longtemps été dans un club de théâtre, et dans une équipe de football en Italie. Je n’ai plus qu’à retrouver ici des clubs qui seront près à m’accueillir. Enfin « ici », disons à Cambridge.
J’esquissais un sourire amusé.
- Et toi, tu as des passions ? Je sais, je te pose beaucoup de questions mais j’ai plein de choses à apprendre sur toi.
Tu me disais donc tes études, on apprenais à se connaître doucement, mais sûrement "J’étudie l’art en mineur. J’ai longtemps été dans un club de théâtre, et dans une équipe de football en Italie. Je n’ai plus qu’à retrouver ici des clubs qui seront près à m’accueillir. Enfin « ici », disons à Cambridge." je me mis à te sourire "Y a pleins de clubs à Harvard, tu t'y plairas, j'en suis sûre.." puis au pire, je ferais tout pour "Et toi, tu as des passions ? Je sais, je te pose beaucoup de questions mais j’ai plein de choses à apprendre sur toi." je marchais doucement sur le pont, en te répondant "J'adore la photographie, et faire du sport, j'aime aussi.. J'suis présidente du club de photo et j'fais partie des Cheerleaders.." il était l'heure d'aller dîner et j'espèrais qu'on allait se revoir rapidement.
- Oui, j’imagine que des clubs, il n’en manque pas.
Je lui adressais un sourire, puis marchais à ses côtés sur le pont. Dans le fond, je ne faisais même plus attention à ces quelques vagues plus violentes qui faisaient légèrement tangué le bateau. J’allais devoir m’y faire, puisque j’allais y passer tout mon été. Les mains dans les poches, je marche à son rythme, heureux de voir que le feeling passait plutôt bien entre nous. La photographie ? J’adorais également cela, même si je ne me considérais pas comme très doué dans le domaine.
- T’es en train de me dire que j’ai une petite sœur pompom girl ? Si je l’avais imaginé.
Je me mordillais la lèvre inférieure, grandement amusé. C’est tellement typique des Etats-Unis. Je n’ai jamais trop compris l’intérêt, mais pourquoi pas. J’ai plutôt l’esprit ouvert.
- Bon, j’imagine que tu dois rejoindre des gens. Je suis content d’avoir fait ta connaissance, en tout cas.
"Oui, j’imagine que des clubs, il n’en manque pas." oh non, et des activités non plus. La bateau commençait à tanguer et je supportais assez mal le bateau enfaite, mais bon, j'y pensais pas, j'étais concentrée dans notre conversation. Tu me mettais à l'aise "T’es en train de me dire que j’ai une petite sœur pompom girl ? Si je l’avais imaginé." ton sourire ne fit qu'affirmer le mien encore plus grand "Et oui.. Mais j'sais pas si je vais continuer, je verrai bien à la rentrée.." j'avais envie de faire une activité encore plus sportive. Donc je verrai. "Bon, j’imagine que tu dois rejoindre des gens. Je suis content d’avoir fait ta connaissance, en tout cas." je me levais en te souriant, glissant la photo que tu m'avais donné, dans ma poche "Oui, on se reverra vite Ezio.." je cachais ma joie, mes émotions, mais j'étais bouleversée, heureuse et déçue d'avoir perdu mes parents biologiques, de ne pas les avoir connu.
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"Disons qu’ils n’étaient pas souvent là. J’aurais dû mal à te donner des souvenirs de ce que nous faisions ensemble." je t'avais demandé de me parler un peu de ce que vous faisiez, avec.. Laura et César, nos parents.. et tu me répondais un peu triste ces quelques mots. Je te regardais, dans les yeux "Je vois.." mais tu me rassurais tout de même "Quand on arrivait à se réunir tous les trois, on faisait des sorties, comme de l’accrobranche par exemple. Avec mon père, on aimait du football ou bien du basketball ensemble. On était très proches, lui et moi." ils avaient eu tout deux des emplois très prenants, et je comprenais ce que tu pouvais ressentir, je te souriais "Tu fais parti d'un club d'ailleurs..?" de foot, basket, ou même autre. J'étais dans les cheerleaders et également présidente du club de photographie.
