※ EMRYS, TEAMMATE ROOMMATE SOULMATE

Les paroles et interrogations de Cody n’étaient pas méchantes, elles ne se voulaient pas contrariantes. Emrys avait juste en face de lui une personne totalement innocente qui se posait des questions naïves sur les relations d’un homme avec un homme. Il ne désirait pas expérimenter, c’est juste que la nature curieuse du brunet revenait au triple-galop face à un Emrys bisexuel. Pour le moment, ils avaient réussi à éviter les moments gênants mais là, ça changea du tout au tout quand le Winthrop alla fort dans les détails. À son tour, Cody tomba sur son lit, face à celui d’Emrys, et le regarda avec les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, limite choqué de ce qu’il venait d’entendre. Enfin non, pas limite, mais carrément choqué quoi. Et là, l’idée qu’on puisse lui mettre des doigts …. Non non non, la sortie d’évacuation de Cody était faite pour rester une sortie d’évacuation, il fallait qu’il se chasse ces idées de la tête. Un blanc s’installa entre les deux hommes pendant quelques secondes, Bleeker cherchait ce qu’il pourrait enchérir. « J’pensais pas que je trouverais un jour plus sympa d’avoir une gastro que de faire l’amour. » soupira-t-il, le regard vide. C’est bon, Emrys l’avait tué, coupé l’appétit et tout.

Un regard, un regard pervers alors que je m’apprêtais à le choquer mais en meme temps, il avait cherché alors non, je me stopperais pas dans mon entreprise de raconter crument ce qu'était le sexe entre hommes. Bah ouais, il me chauffait à faire le mec qui veut savoir et son petit air choqué en meme temps alors qu'il se pose tant de questions : je vais lui résoudre moi son soucis vous allez voir. Je lui balançais très crument la chose, ne retenant aucun des termes clairement. Je vis alors le jeune homme se décomposer devant moi alors ça me faisait bien rire pourtant il avait voulu savoir et sa phrase me choqua genre ça le dégoutait carrément ; j'étais déçu ... il était du genre à se choquer et bah ça , ouais, c'est bien décevant et marrant si bien que non, je ne le déteste pas trop pour ça et ie me fais à ce que je considère à présent comme un de ces défauts. Je vais me poser près de lui et lui dit en riant : Alors ma vierge effarouché on est dégouté du cul maintenant ... Je rigolais frappant des pieds au sol mais là, je jouais clairement mon jeu à fond et prenait son visage entre mes deux mains fermement avant de déposer mes lèvres : Ne me dis pas que tu es dégouté de tous ça ... dis-je avant de me remettre à rire comme un con et de me lever pour aller regarder à travers le hublot. Je baladais ma main dans mes cheveux, histoire comme ça de ne pas du tout stopper ce tique fou qui était souvent critiqué puis je me tournais m'appuyant contre le mur et le hublot ; allez je te l'avoue ... c'était fait exprès et je me suis choqué moi meme ... mon gars ! Je souriais en riant nerveusement de ma connerie.

Vierge effarouchéééée ? Quoi ? Non, pas du tout du tout du touuut. Disons qu’il y a les choses qu’on fait et les choses qu’on dit. Il avait l’impression de nager dans un sous Fifty shades avec les conneries d’Emrys. Bleeker ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même ; il avait posé la question, il avait la réponse. Au moins, il avait la confirmation ; c’était bel et bien sale. Sa maman lui avait toujours appris à ne pas poser ses mains n’importe où. Ça devait donc faire partie du genre d’endroit qu’il ne valait mieux pas approcher. « C’est toi la vier… » s’apprêtait-il à dire sur la défensive en voyant Emrys s’approcher … S’approcher bien trop près. Il l’embrassa. OH MON DIEU. IL L’EMBRASSA ? Cody ne parvint même pas à le repousser, ses bras étaient figés le long de son corps. Il les leva un peu mais … Non, il ne fit rien. Merde, pourquoi il ne faisait rien ? Son célibat devait vraiment commencer à le peser pour qu’il se mette à ne pas repousser un homme. Il faut dire qu’il avait de beaux cheveux ce Emrys. Oui, très beau, vraiment, ça avait ébloui Bleeker et … Voilà, il l’embrassait. Il partit vers le hublot et Cody demeura immobile. C’est quoi ce coloc ? Il se sentait comme dans la chanson de Max Boublil avec ces conneries. Il se tourna vers Emrys ; « Je crois que j’ai eu une absence dans ma tête, tu viens de faire quoi là ? » Il avait dû délirer, c’est pas possible.

Oh je l'avais surement encore choqué mais le mec n'avait pas interet à partir en vrille pour ça ; moi je vous le dis. Non mais je trouvais la situation carrément hilarante par contre, je devais bien l'avouer. C'était fou une situation telle que celle-ci. On n'avait clairement pas notre sexualité en commun mais en jouer, j'adorais trop. Je ne pouvais pas m'en empecher alros dès la fin du premier show, j'avais profitais pour l'embrasser le coupant net dans ces paroles qui ne servaient clairement à rien et le pire : il ne me repoussa pas alors il pouvait parler mais il kiffait. Je n'étais pas attiré par lui mais l'idée de le choquer me plaisait et de jouer encore plus en réalité alors mes lèvres s'étaient collés là et je me surpris à ne pas rire en voyant qu'il me laissait l'embrasser pourtant je coupais court ; faut pas déconner ! Je me levais et quand je fis ma remarque, il ne l'entendit pas parce que je le voyais, il était grave choqué en fait. Je rigolais tout seul alors qu'enfin, il se réveillait me demandant ce que j'avais fait en fait. Il n'y croyait pas alors pour l'embeter plus encore, je retournais vers lui, jouant un peu les mecs intriguaient qui l'imagine malade et en m'approchant, je volais encore un baiser avant de lui dire : Bah j'ai fais ça ... puisque tu sembles te choquer de tout ! dis-je en riant.

Emrys jouait avec ses nerfs. Il devait prendre un certain plaisir à le torturer et là, ce n’était plus de la curiosité malsaine chez Bleeker, il était à deux doigts de remettre en doute sa propre sexualité. Enfin … Pas vraiment en fait. Quand on y pense, Joan lui disait souvent qu’il était atteint d’une maladie très grave, à savoir le syndrome de la Tourette du Baiser des Bois Dorés, une manière poétique de dire simplement qu’il embrassait tout le monde de façon assez compulsive. Juste parce que ça le détendait. Puis là, il était en manque. Voilà les seules explications qui justifiaient qu’il se laissait embrasser par Emrys sans cracher par terre juste après. Puis ses cheveux … Oui, je reviens à ses cheveux mais ils étaient vraiment beaux. Pas étonnant qu’il ait eu trois mecs et deux cents milles filles dans son lit. Bref, Emrys s’approcha de lui et l’inspecta, enfin fit genre de l’inspecter, pour mieux violer sa bouche. Cody ferma les yeux et soupira d’exaspération. Il ne le repoussa encore pas. Le seul truc qui le dérangeait vraiment, c’était qu’il se sente à moitié soumis par Emrys, genre il fait l’homme et le Lowell fait la femme quoi. « En même temps c’est choquant, t’abuses de moi … » Cody Bleeker, victime de l’amouuuur.

Genre, je kiffe le faire bouillir de doute, d'énervement et d'intrigue bah ouais, c'est clairement cela. Il suffit de regarder le regard de ce pauvre petit Cody pour voir qu'il est clairement mal, apeuré mais surtout pas malheureux que ça arrive et puis si les rumeurs sont exactes, il passe son temps à embrasser des gens alors il doit kiffer sa maman vu que je sais que je suis doué. En plus, tous le monde kiffe d'avoir l'occasion de toucher ma crinière alors bon. Je recule alors que notre baiser se termine à nouveau comme le précèdent sous les petits yeux choqués de sir Cody. Je me pose en face alors qu'il me dit que je le viole et là, c'est moi qui écarquille les yeux là, je suis trop choqué et là, il devient limite inintéressant ce mec. Genre, je deconne avec lui, je montre par mes rires que je joue et genre je le viole alors je sens que ça monte parce que je suis très impulsif et je lui sors : tu te crois irresistible ... t'es vraiment un crétin ! Je me lève et commence à foncer vers la porte de notre superbe cabine avant de me retourner : Je ne viole jamais personne ... on me désire et je le fais si je désire alors ça suffit avec ton manque d'humour ! Je montre que je suis véxé faisant une moue d'enfant.

Quoi ? C'est vrai, Emrys lui violait la bouche. Deux fois de suite, zut à la fin. Bleeker n'était pas un nid à smack, même si c'est vrai qu'il kiffait ça en général. Il couchait peu, mais qu'est-ce qu'il embrassait ce mec. Enfin maintenant, Emrys se vexa et se leva. Pourtant, Cody n'avait pas cherché à l'énerver, il était juste choqué, normal quoi. Peut-être que pour son coéquipier c'était une pratique courante d'embrasser des mecs et de ses mettre des doigts dans les fesses, mais le Lowell, quant à lui, découvrait ça. Les baisers, pas les doigts … Brrrr, choqué choqué choqué. Comme monté sur un piston, il se leva à son tour en espérant ne pas avoir trop froissé son colocataire. Il se précipita à son tour vers la porte et se plaqua entre cette dernière et Emrys. Il veillait toutefois à ne pas être trop proche de lui et il se préparait à tourner la tête dans le cas d'une attaque de lèvres baveuses. Quoiqu'Emrys ne bavait pas, elles étaient plutôt douces et sucr... Bon ! Ça va Cody ! T'arrêtes de te remémorer le goût des lèvres d'Emrys, pleaaaaase ! « C'est vrai … j'suis un crétin. Mais vas pas croire que je te désire ! C'était sympa mais on s'arrête là, hein ? » supplia-t-il du regard. « Parce que moi quand je commence, j'ai du mal à m'arrêter en général. Enfin avec les filles. Pas avec toi, j'veux dire, tu souffrirais trop avec moi. Oh mais pourquoi je dis ça ? Sors de ma tête, sérieux. » Ses paroles n'avaient plus aucun sens. On aurait presque cru qu'il était bourré et pourtant … Nan. Sa première journée dans les Caraïbes risquait d'être … Mémorable.

Je le sentais entrain de s'enfoncer très très voir trop loin alors qu'on avait déjà un bon feeling, c'était chiant de tout gâcher alors je me contentais de montrer que c'était de la blague en riant fortement, tapant des pieds au sol comme un enfant. Je marchais ensuite en travers de la pièce alors qu'il commençait à délirer complètement. le mec il semble carrément en combat avec lui héhéo je t'ai juste embrassé mais ça signifie rien ! Pourtant, le voilà qui commence à me dire qu'on s’arrête là, que c'était cool mais qu'il veut pas de moi, je le regarde avec étonnement ; il croit que je veux de lui, il rêve ! Je pète mon câble intérieurement me disant clairement qu'il ne tourne pas du tout rond. Je soupire en me contentant de l'écouter parler n'importe comment, de n'importe quoi. Allez il poursuivait disant n'importe quoi, qu'il aimait embrassé mais pas moi des filles, que je souffrirais avec lui et là, je me marre avant de le regarder, sourcil arqué en l'air ;: choqué carrément là. Je vais vers la porte, il est temps que je parte de sa folie, surtout qu'il me dit sortir de lui. Je ne souris meme plus et lui dit : Tu es bien  gentil, on va s'entendre mais là, t'es chelou ... J'ouvre la porte pour sortir mais quand je vais pour fermer la porte et fuir, je lui dis juste : On se sépare le temps de profiter de notre soirée, profite-en pour zapper tous ce passage parce que tu t'imagines une vie là.. allez tchous ... Je ferme la porte et m'éloigne presque en courant secouant la tete de choc.