When we fight - Amaliya & Akira

On était sortis.
J'étais toujours un peu perturbé par les révélations d'Amaliya, mais je tâchais de le cacher au mieux. Mon défaut d'expressivité m'était bien utile dans ce genre de cas. Ceci dit, j'étais heureux de pouvoir lui reparler, la faire rire de nouveau. C'aurait été dur de perdre une telle amie.

On marchait côte à côte dans la rue et il fallait longer une partie du parc pour arriver au restaurant dont avait parlé la jeune fille. Je détachai finalement mon regard de celle-ci pour observer un peu les alentours. L'obscurité avait gagné le paysage, mais était rythmée par l'éclairage jaunâtre et faiblissant des lampadaires. Il y avait pas mal de gens dans les rues. Certains déjà ivres, à la démarche titubante et je ne pouvais m'empêcher de penser "amateur". D'autres tout aussi nets que nous.

" Où est-ce que tu m'emmènes, au fait ? " Nan, je ne m'étais pas posé la question avant. C'est que je n'ai rien contre les effets de surprise.

Je réfléchis encore, même si ça ne sert à rien. Je me pose beaucoup de questions alors que le mal est déjà fait. Est-ce que c'était une vraie bonne idée de tout lui dire ? J'ai peur qu'il le sente comme un poids en plus sur les épaules et ce n'est pas ce que je veux. Mes problèmes je les gère. Mais même s'il se prenait la tête avec, il me le dirait jamais. C'est dur de lire à travers lui. Encore, chez les autres j'y arrivais un peu, mais Akira c'est compliqué.

Les gens sont torchés jusqu'à la moelle ici! Il y a eu une soirée ou quoi ? Non rien à voir c'est juste que l'été est là et les gens profitent. Dès maintenant. J'essayais de les éviter un minimum. Je dansais un peu au rythme de la musique que j'entendais tout en marchant. C'est vrai que je lui ai pas dit où on mangeait, je lui souris avec mon sourire spécial. Celui qui veut dire "tu verras quand on y sera" et je continuais à danser comme si je ne l'avais pas entendu. Mais au loin je voyais un mec qui nous fixait et malheureusement je savais qui s'était. Mais je n'avais pas envie de le voir. Je fis comme si je ne le voyais pas.

"C'est une surprise Kira, tu verras en tout cas tu vas kiffer je le sens."

Je souriais à sa réponse plus que vague. Malgré tout ce qu'on avait pu dire, elle essayait d'être de bonne humeur. C'était sûrement un peu forcé, mais tout à fait convaincant. Et puis je ne voulais pas être celui qui allait plomber l'ambiance. " Je te fais confiance. "

Je remarquai un mec qui regardait vers nous avec un peu trop d'insistance. Amaliya l'avait forcément vu, sous son manque complet de discrétion. Pourtant, elle ne semblait pas y prêter attention. J'aurais sans doute fait de même s'il n'avait pas commencé à rappliquer d'un pas plus que décidé vers nous. " Tu connais ce type ? " demandais-je à mon amie en soutenant le regard de ce mec. Nos chemins se croisèrent finalement, et il se postait devant nous pour nous faire barrage. J'avançais un peu vers lui, le regard froid et presque mauvais. Il en fallait peu pour me provoquer, et j'voulais bien le lui faire comprendre.

C'est grave comment les choses se passent trop vite! J'en ai assez d'être dépassé par les événements! Tout d'abord, je ne me vois pas balancer mon plus lourd secret à un ami et maintenant c'est ça. Je n'ai même pas eu le temps de dire quoi que ce soit... Non pire! Je n'ai même pas eu le temps de tourné la tête que le gars en question entre en plein sur Akira.

"Fait attention où tu marches Bruce Lee! Les yeux c'est fait pour voir! Enfin.. Dans ton cas ce n'est pas sûr" et il éclatait de rire en disant sa vieille blague. Même celle de toto aurait plus de chance de me faire tirer un sourire. "Oh, mais qui voilà? Mais c'est tching-tchong ça! Elle a l'air de s'être fait un ami. Alors tu ne me présentes pas à chineseman ?" J'en avais marre! Maudit soyez-vous vous qui m'avez fait jurer de ne pas commencer un conflit ici. Ca fait des mois qu'il me casse les burnes que je n'ai pas et que je me retiens de lui briser les siennes. Tout ça pour une promesse! Et le pire c'est qu'il se pensait drôle et menaçant. J'en avais assez de lui. Mais si j'ouvrais ma bouche des choses nauséabonde risque d'en sortir alors mieux vaut pas que je fasse ça. Je me contentais de le regarder de travers. Merde Amaliya met lui une bonne droite! Je déteste les promesses! C'est confirmé maintenant.

"Je t'en merde gras double. Si t'a rien d'intéressant à dire tu fermes ta gueule et tu vas faire balader ta graisse ailleurs"

Voilà! Je pouvais plus la garder pour moi ça faisait trop longtemps que j'avais besoin de la lui envoyer à la figure! C'était trop! Il fallait qu'au moins une d'entre elles sortent. Je tenais son regard. Ce con avait la bouche grande ouverte. Et moi un sourire qui le narguait.

"Quoi?! Qu'est-ce que tu viens de dire sale garce?! " Il s'apprêtait à me prendre par le bras.

Un gros abruti. Voilà ce sur quoi on était tombés. J'me contentais de lancer un regard noir à ce type pour ses blagues de mauvais goût. C'était loin de me vexer, mais je ne supportais pas le ton hautain et un peu débile qu'il employait.

Je sentais mes poings se serrer sous l'envie de les lui caler dans les dents, mais je tenais à éviter d'être violent devant Amaliya. Je savais qu'elle n'aimais pas ça. Et tant qu'il n'en venait pas aux mains lui-même, je n'aurais pas d'excuse pour me défouler. Faut dire aussi que j'avais aucune idée de qui était ce type; mais apparemment, les deux se connaissaient. J'savais pas d'où ni comment, mais de toute évidence il y avait un problème entre eux...

Je souris brièvement à la remarque de la jeune fille, content de voir qu'elle trouvait la juste répartie pour fermer le clapet de ce gros con. Celui-ci, qui leva le ton, s'approcha d'elle. Mais il n'eut pas le temps de lui poser la main dessus, que déjà je le tirai vers moi par le col de son vêtement pour l'éloigner. Et je revins face à lui. " T'as mal choisi ton moment. " J'étais protecteur. Clairement, même. Il ne la toucherait pas d'un cheveux tant que je serais là, et n'aurait certainement plus l'occasion de l'insulter de la sorte.

Je lui donnai un coup violent au visage. Il reculait un peu, sonné par la patate qu'il venait de se prendre. Mais à défaut d'avoir beaucoup de neurones, il avait l'air solide, et surtout bien déterminé à foutre la merde. J'le voyais se redresser pour se ruer sur moi. Je trouvais ça plutôt amusant, et évitai son coup avec aisance. Cependant, mon sourire se dissipa quand je devinai un poing américain autour de ses phalanges. Un truc de lâche par excellence. Et je crois que je me laissai trop distraire, car celui-ci s'écrasa dans mes tempes, me laissant assourdi et bien sonné quelques instants.

Je restais qué-blo devant la violence des coups donnait Akira à cet empoté. J'eus un sourire malsain. Enfin quelqu'un lui apprenait à être poli. Bien sûr j'aurais préféré que ce soit quelqu'un d'autre que mon Kira... Merde! Je n'avais même pas vu son poing américain. L'enfoiré! Au moment où ce con allait prendre Akira par le col, je lui envoyais mon pied en plein dans son estomac avec élan. Faut pas croire être petite à ses avantages, surtout quand on est habitué à se battre ça donne une certaine rapidité. En suivis d'un coup de poing bien violent en plein dans la machoire! Qui a dit que les filles ne savaient pas boxer? Par contre, sa mâchoire aussi faisait mal.

"Tu ne le touches pas connard!" On me disait souvent que lorsque j'étais énervé, l'accent du ghetto de Philadelphie se faisait bien sentir. Et actuellement c'était le cas. Entend normal je n'ai pas d'accent, mais quand je m'énerve les racines reprennent le dessus.

Je savais pertinemment qu'Akira n'avait pas besoin de moi pour le défendre mais c'était plus fort que moi. Personne n'a le droit de toucher les personnes que j'aime. Et même si mon égo m'empêcherait surement de le dire à haute voix. Mais j'aimais beaucoup Akira. Je sautais ensuite sur le dos de gras-double en lui faisant une clé de cou... Ou plutôt un étranglement arrière. Pendant qu'Akira lui infligeais des coups de toutes sortes. Tout d'un coup, une hystérique sortie d'on ne sait où commença à hurler en plein dans la rue m'insultant de tous les noms et voulant "me tuer" pour avoir touché à son mec. Quoi ?! C'est une blague cette chose est en couple et moi je suis toujours célibataire WTF?! Bon la n'est pas la question étant donné que la femme en question vint et me pris par les cheveux. Bien sûr, ce ne sont que les gens incapables d'utiliser les mains qui se rabattent sur les cheveux. Je lui envoyais mon coude en plein sur son nez et mon genou en prime. Et bien sûr un crochet du droit en plein dans les côtes, celui là était tellement violent que j'entendis mes phalanges se craquer. Mais comme un malheur n'arrive jamais qu'en duo, il a fallu que le gang de la chose se ramène et s'incruste dans l'histoire. Une demi-douzaine allèrent sur Akira. Et 2 maigrichons vinrent sur moi en plus de la femme. J'avais du mal à me concentrer en voyant Akira en si mauvaise posture je me reçus pas mal de coup. Je tentais t'en bien que mal de reprendre du poil de la bête. J'en fonçais la tête de l'un d'entre eux contre un mur avant d'aller essayer de prêter main forte à mon ami. Bien sûr le second maigrichon en profita pour m'assigner un coup en plein cage thoracique. Merde! ça fait mal! Il en profita pour me donner un coup en plein dans le ventre. Je voyais bien qu'Akira nous observait et que ça allait jouer sur ses coups à lui. Merde Amaliya lève toi où il va subir après!

Je portais ma main à ma tempe en encaissant ce choc franchement douloureux et désorientant, quand le gros tas voulut repasser à l'offensive. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis la jolie petite Amaliya prendre les choses en mains et me sauver la mise... Je restai bouche bée un moment, analysant difficilement la situation avec mes neurones secoués, avant de participer à la correction de ce sale con. J'étais loin de me douter qu'elle cachait de telles capacités, qu'elle était capable de maîtriser un homme de deux ou trois fois son poids avec autant d'aisance. On avait d'évidence encore des choses à se dire. Mais quoi qu'il en soit, j'étais franchement admiratif. Une femme aussi forte, ça mérite tout mon respect.

Cela dit, la situation ne resta pas longtemps à notre avantage. Tout un groupe arriva et se mêla de nos affaires, nous séparant. Avec six mecs contre moi, autant dire que je ne payais pas de mine. J'allais me défendre, bien sûr ; clairement stressé par le fait qu'Amaliya se retrouve à gérer plusieurs personnes elles aussi. Peux-être me suis-je trop pressé, du coup.

Je mis l'un des mecs au sol d'un coup de pied dans les rotules, lui arrachant un cri de douleur. Mais alors que je voulais profiter de cette ouverture pour me rapprocher de mon amie, l'un des types réussit à me faire une clé de bras, m'immobilisant tandis que les coups fusaient de tous les côtés. Dans le ventre, le visage, les jambes... Je perdais l'équilibre et mis un genoux à terre. Je résistai un moment, malgré la douleur assourdissante. Mais le coup de grâce ne se fit pas beaucoup attendre; le pied vint percuter l'arrière de ma tête, dans un éclat de sang. Je perdais connaissance.

Je ne distinguais plus trop ce qu'il se passait. Je ne savais plus trop où j'étais, mais une chose était sûre c'est bien que j'aie souffert. Si je ne pouvais pas me débarrasser des deux guignoles je me débarrasserais ou moins de cette pouf. Je l'attrapais par le bras et lui envoya mon coude sur sa colonne vertébrale. Et mon genou dans son ventre lorsqu'elle s'accroupit à cause de la douleur. Je la rouais de crochet du droit et de gauche. Mais en ayant oublié que j'avais deux autres gars aux fesses, je ne vis pas que les coups que je venais d'envoyais risquais de me retomber dessus. Et comme un bourrin que j'étais, je n'avais pas mis une défense. "Toujours garder ses avant-bras comme défense." Je pense que mon prof de boxe et mes potes auraient été déçus de moi à l'heure actuelle. Je venais de me recevoir deux middle kick sur les côtes. J'aurais cru être dans ses séries ou tout le monde savait faire des arts-martiaux. Je tombais au sol accroupis. Je me reçus ensuite un poing (ou plutôt deux mains empoigné) sur ma colonne vertébrale. Je tombais raide et on me roua de coup de pied dans le ventre jusqu'à que la douleur m'assomme.

....

Je fus réveillais par une claque humide. Les yeux bandés, les mains lié assise sur une chaise. Je me débattais en vain. J'étais paniqué de ne pas voir où j'étais et surtout avec qui. "Ah enfin levé Mulan." Je soupirais, j'avais reconnu la voix de gras-double. "Ce n'est pas encore le cas de ton pote juste là par contre, peut-être bien qu'il est mort." Je sursautais en entendant ça et me mis à l'appeler plusieurs fois avec une voix paniquée. Faite qu'il m'entende pitié. Puis je remarquais que je sentais de l'air dans une partie où je ne devrais pas resentir cela. Tout le haut de mon corps. Non, il m'avait retiré mon haut! Je tentais de me débattre, mais ça ne servait à rien. J'avais peur. J'essayais de prendre sur moi mais c'était difficile. "Tu aurais pu nous dire que tu cachais un tel corps tout de même. On aurait peut-être mieux modéré nos coups" Je fus répugnais par le ton pervers qu'il employait avant qu'il ne longe sa main sur ma taille et qu'il n'effleure ma poitrine j'eux envie de mourir à cet instant là. D'un coup une voix féminine et engourdies ce fit entendre. "Non tu ne la touche pas!" avant que je ne reçoive une gifle. J'avais reconnu la copine de gras-double. Merde! C'est lui qui abuse de moi et c'est moi qui me fais taper. Il se disputait et pendant ce temps je sentis deux autres mains me caresser les bras. Je me reculais.

"Non!!" Mais je me prise un coup dans le ventre. Je serrais les dents, mais un filament de cracha goût ferraille se fit sentir dans ma bouche.

J'émergeais doucement. Tout autour de moi ne semblait être qu'un brouhaha désordonné. J'entendais des coups... J'crois que j'entendais mon nom. Mon corps ne réagissait pas. Comme si tous les coups que j'avais reçu à la tête l'empêchaient de répondre. Quoique je sentais que j'avais les mains liées. Dans mon dos. Je sentais aussi le sol en pierre, froid et humide sous ma joue. J'devais être par terre. J'ouvrais lentement les yeux. C'était flou, mais j'crois que je distinguais les chaussures d'un mec. J'essayais de regarder tout autour de moi. J'commençais à reprendre mes esprits, et surtout à réaliser ce qu'il se passait. Il y avait du monde. On était dans une sorte d'entrepôt... Et là, il y avait une fille sur une chaise... Ca devait être Amaliya. Bordel. J'devinais assez vite ce que les mecs qui tournaient autour d'elle avaient en tête. Putain. Je serrai les dents, toujours dans ce goût de sang qui coulait de mes lèvres, et me redressais en m'aidant du mur derrière moi. Ils ne m'avaient pas encore vu. J'étais dans un coin. Sûrement se disaient-ils que je ne me réveillerais pas de si tôt. Fallait que je trouve un moyen de nous sortir de là. Ou au moins de permettre à Amaliya de se casser.

Je réussis à me remettre sur mes pieds. J'voyais pas 36 solutions. Fallait se lancer.
J'me jetai la tête la première sur un mec, lui foutant un coup de boule au visage. Il s'écroulait par terre, et pour le coup, ils se retournèrent tous vers moi. J'crois que j'étais dans la merde...
" Qu'est ce qu'il fout encore debout celui là ? " Je ne reconnaissais pas la voix, j'étais encore trop sonné pour ça. Tout comme les personnes ne se résumaient qu'à de vagues silhouettes, les voix n'étaient que des échos approximatifs. Je balançai mon pied sur ce qui m'arrivait dessus. Vu le cri, j'crois que c'était la copine du gros... D'habitude, j'aime pas frapper les femmes, mais là, c'était sans remord. Son mec la rattrapa alors que je me fis faucher les jambes, tombant à moitié sur Amaliya. La chaise se brisa, défaisant ses liens, et elle bascula avec moi sur le sol. " Putain !! Tu vois à quoi ça nous mène tes conneries ?! Cet enfoiré m'a pété une dent ! " J'souriais un peu. Le haut de mon corps recouvrait celui d'Amaliya, et mon front touchait le sol près de son visage. J'reconnaissais son odeur, et pouvais la sentir respirer. Ca me rassurait un peu. Pendant un petit moment, on n'entendait que les deux se disputer. J’espérais que ça suffise à les faire partir, même si je me doutais que j'allais prendre cher pour ce geste.

Je paniquais. Pas extérieurement, mais je paniquais quand même. Il me disait qu'Akira était mort, il ne se levait pas et moi qui ne pouvait même pas le voir... J'avais envie de pleurer. Et pour pas m'aider. Je sentais quelqu'un caressé mes cuisses et tentait de toucher mes fesses. Je voulais me débattre. Mais d'un coup d'entendis un coup partir et une personne tomber au sol. Le gars près de moi parla " Qu'est ce qu'il fout encore debout celui là ? " Une lueur d'espoir vint illuminer mon cœur c'était lui. Dieu merci il était encore en vie. J'essayais d'identifier où il était situé, mais les échos de leur parole me déstabilisait. Ha! Il venait de mettre la femme au tapis! Bien fait. Mais d'un coup je sentis un corps s'écrouler sur moi brisant en plusieurs morceau la chaise sur laquelle j'étais assise. Tout d'abord, je fus prise de panique désignée par une respiration saccadé. Puis je sentis des cheveux caresser mon visage. Des cheveux aussi doux ça ne pouvait être que les siens. J'eus du mal à bouger ma main avec un bout de bâton encore accroché dessus, puis je caressais ses cheveux légèrement tremblante. Comme pour vérifier si c'était bien lui. Ma main descendis jusque sa joue.

"... A.. Akira.. ?!"

Je savais! J'étais sûr que c'était lui. Je soulevais avec difficulté mon bandage sur les yeux tout était brouillé, j'avais la vue trouble. Je m'empressais de rechercher ses mains pour pouvoir nous relever. Mais je sentis qu'il était attaché. Shit, je me forçais à prendre mon autre main malgré que le dossier de la chaise était toujours attachée dessus pour essayer de le détacher. Malheureusement, je fus trop lente et un autre gars le ramassa. "Vient par la ptit con! On va t'apprendre comment ça marche ici. " Il le souleva le prenant par les cheveux et lui enfonça son genou sur son abdomen plusieurs fois. Il le souleva le visage et lui envoya un coup de poing en plein visage. Mon visage se crispa de le voir subir autant de douleur. Un autre arriva pour ajouter son grain de sel et lui donner un coup de boule sur son visage. Là, c'était trop! Je ne pouvais pas rester là! Je me levais, les jambes encore fébriles je m'approchais des gars, la femme qui venait de perdre une dent me vit, mais elle n'eut pas le temps d'avertir les deux autres que je leur envoyais un coup violent de dossier de chaise sur le dos.

"Baisse toi!" Ordonnais-je à Akira avant d'envoyer un coup avec en pleins sur le visage de l'homme. Les deux tombèrent par terre assomé. Je détachais les mains d'Akira puis retirais le ligament qui me retenait au dossier de chaise. Et le donna à Akira. Je gardais l'autre bâton qui c'était décroché dans mon autre main. Je les regardais attendant que l'un d'eux ne mène l'offensive.