wyéo ❥ I throught you were my brother

« Alors il t'arrive quoi là ? T'es blessé parce que Torrey t'as rien dit ? » Si je lui répondais, j’allais me sentir ridicule. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » J’étais vulgaire quand j’étais grognon. Plus rien n’allait ! « Pourquoi tu réagis comme ça au lieu de lui demander le pourquoi du comment. » Il n’avait pas tort, mais je n’avais pas pu me contrôler. Son regard me lançait des reproches en pleine face et je ne savais plus comment la décrypter. Comme si nous étions devenues deux inconnus. Ça me tuait. « J’y ai pas pensé tout de suite » Autant dire que les mots étaient sortie tous seuls. « J’sais plus quoi dire. Elle me rend dingue ! » Et pas dans le bon terme.

Lui demandant si c'était à cause de Torrey qu'il était blessé, mon meilleur pote crut juste de se braquer à mort contre moi. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Je reálisais une grimace. En colère, j'étais pire, alors je n'avais rien à dire. « T'es sérieux Wyatt ? » J'étais comme son frère, il pouvait pas me sortir ce genre de choses. « J’y ai pas pensé tout de suite » Évidemment, l'impulsivité pouvait tuer un homme. Je secouais la tête en mode 'toi alors..' alors qu'il continuait : « J’sais plus quoi dire. Elle me rend dingue ! » Je soupirais alors. « Déjà tu respires à fond et tu expires...par où tu peux.. » Voyant qu'il ne m'obéissait pas, je le pressais. « Allez ! Écoutes-moi. Tu t'imagines allongé sur le sable au bord de l'eau et tu te détends... » Rien ne servait de rester en mode bourrin. « Ensuite, qu'est-ce que tu envisagerais de lui dire ? »

« T'es sérieux Wyatt ? » Sa réplique me mettait un coup au moral. J’étais peut-être allé trop loin. « Entre autre… » Je baissais d’un ton comme une pauvre andouille qui regrette ses mots. « Déjà tu respires à fond et tu expires...par où tu peux.. » Tout sauf mon trou de bal. D’ailleurs, il jouait à quoi là ? Au docteur ? « Allez ! Écoutes-moi. Tu t'imagines allongé sur le sable au bord de l'eau et tu te détends... Ensuite, qu'est-ce que tu envisagerais de lui dire ?» Qu’est-ce qu’il me faisait là ? On aurait dit un professeur de zen attitude pour les femmes aux foyers. Néanmoins, cela eu le don de m’arracher un sourire. « Je veux bien te répondre, si tu me promets de ne plus me faire ça. Pour te répondre, je ne vais rien lui dire du tout ! » J’étais trop remonté pour aller la consoler.

« Entre autre… » Entre autre rien du tout, j'allais lui coller mon poing dans l'troufion, il allait rien comprendre ! Il baissait déjà la voix et j'avais l'impression de le dominer, d'être son maître d'école. « Je veux bien te répondre, si tu me promets de ne plus me faire ça. Pour te répondre, je ne vais rien lui dire du tout ! » Je levais les yeux au ciel, je lui avais au moins piqué un sourire. « Tu veux un vania pocket pour calmer ton cycle menstruel là ? » J'avais toujours envie de le secouer. « Arrêtes de jouer les chochottes ! On te demande pas de lui épiler les dessous de bras là, juste d'aller la voir pour lui demander pourquoi elle ne t'as rien dit. Ça suffit non mais dit donc ! » Je postais les mains sur mes hanches, le grondant littéralement.

« Tu veux un vania pocket pour calmer ton cycle menstruel là ? » Comment ce faisait-il, qu’il connaissait ce genre de chose ? « Sérieux, tu me fais peur parfois » Quel genre de mec connaissait les choses que prenaient les nanas pour leur règle ?! « Arrêtes de jouer les chochottes ! On te demande pas de lui épiler les dessous de bras là, juste d'aller la voir pour lui demander pourquoi elle ne t'as rien dit. Ça suffit non mais dit donc ! » Il était gentil, mais je préférais me dire que Torrey était imberbe. Je refusais de la voir avec des touffes de poiles sous les bras. « J’irais la voir, quand je jugerais ça utile. Non, mais oh, tu ne vas pas commencer à me donner des ordres ! » J’allais te le calmer vite fait bien fait le Gordon Ramsay.

« Sérieux, tu me fais peur parfois » Bon j'avoue que j'y allais pas de main morte non plus avec mes réflexions à la con, mais que voulait-il ? J'étais comme ça. « Ouais, t'as peur de tout toi de toute façon, même de ta nana. » Bruit du vent fufufu.. « J’irais la voir, quand je jugerais ça utile. Non, mais oh, tu ne vas pas commencer à me donner des ordres ! » Oh monsieur se rebellait subitement, je levais donc les mains comme si je me rendais. «  Ok maggle alors. Mais rappel moi de t'offrir des tampons à ton anniversaire. » D'ailleurs c'était pour bientôt.

« Ouais, t'as peur de tout toi de toute façon, même de ta nana. » Utilisant mon regard laser à la Superman. Je n’avais pas peur de Torrey. Au début, j’avais peur de faire du mal au bébé, mais ça c’était arrêté là. La preuve ! « Ok maggle alors. Mais rappel moi de t'offrir des tampons à ton anniversaire. » J’allais lui faire manger ses tampons à lui ! « Soit sur que je les utiliserais pour te clore le bec ! » J’espérais qu’il n’était pas sérieux. Je ne voulais pas ouvrir un paquet rose avec un nœud en tulle.

« Soit sur que je les utiliserais pour te clore le bec ! » Ben voyons. « Et en plus tu deviens violent ! » C'était à moi qu'il faisait peur désormais. Je me mis alors à rire. « Tu veux pas te détendre un peu genre ? Ou si tu veux que je me casse dis-le tout de suite. » J'avais pas envie de partir néanmoins et de le laisser seul avec ses idées noirs. Il pouvait ainsi nous remplir un bol de chicoré avec toute la merde qu'il devait probablement penser.

« Et en plus tu deviens violent ! » Je ne l’avais pas frappé à ce que je sache. « Je le deviendrais, si tu m’offre des tampons ! » D’ailleurs, ce n’était pas prévu pour les mecs, à moins que l’on veuille leur faire voir un paysage marécageux. « Tu veux pas te détendre un peu genre ? Ou si tu veux que je me casse dis-le tout de suite. » Je lui aurais bien dit de se casser, mais je trouvais que j’avais fait assez de bavures aujourd’hui. Autant être aimable. Surtout que je le considérais comme un frère. « Non c’est bon. Bon, on va se faire un manège ? » Valait mieux faire ça que se taper dessus avec des joutes verbales.

« Je le deviendrais, si tu m’offre des tampons ! » Je me mis à rire rien qu'à cette simple pensée. Ce que ça pourrait être drôle n'empêche, j'imaginais bien le topo : moi lui offrant des tampons avec un joyeux anniversaire bien placé. « Tu pourrais toujours te les foutre dans les narines quand tu nous feras des hémorragies nasales. » Je redoublais mes rires, me demandant néanmoins si il m'en voulait toujours. « Non c’est bon. Bon, on va se faire un manège ? » Une expression hilare s'empara de mon visage. Il voulait jouer le mioche maintenant ? «  Oui bien sur...Tu proposes quoi d'abord ? La pêche aux canards ? »