CAMILLE & JULIAN ⚘ blossoms bloom in spring.

Toujours ... Quelque part, Camille était effrayée par la notion de l'éternité : c'était, en effet, celle qui attendait tout le monde, une fois la vie vécu. Depuis toujours, pour toujours ... Ces notions concrètes avaient tout d'abstrait, un peu comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'art facilement compréhensible à première vue, mais dont le véritable sens était tout autre.

Souriant d'un air légèrement taquin, elle lui répondit alors :

- Je n'y crois pas une seconde ; c'est rare, un homme sensible face à la douleur d'une femme.

Ou plutôt un jeune homme ; car malgré sa maturité visible et le vif intérêt qu'il éveillait en elle, quelque chose dans son visage évoquait une jeunesse qu'elle ne possèdait plus réellement ... Le début de la vingtaine, tout au plus.

Une main, puis deux, vinrent se déposer sur ses épaules ; contact qui lui coûta un léger petit sourire.

- La dernière fois que je me suis fait masser, c'était lorsque j'avais encore ce truc avec Jake ... C'était un sculpteur.

Elle fit un léger sourire, à la fois mystérieux et rassurant, tout en se laissant masser par cette nouvelle rencontre qui ne devait pas dater de plus d'une heure - deux, à tout casser. Ils restèrent en silence plusieurs minutes, pour seul bruit, le froissement des mains de Julian contre ses vêtements ; éventuellement, elle osa faire la remarque :

- On dirait que tu fais ça aussi, depuis toujours.

HJ : No soucis. *.*

- Je n'y crois pas une seconde ; c'est rare, un homme sensible face à la douleur d'une femme.
-Ne me fais pas passer pour ce que je ne suis pas ! Je suis toujours soucieux de la santé de mes modèles…, plaida Julian d’une petite voix en faisant une moue boudeuse histoire de marquer un point de plus en sa faveur.

Et tranquillement, une fois qu’il se fut assis derrière Camille, le jeune homme se mit à la masser calmement pour détendre ses muscles. Dessiner était aussi physique pour l’un que pour l’autre, à des niveaux différents mais la fatigue était la même.

- La dernière fois que je me suis fait masser, c'était lorsque j'avais encore ce truc avec Jake ... C'était un sculpteur.

Le jeune homme garda sa remarque pour son for intérieur. Si c’était un sculpteur, pourquoi continuer cette approche ? Les mains d’un dessinateur et musicien ne pouvaient rivaliser avec celle d’un autre artiste habituées à manier divers matériaux. Vu le silence légèrement pesant qui s’était installé, Parker s’adressa de nouveau à sa nouvelle connaissance.

- On dirait que tu fais ça aussi, depuis toujours.

Julian sourit, d’un air satisfait et remonta ses mains jusqu’aux épaules de la jeune étudiante avant de coller son torse à son dos et de murmurer quelques mots à son oreille. Il était temps que le jeu cesse d’être aussi innocent qu’il paraissait… Leurs avaient tant bien que mal essayer de cacher les véritables intentions qui trottaient dans les pensées des deux étudiants.

- Il y a d’autres choses que je fais depuis toujours Camille…, avoua Andrews en posant en douceur ses lèvres dans le cou de la Cabot.

H.J: I diiiiiiiiiiid it! Mwaha *o*