CAMILLE & JULIAN ⚘ blossoms bloom in spring.

- Parfait : tu me devras quelque chose dans ce cas là. Comme le déjeuner. Et encore, t'as de la chance : contrairement aux Winthrops que je cotoie régulièrement, je mange comme un moineau.

Ils "jouaient". Lui, tapotant son air, elle, tentant tant bien que mal de suivre le rythme. Évidemment, cet imbécile se devait de pimenter les choses en changeant régulièrement le tempo. Après plusieurs erreurs de sa part effectués aux changements de Julian, elle abandonna, se mettant à l'évidence qu'elle n'était pas musicienne. Du moins, pas dans ce sens là.

- Mais arrête ! s'exclama-t-elle en souriant, t'es insupportable, on dirait que tu fais exprès de me faire rater !

Elle souriait, pourtant : c'était rare qu'elle se mette à jouer de cette manière avec un parfait inconnu. Pas de masques, pas de mensonges ... Elle pouvait être elle même sans se soucier du reste. Et ça lui plaisait.

Elle se mit à boire, ayant porté le tasse à ses lèvres, fermant gracieusement des yeux en sentant le thé chaud lui glisser le long de l'oeusophage. Elle se sentait apaisée, réconfortée par cette sensation si familière qui l'avait aidée à traverser de biens douloureux moments. Camille se rappellait encore des mois passés assis sur un canapé, la tête collée contre une fenêtre, une tasse de thé entre les mains ; les mois d'isolation et de désolation qu'elle avait vécus après l'accident.

Il l'interrogea, la ramenant du coup au présent. Surprise, elle perdit légèrement le contrôle des contenus du récipient ; le liquide s'écrasant contre sa blouse blanche. La chaleur n'était, d'un coup, plus aussi agréable qu'avant. Et c'est pour cela qu'elle laissa s'échapper de ses lèvres le fameux "Aaah !" qui accompagnait les douleurs soudaines et innatendues.

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«- Mais arrête ! T'es insupportable, on dirait que tu fais exprès de me faire rater ! - Mais pas du tout! », se défendit innocemment le brun en portant une seconde fois sa tasse à ses lèvres, regardant Camille par-dessus le bord après avoir avalé une nouvelle gorgée de son chocolat chaud.
Julian l'observa pendant quelques secondes et lui posa une question. Apparemment la jeune Cabot s'était perdue dans ses pensées parce que, lorsqu'elle sembla reprendre ses esprits, elle se brûla et du thé s'échappa de sa tasse pour aller à la rencontre de sa blouse.
L'étudiante poussa un cri de douleur, poussant Andrews à réagir rapidement. Le brun s'empara de la tasse de Parker et attrapa une serviette pour éponger le maximum.

«- Ca ne te brûles pas trop? Tu devrais aller aux toilettes au cas où...», s'inquiéta Julian en regardant Camille en fronçant légèrement les sourcils, soucieux de savoir si ce n'était pas trop grave. D'un côté, elle n'avait pas fait beaucoup tomber beaucoup de thé, les dégâts ne seraient pas catastrophiques.

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- Je te crois bien ! Joue l'innocent ! clama-t-elle d'un ton qui se voulait grondant. Néanmoins, cette étincelle de vigueur et de plaisir qui était propre à ses yeux la trahïssait, et elle pouvait le voir vis à vis de la réaction.

- Damned ! Je suis décidemment une mauvaise menteuse.

Ce qui, évidemment, était faux. Elle était juste incapable de cacher sa joie, surtout lorsque celle-ci arrivait si peu souvent et à intervales si irréguliers.

Mais elle s'était renversé du thé dessus. Et malheureusement, ces choses là ne pardonnaient pas. Du moins, pas lorsque l'on avait subi une grave blessure vers le bas du ventre quelques années auparavant. Ne serait-ce qu'à cause des souvenirs. Plissant les yeux de douleur, elle feignit cependant que tout allait bien, parvenant entre deux soupirs à marmonner entre ses dents :

- Quelle horreur. Mon Dolce fait sur mesure. Comment diantre vais-je pouvoir remplacer ça ?!

Sur ce, Julian la conseilla d'aller aux toilettes. Conseil qu'elle prit avec spontanéïté.

- Je pense que ça devrait aller. Mais tu as raison, ce serait plus prudent, décréta-t-elle alors.

Se ruant presque à l'arrière du Café, elle avait réussi à dissimuler sa douleur assez longtemps. Une fois à l'abri dans la salle d'eaux, néanmoins, elle se mit à tituber, les mains collées au ventre, les dents serrées tant les sensations étaient fortes. Elle ota sa blouse, les mains tremblantes, avant de rester là, debout, pendant trois bonnes minutes, à se masser le ventre, passant occasionnellement de l'eau froide dessus dans l'espoir d'atténuer la douleur.

Lorsque finalement, elle se sentait capable de remarcher, elle remit ses cheveux en place devant la glace avant de remettre sa blouse tachée, la rangeant bien dans sa ceinture désserrée depuis l'incident. Puis, elle ressortit calmement, marchant avec élégance et droiture avant de s'arrêter devant la table où elle était assise auparavant et de dire :

- Alors : où en étions-nous ?

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Sentant l'inquiétude le gagner petit à petit, Julian ne lâcha pas Camille du regard. « Quelle horreur. Mon Dolce fait sur mesure. Comment diantre vais-je pouvoir remplacer ça ?!, le brun garda le silence, préférant se pincer les lèvres et l'encourager du regard à aller aux toilettes, Je pense que ça devrait aller. Mais tu as raison, ce serait plus prudent.». Sur ces mots, la jeune Cabot se leva et s'éclipsa en un clin d’œil, laissant l'étudiant dubitatif à son sujet.

Pendant que Camille s'affairait, Julian rangea ses croquis et se perdit dans ses pensées, un petit sourire satisfait aux lèvres. Il venait d'avoir une idée de génie et attendit impatiemment que l'étudiante revienne. Heureusement, elle ne tarda pas à montrer de nouveau son joli minois.

« - Alors : où en étions-nous ?
- Nous parlions du fait que je devais me faire pardonner... et je pense déjà savoir comment.», répondit Julian en dardant son regard clair sur celui de Camille, un sourire conspirateur sur le bout des lèvres.
En tant qu'artiste il voulait travailler avec elle comme modèle, ainsi il en profiterait pour approfondir le croquis qu'il avait déjà commencé à faire et de fil en aiguille, il apprendrait sûrement à la connaître mieux. Chose dont il envie, vraiment envie même. Il n'aimait pas qu'on lui parle des réputations des étudiants de chaque étudiant. Julian préférait se faire sa propre opinion et quelque chose lui disait qu'il aurait tout à gagner à faire la connaissance de Parker.

Il avait rangé toutes ses affaires. Encore un peu chamboulée par l'incident, elle ne savait que faire de ce constat. S'apprêtait-il à partir discrètement, le temps qu'elle était à la salle d'eau ? Étais-ce pour cela qu'il l'avait encouragée avec persuasion à partir, quelques minutes auparavant ? Elle ne voulait pas y croire, ce serait trop douloureux pour son ego. Mais le sourire que Julian affichait sur ses lèvres lui inspirait confiance. Il ne semblait pas prêt à disparaître de sitôt, et ça la rassurait. Se rasseyant, elle le fixait du regard, se demandant pourquoi il souriait autant.

Il voulait se faire pardonner.

- Ce n'est vraiment pas nécessaire, je te l'assure ! répondit-elle avec charme, Ce n'est pas la première fois que ce genre de choses m'arrive, j'ai l'habitude.

Elle sourit à son tour ; sourire accompagné du léger petit rire qui lui était si propre. Qui est Camille Melanie Parker ? Certains vous diraient que c'est une garce. Une garce de la pire souche. Une garce qui s'amuse avec la vie des autres en la leur pourissant avant de les jeter de côté tel des ordures lorsqu'ils ne l'intéressaient plus. D'autres vous diraient que c'était une femme avec énormément de potentiel, malgré le temps qu'il lui faudrait pour l'atteindre véritablement. Moins d'entre eux sauraient que c'est une personne légèrement vulnérable dû au passé qu'elle a vécu, tandis que certains des garçons qu'elle cotoie pourraient vous dire qu'elle est tout à fait charmante. Mais ce que Camille Melanie Parker était, plus que tout, c'était une femme avec un sourire aux lèvres ... Un sourire à la fois expressif et contagieux.

Elle semblait avoir marqué un silence dans la conversation. Il fallait y rémédier, et rien ne ferait plus d'effet qu'une remarque taquine de sa part.

- Mais si tu tiens réellement à te faire pardonner ... Je ne dis pas non.

La démarche de Camille semblait hésitante, comme si elle le rejoignait à contre-coeur. Sur le coup, le brun ne comprit pas et c'est en remarquant qu'elle jetait un coup d'oeil au sac de l'Eliot qu'il comprit ce qu'il lui passait par la tête. Il n'avait aucunement envie de la quitter de sitôt, seulement de s'éloigner de cet endroit.
« - Ce n'est vraiment pas nécessaire, je te l'assure ! Ce n'est pas la première fois que ce genre de choses m'arrive, j'ai l'habitude.
- J'insiste, donne-moi une chance Camille...», répondit Julian en lui faisant les yeux doux. Avec un peu de chance, elle cèderait et il marquerait le premier point de leur petit jeu.
Le brun attendit la réponse de Parker calmement, croisant les doigts pour qu'elle accepte de sortir d'ici en sa compagnie.
« - Mais si tu tiens réellement à te faire pardonner ... Je ne dis pas non.»
Avec un grand sourire, Julian se leva de son siège et invita Camille à le suivre jusqu'à sa voiture qui était garé à quelques mètres de l'entrée du café. Andrews ouvrit la portière de son Aston Martin avant de se glisser derrière le volant.

Sur le chemin, il expliqua à Camille son idée de faire quelques dessins de la jeune Cabot, lui parlant ainsi de sa rencontre avec Savannah et du projet de cette dernière auquel il participait. Eliot's House n'était pas très éloigné du café, le trajet ne dura pas très longtemps et bien vite Andrews se gara à sa place habituelle.
Les deux jeunes gens entrèrent dans la chambre du jeune homme qui ressemblait plus à un studio qu'à autre chose malgré sa grande taille. « - J'espère que tu n'as pas peur des chiens... Junkee doit être en train de roupiller dans une autre pièce et il risque de débouler comme un fou quand il se rendra compte que je suis rentré.», annonça Julian en posant son sac sur le canapé.
Son chien, un berger blanc suisse, pouvait impressionner les personnes qui le rencontrait pour la première fois. Avec son caractère de fripon et d'ours en peluche, la boule de poils prenait souvent au dépourvu les invités de ses maîtres.

« - Mets-toi à l'aise. Tu veux une musique en particulier? Ou boire quelque chose? Je crois qu'il me reste du coca.», demanda l'étudiant au cas où Camille ne serait pas totalement rassurée.
Poser n'était pas quelque chose de facile et beaucoup de gens prenaient la chose trop à cœur pour oser se dévoiler à un inconnu. Même si cette fois il ne s'agissait que d'un regard, Julian comprenait parfaitement que Parker ne veuille pas trop donner au jeune brun alors qu'ils venaient de se rencontrer.

Retard dit lamentable, prière de ne pas me haïr à vie. Je devais créer un forum RPG en 1 mois, c'était pas facile et ça me laissait pas beaucoup de temps.

Lorsqu'elle avait fait allusion que ce genre de choses lui était déjà arrivé, il était bien probable qu'elle ne parlait pas uniquement de l'incident du thé. En effet, certains pensent que Camille Melanie Parker, dans toute sa splendeur, faisait référence au fait d'être délaissée en plein milieu d'un entretien. Heureusement pour elle, il n'en était rien de la sorte.

Il voulait qu'elle lui donne une chance. Elle sourit alors, se disant qu'il ne savait sans doute pas que ses mots avaient un double sens. Ou alors, qu'ils prétaient à l'interprétation ... Mais ça, il ne fallait pas encore y penser.

Elle le suivit à sa voiture, et entra à son tour dans le véhicule. Ça changeait de François, le français qui lui ouvrait systématiquement la porte où qu'elle aille, et elle ne pouvait pas dire qu'elle en était déçue : à la longue, c'était vraiment très agaçant ... Même que parfois, il lui claquait la porte au visage. C'était romantique, certes, en théorie. En pratique, cependant ... Elle pouvait en témoigner tout autrement.

Elle l'ecouta attentivement, silencieusement, patiemment et poliment parler de son projet ; n'y comprenant pas vraiment tout, ignorant d'ailleurs tout de cette dénommée "Savannah", Camille se contenta de comprendre qu'il était question de poser en tant que modèle, en quelque sorte. Du moins, c'était la tournure que la conversation semblait prendre ... Mais après, elle pouvait très bien se tromper.

Elle lui sourit avant de s'aventurer à une plaisanterie :

- C'est plutôt les chiens qui ont peur de moi !

Puis, elle se tut, gênée : ça pouvait donner mauvaise impression, étant donné que certains chiens avaient raison de ne pas apprécier certaines personnes ...

Elle se mit à observer un peu ce qu'il y avait autour d'elle ... Les étagères, le lit ... C'était une chambre d'artiste, évidemment. Surprise lorsqu'il se remit à lui parler, elle tourna sur elle-même, l'écoutant attentivement.

- Non non, ça ira.

Ils y étaient. D'après ce qu'elle avait compris, en tous les cas, il souhaitait commencer dès maintenant.

- Par où commencer ? demanda-t-elle alors.

Elle ne savait pas exactement ce qu'il souhaitait d'elle, pour ses dessins. Voulait il ses yeux ? Son buste ? Son corps entier ? Dans quelle pose ? Les artistes étaient originaux, et vendaient du rêve, certes. Mais ils étaient avant tout difficiles à comprendre.

« - C'est plutôt les chiens qui ont peur de moi ! » Julian éclata de rire, essayant d’imaginer Junkee ayant peur de Camille. Il finit par se calmer après quelques secondes, histoire de retrouver son sérieux pour la suite tandis que la jeune femme déclinait son offre de boire quelque chose. « - Non non, ça ira. – Tu es prête alors ? », demanda l’Eliot en ouvrant son sac pour en sortir ses crayons, ses feuilles et tout ce qui lui serait utile pour la suite. Pendant qu’il s’installait, Parker lui demanda ce qu’elle devait faire et le jeune brun releva lentement les yeux vers elle, réfléchissant en quatrième vitesse. « - Allonge-toi sur le canapé et regarde-moi tout simplement, annonça Andrews, je veux du simple. Qu’importe l’émotion, j’aimerais que tu penses à tout et n’importe quoi et si tu penses que ce sera plus facile pour toi, tu peux fermer les yeux.»

Il s’empara d’une chaise et posa son matériel sur son pupitre, appuyant son torse contre le dossier de la chaise, Julian commença son croquis en regardant longuement la Cabot. Plus les minutes passaient, plus les coups de crayon se multipliaient. Le jeune homme prenait un plaisir évident, même si la détermination et la concentration se lisaient sur son visage, à dessiner les traits fins de l’étudiante qui lui servait de modèle. Au fur et à mesure, il la trouvait de plus en plus à son goût et dû se reconcentrer plusieurs fois, ayant l’esprit qui se mettait à vagabonder. Après plus d’une heure de travail, il décida de faire une pause et posa son crayon avant de s’étirer « Faisons une pause, sinon je ne donne pas cher de mon poignet », plaisanta le jeune brun sans quitter Camille des yeux.

HJ: dur de poster avec mon job mais mieux vaut tard que jamais ^^'

Elle émit un léger rire, comme heureuse que son compagnon l'avait trouvée divertissante. Reprennant peu à peu d'assurance en elle, elle passa distraitement une main dans ses cheveux, se disant, petit à petit, qu'il n'y avait rien à craindre et qu'elle était plus que capable de poser comme il le lui avait demandé. Haussant légèrement d'un sourcil face à ses indications, elle fit néanmoins ce qu'il lui demanda de faire. Le dos plaqué contre le dossier du canapé, une expression d'abord figée au visage, ses pensées se mirent à vagabonder dans l'Eden de son cerveau, passant des plus abstraites et innocentes au plus sombres et terrifiantes. Et pourtant, une certaine euphorie s'était éprise d'elle, tant et si bien que Camille Melanie Parker parvint globalement à arborer son plus éclatant et authentique sourire. Il arrivait parfois aux coins de ses lèvres de retomber lorsqu'une idée noire se mit à tâcher l'arc en ciel de son ciel ensoleillé ... Mais aussitôt, une joyeuse notion vint la remplacer, et ainsi, le sourire, comme un soleil caché derrière des nuages, se mit à refaire surface.

Silencieuse comme une nymphe des bois en cueillette de fraises; muette comme une tombe emplie des plus beaux trésors ancestraux, Camille se laissa ainsi examiner pendant une heure ... Ou en étais-ce deux ? À dire vrai, on en aurait plutôt dit trois ... Et pourtant, l'horloge en face d'elle indiquait bien que cela ne faisait qu'une heure qu'elle était coincée dans la même douloureuse pose ... Peut être que c'était normal, ces crampes musculaires au dos, après tout ... Ou pas ... Tellement absorbée dans le monde qu'elle s'était forgé à l'occasion, elle ne remarquait plus le regard distrait de Julian se balader le long de son corps ... Et faillit ne pas entendre sa dernière intervention.

- Ton poignet ? demanda-t-elle alors de manière humouristique, Je pense que ton poignet s'en sortira mieux que mon dos. sourit-elle alors en se remettant lentement en position assise.

Ouf. Ça faisait du bien.

- Tu dessines depuis toujours ? lui demanda-t-elle alors.

HJ : Ne t'en fais pas. Tu m'as manquéééé.

Julian s'étira en tendant ses bras vers le haut tout en frottant son poignet qui avait travaillé avec acharnement pendant un peu plus d'une heure. Il détourna les yeux de son dessin quelques secondes pour voir sur son réveil que le temps n'était pas passé vite. « - Ton poignet ? Je pense que ton poignet s'en sortira mieux que mon dos. ». Le jeune homme tourna la tête vers elle, un sourire espiègle au coin des lèvres tandis qu'il se levait et la rejoignait en traînant sa chaise derrière lui avant de se rasseoir devant Camille, posant ses avant-bras sur le dossier du meuble pendant qu'elle s'asseyait plus confortablement pour soulager son dos. « - Tu dessines depuis toujours ? - Depuis toujours, j'ai toujours été fasciné par les dessins animés et la peinture grâce à mes parents.», avoua Andrews sans se départir de son sourire malicieux. « - Tiens, mets-toi sur le côté, je m'en voudrais que tu repartes d'ici en ayant mal au dos.», décréta le brun en se levant de nouveau. Il rejoignit Camille sur le canapé et posa ses mains sur ses épaules pour les masser en douceur. Petit à petit, il laissa les jumelles descendre sans pour autant s'aventurer trop loin, s'arrêtant dans le bas de son dos avant de les poser à plat et de les remonter lentement, tout en restant silencieux.

HJ: C'est court mais c'est tout ce que je peux faire pour le moment é.è