(+ Declan) Highway to paradise... or not ~ FB

« Te mets pas la pression hein ! Ce n’est pas utile… » avoua-t-elle en faisant valoir que bientôt, le fait de rester sur un bon souvenir n’aurait plus aucune espèce d’importance vu qu’il avait pour but de la tuer au bout du compte. « Je sais… c’est comme si je l’avais toujours su » reprit-elle en lui rendant son baiser comme si sa vie en dépendant tout en grognant discrètement en entendant la sonnette de la porte retenir. « Ça doit être le voisin… mon père peut pas s’empêcher de me faire surveiller ! Je vais l’éjecter rapidement, bouge pas. » Mallory rajusta légèrement ses vêtements avant d’aller ouvrir sans attendre, son code pénal en main pour faire plus vrai. « Monsieur White, il est très tard et j’aimerais finir mes révisions sans être dérangée toutes… Benjamin ?! Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? De toute façon même réponse, il est tard, je suis fatiguée et j’ai pas le temps pour tes argumentations fumeuses ! »

A peine avait-on sonné à la porte que je redevais sérieux me fondant dans le décor alors que je la laissais ouvrir. Je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’elle avait tout loisir de me dénoncer et d’échapper à une mort prochaine et pourtant, Mallory n’en fit rien. Cette fille était vraiment spéciale à moins qu’elle veuille autant que moi, ce que nous nous apprêtions à faire avant d’être dérangé. Je la laissais donc gérer le fameux Benjamin tandis que je montais les escaliers pour me réfugier à l’étage mais une marche grinça sous mon pied –et merde. Ils ne pouvaient pas faire un escalier plus silencieux ces anglais ?! Je me dépêchais de monter les escaliers avant de me planquer dans la première chambre que je trouvais –celle de ma future amante.

Mallory dû argumenter sévère avec ce fameux Benjamin jusqu’à ce qu’une marche ne grince et n’interpelle évidemment cet abruti congénital. « C’est mon chat, tu n’as jamais eu d’animaux ? Écoute je n’ai pas envie de répondre à la Gestapo alors fous-moi la paix et laisse-moi réviser et dormir nom de dieu ! » s’exclama-t-elle en lui claquant la porte au nez pour mieux monter les marches rapidement afin de rejoindre son futur amant potentiel dans sa chambre. « Tu sais que t’es pas discret comme garçon ? » s’exclama-t-elle en éclatant de rire pour mieux entourer le cou de Thorin de ses bras. « Mais je m’en fiche… tu n’as pas changé d’avis j’espère ? »

Je me planquais rapidement en entendant un bruit de cavalcade dans l’escalier mais ce n’était que mon anglaise qui se fouta rapidement ma tronche. « Hey d’habitude, je passe par les fenêtres alors c’est pas faute et puis c’est ton escalier qui grince »râlais-je en entourant sa taille de mes bras pour la serrer contre moi. « Je n’ai pas changé d’avis mon anglaise »soufflais-je contre ses lèvres avant de l’embrasser tendrement tout en la faisant reculer vers son lit où je l’étendais dessus sans quitter ses lèvres. « Et toi, tu n’as pas changé d’avis parce que sinon dis le moi maintenant ! »

« C’est un cauchemar cet escalier pourri je te rassure je crise avec » soupira-t-elle en frissonnant déjà alors qu’il la serrait tout contre lui. Une très légère amertume pénétra son cœur à l’idée de mourir et de ne goûter qu’une seule fois l’opportunité d’être aimée dans ses bras… mais Mallory allait tenter de s’en contenter. « Je te rassure, je n’ai pas changé du tout d’avis… jamais… » murmura-t-elle contre ses lèvres qu’elle embrassa avec une vive passion tandis qu’il l’allongeait avec délicatesse contre son lit, lui permettant d’entourer son bassin à l’aide de ses cuisses, ses mains parcourant déjà sa peau.

« Cela me rassure, encore un peu et j’avais l’impression d’être le premier tueur à gages pas discret de toute ma famille » plaisantais-je avant de l’embrasser et de laisser mes mains explorer pour la première fois les contrées inconnues de son corps. C’était étrange d’étreindre une fille mais ce n’était pas désagréable pour autant, loin de là. « J’aime quand tu me rassures » ajoutais-je par la suite alors que je l’étendais sur le lit, faisant rapidement passer son haut par-dessus sa tête, cessant un court instant de l’embrasser. Je repris néanmoins rapidement ses lèvres jusqu’à les délaisser pour la peau douce de son cou puis de sa gorge contre laquelle, j’apposais ma marque.

« Bon faut dire que celui qui a sonné n’a pas inventé le fil à couper l’eau chaude, donc tu n’as pas grand-chose à craindre » avoua-t-elle en esquissant un petit rire, qui se transforma bientôt en sorte de tendresse. « Tu aimes quand je te rassure ? » demanda-t-elle car Mallory était tout de même destinée à passer l’arme à gauche bientôt, sinon y regardait de près… « Tu viens de me faire un suçon ! » s’amusa-t-elle avant de lui en faire un mais sur le pectoral, plus discret, alors qu’elle venait de lui ôter avec délicatesse sa ceinture et qu’elle usait de la souplesse de ses jambes pour lui ôter son pantalon. « Tu n’as pas trop mal à ta plaie ? »

« Il avait l’air très intéressé par toi en tous les cas » lui fis-je remarquer car je n’avais rien perdu de cet échange. J’hochais par la suite la tête en déposant un baiser sur ses lèvres. « Je crois… personne n’a jamais cherché à le faire, c’est étrange comme sensation »avouais-je sans honte pour mieux rigoler par la suite. « Yep, t’es à moi maintenant ! L’est pas belle la vie ? »plaisantais-je tandis que je l’aidais à enlever mon pantalon pour mieux en faire de même avec le sien. « Non, vraiment pas mal et puis je suis un warrior moi mademoiselle… même pas mal » murmurais-je avant de reprendre ses lèvres alors qu’une de mes mains se posaient assez maladroitement sur l’un de ses seins.

« Bah il peut toujours être intéressé je m’en fous mais alors totalement ! » avoua-t-elle car rien qu’à l’idée que ce débile puisse vouloir la toucher… erk, Mallory en avait la nausée par avance et par principe. Autant dire qu’elle s’empressa de s’ôter ce genre de pensée en parcourant de ses mains la peau de Thorin appelant ses baisers les plus sulfureux. Elle inversa bientôt les rôles avec douceur pour mieux dévorer son torse de baisers, descendant progressivement afin de faire glisser son caleçon le long de ses jambes tandis qu’elle ne cessait pas de couvrir sa peau nue de baisers. « Tant mieux si tu n'as pas mal... »

Cela me faisait plaisir qu’elle s’en foute. C’était con, j’allais être son unique amant car nous savions tous les deux que je lui ôterais la vie mais le simple fait qu’elle ne désire que moi m’emplissait de joie. Je frissonnais alors sous ses baisers et ses caresses, la laissant me mettre à nue pour mieux la forcer à remonter vers mes lèvres pour l’embrasser passionnément. « Je me lasse pas de t’embrasser, tes lèvres ont un goût sucré » lui dis-je alors que je me redressais, la forçant par conséquent à me chevaucher. « Voyons voir si ta peau a le même goût »murmurais-je contre sa gorge avant de doucement la faire ployer en arrière pour venir cueillir la pointe d’un sein entre mes lèvres. Je ne savais pas trop ce que je faisais mais je me laissais guider par mon instinct espérant que mes attouchements lui plaisent.