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the day has arrivedjackie & Aidan
« Ils nous détestent déjà non ? » Ma tête se pencha légèrement sur le côté. Aidan n’avait pas tort pourtant je persistais à croire qu’un jour ma mère serait assez intelligente pour venir s’excuser du mal qu’elle m’avait fait. J’étais stupide de croire une chose pareil, de croire qu’un dragon pouvait redevenir fleur. « Ils nous détestent » dis-je en souriant légèrement. Pourquoi n’était-elle pas resté en France ? Loin de moi, je ne ressentais rien pour elle pas même un soupçon de bonté et pourtant elle arrivait à me pourrir l’existence. Aidan disparut dans l'eau bleue de la piscine pour nager un peu plus loin. Écartant cette tentation maladive d’être l’un contre l’autre. Je me mis à nager difficile, pas évident à nager avec une robe aussi collante que la mienne. « On ferait mieux de pas trop rester là, ça finit toujours d’une drôle de façon quand on est dans l’eau » je me mis à sourire, immergeant ma bouche dans l’eau pour ne faire ressortir à la surface que le haut de mon visage. J’approchais doucement et finis par plonger sous l’eau pour immerger juste devant le Lowell. « Faisons une course ! Tu gagnes, on sort de l’eau. Je gagne, on reste dans l’eau » dis-je avec un sourire au coin.
(Invité)
Il est évident que leurs parents n'étaient pas les meilleurs parents du monde. Il ignorait réellement ce qui unissait Jackie avec sa mère mais il connaissait sur le bout des doigts sa relation avec son père. La Blonde essayait de nager ça ne devait pas être évident avec cette robe plutôt cintrée. Elle ne le contredit pas cependant sur sa remarque concernant leur présence dans l'eau et voilà qu'elle apparaît de nouveau à quelques centimètres de lui. « Dois-je en conclure que tu souhaites tenter le diable ? Tu es une fille compliquée Stevensen. » Elle ne voulait pas de lui mais se plaisait dans cette proximité. Et puisque sa mère lui gâchait la vie, il ne comprenait pas pourquoi elle s'obstinait sur sa position. « Mais allons-y ! » lui dit-il complice avant de se mettre à nager pour la prendre par surprise. Le Lowell ne fit pas vraiment attention à la position de la Cabot et quand il atteignit l'autre rebord, il eut un sourire aux lèvres. Son regard se posa sur la belle Blonde et ses jambes soudainement mises à nues. « Je ne sais pas si tu as gagné mais on dirait que tu as déchiré ta robe. » lui lâcha-t-il avant d'éclater de rire. C'est qu'ils allaient être beaux à la cérémonie ces chérubins d'enfant !