(+diego) drague à la cafétéria ?

« Trop sage ? Elle est bonne celle la. » C’était ça le plus ironique. Le fait qu’elle porte un prénom beaucoup trop sage pour son tempérament. Je ne la connaissais que depuis quelques minutes et je pressentais déjà son caractère. « Au moins tu trouve que j'ai des beaux yeux, moi je trouve que Barbie ça serait parfait, elle n’est pas si tranquille cette fille tu sais. » Hors de question. Ce prénom n’était même pas représentatif de ma moto. « Oubli Barbie et garde ça pour ta voiture » Je ne savais même pas si elle en avait une, mais je le supposais. « Je n’ai surtout pas envie de crever uo de me casser une jambe on sait jamais hein. » Elle pouvait s’accrocher autant que je le voulais, avec moi elle était en sécurité. Ses minces bras s’enroulèrent autours de ma silhouette imposante, alors que je démarrais la moto. Depuis plusieurs années, j’avais appris à maitriser l’engin et pour cela, j’avais dû avoir plusieurs accidents. Roulant sans casque, je me dépêchais de sortir de la ville pour déboucher sur des routes plus tranquille ou il n’y aurait pas de flics. C’est seulement à cet instant, que je m’autorisais d’aller plus vite. « Tu me fais confiance ? »

« Laquelle ? » Ainsi dont, elle en avait plusieurs. « Tu as quoi ? » J’étais curieux de savoir quel genre de modèle, elle avait choisis. Démarrant la moto, j’étais alors, sortie de la ville pour conduire sur des routes moins fréquentés par les flics. C’était des chemins qui se trouvaient être en parallèle avec l’autoroute. Je ne portais pas de casque et dans six mois environs, mon casier serait définitivement nettoyé, alors, il ne valait mieux pas tenter le diable. Un sourire espiègle au bord des lèvres, je lui demandais si, elle me faisait confiance. « Pour conduire une moto sans nous tuer oui. » Elle n’avait donc, aucun souci à se faire. « T’as de la chance, ça me connais » Puis, sans la prévenir, j’accélérais beaucoup plus vite. A tel point, que l’on ne sentait plus le vent autours de nous. C’était comme si, nous étions entrés dans une bulle d’air. Au virage, je touchais presque le sol. Dans ma course folle, j’avais oublié, que nous nous retrouvions tout de même sur une route. Devant nous, une camionnette, se rapprochait. Je savais qu’il fallait que je ralentisse, mais je roulais beaucoup trop vite et je risquais de faire un accident. Heureusement, je connaissais ma moto et à force de faire des courses, j’avais appris à avoir les premiers gestes. Alors, que l’engin se rapprochait, j’hurlais à Ariana. « Accroche-toi ! » Je sentis ses bras se resserrer autour de moi. A tel point, que je manquais presque d’air. Au dernier moment, je bifurquais sur l’herbe. La moto faisait des rebonds et je crus pendant un instant, qu’elle allait nous lâcher. Enfin, je réussissais à nous arrêter au bord d’une rivière.

« Alors j'ai une 1967 Shelby GT500 Super Snake, noir et une BMW séries 1 noir aussi et j'ai une moto aussi en fait, elle est rouge, c'est uen BMW sport on rentrerais pas deux dessus à coup sur. » Pas mal pour une fille. Loin de moi, l’idée d’être sexiste, mais disons, que ce n’était pas vraiment une passion très rependue chez la gente féminine. En roulant hors d’Harvard, j’avais manqué de peu, de rentré en collision avec une camionnette et avais atterrie près d’un cours d’eau. Je m’étais à peine arrêté, que la jeune femme descendait de la moto complètement paniquée. Finalement, elle n’était pas aussi forte qu’elle le disait. « T'es MALADE! » hurlait-elle en me donnant une tape sur l’épaule. Chose qu’elle avait réussis à faire, car j’étais toujours assis. Le plus à plaindre, c’était moi, car je n’avais pas de casque ! « Calme toi, t’as rien eu » . « t'as intérêt à m'offrir plus qu'une sortie en bar pour te faire pardonner. » Tiens tiens, voyez-vous cela. « On se connait à peine et t’exige déjà, plusieurs rencard » Amusé, je descendais de ma moto, dominant la jeune femme de toute ma hauteur.

« Je vais me calmer quand ca va me plair. » Madame n’aimait pas ce que je venais de lui dire ? Me relevant, je lui disais qu’en demandait trop. On se connaissait à peine et elle me sortait déjà une excuse pour me revoir. Ben voyons ! « comme si ça allait te déplaire. » Ariana s’était dangereusement rapproché de moi. Pour une raison que j’ignorais, je me méfiais de sa posture. Je n’étais pas né de la dernière pluie. Néanmoins, je trouvais le moyen de ne pas trop réfléchir, lorsque soudain, je me sentis propulsé en arrière. De ses petites mains, elle avait réussis à me pousser au bord de la rivière. J’avais finis par trébucher en arrière à cause d’une racine. A présent, j’étais complètement trempé. « Maintenant je suis calme » Un sourire éclatant ornait ses lèvres, mais moi, ça ne me faisait pas rire. Me relevant, je sentis l’eau couler le long de mon corps pour rejoindre la rivière. Les yeux d’un vert sombre, je me rapprochais d’elle. « Ça te fait rire ? » lui disais-je, arrivé à sa hauteur. En une fraction de seconde, je l’attrapais par la taille et la portais jusqu’à la rivière. Puis, je rentrais dans l’eau, la mouillant au passage, avant de la lâcher. « Tu me devais bien ça » 

« Oh t'es mauvais perdant! » En voyant la tête qu’elle faisait, je ne pus m’empêcher de rire. Elle avait de l’eau jusqu’à la taille et ses cheveux étaient emmêler et mouillés. « Tu triche, je triche » disais-je avec espièglerie. La jeune femme passait devant moi pour sortir de l’eau. J’en faisais de même. Qui sait ce qu’il y avait comme bestiole là-dedans. Sortant de l’eau, je décidais de retirer mon t-shirt, qui était à présent, complètement trempé. Il était hors de question, que je tombe malade. Essorant le tissu, je le posais sur une basse branche pour qu’il sèche. Les rayons du soleil, venaient réchauffer ma peau dénudée, tandis que je me retournais vers Ariana. « ça fait du bien, un peu de silence » Je me moquais ouvertement d’elle, juste pour la provoquer. Il est vrai que je ne l’entendais plus parler, depuis un bon moment déjà.