Fight or Run : it's the begining of a new life <> Wyatt & Drew

Après ces longues minutes d’examen médical, ils étaient finalement sortis de l’infirmerie et Drew, au bout de quelques pas, n’avait pu s’empêcher de rire parce qu’il en pouvait, il s’était beaucoup trop retenu là ! Il s’exclamait en demandant qui c’était ce type ! Wyatt répondit Frankenstein, ce qui fit encore plus pouffer Andrew de rire. Il hocha simplement la tête alors qu’ils arrivaient dans la salle d’attente. Ils s’installèrent sur les chaises mises à dispo. La remarque de Wyatt le fit rire de nouveau, et il répondit d’une voix amusée : « Je ne pense pas que les résultats, on les aurait aujourd’hui. Mais comme il a dit que c’était bon, je pense qu’on a rien à s’inquiéter… Je crois que là, on va avoir les entretiens avant la signature des contrats. ». Comme si on avait lu dans son esprit, les deux mêmes hommes que tout à l’heure vinrent les voir et celui qui avait parlé en tout premier se mit à prendre de nouveau la parole : « Bien bien ! Je crois que l’heure est bientôt arrivée pour la signature mais avant vous aurez un petit entretien avec nous où nous vous poserons des questions sur tout et n’importe. Vous passerez un par un. Mr Kenworth, si vous voulez nous suivre ? ». Drew ne s’attendait pas à passer le premier mais il hocha la tête et suivit les deux hommes jusqu’à l’intérieur du bureau. L’entretien dura près d’une demi-heure durant lesquelles on lui posa tout un tas de questions auxquelles il avait répondu avec son aisance naturelle. Il était sorti avec un sourire avant de lancer à Wyatt : « Courage mon vieux, dans quelques minutes on sera pro ! »

« Je ne pense pas que les résultats, on les aurait aujourd’hui. Mais comme il a dit que c’était bon, je pense qu’on a rien à s’inquiéter… Je crois que là, on va avoir les entretiens avant la signature des contrats. » Lorsque je signerais, je ferais partie de leur équipe. J’allais avoir du mal à m’y faire. Un des hommes, revenaient vers nous pour nous proposer un entretien individuel. Super. Je détestais ce genre de truc. Espérons qu’il ne me demande pas si j’allais avoir des enfants. Andrew passait le premier. J’attendis donc une demi-heure, avant qu’il ne ressorte. Souriant, il me souhaitait bon courage. Vu son visage, ça ne paraissait pas si traumatisant que ça. « Merci » Entrant à mon tour dans le bureau, je répondais aux questions que l’on me posait et dieu merci, ils ne me posaient pas de question sur ma vie privée. Enfin, Andrew fut rappelé à l’intérieur du bureau. C’était donc l’heure de la signature. D’ailleurs, l’homme sortait deux formulaires.

Après les deux hommes eurent parlé en leur disant qu’ils allaient passer désormais un entretien et que ça serait Andrew le premier, le jeune homme avait inspiré profondément avant d’entrer en compagnie des deux types. Son entretien avait démarré par des questions sur son expérience dans la natation, bien sûr ils étaient au courant de ses médailles olympiques ainsi que de ses titres de champions en Angleterre. Ils lui avaient par ailleurs demandé s’il souhaitait continuer le papillon : il avait répondu que c’était sa discipline phare donc il la garderait mais il allait concourir sous les couleurs de Boston dans les disciplines de la nage libre. Puis finalement c’était le tour de Wyatt. Pendant que son ami passait, il s’était mis à réfléchir sur tout et n’importe quoi. Se demandant également si sa petite fille aimerait la natation autant que lui, et que la future maison qu’il achèterait pour elle posséderait une piscine olympique ! Il se tournait donc les pouces et ce jusqu’à ce qu’on vienne le récupérer pour qu’il rentre de nouveau dans le bureau pour se retrouver devant deux formulaires… L’homme de gauche prit la parole : « Bien messieurs ! Je crois qu’il est l’heure de signer vos contrats ! Je ne peux exprimer ma joie de vous avoir dans notre équipe qui avait besoin d’un peu de fraicheur ». Drew lui sourit d’un air radieux avant de se tourner vers Wyatt à qui il lança un clin d’œil avant de se pencher pour signer son contrat qu’il lit rapidement au préalable : 1700 $ avec possibilité d’augmentation au bout de six mois de présence dans l’équipe en plus des primes pour chaque compétition mais aussi pour les gros résultats. Parfait ! Il signa sans attendre

Le crawl était ma discipline favorite, mais j’étais aussi doué au papillon. Ce qui leur offrait une possibilité de m’avoir dans deux spécialités pour les compétitions et apparemment, cela les avait séduit. Aussi, ils ne tardaient pas à nous féliciter en nous donnant les contrats à signer. Je lisais soigneusement le mien pour être sur des clauses, avant de signer. Posant le stylo, je poussais ma copie vers eux. Voilà, j’étais nageur professionnel avec une paye de 1700 $. Ce qui était plus que ce que je gagnais avec mes deux jobs. Après une brève discussion, nous remercions les entraineurs, avant de sortir du bureau, une copie de notre contrat en main. Jetant un coup d’œil à ma montre, je remarquais que nous n’étions pas restés longtemps. « C’est aller plus vite que je ne le pensais » avouais-je à mon ami. Moi qui m’étais dit que j’allais passer la journée entière là-dedans.

Une bien belle journée en fin de compte ! Parce qu’ils étaient finalement nageurs professionnels de l’équipe de Boston ! Ils venaient tous deux d’accomplir leur sélection avec brio, avec leur parfaite symbiose et après quelques formalités administratives ainsi qu’un examen médical approfondi mais aussi des entretiens pour prouver leur motivation, ils signaient désormais leurs contrats qui stipulaient leur salaire de base mais également qu’ils pouvaient avoir des augmentations mais aussi des primes en fonction de leurs prouesses et résultats lors des différentes compétitions. Drew était content lorsqu’il posa le stylo après avoir griffonné sa signature et il attendait que Wyatt finisse également. Une fois que tout fut accompli, ils eurent une copie de leurs contrats puis sortirent du bureau. Son ami lui disait que c’était aller plus vite qu’il ne le pensait. « J’avoue. Mais on a vraiment impressionné les entraineurs je pense. Nous voilà désormais nageur de l’équipe de Boston, ça se fête non ? »

« J’avoue. Mais on a vraiment impressionné les entraineurs je pense. Nous voilà désormais nageur de l’équipe de Boston, ça se fête non ? » J’avais encore du mal à réaliser que je faisais désormais partie d’une équipe professionnelle. C’était tout nouveau pour moi et je n’étais pas sur de ce que cela, me faisait ressentir. « Je crois qu’on l’a mérité » disais-je avec léger sourire. Je n’étais pas contre un verre, histoire de redescendre un peu sur terre. Arrivé dans le hall principal, je poussais l’une des portes, tout en me disant que la prochaine fois que je reviendrais, je serais un des nageurs de ce club. Encore maintenant, je me demandais comment allait se passer nos premiers entrainements. Rapidement, nous marchions vers la merveilleuse voiture d’Andrew. Peut-être qu’un jour, j’aurais les moyens de m’en payer une, finalement. « T’as un bon bar à me proposer ? » Il était tôt, mais que pouvait bien dire des barmans à deux jeunes athlètes ? D’ailleurs, est-ce que cela voudrait dire, qu’on allait devoir totalement arrêter de boire pour développer nos performances ? Détails, dont je n’avais pas pensé.  

Ils n’avaient même pas passé toute la journée pour leur test de sélection ! C’était incroyable et même s’il n’avait jamais douté une seule seconde de leur réussite, le jeune homme était tout de même impressionné par la vitesse d’enchainement de tout ce qu’il s’était passé. Ils venaient maintenant de signer leurs contrats qui avaient stipulé qu’ils étaient désormais nageurs professionnels de l’équipe de Boston et qu’ils allaient empocher un salaire de près de 1700 $. Drew était content parce que cela permettrait à son ami d’avoir un assez bon capital pour bien s’occuper un jour de son enfant. Alors qu’ils sortaient des locaux administratifs pour se diriger vers la rutilante Acura, le jeune Comte avait dit que le fait d’être désormais nageurs dans une équipe professionnelle se fêtait. Son ami était d’accord et disait qu’ils l’avaient mérité. « C’était exactement ce que je me disais » dit Drew en riant légèrement alors qu’ils atteignaient finalement l’Acura. Ils s’installèrent dans la voiture que Drew décapota avant de démarrer le moteur. Il fit tout abord une recherche de bar ouvert à cette heure de la journée… « Let’s go ! » lança-t-il et la voiture démarra en trombe, il s’engagea dans la circulation conduisant avec la fluidité des coureurs automobiles mais sans excès de vitesse. Le GPS lui indiquait de prendre la droite et sans faire exprès, il s’était mis à s’engager la petite rue en faisant un drift. Personne ne l’avait klaxonné, c’était étrange. Il roula jusqu’à au bar qu’il avait trouvé. Ça ressemblait à un pub irlandais, d’ailleurs c’était bien irlandais puisque c’était de couleur verte avec le fameux Trèfle qui était le symbole de l’Eire. « Ici ça te va, vieux ? »

« C’était exactement ce que je me disais » En même temps, nous montions dans la voiture. Je me sentais beaucoup plus détendu que toute à l’heure. Comme si, j’étais libéré. Andrew enclenchait le moteur et quittait le parking. Au bout de plusieurs minutes, nous arrivions devant un pub irlandais. « Ici ça te va, vieux ? » Parfait. C’était exactement ce qui me fallait. « Parfait vieux » Ouvrant ma portière, je sortais de la voiture en compagnie de l’anglais, avant d’entrer dans le pub. De la musique irlandaise résonnait dans tout le pub. Des tables en bois étaient disposées dans la pièce et la plupart étaient marqués par le fameux trèfle. On aurait dit le pub du nain dans Lost Girl. M’accoudant au bar, je commandais deux pintes. « C’est moi qui invite ! » Hors de question qu’Andrew paye, alors que c’était grâce à lui, que j’avais obtenu ce poste. C’est lui qui m’avait permis de rencontrer l’entraineur et le directeur du club de Boston. Ce n’était pas n’importe quoi. Le barman posait une petite assiette de cacahuète, avant de préparer les deux pintes de bières que j’avais commandées. « En tout cas, j’ai hâte de commencer la saison en septembre »  

Le soulagement se ressentait actuellement chez son ami, ce qui faisait plaisir à Andrew. Pour sa part, s’il n’avait pas été pris dans l’équipe de Boston ça n’aurait pas été trop problématique étant donné qu’il était milliardaire et qu’il était déjà nageur professionnel. Aujourd’hui c’était le jour de son ami et c’était pleinement réussi ! Drew ne pouvait qu’en être des plus heureux ! Ils allaient tous deux faire partie de la même équipe professionnelle ! Ils avaient décidé de fêter leur succès en allant boire un coup et leur choix s’était porté sur un bar irlandais dans le centre de Boston. Ils furent d’accord sur le choix, donc ils sortirent de la voiture et se dirigèrent à l’intérieur du bâtiment. Ils allèrent immédiatement se mettre au bar où Wyatt commanda deux pintes en lançant que c’était lui qui invitait. « Je suis preneur alors ! » sourit Drew alors que le barman leur donnait une assiette de cacahuètes tout en préparant la binouze. Son ami lui disait qu’il avait hâte de commencer la saison. « Moi aussi je dois dire. M’entrainer de nouveau avec toi et participer à des compétitions de grande envergure et tout ensemble, ça va être plus que génial ! ». Pendant qu’il disait cela, le barman leur tendait leurs bières. Le jeune homme prit le sien et le leva pour trinquer : « A notre succès ! A nous ! »

« Moi aussi je dois dire. M’entrainer de nouveau avec toi et participer à des compétitions de grande envergure et tout ensemble, ça va être plus que génial ! » J’étais heureux de faire mes débuts avec un ami. J’aurais pu prévoir une carrière dans ce sport, mais être archéologue m’attirait davantage. Malheureusement, j’allais être amené à mettre cela de côté. De toute façon, il me restait toujours les études. « T’étais dans un autre club toi avant, non ? Ça se passait comment ? » A part le club de Roswell ou celui d’Harvard, je n’avais pas vraiment d’expérience dans le niveau professionnel. Même si l’Harvard Aquatics était déjà très sérieux. Le barman posait nos deux pintes de bière en face de nous, alors qu’Andrew reprenait la parole pour trinquer. « A notre succès ! A nous ! » A mon tour, je levais ma pinte, tout en la claquant légèrement contre la sienne. « A la natation ! » Puis, je bus une grande lampée. Tout ce sport m’avait donné soif. Je ne connaissais pas ce bar, mais la bière était de qualité. La redéposant sur le comptoir, je prenais quelques cacahuètes pour faire taire mon ventre.