WYATT & EMRYS - I never leave you alone cause i'm ur best friend <3

Je me sentais pas forcément super à l'aise et lui, il tentait de me rassurer. Ça me stressait un peu vu que ça ne devait être moi qui le rassurer normalement alors je me ressaisis directement. Je ne parlais donc pas, l'écoutant simplement en admirant le reste. Il fut étonné de ce que je vois par ma réflexion. Je ne sais pas mais franchement, si tout allait me plaire ici mais là n'était pas du tout le but. « Les dingues là, ce sont tous des gens qui croient aux OVNI, alors flippe pas si y en a un qui te demande si tu en as vu un » Je souriais et me mit à rire comme pour me détendre enfin. On continuait de rouler sans un mot, admirant les endroits qu'on avait autour de nous ; c'était réellement bien ici en fait pas si nul bien qu'étrange. On n'arrivait dans une sympathique petite rue où j'ouvrais grand les yeux pour admirer. Nous nous arrêtions donc devant une jolie maison et je vis le stresse monter au visage et aux yeux de mon ami. Je compris qu'on était arrivé et avant qu'on descende je posais ma main sur son bras en soupirant un peu avant comme me donnant à moi aussi du courage. On descendait alors qu'il me disait sur le pas de la porte : «Hé c’est moi qui devrait être le plus stresser » Je grimaçais et tira un large en sourire en le regardant. Voyant qu'il n'osait frapper, je toquais à sa place et lui dis ; tu vois que je n'ai pas peur ! Là, je me reculais en arrière en lui tirant la langue et tapa dans son épaule avant de le pousser pour qu'il prenne son courage. Allez j'suis de tout coeur avec toi !

Emrys me disait qu’il était de tout cœur avec moi et je lui en fus reconnaissant. Après avoir sonné, la porte d’entrée s’ouvrit en grand et une brune quarantenaire aux yeux verts, venait nous accueillir. En voyant ma mère, je me retenais de fondre dans ses bras et de m’y réfugier comme lorsque j’avais cinq ans. Au lieu de ça, je faisais les grands garçons. Après plusieurs embrassades et mots chaleureux, je décidais de lui présenter Emrys. « Man’, c’est Emrys. Je t’en ai déjà parlé. » Je lui parlais avec un grand sourire. Em’ n’avait pas à être effrayé. Ma mère pouvait être intimidante, mais elle était extrêmement chaleureuse et agréable. Comme pour moi, elle l’accueillait avec joie, lui disant de rentrer. Finalement, nous atterrissions dans ma chambre au rez-de-chaussée. Contrairement au reste de la famille, j’avais préféré prendre cette chambre pour pouvoir sortir par la fenêtre en douce. Entrant dans ma chambre, je me rendais compte que cela faisait une éternité que je n’étais pas venu ici. Voir que chaque chose était à sa place, me rendait nostalgique. Je posais mon sac sur mon lit, avant de prendre la parole. « T’en as pas déjà marre de ma mère ? » disais-je en riant légèrement.

J'avais tenté le maximum pour montrer bien ma presence, montrer que je ne m'envolerais pas surtout et puis, je lui avais montré que le courage, je l'avais pour lui aussi que je le soutiendrais. Bref, forcément, il fallait un jour frapper et voir la porte s'ouvrir. Une charmante dame ouvrait la porte, j'en déduisais que c'était sa maman et adressais un sourire charmant, bien placé, gentil et montrant le meilleur de moi surement le vrai Emrys d'ailleurs. Je n'avais pas eu beaucoup de mes parents mais ma mère avait su au moins m'inculquer la politesse alors je restais d'abord en recul des deux jusqu'à ce que Wyatt me présente et que la dame me fasse entrer. Je souriais mais restais effacé et timide. Bien sur, très vite, il décida de m'accompagner en bas et me montrer sa chambre. C'était original et surement un bon choix de la part de mon ami de vivre en bas. Je lâchais mon sac au sol admirant le tout quand il demanda si sa mère ne faisait pas encore trop peur ou quoi. Je rigolais avant de répondre ; Pas du tout, elle a l'air adorable et aussi présente, gentille que toi tu l'es avec moi ... avais-je dit d'humeur à le flatter comme pour l'encourager. Je grimaçais en comprenant surement qu'il y avait un message là dedans et en ouvrant grand les yeux d'étonnement de cette chambre, je répondais à nouveau : pourquoi je devrais etre effrayé ? Je ne laissais pas beaucoup de temps avant de dire : en tout cas, elle gère frère ta chambre ! Je souriais en lui adressant un clin d'oeil.

C’était nouveau pour moi de voir une personne que j’avais rencontré à Harvard, venir dans ma maison. En fait, c’était plutôt agréable de montrer ma ville à un de mes meilleurs amis, qui n’était jamais venu ici. « Pas du tout, elle a l'air adorable et aussi présente, gentille que toi tu l'es avec moi ... pourquoi je devrais etre effrayé ? » Je ricanais en voyant sa tête se transformer. « Mais non ! Mais tu vas voir, elle est un peu collante quand elle s’y met » Bien qu’elle fasse jeune physiquement, elle était collante comme une vraie maman poule. « en tout cas, elle gère frère ta chambre ! » Je regardais autours de moi, un sourire flottant sur mes lèvres. « Pratique quand tu veux filer en douce » disais-je en me rapprochant de la fenêtre. Je l’ouvrais en un seul mouvement, laissant la chaleur envahir la chambre. « Pour le plan, je te propose d’attendre que mon père revienne. Il ne devrait pas tarder d’ailleurs et sinon, je peux te montrer la chambre d’ami qui est voisine à la mienne ou alors, tu dors ici. Comme tu veux »

Je ne voyais pas du tout en quoi je devais m'effrayer face à sa mère, surement voulait-il vérifier quel fut mon avis en la voyant m'ouvrir et m’accueillir. Je devais avouer que ça allait plutôt bien, elle ne m'avait aucunement fait peur ou quoi au contraire et ça ne risquait pas d'arriver vu mes parents à moi. Il rigola face à ma réponse et l'expression qui l'accompagnait et me rassura en confirmant qu'elle n'était qu'un petit peu collante mais rien d'autres. Je souriais timidement avant de regarder dans mes affaires si j'avais bien mes lunettes de soleil. Je l'ai met donc avant d'écouter mon ami reprendre la parole pour m'expliquer que c'était cool comme chambre puisqu'il pouvait plus jeune sortir en douce grâce à l’emplacement et la fenêtre de la chambre très accessible. Je l'écoutais en faisant toujours le tour découvrant les modestes choses qu'il avait, ce qui me rappelait ma chambre : ouais, ta chambre me fait penser à la mienne ... Attriste, je ne pus m'empecher de sentir l'émotion grandissante en moi et dit morose : Je sais que je la reverrais jamais et que surement ils ont détruit dès que j'ai plus voulu etre leur pantin mais c'était totalement la tienne quoi ! dis-je en terminant par un soupir tout en forçant le sourire à revenir. Là, il m'expliqua son plan et je répondais à la suite : Je m'en fiche ... nous connaissant ... on va peut dormir alors surement que rester à deux là ce sera cool et je peux dormir par terre si tu as peur que je te viole ... dis-je en me marrant alors qu'il savait très bien que les mecs, j'étais plus trop pour de toutes les manières.

«ouais, ta chambre me fait penser à la mienne ... » Je crus sentir une once de tristesse dans sa voix, mais peut-être que je me trompais. « je sais que je la reverrais jamais et que surement ils ont détruit dès que j'ai plus voulu etre leur pantin mais c'était totalement la tienne quoi ! » Ses mots me faisaient prendre conscience d’une chose : je ne connaissais pas vraiment l’histoire de sa famille. « Ils t’ont détruit ta chambre.. Je peux te demander pourquoi tu dis qu’ils te prenaient pour un pantin ? » J’étais honteux de ne pas connaitre ce détail sur lui. Il était un de mes meilleurs amis et pourtant, je ne connaissais rien de cet aspect-là. « Je m'en fiche ... nous connaissant ... on va peut dormir alors surement que rester à deux là ce sera cool et je peux dormir par terre si tu as peur que je te viole ... » Je ricanais, avant de lui répondre. « Mais oui dort ici ! » Je n’étais pas son genre de toute manière. Il préférait plus les types comme Théo. En pensant cela, ça me rappelait les révélations dans le couloir au bal. J’avais été choqué, mais en même temps, je savais qu’il fallait s’attendre à tout avec ses deux-là. Soudain, j’entendis la porte d’entrée claqué brièvement, ainsi que la voix de mon père. « Bon, je crois que l’heure à sonner mon ami » Autant faire ça tout de suite et ne pas déballer ses affaires, si jamais on se faisait virer.

Ouais, je n'avais pas réellement peur franchement de parler de moi avec Wyatt donc comparer nos histoires ou quoi, ça allait sans soucis. Je ne flippais aucunement de tout cela. Il cherchait vraiment à me comprendre et c'est surement ce qui faisait de nous, de bons potes, des meilleurs amis en somme depuis maintenant presque un an déjà : le temps passe si vite. Il voulait mieux comprendre alors sans plus attendre, je faisais court, concit et je répondais : Oh et bien mon père a décidé très tot que j'étais son espoir, que je serais l'homme de la maison qui ramènerai du fric.. il m'a donc forcé à faire ce que je voulais pas en cours, m'a tapé des crises, m'a contrôlé et j'ai été presque jusqu'à perdre mon identité très jeune, me voir comme le père de ma jeune soeur ... sans que mes frères le sachent parce que je voulais les protéger de ce qu'était réellement mon père...un salop ! Je grimaçais tout en regardant toujours les anciens bouquins de mon ami qu'on voyait dans sa chambre. Il me confirma que dormir avec lui n'était pas un soucis tout en ricanant de ce que je lui avais dit. Là, on s'occupait un peu de toute découverte, je voyais ce qui composait sa chambre, son ancienne vie, son enfance puis la porte d'entrée claqua, on l'entendit; c'était une poigne d'homme, bien viril, bien présent surement charismatique et il me confirma ce que j'appréhendais, c'était le moment et je lui dis, encourageant ; Allez allons le saluer ... tout va bien se passer, tu verras ... dis-je en grimaçant dès sa tete tournée. J'avais autant peur que lui, je crois pourtant je passais devant et le tirais.

Parfois, j’oubliais qu’Emrys venait d’un milieu difficile. Pourquoi ? Parce qu’il semblait aller tellement mieux aujourd’hui. Je ne connaissais pas son père, mais je partageais son antipathie. Comment pouvait-on se comporter comme ça avec ses enfants ? « Heureusement que c’est du passé, sinon je lui aurais refait la mâchoire à la bobe l’éponge » J’essayais de détendre l’atmosphère pour lui faire oublier ces mauvais souvenirs. Même si je savais qu’il fallait plus qu’une journée pour oublier tout ça. Soudain, un claquement de porte et la fin de mon répit. Allez allons le saluer ... tout va bien se passer, tu verras ... Il avait raison. Je devais affronter mes parents et en particulier mon père. Il avait tellement misé sur moi. Un dernier sourire et je quittais ma chambre avec Emrys pour le salon. En ses lieux, je découvrais mon père. Un homme grand, les cheveux blonds et les mêmes yeux bleus que les miens. C’était un homme plutôt charismatique et qui aurait pu apparaitre comme étant froid, mais son sourire chaleureux, cassait cette apparence. Rapidement, je le présentais à Emrys. Il fut plutôt heureux de le recevoir. Pour ménager l’ambiance, nous échangions pendant plusieurs minutes, jusqu’au moment où je dû parler. « Ecoutez... Si je suis venu aujourd’hui, c’est pour vous parler de quelque chose d’important…Rassurez-vous, je ne vais pas quitter la fac. » Je marquais une pause, avalant ma salive difficilement. « Vous vous souvenez de Torrey ? La fille des Morgan ? Eh bien, on s’est revu…et nous sortons ensemble…Seulement, elle est… enceinte… » Silence.

C'était pas forcément facile d'en parler mais je faisais avec. J'en comprenais plus rien après parce que je pensais trop à mon père, je crois mais très vite, le bruit de l'arrivée de son père en haut me fit redescendre sur terre, c'était le moment si bien que je l'encourageais à ce qu'on monte le saluer et qu'!l en profite pour au moins tâter le terrain. Nous montions doucement les marches, je voyais l'anxiété a quelques tremblements de ses bras et mains. Un sourire pleins d'anxiété se placer alors sur mon visage et lorsqu'on arrive, il me présente donc son père. Je découvre un homme d'un charisme fou si bien que j'ai peur de l'homme imposant. J'écoute. Là, il commence à parler en expliquant qu'il doit vraiment leur dire quelques choses et je vois ses parents s'inquiétaient quelque peu. Je ne sais pas si je dois dire une chose, je ne peux pas alors pour l'instant, je me la ferme. Allez, il se débrouille et balance l'annonce totalement, je le trouve fort et ma bouche se déforme de stresse alors que je mord la lèvre. « Vous vous souvenez de Torrey ? La fille des Morgan ? Eh bien, on s’est revu…et nous sortons ensemble…Seulement, elle est… enceinte… » Là, je vois leur tete inquiet je crois surement un peu mal ou énervé aussi et je ne sais quoi faire de plus. Je tourne, vire les idées dans mon cerveau puis je regarde la réaction de ses parents sans savoir quoi dire. Je me fond alors dans le regard de mon ami, d'une virée du coin de l’œil. Là, je me demande ce que je peux faire. J'entreprend de dire un truc : Je ... crois ... Je me retiens alors en me disant que je ne dois pas intervenir. Il fera un bon père je crois mais je n'ose pas dire ça vu le choc, je préfère attendre que ce soit eux qui brise le silence pour que j'intervienne.

« Je ... crois ... » La tentative d’Emrys me donnait du courage et cela même s’il n’avait pas terminé de parler. Après tout, quoi dire dans ces moment-là ? Je venais clairement de dire à mes parents que j’allais être père et vu leur tête, ils avaient du mal à réaliser. « Tu vas être père…Wyatt c’est… une grande responsabilité. Tu ne peux pas venir nous voir et nous dire clairement que tu acceptes cela sans que l’on puisse en parler tous ensemble » me disait mon père. La famille américaine typique. A croire que nous avions eu le temps d’en parler tous ensemble. « Au téléphone, c’est difficile » Pendant tout ce temps, ma mère n’avait rien dit. Ses yeux étaient vides de toutes émotions, mais j’étais quasiment certain qu’elle réfléchissait. Enfin, elle brisait le silence qui c’était peu à peu installé. « C’est trop tard. C’est ça que tu essayes de nous dire ? » Je sentais qu’elle se maitrisait pour ne pas imploser devant Emrys. « Et tes études ? Tu y as pensé ? Comment tu vas faire ? » Tant de question. Elle ne me laissait pas le temps de répondre. « Oui, j’y ai déjà pensé. Je ne vais pas arrêter d’étudier. J’ai déjà réfléchis aux moyens de subvenir aux besoins du bébé. Même si ça ne me plait pas, Torrey peut y subvenir. » Inutile de les inquiéter avec mes jobs. « Je pense qu’il serait mieux qu’on en parle un peu plus tard, d’accord ? » Il jetait un coup d’œil à ma mère et sans doute avait-il raison. Des deux, ils étaient le seul à avoir plutôt bien réagis. A moins que ça ne soit que du bluff ? J’hochais la tête sans dire un mot de plus, alors que ma mère quittait le salon.