WYATT & EMRYS - I never leave you alone cause i'm ur best friend <3

Ce matin, Wyatt avait eu la mauvaise idée de m'envoyer un sms dans lequel il m'exposait qu'il allait à Roswell et de toute évidence, tout seul. Je savais parce que si il était parti avec quelqu'un, il le disait et là, rien. Je n'aimais pas trop ça sachant qu'il venait de là-bas, il y allait surement pour apprendre à ses parents l'annonce de son futur bébé à l'approche et je savais que ça allait moyennement passer ; nous en avions parlé ! Sur un coup de tete, je me dépêchais de faire un sac pour trois, quatre jour et hop, je partais à la Winthrop en trombe presque en courant ne voulant laisser ma moto devant celle-ci. Je grimpais les marches presque quatre par quatre et frappais à la porte de la chambre de mon meilleur ami.

D’un mouvement sec, je refermais mon sac de voyage. Vêtue d’un pantalon en jean, d’un t-shirt blanc et d’une  veste couleur beige, je me préparais à prendre mon avion pour le Nouveau-Mexique. Dans quelques heures, j’allais retourner chez moi. Je n’y avais pas mis les pieds depuis plusieurs mois et honnêtement, ça me faisait bizarre de retourner là-bas. C’était comme partir en pèlerinage sur mon lieu de naissance. Tout aurait été parfait, si je n’avais pas été obligé de révéler la grossesse de ma copine à mes parents. En effet, je partais à Roswell pour une mission : dire ce qu’il se passait à mes parents. A l’heure d’aujourd’hui, j’étais encore incertain de leur réaction. On allait bien voir ce que cela allait donner. Soudain, un bruit sourd retentissait à la porte de ma chambre. « Entré ! »] Qui cela pouvait-il être ? Me tournant, j’apercevais mon meilleur ami, Emrys. « T’es un rapide dit moi… » Au début, je m’étais dit qu’il était venu prendre ses livres, mais j’avais tout faux. « Pourquoi t’as un sac ? »

Je tambourinais donc à la porte de sa chambre jusqu'à entrer librement. Mon ami fit alors volte-face, ne s'attendant visiblement pas à une visite. Je me sentais ravi de partir avec lui bien que j'imaginais que ce ne serait pas que une partie de plaisir. Je faisais tomber mon sac de voyage au sol en le regardant, un sourire imaginant que ça lui ferait plaisir de me voir débarquer pour partir avec lui sans avoir réfléchi car c'était mon pote. Je souriais donc, un sourire en coin et déjà, il se demandait pourquoi j'avais un sac. Je rigolais et je pris la parole joviale : bah on part à Roswell pour le tremblement de terre non ? dis-je pour le faire rire. Je me passais la main dans les cheveux, vantard de tant d'humour et de dévouement.

« bah on part à Roswell pour le tremblement de terre non ? » What ?! Pour une surprise, je ne m’y attendais vraiment pas. De plus, il avait l’air vraiment sérieux à en juger par son sac de voyage. A ce moment précis, je ne serais dire, si j’étais heureux ou sous le choc. Finalement, j’optais pour l’option numéro un. « T’es sérieux la ? » Un sourire fendait mon visage. A présent, je savais que je pourrais affronter mes parents. J’avais au moins, un allié avec moi. « J’te préviens, tu risques d’être dépaysé » C’était le cas de le dire ! Le Nouveau-Mexique, allait lui changer de la Grèce ou de Cambridge. Surtout que j’avais grandis dans une ville adoratrice des OVNIS.

Le mec il est tellement surpris qu'il la joue duck face parce que il sait pas surement pas si je suis sérieux ou non, si il doit être heureux ou non, accepter le truc ou pas mais toute manière, il a pas le choix. Un sourire sur mon visage, toujours et je le regarde alors passer directement à la joie en me demandant si je suis sérieux et en me faisant remarquant que je risque d’être dépayse. Je ris doucement avant de venir vers lui et le tenir par les épaules. Je plante mes yeux dans les miens, sincère : Mec, Si je dois être dépaysé, je l'accepte si le but est de t’épauler, d’être là pour toi ! Je le prend dans mes bras mais pas mode fillette, genre en mode mec vraiment pour pas que ça se la joue trop pleureuse quoi.

« Mec, Si je dois être dépaysé, je l'accepte si le but est de t’épauler, d’être là pour toi ! » Ok, il voulait me faire pleurer ? Sérieusement, je n’étais pas du genre à pleurer, mais entendre ça de sa bouche, c’était quelque chose de rare. Je ne dis pas, qu’il ne s’exprime jamais, mais disons, qu’il est plutôt réservé. Son geste me prouve une fois de plus, qu’il est un de mes meilleurs amis et que, quoi qu’il m’arrive, il sera toujours là pour moi. « T’as ton billet ? Bon ben…dans ce cas, c’est partie ! » Je mets mon sac sur mon épaule et lui montre les clés de ma voitures. « On prend ma voiture. Laisse ta moto ici » J’avais loué un emplacement à l’aéroport pour garder ma voiture en sécurité. Je ne voulais pas prendre le risque de me la faire voler, étant donné, que je n’étais pas assez riche pour m’en payer une nouvelle.

Il était réellement étonné de tous ça, ne s'y attendant guère mais moi, j'étais heureux de mon coup. Évidemment, je n'avais pas pu prendre le billet donc quand il me demanda si je l'avais pris. Je me marrais et montrais qu'il était donc temps de partir pour le prendre : Non, je savais pas l’horaire mais il en restait sur ceux que j'ai vu encore donc y a moyen ... t'en fais pas ! Au pire, j'ai un cousin qui bosse dans la compagnie qui dessert chez toi ! Dis-je en souriant pour une fois fière de connaitre quelqu'un. Je prenais mon sac tout pret quand il m'expliqua qu'il voulait qu'on prenne sa voiture et que je laisse ma moto. J'ouvrais la porte de sa chambre en disant : Oh ma moto ... je l'ai pas prise, je voulais pas la laisser ici surtout pas... Jorden serait capable de sauter dessus ! Éclatais-je alors de rire avant de descendre en sa compagnie. Je crois qu'on va quand même être mieux à deux que toi seul, non ? dis-je en lui faisant un clin d’œil.

« Non, je savais pas l’horaire mais il en restait sur ceux que j'ai vu encore donc y a moyen ... t'en fais pas ! Au pire, j'ai un cousin qui bosse dans la compagnie qui dessert chez toi ! » En même temps, il ne devait pas y avoir beaucoup de personne pour Roswell. Sauf en période de festival, mais j’avais fait exprès de m’y prendre deux jours avant. Les touristes venaient souvent la veille du festival. En descendant les escaliers, il me disait qu’il n’avait pas pris sa moto, au risque de se la faire prendre par Jorden. « ça ne m’étonnerais même pas qu’il sache trafiquer une moto » disais-je en riant légèrement. « Je crois qu'on va quand même être mieux à deux que toi seul, non ? » Je tournais mon visage vers lui, alors que j’ouvrais la porte d’entrée. Il n’avait pas tort. Le voyage serait toujours mieux à deux que seul. « C’est vrai. En plus, t’as un bon timing, tu viens juste au moment du festival » Je lui lançais un grand sourire carnassier. Le pauvre, il allait souffrir. Les touristes étaient complètements dingues.

Ça le faisait rire en tout cas que je parle ainsi du petit Jorden. Il était tout neuf mais au final, il s'avérait plus proche que nous que d'autres. Il semblait réellement soulagé de voir que je l'accompagnais dans sa ville natale. Je ne savais pas ce qui s'y passerait mais ça serait plaisant. Pourtant, il voulait aussi que j'y sois vraiment bien car il m'apprenait déjà ce que j'y verrais : un festival tout en confirmant par son ton qu'il était heureux. Nous arrivions à la voiture et on rentrait donc nos affaires dans le coffre et on s'asseyait dans la voiture. Là, je poursuivais : Alors tu te sens comment pour ce voyage et tu comptes faire comment ? Je grimaçais sachant que ce serait dur.

Déposant nos affaires sur la banquette arrière, je me plaçais derrière le volant, alors qu’Emrys se mettait à côté de moi. « Alors tu te sens comment pour ce voyage et tu comptes faire comment ? » Je démarrais la voiture, avant de lui répondre. « Honnêtement, j’sais pas du tout » Comment est-ce que j’allais leur annoncer cela ? Autour d’un repas ? Trop cruel. En les conviant dans le salon ? Ils sentiraient qu’il se tramait quelque chose de pas net. « En fait, maintenant que t’es là, je vais avoir besoin de ton aide. Je ne sais pas comment leur dire, sans que ma mère est une attaque »