Théo & Diego - PUDDING

« D'autant plus que nous ne venons même pas du même pays. » ça c’était bien vrai. Nous n’avions même pas la même origine et à ma connaissance, je n’avais pas de famille en Australie. Pourtant, ces informations n’arrêtaient pas l’infirmière dans sa décision de nous pomper à nouveau du sang. Il faisait quoi avec ça ? Du troc ?  D’ailleurs, je ne me gênais pas de lui demander, s’ils avaient l’autorisation de faire ce genre de test. Les droits de l’homme, ils n’avaient pas l’air de connaitre ici. Dans leur petite université prétentieuse, ils se croyaient tous permis. Bien sûr que nous avons le droit. Nous voulons juste vous faire d'autres analyses de sang et...vous avez déjà songé à l'adoption ? » Pardon ?! Je la regardais avec des yeux dégouttés, alors que je sentais la colère envahir mon être. De quels droits, elle se permettait de dire une telle chose ? A dire des conneries pareilles, ça pouvait détruire une personne. M’accrochant fermement aux accoudoirs de la chaise. Heureusement, Théo prenait la parole, nous évitant une catastrophe certaine. « Vous pensez au fait que l'un de nous a pu être adopté...? Vous envisagez sérieusement à ce qu'on puisse être de la même famille ? » Apparemment oui. Pourquoi lui posait-il la question ? La nana avait l’air très sûr d’elle. «  N'importe quoi. » J’hochais presque immédiatement de la tête. Brusquement, je me relevais de ma chaise. Il fallait que je marche pour faire passer cette pulsion. Depuis petit, j’étais sujet à des crises de colères dû à des angoisses ou des situations bénignes. « C’est du n’importe quoi ! Vous vous rendez compte de ce que vous nous dite ?! » Je me rapprochais de lui et désignait nos deux visages avec mon doigt. « On a l’air de se ressembler ? » Oué, je devenais sarcastique. « Heu…oui » L’infirmière semblait être dérouté par mon comportement. « Incroyable ! » Je levais les yeux en l’air. « J’me casse » Ouvrant la porte, je m’apprêtais à sortir, lorsque je fus rattraper par l’infirmière. « Nous vous demandons une fiole de sang pour être sûr. Puis, si vous êtes si sûr de ne pas avoir de lien de parenté, vous n’aurez pas peur de du résultat ? » Elle osait même demander de l’aide à Théo avec son regard de chienne.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Non mais franchement, c'était du grand n'importe quoi. Elle pouvait pas nous sortir avec les doigts de pieds en éventails que nous pouvions être adoptés puisque nous possédions la même anomalie génétique dans notre sang. D'ailleurs, elle nous redemandait carrément la possibilité de nous refaire une prise de sang et si moi je m'en foutais royalement, je pus ressentir que ce n'était absolument pas le cas de Diego car brusquement, il se releva de sa chaise. « C’est du n’importe quoi ! Vous vous rendez compte de ce que vous nous dite ?! » Apparemment, elle semblait totalement convaincu par ce qu'elle disait cette pauvre femme. Je jetais quand même un regard interrogateur à Diego, il n'allait quand même pas la frapper, non ? « On a l’air de se ressembler ? » Il pontait alors nos deux visages et je fis une grimace. « Dis que j'suis moche aussi. » Bon ok, ma vanne tombait à l'eau. « Heu…oui » Pardon ? Mais là c'était du grand n'importe quoi et l'infirmière était une image qu'on pouvait poser sur ce maître mot. « Incroyable ! J’me casse » Oula, je me retournais avec l'intention de le rattraper mais l'infirmière me coupa l'herbe sous le pied. « Nous vous demandons une fiole de sang pour être sûr. Puis, si vous êtes si sûr de ne pas avoir de lien de parenté, vous n’aurez pas peur du résultat ? » Pas faux. « Bon si c'est encore que du sang...Vous pensez avoir quand les résultats et tout l'bordel ? » Marquant une pause, l'infirmière haussa les épaules. « Dans deux jours plus au moins. » Ben voilà. Je me levais et venais à me positionner derrière Diego. « Super ! Au revoir madame. » Non en fin de compte non, je ne me la serais pas faite sur son bureau. Trop genre vieille peau. Une fois dehors je me tournais vers Diego avec un regard moqueur. « Il est où ton problème ? Tu as peur des aiguilles ou t'as tes règles ? » Non parce qu'il avait réagit d'une drôle de manière.

Elle n’avait pas tort cette mégère. Après tout, je ne risquais pas de découvrir une mauvaise surprise, alors pourquoi est-ce que je refuserais de lui donner une nouvelle fiole de sang ? C’est juste que je trouvais cela irréaliste et totalement impolie. Comment pouvait-on nous dire une chose pareille ? Elle pensait à ceux qui pourraient croire qu’ils avaient étés adoptés, parce qu’ils ne se sentaient pas à leur place dans leur famille ? Non, mais sérieusement. Je trouvais cela complètement dingue. J’allais lui répondre qu’elle pouvait aller se faire voir, mais Théo faisait son apparition et en bon soldat, il sauvait la pauvre femme de mon injure. « Bon si c'est encore que du sang...Vous pensez avoir quand les résultats et tout l'bordel ? » Parle pour lui ! C’était notre fierté qui en prenait un coup ! Néanmoins, je gardais le silence, bouillonnant intérieurement. « Dans deux jours plus au moins. » Rien que ça. J’allais me faire pomper le sang pour finalement, attendre deux jours pour avoir la confirmation de ce que l’on savait déjà. Théo prenait congé de l’infirmière comme s’il m’empêchait de parler au risque que je sois impolie. Un vrai lèche cul ! Rageant dans ma tête, je m’éloignais de lui et sortais de l’infirmerie. J’allais lui dire ma façon de penser ! Merde, il avait décidé pour nous deux comme si je n’avais pas mon mot à dire ! Je ne savais pas que nous étions aussi intimes ! « Il est où ton problème ? Tu as peur des aiguilles ou t'as tes règles ? » Les mains dans les poches, je me retournais vers lui pour lui faire face. « Tu deconne là ? Elle se permet d’insinuer que nous avons été adoptés et toi ça ne te fait rien ?! C’est plutôt toi qui a un problème. D’ailleurs, je ne savais pas qu’on était si intime pour que tu décides à ma place ! » J’étais prêt à faire demi-tour et à lui dire ce que je pensais à cette infirmière.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment qu'il n'était pas content... Très franchement, sur le coup, j'avais vraiment cru qu'il était prêt à taper cette pauvre infirmière qui ne faisait ni plus ni moins que son job. Elle voulait encore nous prélever du sang et personnellement je n'y voyais aucun inconvénient, surtout après la nouvelle que notre sang présentait une anomalie qui pouvait nous porter préjudice dans quelques années. Pourquoi Diego réagissait-il ainsi ? J'avais du mal à la cerner. On aurait dit comme un animal en cage qui ne demandait qu'à s'enfuir vu la façon avec laquelle il s'était échappé du bureau du personnel médical. Le rattrapant, je n'avais pu m'empêcher de faire un peu d'humour. Adopté ? Nous savions parfaitement que nous ne l'étions pas. Après tout, on m'avait toujours dit que j'étais le portrait craché de mon paternel. « Tu deconne là ? Elle se permet d’insinuer que nous avons été adoptés et toi ça ne te fait rien ?! C’est plutôt toi qui a un problème. D’ailleurs, je ne savais pas qu’on était si intime pour que tu décides à ma place ! » Les mains dans les poches, il me toisait comme si il allait me coller un pain. Décidément, j'avais peur que de ça avec lui. « Non, je m'en fou à vrai dire. Je connais la vérité et toi aussi, non ? Nous savons parfaitement ce qu'il en ai de nos familles, merde à ce qu'elle insinue. » Marquant une pause, je repris, laissant cette fois-ci mon côté médecin reprendre le-dessus. « Écoutes Diego, il vaut mieux refaire des analyses. Cette anomalie peut être très grave pour nous plus tard si nous ne savons pas la gérer à la perfection. » Nous possédions aussi une caractéristique chelou et commune à l'hérédité ainsi que très rare. « Pourquoi ça te pose autant un problème ? Tu sais que ça pourrait t'empêcher de faire du sport cette connerie. Vaut mieux savoir ce qu'il en est exactement, intime ou pas. » Je savais de quoi je parlais, et j’espérais bien qu'il allait m'écouter.

« Non, je m'en fou à vrai dire. Je connais la vérité et toi aussi, non ? Nous savons parfaitement ce qu'il en ai de nos familles, merde à ce qu'elle insinue. » Bien sûr que je connaissais la vérité, mais cette insinuation était tout de même difficile à avaler. Je crois, qu’on a tous eu une période de sa vie ou l’on s’est demandé si on a été adopté, non ? Personnellement, moi oui. Mes parents avaient toujours été là pour moi, du moins en quelque sorte. Vu qu’ils sont partie plusieurs années avant moi en Amérique. Néanmoins, cela ne m’avait pas empêché de m’être sentie différent comme si je ne rentrais pas dans le moule qu’ils auraient aimée confectionnés pour moi. Et voilà ! Je commençais à me faire des films à cause de cette infirmière ! « Bien sûr que oui ! » lançais-je comme pour rattraper mes cinq secondes d’absence. « Écoutes Diego, il vaut mieux refaire des analyses. Cette anomalie peut être très grave pour nous plus tard si nous ne savons pas la gérer à la perfection. » Il ne manquait plus qu’une blouse et il serait le parfait petit médecin. Mine de rien, il n’avait pas tort. Ça ne me coûtait rien de faire des analyses, surtout si cette anomalie était grave. Il faut dire, que j’avais encore un peu de mal à prendre conscience de ce que cela voulait dire. Jusqu’à maintenant, je n’avais toujours rien sentie et les médecins n’avaient rien vu, alors pourquoi aujourd’hui ? « Pourquoi ça te pose autant un problème ? Tu sais que ça pourrait t'empêcher de faire du sport cette connerie. Vaut mieux savoir ce qu'il en est exactement, intime ou pas. » Ses mots furent décisif. Théo avait réussis à me convaincre en quelques minutes et cela, c’était un exploit. « C’est bon, j’vais le faire. Qu’ils profitent de me pomper le sang, ça sera la dernière fois ! » Oué, je pouvais toujours rêver. Repassant devant lui, je re-rentrais à l’intérieur. « Bon tu viens ? » disais-je impatiemment, mais avec un petit sourire. Puis, je me dirigeais vers la réceptionniste. « Mon ami et moi, on est venu se faire repomper le sang et j’espère que ça va aller vite cette fois » J’ignorais royalement le regard noir de la vieille harpie, alors qu’elle nous amenait dans la même salle de prélèvement. Il y avait deux sièges côte à côte. « Une fois de plus, on dirait qu’on fait tout ensemble ! » 

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« Une infirmière va venir, attendez. » Super, on allait encore attendre cinq cent ans ! Si je devais attendre longtemps, autant que je m’assoie ! « Le temps qu'elle se ramène, je n'aurais plus de vessie. » J’avais vraiment besoin de savoir que son réservoir était plein. Néanmoins, quelque chose dans sa voix, alertait mes sens. Automatiquement, je relevais le regard vers lui. Il était en train de trifouiller dans le matériel. Qu’est-ce qu’il foutait ?! Il voulait se pomper lui-même ? Merde, il se rapprochait de moi, avec les trucs en main. C’était moi qu’il voulait pomper ! « Relève ta manche. Allez, fais-moi confiance un peu, je vais pas te tuer !» Pendant un instant, je ne savais pas quoi faire. « Quoi ? Non, mais attends….Oh et puis merde, c’est le genre de B.A.B.A en étude de médecine, non ? » Peu importe. Je relevais ma manche, lui offrant mon bras, tout en espérant qu’il ne me rate pas. Agilement, il enroulait la ceinture autours de mon biceps, avant de préparer son aiguille. J’étais tellement habitué à ce genre de merde, que ça ne me faisait plus rien. « Serres-le poing. » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je m’exécutais, alors qu’il cherchait une veine. Je ne quittais pas du regard l’aiguille qui s’enfonçait dans ma peau. Je pensais qu’une petite fiole suffirait, mais que dal ! Il m’en faisait une deuxième. Je ne manquais pas de lui lancer un regard noir, avant qu’il ne finisse de me piquer. « Ça va ? » Je prenais le coton de ses mains et me tamponnais moi-même, alors qu’il se pompait à son tour. « T’as bien visé » J’étais pas mort donc tout allait bien dans le meilleur des mondes. Alors que je me relevais, l’infirmière entrait dans la salle, l’air complètement éberlué. « Mais qu'avez-vous fait ? » Elle ne voyait pas claire ou quoi ? « On gagne du temps. A gauche c’est moi, à droite c’est lui » disais-je en parlant des fioles. « Sur ce, bonne journée » Sans plus attendre, je sortais de la salle pour gagner rapidement la sortie. « On peut dire que t’es efficace. » disais-je à Théo.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ben ouais merde, je n'avais pas prévu de passer tout mon après-midi à attendre qu'une infirmière ne vienne me charcuter le bras, autant le faire moi-même puisque je savais parfaitement ce que je devais faire. Me dirigeant vers Diego, je lui ordonnais de remonter sa manche pour que je puisse moi-même avec le matériel nécessaire lui extraire du sang. Sa réaction néanmoins, ne se fit pas attendre. « Quoi ? Non, mais attends….Oh et puis merde, c’est le genre de B.A.B.A en étude de médecine, non ? » Levant les yeux au ciel, je ne pus m'empêcher de plaisanter alors que j'enfonçais l'aiguille dans sa chair. « Qu'est-ce que tu racontes voyons ? Ça c'est ce qu'on apprends tout seul avec un manuel pendant qu'on se trouve sur le trône pour tuer le temps. » Riant, je pouvais sentir comme il était tendu et son regard crispé sur ce que je faisais. Cessant le massacre, je lui demandais comment il allait. « T’as bien visé » Réalisant une mimique de crâneur dans sa direction qui prouvait que je savais ce que je faisais et après avoir rempli deux fioles, je m'attaquais à mon propre bras, me charcutant en mode solo. Franchement, qui faisait ça ? Ben apparemment moi. Puis soudain, la porte s'ouvrit brusquement et une infirmière nous interpella assez choquée. « On gagne du temps. A gauche c’est moi, à droite c’est lui. Sur ce, bonne journée » Sans plus attendre, il sortit de la salle et je le suivais prestement alors que je terminais de me taponner le bras avec un coton à tâches rouges. J'étais quand même invincible. « On peut dire que t’es efficace. » On peut dire qu'il savait comment me flatter. « Ça va être mon futur métier. » Marquant une pause, je repris. « Maintenant t'as intérêt à avaler un truc. Suis-moi. » Lui faisant un signe de tête, je balançais le morceau de coton dans un poubelle avant d'emprunter un couloir et de tomber sur un distributeur de sucrerie. « C'est pas de la grande gastronomie mais qu'est-ce qui te tenterais ? » Je l'imaginais mal remonter sur sa moto et se taper une vision qui se brouille plus un malaise. « Je t'ai pas fais mal au moins, hein ? » J'avais employé le genre de voix qu'une maman pourrait avoir vis-à-vis de son mioche avec un grand sourire, le taquinant une fois de plus.

« Ça va être mon futur métier. » Surement le seul toubib que j’appellerais pour avoir des ordonnances gratos quand je devrais manquer le travail ! « Maintenant t'as intérêt à avaler un truc. Suis-moi. » Il s’inquiétait de ma santé maintenant ? Comme c’était mignon ! Non, mais sérieusement, j’étais assez grand pour me démerder tous seul. Néanmoins, je le suivais quand même, car j’avais drôlement faim. Rapidement, nous arrivions devant un distributeur. « C'est pas de la grande gastronomie mais qu'est-ce qui te tenterais ? » J’espérais que c’était lui qui payaient, car je n’avais pas de monnaie sur moi. « Kinder bueno » C’était le seul truc qui me semblait être comestible. « C’est gentil de payer ! » disais-je en m’adossant contre le mur derrière lui. « Je t'ai pas fais mal au moins, hein ? » Il s’inquiétait vraiment ou il essayait de faire la conversation. Aucune idée, mais je penchais un peu plus pour l’option numéro deux. « A ton avis, tu m’as fait mal ? » C’était lui le futur médecin, pas moi. Je n’y connaissais rien à ça. J’avais l’habitude de subir à cause de mes anciennes bavures, mais je ne m’attardais jamais sur les détails. J’estimais que ses foutus toubib devaient savoir ce qu’ils faisaient.   « Bref, merci » Prenant le Kinder Bueno, je lui faisais un dernier signe, avant de repartir rapidement pour prendre ma moto. C’est que j’avais cours moi !

DEUX JOURS PLUS TARD

Je devais sauter de joie ou je devais pleurer ? Sincèrement, je commençais à en avoir marre de me retrouver dans cette endroit. Surtout que je venais pour rien. Aujourd’hui, c’était le jour des résultats et je connaissais déjà la réponse. Je n’avais pas été adopté ou je ne sais quoi. Point à la ligne. Pour éviter d’attendre une éternité, je décidais d’arriver en dernier. C’est donc avec plusieurs minutes de retard que j’arrivais sur le lieu. Théo était déjà assis sur une chaise dans la salle d’attente. « T’es sérieux ? Elle est toujours pas venue ?! » Au moment où je disais ça, la porte du cabinet s’ouvait en grand. A vrai dire, nous vous attendions monsieur Jimenez. Entrer » Je passais devant elle, avant de dire : « Toujours aussi agréable ! »

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« T’es sérieux ? Elle est toujours pas venue ?! » Relevant la tête de mon téléphone, Diego venait enfin de faire son entrée. « En même temps, tant que tu n'étais pas là...Mais je vais bien merci et toi ? » Tentant un sourire ironique celui-ci tomba à l'eau alors que subitement la porte du bureau s'ouvrit. « A vrai dire, nous vous attendions monsieur Jimenez. Entrer » Enfin, c'était pas trop tôt. « Toujours aussi agréable ! » Tss le petit macaque. Je rentrais donc à sa suite après m'être levé paresseusement. « Bien messieurs...Nous avons alors les résultats de vos analyses.. » Je me crispais sur ma chaise, assez perplexe sur le coup. « Et l'anomalie génétique à aussi été confirmée. Comme vous possédez tout deux la même anomalie très rare, nous avons prit la peine de faire un test d'ADN. Vos gènes correspondent, permettez moi de vous informer que vous faites partis de la même famille. » Je m'étouffais sur place. « Hein, quoi comment ? Vous vendez des tapis ? Mais ça va pas ! » C'était faux, mais qu'est-ce qu'elle racontait ? Le pire c'est qu'on aurait dit qu'elle prenait un putain de plaisir à nous annoncer cela.