Cody ● Fucking hero you save me

Cody a des défauts, de nombreux défauts mais c’est un garçon profondément gentil et ça personne ne peut le nier. Il aime aider les autres. Il le fait parfois assez maladroitement mais il est très souvent disponible quand on en a besoin. Alors non il n’est pas parfait mais c’est quand même un mec bien et je lui en ai fait voir de toutes les couleurs quand on y pense. J’aurai pu tomber sur pire comme père pour ma fille. Je commence à me sentir mieux quand Cody me dit qu’il me ramène chez lui. Non hors de question je préfère encore marcher que d’aller chez lui risquant de tomber sur la démoniaque maman B ou Jess. Je commence alors à m’agiter dans tout les sens « Non je veux rentrer chez moi Cody s’il-te plais ramène moi chez moi sinon arrêtes la voiture » Je sais pas ce qui m’arrive mais l’idée d’aller chez Cody et de croiser Jess me fait totalement paniquer je commence à devenir folle j’essaie d’ouvrir ma portière alors que la voiture est en marche mais heureusement il a eu la bonne idée de les verrouiller. « ARRÊTES CETTE PUTAIN DE VOITURE » il va me prendre pour une folle mais il ne peut pas comprendre.

C'était avec toutes les bonnes intentions du monde qu'il invita Maggie à venir chez lui. Ils ne feraient rien de mal, boire un café, se reposer un peu avant de prendre le chemin de chez elle. En plus, il savait qu'il y avait relativement peu de chance qu'elle croise sa mère ou même Jess à cette heure-là. Tout le monde dormait, à part Maggie qui était saoule à s'en rouler par terre. « T'en fais pas, je t'assure que tu ne dérangeras pas. » fit-il en riant de bon cœur. Quel naïf. Lui qui pensait juste que Maggie avait peur d'emmerder le peuple en débarquant en pleine nuit … Non, il devrait s'en douter puisque c'était comme une seconde nature d'être une garce. Elle péta littéralement un câble, cherchant à ouvrir les portières pour sortir. Paniqué, Cody alterna dangereusement les coups d'oeil entre la route et Maggie. « Maggie ! » s'exclama-t-il avant de piler en plein milieu d'une rue. Par chance, personne ne suivait. Il ne déverrouilla pas les portes pour autant. « Qu'est-ce qui te prend, putain ? » Elle avait l'alcool vraiment mauvais. Ou des problèmes mentaux.

C’était impensable que j’aille chez Cody, impossible non. Je devais passer pour une folle furieuse mais à ce moment précis j’en avais avait simplement rien à faire. Je ne pouvais pas voir Jess, je ne devais pas voir Jess ou être près d’elle. Depuis que la petite allait mieux je ne l’avais pas revue. Un déchirement et pire que ça mais c’était beaucoup mieux pour elle. C’est à cause de moi qu’elle en était arrivée là et je ne prendrais pas le risque de la perde. C’est un sacrifice certes mais je suis prête à en payer le prix. Alors ouais c’est vrai je suis ivre et mes réactions sont légèrement exagérées mais elles sont valables. Cody arrêta la voiture, je veux sortir mais les portes sont toujours verrouillées du coup j’appuis sur tout les boutons, j’allume la clime , le chauffage, le truc anti buée et non bouée , puis tout pleins d’autres trucs que je connais pas encore car j’ai pas révisé l’intérieur d’une voiture dans mon livre de code. « Ouvres je veux sortir » Façon c’est clair si il m’ouvre pas je lui vomis dessus. Bon je n’ai pas trop envie de vomir mais je peux me former et vu mon état ça ira vite

Bleeker avait failli causer un accident de voitures là, un carambolage, une collision mortelle et tout ça à cause de Maggie. Une chance qu'ils étaient alone in the street hein, l'avantage de fréquenter les quartiers un peu malfamés. Elle avait choisi le bon endroit pour se griser, c'est bien, au moins une chose qu'elle faisait correctement dans sa petite vie. Mais elle s'excita comme Gus quand je le passe sous le lavabo, cherchant maladroitement une issue. Sauf qu'elle ne risquait pas de trouver. Que Dieu bénisse la sécurité enfant. « Mais pourquoi j'ouvrirais ? Tu m'as appelé parce que tu étais paumée donc je suis là. » Il essayait de convoquer la raison de Maggie mais visiblement, elle était aux abonnés absents. Cody se pencha vers elle et posa ses mains sur ses épaules pour qu'elle canalise ses forces ; « Maintenant tu te calmes. Je te ramène chez moi que tu le veuilles ou non. J'ai bien l'intention de faire mon job comme il faut. » fit-il fermement. Le chef ici, c'était lui.

Finalement je n’aurai pas du appeler Cody il n’en fait qu’a ça tête, je ne veux pas aller chez lui mais il ne semble pas décidé à me laisser rentrer chez moi. Mais bordel j’ai encore le droit de faire ce que je veux non ? Je me sens trop mal vraiment aussi mal que quand j’ai réalisé tout à l’heure que les gens me regardaient pas pour ma beauté légendaire mais parce que mon pull était à l’envers tout à l’heure à Paris « Tu n’as pas le droit de m’emmener de force chez toi, c’est du kidnapping et en plus c’est pas ton premier ça va te couter cher » Je pense que c’est une habitude chez Cody de vouloir enlever les gens comme ça. Je dégage ses mains qui sont sur mes épaules, j’aime pas quand il me parle comme ça il ressemble à un adulte.. Et moi à une adolescente en crise. « Façon tu comprends pas » Dis-je en m’enfonçant dans mon siège. Si seulement il pouvait être moins têtu. Si ça continue je vais me mettre à pleurer comme une fontaine.

Comme il n'avait déjà pas assez de deux gosses à la maison (Jess et sa mère qui vivait assez mal sa ménopause), voilà que Maggie s'y mettait. Elles avaient quoi les femmes dans cette famille ? Elle se sont cotisées pour faire vivre un enfer à Cody ou comment ça se passe ? Il n'allait pas supporter longtemps les caprices de Maggie et non, il n'allait pas lui faire le plaisir d'ouvrir les portes. Elle pouvait enclencher le dégivrage, la clim et même mettre du Céline Dion si ça lui chantait, Cody n'allait pas céder. « De quoi tu as peur ? J'ai connu une Maggie plus courageuse. » Et moins pathétique mais il se retenait de le lui dire. Il n'avait aucune envie de lui faire office de punching-ball, bien que dans ce cas-là, il ouvrirait volontiers les portes.

Je n’ai jamais été la fille la plus courageuse au monde au contraire. M’enfin je suis pas non plus une grosse lâche. J’ai peur d’affronter le regard des gens et ça depuis toujours. Je me souviens quand j’étais enceinte avec mon gros ventre les gens me regardaient l’air de dire que j’étais une trainée. Je suis une fille bien à qui il arrive de mauvaises choses c’est tout. Je regarde Cody d’un air impuissant j’ai l’impression d’être Marjorie face à Joffrey. « Je veux pas croiser Jess je veux pas la voir je peux pas.. » Si je vais chez Cody j’aurai tellement envie de la prendre dans mes bras que ça serait difficile pour elle et pour moi. « Je t’en pris Cody c’est déjà assez difficile comme ça de pas la voir si je suis dans la même pièce je pourrai pas » Je sais que c’est mon choix de ne pas voir ma fille mais c’est à contre cœur elle est mieux sans moi je ne lui apporte rien. Si Cody a un cœur il me laissera rentrer chez moi. Je sais qu’il en a un caché sous cet immense torse velu.

Cody ne comprenait pas le comportement de Maggie. Il avait très envie de l'étudier comme le, professeur Chen étudie les Pokemon, comme le professeur Tournesol étudie les tournesols, comme Joffrey Lannister étudie les catins (à coups d'arbalète évidemment, sinon c'est pas drôle). Mais il n'avait pas le temps pour ça, Petite Colombe voulait prendre son envol mais Cody était décidé à la garder emprisonnée dans la plus haute tour du château. Il pouffa de rire. « Tu me prends pour qui ? Tu crois vraiment que j'irais réveiller Jess pour qu'elle vienne te voir ? Si elle a envie de voir une épave, je préfère lui acheter le DVD de Titanic. » C'était violent, oui, mais il appelait un chat un chat, une Maggie un déchet. « Ça m'amuse pas de te voir dans cet état. Tu ressembles à rien. Ressaisis-toi, bon sang ! » termina-t-il en donnant un coup de poing dans le volant, ce qui déclencha le klaxon mais à part réveiller 2-3 SDF et quelques junkies, il ne risquait pas grand-chose. Il voulait surtout que ce soit son ex qui se réveille.

la version originale parce qu'elle est trop belle on dirait que je rp bourrée :

Je suis pas conne non plus je sais bien que Cody n’irait pas réveiller Jess, mais j’ai encore un peu une conscience et je sais que si je suis dans l’appartement de la mère de Cody je vais avoir envie de voir Jess. « Tu comprends pas Cody je ne veux pas me retrouver dans ton appartement alors qu’elle est tout près et pas pouvoir la voir. Je sais que tu sais ce que ça fait. Alors fais moi plaisir raccompagne moi chez moi je peux me débrouiller toute seule » Dis-je d’un ton las, je commence à fatiguer de cette conversation qui tourne en rond, on dirait qu’il veut vraiment me ramener chez lui c’est quoi son but ? Me foutre dans son lit ? Je ne crois pas alors pourquoi ne pas me ramener chez moi en plus il sera tranquille. Mais non il commence à s’énerver. J’ai pas besoin qu’il me crie dessus franchement. « C’est bon Cody tu peux passer le discoure moralisateur je suis une merde je le sais » Non il a vraiment pas besoin de me dire quelque chose que je sais déjà

ça ne servait à rien que Maggie se décarcasse pour convaincre Cody de la ramener chez elle ; il la voyait comme une droguée. Et plus elle demandait un truc, moins il avait envie de le lui donner. Et ouais meuf, il fallait qu'elle apprenne la psychologie inversée et peut-être qu'elle l'aurait à l'usure le Lowell. « Parfaitement. Je sais ce que ça fait d'avoir ma fille à côté de moi et de ne rien pouvoir lui dire, ne rien pouvoir lui faire. C'est vrai que je vois pas pourquoi moi j'aurais eu le droit à cette douleur et pas toi. » sortit-il ironiquement, comme si rien que pour son bon plaisir, il ramènerait Maggie chez lui afin qu'elle prenne pleinement conscience de ce qu'il a subi des mois entiers. Mais il n'avait pas un mauvais fond, il voulait avant tout l'aider et il était hors de question qu'elle se remette à boire ce soir et même demain. Il ne connaissait pas l'appartement de Maggie, elle pourrait cacher des flasques sous tous les coussins du salon cette folle. « J'ai pas dit que t'étais qu'une merde. J't'ai dit de te ressaisir. J'sais pas à quel jeu tu joues Clayton, mais il va falloir que ça s'arrête. » Sur ce, il démarra sa voiture et cette fois, il ne prêterait pas attention aux objections de la Lowell.