WAZAAAA ~ C'est la gueeerre !

Wazaaaa

En fonçant sur lui de cette manière, j'étais conscient que j'allais moi aussi en prendre plein la gueule, mais je m'en foutais. En plus d'avoir fait du mal à la sœur de mon meilleur pote, cet enfoiré a osé parler de Lily, autant dire que je m'en conte foutais de me faire démolir du moment qu'il en prenait lui aussi pour son grade. Je recevais autant de coups que j'en donnais, je pissais de nouveau du sang par le nez et ma tête tournait de plus en plus jusqu'à ce que je sente Jax m'attraper pour me faire reculer de Valentin. Jax me retenait et je me sentais de plus en plus mal, ma respiration était saccadée mais surtout ma tête tournait tellement que je tenais à peine debout. Je me retenais quelques instants grâce à l'épaule de Jax avant qu'il me dise de me calmer car on allait finir par s'entre-tuer. Je reprenais difficilement mon souffle avant de lui répondre. T'as autant envie que moi de lui exploser la gueule .. T'es juste trop gentil pour le faire. Disais-je avant de tousser. Et heureusement dans notre duo c'est moi le connard. Et sans plus attendre je tirais sur mon bras pour que Jax me lâche, avançant de nouveau vers ce couillon de Val qui était aux côtés de son meilleur pote, j'étais prêt à lui en remettre une, mais Priape était devant et c'est lui qui se prit mon poing contre sa joue.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

HJ:

D’un commun accord, Jackson et moi on avança vers nos deux amis pour les séparer. Attrapant Val, qui s’était relevé en titubant, je l’éloignais de l’autre tête à claque qui s’agitait et se débattait dans les bras de son pote. « Calme-toi… » soufflai-je à mon ami pour tenter de l’apaiser tout en le tenant fermement pour l’empêcher de retourner ruer de coups l’autre imbécile. Valentin était sacrément amoché, son adversaire n’était pas beaucoup mieux, mais les deux garçons ne semblaient pas avoir conscience de leurs blessures. D’ailleurs, Jackson ne réussit pas à retenir son taré de pote qui fondit sur moi, brandissant les poings dans notre direction. Protégeant Val, je m’interposais entre lui et notre assaillant. Je n’eus pas le temps de me protéger avec mon bras, ce fut donc ma joue qui réceptionna le coup. Mon visage déjà touché précédemment par le dunster m’élança de plus belle et je titubai un instant sous le choc. Je relâchai aussitôt mon pote pour me tourner en direction de mon agresseur le regard noir. Mes belles pensées pacifistes s’envolèrent un instant. Une nouvelle poussée d’adrénaline circula dans mes veines, provoquant une pulsion de violence, une envie sauvage de le frapper à mon tour,  d’évacuer cette colère qui montait en moi… Me jetant sur lui, je le saisis par la gorge avec fureur, le soulevant avec rage, ses pieds se décollant de plusieurs centimètres du sol, mes doigts se resserrèrent autour de son cou comme un étau, sentant son pouls qui palpitait sous mes doigts. Puis, dans un sursaut de lucidité, je revins à la raison : ma main se desserra et je le relâchai, réalisant que si je continuais de serrer ainsi je risquais de l’étouffer.  Je me tournai vers Valentin : « Cassons-nous d’ici… » grommelai-je alors. Si nous restions, les choses allaient finir par sérieusement dégénérer.

Wazaaaa

J'en pouvais plus. A bout de souffle, j'espérais que cette baston en finisse vite, et c'est bien la première fois que je me trouve à penser ça. D'habitude je fonce dans le tas, et c'est moi le dernier qui met un coup, mais là j'ai plus de force, mon adrénaline semble me quitter et je voudrais juste tomber dans le coma, qu'il continue de me frapper ou non ce connard je m'en contre fous. Je veux juste arrêter d'avoir mal. Non pas physiquement, parce que je ne sens même plus rien à force. Je ne sens plus rien, je me laisse juste aller, et je n'arrive même pas à me relever. Je vois à peine Priape s'en prendre une et la rendre, mais tout se passe si vite que j'entends seulement les paroles de mon ami me disant de s'en aller. Je n'allais pas me faire prier. Je reprenais les dernières forces qu'il me restait pour rester debout et marcher le plus vite possible, jusqu'à même trottiner pour quitter cet endroit et partir le plus loin possible du type qui aurait très bien pu me battre à mort. Tu vas bien ? Demandais-je à mon meilleur ami en relevant le regard vers lui, légèrement inquiet pour sa santé.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

HRP:

Wazaaaa

Je dois vraiment arrêter de boire durant ce genre de soirée, je sais pas pourquoi, je termine toujours par me battre. Bon j'avoue que ce soir je l'ai pas mal cherché, mais qu'importe. J'allais retourner en foutre une bonne à ce connard de Val avec les dernières forces qui me restaient, malheureusement j'ai frappé sans le vouloir son pote qui m'a très vite attrapé par la gorge tout en me décollant du sol, j'avais même plus de force, je pissais le sang par le nez et je sentais quasiment plus mes jambes. Il termina finalement par me lâcher et je m'écroulais au sol, proposant à son connard de pote de partir loin d'ici. Mon meilleur pote repoussa finalement Priape avant de m'aider à me relever. Ma tête tournait tellement que j'avais du mal à marcher droit, je m'aidais de Jax pour marcher, respirant fortement en essuyant le sang qui coulait de mon nez. Je vais lui exploser la gueule à l'autre connard. Disais-je en faisant référence à Priape, bon pas ce soir, là j'en pouvais clairement plus. Je voulais juste retrouver Lily et me casser loin de cette soirée, loin de ces deux cons. On se casse. Disais-je à Jax, à bout de forces.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

HJ:

Je détestais ce sentiment de perte de contrôle de moi même et avec un obstiné abruti comme ça, je sentais que mes nerfs étaient mis à rude épreuve. Je commençais à perdre mon sang froid, j’avais pas envie de rester ici une minute de plus, on allait tous finir aux urgences si ça continuait à ce train. Jackson me bouscula d’ailleurs, après que j’aie relâché son pote, probablement pour me prouver qu’il était toujours là et prêt à défendre son ami, il approuva néanmoins le fait qu’on devait partir et ajouta qu’on devrait le faire sur le champ. Lui aussi n’avait pas envie que ça dégénère. Val commença à s’éloigner et je le suivis en lançant un dernier regard noir aux deux crétins qui nous avaient agressés. Mon ami chancelait plus qu’il ne marchait et je posais ma main dans son dos en soutien, craignant qu’il ne s’effondre. Après tous les coups qu’il venait de se prendre, ça ne serait pas étonnant. Pourtant, mon pote me fit sourire en s’inquiétant pour moi. « T’en fais pas pour moi… Par contre toi, tu devrais peut être aller consulter, t’as l’air tout cabossé de partout… » fis-je avec un regard concerné en observant son visage tuméfié par les coups et sa démarche titubante. Décidément, c’était une soirée cauchemardesque pour mon meilleur ami…

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