Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJoan & Aidan ☼ Un jour j'irai à New-York avec toi!
I LOVE HARVARD
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Joan & Aidan ☼ Un jour j'irai à New-York avec toi!

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Une petite parenthèse était nécessaire avant les examens finaux et après discussion avec Joan, les deux amis décidèrent de s'offrir un petit week end à New York. La Quincy et le le Lowell sont maintenant dans le train en direction de la ville qui ne dort jamais. Les pupilles bleutés du Peintre se posent distraitement sur le paysage verdoyant défilant à toute vitesse à travers la vitre, bercé par le ronronnement du train, son carnet à croquis en main, il ne tient pas de crayon mais en caresse le cuir tout absorbé par ses pensées. Son regard balaie le wagon avant de se poser sur le visage enfantin de sa meilleure amie. « Tu veux voir quoi en premier ? » Il n'ose y croire, Joan n'a jamais vu New-York tandis que lui y a vécut une année et c'est là pour lui une occasion en or de visiter Big Apple et de permettre à son amie de passer un super moment.
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Aidan Norrington était un dieu, ou un demi-dieu. Il avait trouvé exactement ce qu'il fallait à Joan pour se changer les idées. Il fallait qu'elle arrête de s’apitoyer sur son sort alors qu'elle avait parfaitement choisi ce qu'il lui arrivait. Comment dire non à une journée à New York alors qu'elle n'y avait jamais mis les pieds ? Assez étrange d'ailleurs, ce n'était pas très loin de Harvard. Même si elle se voulait indépendante, elle avait du mal à faire les choses seules, et puis elle était un peu effrayée à l'idée d'être seule à New York. Elle détestait par dessus tout avoir l'air d'une touriste. La jeune femme aurait bien voulu imiter Aidan et dessiner, mais Lindley s'était arrêtée au stade du gribouillage. Elle avait donc décidé de se plonger dans la lecture de la biographie de Marie-Antoinette, très intéressant si si. « Je sais pas trop. Il y a quoi à voir à New York ? À part les trucs qu'ils nous montrent tous les jours aux infos du style Time Square ou Broadway ? » En fait, ce qui comblerait Joan serait un musée. Mais en même temps il ne faisait pas mauvais autant en profiter, même si selon elle, le meilleur temps pour visiter un musée c'est quand il fait très beau.
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Y'a pas à dire, il aime la compagnie de Joan, encore plus lorsqu'il observe alors qu'elle semble passionnée par la lecture de Marie-Antoinette et que ses yeux se font presque candides quand elle l'interroge sur les choses à voir. Il connaît la Quincy, ça oui et il a bien pensé à quelque chose pour lui changer les idées. « Et bien disons, que j'avais pensé à quelque chose qui devrait te plaire, et en plus c'est bien situé. » Jo n'aimait pas jouer les touristes de base, alors il avait réfléchit à quelque chose de personnalisé, qui sorte de l'ordinaire. « J'avais pensé qu'on pourrait aller au planétarium, c'est juste à côté du musée d'histoire naturelle et de Central Park. » Comme ça, si le temps était au beau, ils pourraient ensuite se ballader. Aidan a un grand sourire pour sa chère Joan. « ça te botte Lindley ? » Il passe son crayon derrière son oreille et attend l'avis de son amie pour savoir si la journée part sur ce programme.
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À l'évocation d'un planétarium, Joan lâcha sa passionnante lecture de la dernière reine de France. De toute façon, elle la connaissait par cœur, la jeune femme avait du voir le film de Sofia Coppola une vingtaine de fois. « Bah un peu que ça me botte. On est bientôt arrivé ? Tu crois qu'on pourra prendre des photos ? Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? » La brune était toute excitée, elle rangea son livre dans son sac sans une once de délicatesse et attendit que le Lowell se lève pour le suivre. Encore une fois, elle ne savait pas où elle mettait les pieds et elle avait horreur de se perdre. Ça lui donnait l'impression de pas contrôler la situation, et lorsqu'elle ne contrôlait pas la situation, elle finissait toujours par se laisser dépasser. Limite elle avait envie de tenir la main du jeune homme comme une enfant pour pas se perdre. Ce serait bête qu'après un malheureux concours de circonstance, elle se retrouve dans un avion pour le Guatemala.
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Aidan n'est pas peu fier de sa surprise et il rétorque tout à fait calme devant la surexcitation grandissante de Joan. « Mais bien sûr que tu pourras prendre des photos, tu crois quoi ? Foi de Norrington. » Un sourire étire ses lèvres, il ne sait pas si ils auront le droit mais peu importe. Le train arrive enfin en gare de Penn Station et le Lowell se lève pour sortir du wagon, attendant du regard son amie. Il descend et attrape la Quincy par l'épaule.  « On va remonter à pieds, parce que on passe par Times Square et faut quand même que tu vois ça petite fourmi! » lui dit-il avant de rigoler. Petite fourmi parce que c'était un peu l'effet que ça lui avait fait la première fois qu'il avait été dans cet endroit.
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Joan sortit son portable essayant de prendre en photo discrètement le vieil homme assis en face d'elle. Celui-ci grogna sortant une ou deux injures à l'encontre de la brune. Elle n'était pas sure, de loin ses lèvres s'agitaient plus longtemps que le temps d'une insulte, mais les vieux vous savez, ils ont du mal à parler parfois. « Ouais ben, en tout cas si c'est interdit, je sais pas prendre des photos discrétos. Ils feront bien une exception pour une future reine de l'astrophysique hein ? » La jeune femme n'opposa aucune résistance et se laissa guider par le Lowell. « T'imagine je tombe amoureuse de New York. Ça a l'air tellement ça dans la chanson de Liza Minelli. Ou bien Fred Astaire. Enfin les deux. Ils ont des bonnes facs ici ? En astrophysique of course. Je crois que Columbia est pas mal placé. Le mieux serait que j'aille à Los Angeles mais c'est loin. Harvard n'est que 4ème. » Attention, la Lindley elle veut pas se planter. C'est pour ça qu'elle regarde le classement de Harvard tous les mois. À peine control freak.
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Le Lowell apprécie l'enthousiasme de sa Quincy. Au départ, il a toujours aimé Joan pour ça, mais là avec tous les soucis qu'ils ressassent tous les deux, il l'aime d'autant plus. C'est comme si, rien ne les embêtait , là dans la grosse pomme, à faire des plans sur la comète. C'est le cas de le dire... « Moi je suis habitué à frauder discretos, t'en fais pas ! » Il lui fait un clin d'oeil, du genre grand frère protecteur, avant de reprendre. « Mais de toute façon pour une reine comme toi, ils feront une exception. Obligé ! » Il sourit presque attendri quand elle part dans ses discours de petite tête d'ampoule sur les meilleurs universités. « Interdiction de partir sur la côte Ouest Hermione Granger ! » Non mais oh ! Ça va pas ou quoi ? Il va faire quoi lui sans elle après ça ! « Ou alors tu m'emmènes avec toi, mais pour l'instant on reste à Harvard, même si Columbia a ses attraits également. » Il lui donne un petit coup d'épaule avant que leurs deux silhouettes n'arrive au bout de l'escalator qui déverse un flot continuel d'anonymes sur l'énorme artère de Times Square. Le Lowell sourit devant le spectacle et pose un regard complice sur son amie. « Prête pour un petit bain de foule new-yorkais ? »
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La flatterie ça marchait toujours sur elle. La jeune femme n'était pas sure d'être une reine à proprement parler, mais elle trouvait ça cool qu'on trouve qu'elle était royale. En même temps, venant d'Aidan ce n'était pas étonnant. D'ailleurs, Joan se demandait si ce garçon avait été méchant une seule fois dans sa vie. Elle ne voulut pas gâcher sa jolie déclaration amicale avec un discours anti-monarchiste. Même si elle admirait Elisabeth II et qu'elle trouvait Kate Middleton et Letizia d'Espagne démentielles, ses parents avaient réussi à lui faire comprendre qu'il valait mieux qu'elle ne se mêle pas de la politique. Trop compliqué et pas assez peace and love pour les Lindley. « Fais gaffe, t'imagine à soixante ans, on te fout en prison pour détention d'images illégales ? Puis depuis quand c'est ton domaine la photo ? C'est un truc d'artiste mais bon. » Elle rit avant d'écoute attentivement le brun. « Ok ok, je partirais pas sans ta permission Ô grand esprit. De toute façon l'avion jusqu'en Californie ça coûte trop cher et il m'en faut un pour moi toute seule avec mes affaires. » Ce qui n'était pas totalement vrai. Ils commençaient à atteindre les dernières marches. « Si je dis non on fait quoi ? »
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Joan pense au genre de trucs qui ne lui effleurent même pas l'esprit. C'est pour ça qu'ils se complètent si bien et que le mélange des deux personnalités est à la fois communément admis et passablement surprenant. « Non mais jamais ils m'attraperont, tu rigoles ou quoi ? » Ou pas mais bon... Aidan a toujours aimé s'affranchir des règles et un interdit lui fait inévitablement commettre des âneries. Par principe. « Et j'aime bien la photo aussi. Même si je suis loin d'être aussi doué qu'en peinture. » avoue-t-il le regard pétillant. Après tout, les deux techniques reposent sur une certaine figuration de la perception visuelle. « Bon ça me va comme ça. » Qu'elle reste à Cambridge oui, ça lui ferait vraiment quelque chose de la voir partir à l'autre bout du pays. « Déjà tu ne peux pas dire non parce que tu peux rien me refuser. » lui lance-t-il provocateur avec un sourire en coin, et il ajoute. « Mais au pire, je te porte comme un sac de patates sur mon épaule. » Il se moque allègrement le bougre. Il attrape au vol la taille fine de la jeune femme pour la serrer contre lui. « Alors tu préfères quoi? » C'est qu'elle n'a pas vraiment le choix finalement Mademoiselle Lindley.
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Pour ça, les deux étudiants étaient des vrais gosses. C'est vrai que du moment où on interdit quelque chose, cette même chose a soudain un attrait tout particulier. Regardez, interdisez à un enfant d'allumer la cuisinière à gaz, de monter debout sur la table du salon ou de sortir avec ses copains sans autorisation. Quand vous aurez le dos tourné, il allumera la cuisinière à gaz – et vous appellera sûrement paniqué parce qu'il n'arrive plus à l'éteindre – puis il grimpera sur la table du salon avant de sauter par terre. Il risque d'ailleurs de se faire une cheville au passage et il ira montrer sa blessure de guerre à ses camarades d'école, émerveillés devant tant de rebelle-attitude. « Je me rappelais plus que tu avais une tête à aller en prison. » Joan secoua la tête désespérée. « Ouais ouais, les artistes, pfu, vous êtes pas obligés de réussir dans tous les domaines tu sais ? J'arrive même pas à sculpter une patate en pâte à modeler. » Avant de répondre, la brune vérifia qu'elle n'était pas en jupe. Au moins, si elle mettait trop de temps à répondre et qu'il décidait tout seul comme un grand de la porter, elle ne risquait pas de finir dans les journaux New Yorkais comme 'la fille qui porte une culotte rose fushia'. « Non c'est bon je vais marcher. Puis si j'ai la tête en bas je vais rien voir. On jouera au cochon pendu plus tard, mais promis on le fera. »
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