THEORYS ► T'es pas un pokemon pour rien mon doudou ? (A)

La nuit voguait peu à peu vers un aboutissement fou et je n'avais pas encore vécu d'apocalypse digne de celle de l'an passé. Il fallait dire que je n'étais pas beaucoup là, à l'intérieur. J'avais débuté avec une croisade dans les toilettes, en passant par un complot avec mes potes en buvant trop dans la chaleur finissant dehors avec petit Wyatt puis retourner à la table pour repartir découvrir le coin détente, passer du temps avec ma Charlie et là, c'était surement tard mais l'air, je retrouvais le besoin de le retrouver et ne voulant pas que ma princesse prenne froid, je la laissais entre de bonnes mains pour sortir. Je courrais donc sans hésitation vers la sortie, jouant à alerte à malibu en passant ma main dans mes cheveux tel un surfeur en mal de drague puis je découvrais là, le petit bouffon de mon cœur ; Théophyl en mode prédateur, fumeur de fou. Je fonçais dans son dos, lui sautant dessus en disant : bah alors petit, on mate ? J'éclatais de rire quand je vis sa surprise et l'étonnement d'une personne dans son dos.

Je ne cessais de le répéter en boucle dans ma tête mais je me faisais chier. Et totalement. Ma cavalière était belle, elle était bien. Mes amis étaient cool, mais le problème venait finalement et entièrement de moi en fin de compte.  Avec mon amnésie, j'avais quelques mois de retard par rapport aux autres, et un million de questions en tête. J'avais passé la moitié de ce bal à danser avec des filles, discuter avec mes potes, draguer, taquiner, bu, mater mais je n'avais pas encore fumer. Et c'est d'ailleurs ce que je décidais de faire en sortant dehors. Sortant le paquet de cigarettes de la poche intérieure de ma veste violette, je sortis une clope et la collait dans mon bec, avant de venir l'allumer avec mon briquet, crachant ensuite la première bouffée avec envie alors que je me passais la main derrière la nuque. Réalisant un signe de tête au groupe de filles à talons qui se trouvait tout près, je fus subitement attaqué par une chose qui me grimpa sur le dos. « Bah alors petit, on mate ? » Ah l'enfoiré ! Il m'avait fait flipper. « Mais ça va pas trou duc ? J'aurai pu avoir une crise cardiaque. » Emrys se tenait face à moi, hilare, alors que je portais la main à mon cœur. «  Tu veux une clope tant que t'es là ? » Je marquais une pause et repris : « Et oui y'a de quoi mater par là...regardes. »

Et le gars, il flippait à fond. Il s'était clairement étonné de me voir là comme ça. Il flippait tant que le gars, il me pétait un boulon en mode je vais te tuer folle dingue quoi. Il m'insulta lègèrement en me racontant que clairement il aurait pu faire une crise cardiaque, je souriais en rigolant rapidement. Je ne pouvais pas cesser de me marrer clairement. Il était entrain de me jouer une comédie qui aggravait mon coup de théâtre. « Tu veux une clope tant que t'es là ? » Je rigolais encore et acquiesçais en tendant la main pour en prendre une ravi. Je le remerciais d'un clin d'oeil. Bien sur, il me confirmait que y'avait de quoi mater. je m'asseyais sur les marches de l'entrée et allumais ma clope tirant doucement dessus en profitant de la fumée dans ma gorge. Je souris et lui dit : Matte le boulet de canon là ... je me lève et sans aucune honte, je fonce vers elle, jouant la carte du gros lourd pour faire rire mon pote : hey ... hey mademoiselle ... ton père c'est un terroriste ? Elle me regarde, offensée, attristée. Bah ouais parce que t'es trop une bombe ! Je me marrais en regardant mon ami alors qu'elle fuyait presque.

Et je me payais limite une mini crise cardiaque à cause de mon second meilleur pote qui avait eut la brillante idée de me sauter dessus alors que je profitais d'une agréable vue tout en fumant une clope. Et face à son visage hilare et ma grimace de désespoir, je lui proposais une cigarette histoire qu'il m'accompagne. «  Matte le boulet de canon là ... » Levant mon visage dans la direction qu'il m'indiquait, un sourire élargit mon visage. « M'ouais...Sans plus. T'as des vieux goûts en fait toi, non ? » Ricanant parce que je ne cherchais qu'à le taquiner, monsieur commença à se lever trois secondes après s'être assit pour aller faire chier l'une des gronzesses qui se trouvait tout près. «  Hey ... hey mademoiselle ... ton père c'est un terroriste ? Bah ouais parce que t'es trop une bombe ! » Nooon abusé. Riant aux éclats, je m'étouffais presque alors que la jeune femme décidait de fuir ce jeune taliban qui ne cherchait qu'à se moquer d'elle. « Arrêtes, tu leur fais peur avec ta tronche, reviens par là ! » N'empêche c'était un sacré comique alors que je riais toujours. « Imagines elle va porter plainte là... Et tu t'fais virer du bal.»

Genre, je lui montrais un canon et il trouvait encore quelque chose à en dire. il veut que je l'envoie vendre des vaches en Sibérie ou quoi. Je le regardais en fronçant les sourcils d'un air bien méchant et bien sur il allait fort dans les remarques me regardant partir draguer quand soudain, à mon retour, il poursuivait ses jugements. Le mec, il s'esclaffait, j'imaginais meme qu'il allait s'étouffer tellement il rigolait de moi et je montrais d'un air gamin que ça me saoualt grave mais peu importe. Je me posais à nouveau sur les marches à ses cotés en ralant dans ma barbe alors qu'il disait : Imagines elle va porter plainte là... Et tu t'fais virer du bal.» Entre ça et la remarque sur ma tronche à faire peur, ça faisait beaucoup. Je lui tapais fort sur l'épaule imaginant lui déboiter sans soucie mais me recadrant intérieurement vite pour ne pas le faire puis je lui disais : Bah vas y montre nous en une toi et on va voir si elle fuit pas ... Avais-je en lui tirant la langue. Là, je voyais des demoiselles passaient, certaines accompagnés, d'autres en solitaire et je rigolais parfois aux scènes qui se déroulées.

Sans certainement pas vouloir offenser mon meilleur ami, je le taquinais un peu beaucoup et je n'étais pas sur que cela lui plaise réellement. D'ailleurs il venait de décider qu'il allait faire l'imbécile et qu'il allait limite faire une chier une jeune femme qui se trouvait assez loin avec une vanne à un dollar. Personnellement, je mourrais de rire à ses côtés et je ne mentais pas disant cela. Revenant alors vers moi et reprenant sa place initiale, il me regardait d'un air lasse comme si il se fichait bien totalement de tout ce que je pouvais lui raconter. Charmant. «  Bah vas y montre nous en une toi et on va voir si elle fuit pas ... » Disant cela, il m'infligea d'une grande tape sur l'épaule qui m'arracha une grimace et un mouvement sur le côté. Jamais je n'userais hors nécessaire, la violence sur mes meilleurs potes et ni même mes plus belles prises de judo. « Parfait, admires le maître mon ange... » Me dirigeant vers une jeune femme et sa bande de copines, je chuchotais. « Mesdemoiselles, excusez-moi de vous déranger, je peux vous laisser le numéro de mon ami là-bas, il vous trouve fabuleuses ! » Elle se mirent à rire et je fis un clin d’œil en direction d'Emrys. « L'unes de vous est intéressée ? » Une jeune femme blonde me répondit positivement et je l'entraînais donc avec moi jusqu'à l’endroit où se trouvait Emrys. « Bichon, j'te présente...Sharon ! »

Je n'appréciais pas ses taquineries sur ma manière de draguer alors que je montrais que je faisais exprès comme si il savait pas que c'était pas du tout moi quoi. Je râlais donc lègèrement rien que par mon regard peu commode mais en plus, le mec il était grave entrain de rire alors je faisais le mec qui boude avant de l'encourager à aller à son tour draguer d'une tape monumentale. Je sentais qu'il avait eu un bon choc là quand meme et je grimaçais, choqué de moi-même alors qu'il jouait les mecs sur de lui. Perdu la mémoire surement mais pas l'ego ! Là, il s'enfuit plus loin vers des demoiselles et chuchota si bien que malgré mes tentatives d'écouter en bon mec qui a de bonnes oreilles, impossible ! Je faisais le fort caractère en boudant mais voyant que les demoiselles me reluquaient sans raison, je fis le beau gosse en m'appuyant sur un marche en arrière en les regardant et faisant un clin d'oeil. Je ne comprenais pas le jeu de mon ami; était-il entrain de les draguer pour moi ? godness, noooon. Je restais rouge dès qu'elles détournèrent le regard et très vite, il revenait avec une blonde. J'ouvrais grand les yeux et quand elle se regardait le bas, la robe et tout, je fis des signes de desespoir à mon meilleur pote et colocataire. Je n'avais pourtant rien demandé moi ! Je le regardais vénère alors qu'elle commençait à me saluer attendant que je drague : Salut ... Sharon ! Dis-je en grinçant des dents. Je suis ravie ... jouant le jeu pour mon pote en souriant enfin lègèrement. je passais une main dans mes cheveux, jouant les dragueur plus sérieux qu’avant et montrant mes grandes capacités avant de dire : Tu me garderais un danse dans ton carnet pour la fin de soirée, nuit si on peut dire ? Dis-je en faisant les yeux doux devant un théophyl surement impressionné devant la demoiselle très receptive. Elle répondait par le positif et retournait avec ses copines mais je l'interpellais pour vengeance : Hey ... Sharon ta copine brune là ...il aime bien mon pote, tu sais ... si tu peux lui arranger un coup. avais-je murmuré assez fort pour qu'il puisse entendre. Là, je tirais la langue en direction de mon pote. J'avais choisi une fille un petit peu débile ayant vu certains de ses agissements et qui le reluquait depuis.

Emrys ne semblait pas content. Me même temps, qui le serait alors que je ne faisais que le taquiner comme je pouvais. J'aimais ça, me foutre gentiment -si je pouvais me permettre- de la tronche des gens, ce n'était pas ma faute ! Je n'étais qu'un sale pitre et c'est donc pour cela que lorsque mon autre meilleur pote me recommanda à mon tour de lui montrer mes prouesses en tant que séducteur, que je décidais de me rendre vers le groupe de jeunes femmes afin de leur murmurer que mon ami qui se trouvait juste là-bas était seul et intéressé. Une jeune femme me répondit présente et je la ramenais avec moi vers Emrys qui se la jouait en mode clodo sur les marches. Elle se prénommait Sharon et était plutôt mignonne. Mais lorsque la jeune femme ne regardait pas face à elle, Emrys en profitait pour me faire des signes de muet. Signe auxquels je répondais par un très large sourire. « Salut ... Sharon ! Je suis ravie … » Il s'agissait juste de jouer le jeu et Emrys le comprit avec un peu de retard. Il lui parla alors, lui demandant une danse pour lui tard et je restais impressionné par sa manière si nonchalante et pourtant élégante de draguer. Il savait y faire et il le savait. Lorsque la jeune femme que j'avais trouvé décida de s'éloigner retrouver ses amies, Emrys ne pus s'empêcher de gueuler : « Hey ... Sharon ta copine brune là ...il aime bien mon pote, tu sais ... si tu peux lui arranger un coup. » Oh bah oui mon gars, c'est bien. Tant qu'elle n'était pas trop moche...Haussant les sourcils, je reprenais une bouffée de ma clope en la regardant puis je me retournais vers Emrys. « Tu sais y faire toi...Tu montres les crocs mais après ça coule de source. Sûr que c'est un truc chez vous, les grecs...Le sexe féminin n'a pas de secret pour vous. » Non, même moi j'aurai rougi et bafouer plus d'une fois. Bon ok, j'abusais légèrement. « Bon et ta rouquine alors, ça fait longtemps que tu ne m'en à plus parlé ? »

Je lui jouais mon gars qui se venge en lui indiquant un petit coup bien moins bien que le choix qu'il avait fait pour moi. Il fallait dire que vu ses critiques, il méritait une grande vengeance ! Je ne voulais pas le laisser gagner comme ça et mon petit coup fit rire la demoiselle qui repartit, murmurant déjà aux oreilles de la fille dont je parlais pour mon Théo des iles. Là, il me prouva encore son manque d'énervement et d'envie d'engueulade car il ne releva pas. Il haussait les sourcils en me fixant avant de me faire remarquer mes grandes capacités à draguer parlant de mes origines Grecques et là, je ne pus m’empêcher de dire en riant : Bah écoute, j' suis le fils de Zeus, c'est bien connu ... j'suis aussi l'dieu quoi ! Dis-je avec un sourire fier aux lèvres. Il abusait mais ça me tirait des sourires et des rires. « Bon et ta rouquine alors, ça fait longtemps que tu ne m'en à plus parlé ? » Là, clairement, ça me fit rougir et en me rasseyant, je cachais un peu mon regard pour pas qu'il lise totalement ma gêne parce que franchement, la honte. Je devais répondre : il était mon colocataire, mon ami d'amour, mon meilleur mais le truc c'est que j'avais honte de la scène précédente avec Wyatt qui prouvait tant de choses mais aussi d'avoir été mauvais cavalier. Je répondais en tortillant mes doigts : Je suis un mauvais cavalier pour elle alors que tout à l'heure, je me suis baladé lègèrement bourré en m'extasiant devant elle, ça me rend ouf frère ... dis-je en baissant la tete dans mes mains comme pour me secouer mais je ne le fis guère.

Emrys pouvait bien essayer de se venger comme il le souhaitait, moi ça ne m'atteignait pas. Je n'étais ni prit et aussi loin que je me souvienne, mon cœur l'était encore moins. Je faisais ce que je voulais quand je voulais et si la minette qui semblait intéressée n'était pas mal alors pourquoi pas. Mais ça, je me gardais bien de le dire. «  Bah écoute, j' suis le fils de Zeus, c'est bien connu ... j'suis aussi l'dieu quoi ! » Non, là il partait trop loin et d'ailleurs ça me faisait bien rire, surtout car il avait un petit sourire fier sur les lèvres. « Parfait alors moi je suis le cousin d'Hadès, tu permets ? » Comme ça nous serions voisins ou quelque chose dans le genre. Total, je décidais en reprenant une bouffée de ma cigarette, d'engager une conversation un peu plus sérieuse en lui parlant de sa cavalière, puisqu'il m'en avait parlé la fois où il m'avait retrouvé perdu allongé sur son lit comme un glandu. Néanmoins, je m'attendais à tout sauf à ce mon colocataire ne décide de tourner le regard, un tant soit peu gêné par rapport à ce que je lui demandais. «  Je suis un mauvais cavalier pour elle alors que tout à l'heure, je me suis baladé lègèrement bourré en m'extasiant devant elle, ça me rend ouf frère ... » Hein ? Là je ne comprenais plus vraiment ce qu'il venait de me dire. Je décidais donc de m'asseoir à ses côtés et de le secouer légèrement alors qu'il s'était prit la tête entre les mains. « Racontes-moi tout ça...Il s'est passé quoi ? » Je marquais une pause, regardant la troupe de filles qui maintenant devaient nous prendre pour des gays. « T'sais j'suis pas un bon cavalier non plus, j'ai délaissé la créature qui m'accompagnait toute la soirée juste pour la fuir. » Réalisant un bruit réprobateur avec mes lèvres, je fus surpris par ce que mon palais et ma langue formulèrent ensuite. « Tu l'aimes beaucoup cette fille, n'est-ce pas ? »