JESSIE & KALEB Ϟ Harcèlement et obstination

Qu'est-ce que j'en pouvais plus de cette brune ?! Y'avait rien à faire pour qu'elle me foute la paix ! A part peut-être partir au bar et me prendre un bon whisky sec alors qu'elle reste à s'amuser comme une gamine à notre table. C'est tout du moins ce que j'espérais de tout coeur, même si je trouvais de plus en plus dommage qu'elle soit ... ce qu'elle est. La pire des femmes, et des harceleuses. Sûre qu'elle n'en avait pas fini avec moi mais si elle pouvait me laisser le temps de souffler un peu avant de reprendre cette guerre impitoyable ce serait fun. Jamais je ne frapperais une femme, mais j'ai bien peur que ça parte si elle me cherche un peu trop. Il en faut beaucoup et j'avoue que c'est seulement du harcèlement sexuel, et j'avais franchement pas peur de me faire violer, quel homme n'en rêverait pas après tout, ce serait pas vraiment un viol en plus ... Putain mais qu'est-ce que je raconte moi ?! Heureusement mon verre arriva bien vite, et assis au bar, dos à la foule je le buvais cul sec.

J'ai une sainte horreur de me prendre des vents, mais pour une raison que j'ignore, j'ai réellement envie de terminer cette soirée avec Kaleb, j'adore le faire chier et très franchement, il est loin d'être repoussant. Qu'elle femme ne rêverait pas de se faire bouffer les lèvres par ce beau blond ? En tout cas moi j'en ai envie et je compte réussir à l'avoir. Et si je dois en arriver au viol, on ira jusqu'au viol. (a) J'arrivais donc vers le bar et sans surprise je trouvais mon fameux Ukrainien. Tu crois que j'abandonne si facilement ? Murmurais-je au creux de son oreille avant de passer doucement ma main derrière son dos pour pouvoir atteindre la chaise juste à côté de la sienne. Je m'installais tranquillement avant de commander un whisky pour moi, mais aussi pour Kaleb. Une fois mon verre devant moi, je l'attrapais en souriant. A cette soirée qui est encore loin d'être terminée. Lui fis-je savoir accompagné d'un petit clin d’œil, buvant à mon tour mon verre cul-sec. J'allais peut-être finir bourrée, mais certainement pas toute seule.

Putain ! J'ai eu mon répit que le temps d'un verre je rêve ! J'en peux plus, ayez pitié de moi ! Mais apparemment le sort n'est pas de mon côté ce soir, et Lizie non plus, parce que je n'aurais pas cru penser ça un jour envers une de mes alèves, mais j'avais très envie qu'elle débarque là tout de suite et maintenant pour me sauver, parce que je sais clairement plus quoi faire avec cette sulfureuse brune, qui semblait avoir toujours tout ce qu'elle veut, et ça, ça m'exaspère encore plus, parce que j'ai peur qu'elle obtienne ce qu'elle veut ce soir aussi. Fallait que je reste de marbre, que je l'envoie chier et elle finirait bien par me foutre la paix. Mais pas pour tout de suite apparemment J'ai eu le malheur d'espérer ... Répondis-je froidement et toujours aussi sèchement à sa remarque. avant qu'elle ne passe sa main dans mon dos pour venir s'asseoir à mes côtés et nous commandais un verre de whisky. Mais merde si on finit bourré tous les deux, j'ai bien peur de la suite des évènement. Je la regardais boire son verre, totalement perdu dans mes pensées, pendant de bien trop longues secondes, avant de me rendre compte de ma connerie Putain. Disais-je dans ma barbe avant de récupérer mon verre et de boire de nouveau.

C'est peut-être son côté froid qui m'attire chez lui, en plus de son physique bien évidemment. Je sais pas, disons qu'il change des autres mecs que je peux me faire, c'est certainement pour cette raison que j'ai bien envie de m'amuser avec lui, maintenant mais aussi un peu plus tard quand aucun de nous n'aura de vêtement. Je souriais quand il se la joua une nouvelle fois râleur, mais tant pis. Je nous commandais alors un verre, je n'attendais pas un merci de sa part même si ça m'aurait fait plaisir, mais voir son regard perdu sur moi, c'était encore bien mieux. Il termina par s'en rendre compte, chose qui me fit grandement sourire. Oh ne t'inquiète pas, tu as le droit de me mater. Je ne m'en prive pas dans les couloirs de la fac, j'adore mater ton petit cul bien ferme. Lui disais-je en riant légèrement. Je jouais avec mon verre vide sur le comptoir sans lâcher Kaleb du regard. Je nous prendrais bien un autre verre, mais même si ça ne me dérange pas d'être bourrée, j'adore faire l'amour et pouvoir m'en souvenir le lendemain matin. Lui fis-je savoir avec un large sourire sur les lèvres. De toute façon il va finir par craquer, j'ai bien plus d'un tour dans ma manche.

Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter une telle sangsue ? C'est pas comme si j'avais servi parfaitement mon pays ?! Enfin il est vrai que ces temps-si je ne le sers plus tant que ça, je préfère davantage me consacrer à mon fils, mais tout de même, de là à mériter ce qu'il m'arrive ce soir ?! Je vais réellement finir par péter un plomb. Je commence déjà à devenir dingue parce que je me mets à la trouver à mon goût, chose qui n'est pas du tout le cas évidemment, mais il se trouve qu'un démon est enfermé dans le corps d'une belle femme, telle une sirène. Rien de plus diabolique. Et elle se faisait un malin plaisir de me le faire remarquer. J'avais juste envie de me fracasser le crâne contre le bar et partir dans un sommeil profond pour ne plus la supporter un seul instant. Je lui avais lancé un regard plus que tueur quand elle me fit savoir qu'elle me matait dans les couloirs de l'université. Non mais elle ne s'arrêtera donc jamais ?! Elle me veut sérieusement dans son lit à ce que je vois, et bien sûr vu que je ne suis pas du genre à draguer, il faut que je tombe sur le genre de femme qui font tout à la place des hommes. Je n'accepterais jamais de te faire l'amour, ce serait bien trop d'honneur pour une femme comme toi qui n'en a qu'après l'argent et ne s'intéresse qu'à sa petite personne sans intérêt. Je sentais que de toute façon elle ne se tairait jamais alors autant lui dire ce que j'ai sur le coeur.

Kaleb a beau être terriblement canon, il ne sait pas pour autant parler aux femmes celui-là. Mine de rien même si je commençais à en avoir l'habitude, ça me touchait toujours d'entendre de tels propos à mon encontre. Oui je suis une croqueuse de diamants, mais ça ne fait pas pour autant de moi une mauvaise personne. Je grimaçais un peu suite à ça, légèrement blessée mais j'ai horreur de montrer une once de faiblesse, je préférais alors commander un nouveau verre, une vodka cette fois-ci. Putain je vais finir carrément pompette si ça continue, mais tant pis. Après quelques secondes de silence à jouer avec mon verre, j'allais à mon tour dire à Kaleb ce que je pensais de lui. Et toi t'es un homme détruit par la perte de sa femme et qui se cache derrière une carapace pour éviter de souffrir une nouvelle fois. Mais cette carapace t'empêche aussi de t'amuser, car soyons francs .. T'as autant envie de moi que moi j'ai envie de toi. Disais-je avant de boire une gorgée de mon verre. Je terminais finalement par tourner légèrement sur mon tabouret pour me retrouver juste devant Kaleb afin de me pencher un peu vers lui. Regarde-moi dans les yeux et ose me dire que tu ne me trouves pas à ton goût et que tu n'as réellement aucune envie de finir dans le même lit que moi. Disais-je avant un petit sourire rempli de malice sur le coin des lèvres. Non je ne lâche pas l'affaire si facilement.

Putain même avec ces paroles elle insistait même si j'avais cru percevoir que je l'avais un peu touchée. Rien à faire je ne m'en débarrasserais jamais. Peut-être qu'il fallait juste que je me laisse aller, mais pour ça faudrait déjà que je sache ce que je veux vraiment. J'ai pas envie d'une relation, c'est clair, mais est-ce que je peux coucher avec une femme que je déteste ? J'en doute fortement, déjà que j'ai du mal à m'ouvrir aux gens, à leur faire confiance et à leur faire plaisir, alors comment arriverais-je à faire ça ?! Je suis loin d'être le type qui aime coucher à droite à gauche. Je ne pouvais donc pas dire que j'avais autant envie d'elle, qu'elle de moi, ce serait mentir, mais il est vrai qu'elle exerce un certain charme et envoutement sur ma personne à insister de la sorte. Faut dire aussi que c'est une belle femme et que c'est assez dur de résister, mais je l'ai fait toute ma vie, donc j'y arrive assez facilement. Mais en se penchant vers moi de la sorte, je me sentais faillir. Il fallait que je me ressaisisse, que je lui montre qu'elle ne m'intéresse pas du tout. Peut-être, peut-être que tu as raison, mais à quoi bon finir dans le même lit ? Il n'en découlera rien de cette relation. Je n'y vois aucun intérêt. L'amusement me répondra-t-elle, mais je n'en ai que faire de cela, je ne me suis jamais amusé de la sorte, ce n'est pas ce qui m'amuse, mais c'est ce qui me prend la tête. Du moins j'imagine ... Ouais non je sais toujours pas si j'ai vraiment envie de me laisser tomber dans la tentation, surtout avec elle.

Il n'en voyait pas l'intérêt ? Il est sérieux là ? Je vais me déshabiller et à ce moment-là il verra un intérêt à terminer la soirée dans le même lit que moi. C'est pas possible d'être aussi têtu que lui. Est-ce que ça va le tuer de prendre du plaisir ? Non. Je ne suis pas amoureuse de lui, je ne veux pas fonder une famille, ni qu'il me mette la bague au doigt, je veux juste m'envoyer en l'air avec lui. Et je me doutais bien que dans sa petite tête de beau-gosse blond, une partie de lui me voulait aussi. Je ne disais rien durant quelques secondes, ne répondant pas à sa question, finalement je me levais doucement de ma chaise pour m'approcher un peu plus de lui et m'asseoir à califourchon sur ses jambes, approchant mes lèvres des siennes pour murmurer d'une façon sensuelle et sexy. Parce que ça te fera du bien. Toute ta vie tu as fait l'amour à des femmes que tu aimais, mais crois-moi le faire avec une femme que tu détestes c'est encore mieux. Pas besoin d'être doux, attentionné, je m'en fous de tout ça, je veux pas que tu me fasses l'amour, je veux que tu me prennes sauvagement. Chuchotais-je près de ses lèvres. Est-ce que cela allait lui suffire ? Je ne sais pas, faudrait mieux pour lui car des idées pour le faire craquer j'en ai plus d'une, mais je ne suis pas certaine que les autres lui conviennent. Je restais assise à califourchon sur Kaleb tout en passant mes bras autour de son cou. Et surtout dis-toi qu'après ça, tu seras débarrassé de moi. J'aime pas croquer deux fois dans le même gâteau, même si ce gâteau est carrément bavant. Disais-je suivi d'un clin d’œil. Bon après ça, ça restait à voir, si jamais c'est un Dieu vivant au lit peut-être que je deviendrais accro (a) mais lui donner cette lueur d'espoir de sortir une bonne fois pour toutes de sa vie lui fera peut-être changer d'avis.

C'est pas vrai mais qu'est-ce qu'elle fout sérieux ?! Voilà que maintenant elle vient se mettre à califourchon sur moi. Mais comme un con qui sait toujours pas y faire avec les femmes, je la laissais faire, me retrouvant totalement crispé, ne sachant ni quoi faire ni quoi dire, encore plus quand elle vient se coller à moi, ses lèvres à quelques millimètres des miennes, n'arrivant clairement pas à lâcher les siennes du regard, autant par peur qu'elle m'embrasser, que par peur de succomber à sa fourberie. Je me sentais bizarrement paniqué, comme si je n'arrivais plus rien à contrôler, et j'aurais bien gueuler, aller frapper deux trois visages pour reprendre le contrôle, mais là ça ne fonctionnait pas comme ça. Je me sentais mal à l'aise, n'arrivant pas à la lâcher du regard. Elle finit malheureusement par me convaincre, avec le fait qu'elle ne m'emmerdera plus par la suite. C'est ce que j'avais pensé, et je n'avais plus le choix, j'avais le couteau sous la gorge, alors j'ai attrapé l'arrière de sa nuque bien violemment, faisant basculer légèrement sa tête en arrière Si c'est tout ce que tu veux, et que tu me fous la paix alors oui je vais te baiser tellement violemment que tu ne pourras plus marcher demain. Bon j'avoue que jamais je n'avais parlé de la sorte, mais elle me prenait tellement la tête que c'était la colère qui avait parlé toute seule. Je ramenais alors sa tête pour attraper ses lèvres et les embrasser, parce que merde j'en mourrais d'envie depuis qu'elle était venue s'asseoir sur moi. Mon autre main s'était posé sur la naissance de ses fesses pour la rapprocher encore plus de moi, même si avec sa robe, elle cramerait bien que j'avais déjà atrocement envie d'elle.

J'ai horreur de me prendre des vents, surtout quand le mec en face de moi me donne autant envie. C'est peut-être l'effet blond beau-gosse un peu sévère, ça me fait grave craquer. Je me suis alors mise à califourchon sur lui, attendant une quelconque réaction de sa part et lorsqu'il attrapa ma nuque assez violemment, l'espace de quelques secondes je croyais vraiment qu'il allait péter un plomb, mais à peine eus-je le temps de paniquer quelques secondes que ses propos m'arracha un sourire XXL, il a enfin comprit que je ne voulais pas faire l'amour, mais bien qu'il me baise sauvagement. Tu sais que tu m'excites encore plus en me parlant comme ça ? Murmurais-je près de ses lèvres avant qu'il ramène enfin ma tête vers la sienne pour me manger les lèvres. La satisfaction d'avoir gagné mélangé à l'excitation me rendaient toute chose. Encore plus lorsqu'il posa sa main au niveau de mes fesses pour me coller davantage contre lui et j'eus un large sourire aux lèvres en sentant l'envie et le désir venant de son entre-jambe. Ma langue s'amusait encore avec la sienne, bouffant ses lèvres avec envie avant de me décoller légèrement de ses lèvres pour me retirer de ses jambes tout en attrapant son col pour l'emmener avec moi. Je peux pas attendre d'être chez toi ou chez moi, alors t'as le choix, les chiottes ou ta salle de cours ? Même si je t'avouerais avoir une préférence pour ta salle de cours, depuis le temps que j'attends que tu me prennes sur ton bureau. Disais-je avec un sourire aguicheur tout en revenant me coller à lui pour kidnapper une nouvelle fois ses lèvres en attendant de connaître notre destination, mourant d'envie d'arracher son costard.