(flashback) EMRYS&NEMESIS ● It's a surprise honey.

IT'S A SURPRISE HONEY
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Retour deux mois en arrière. Je n'ai jamais cessé d'écrire à Emrys. Je n'aurai pas pu me passer de nos longues missives, ça a toujours été notre petit coin, notre paradis précieux, nos courriers, nos échanges. Pourtant lorsque j'ai demandé mon transfert pour finir mon cursus à Harvard, je me suis bien gardé de l'en avertir. Je voulais lui faire une surprise, l'étonner, le bouleverser même. Après une arrivée spectaculaire sur le sol de Cambridge, rien de plus ni moins qu'un vol de sac à main pendant que j'attendais le taxi qui m'amènerai chez lui... Un sauvetage par ce jeune homme dénommé Loukas qui a intercepté le malotrus et restitué le tout, c'est chez mon cousin que mes pas me conduisirent. Pendant le trajet, je serrais dans ma main l'une de ses précieuses lettres pour ne pas oublier son adresse et je me demandais si j'allais trouver porte close ou non? Avec la chance que j'ai, peut-être qu'il était sortit. Le taxi se gara à l'adresse convenue et je montais jusqu'à la porte où était censé vivre mon cousin. Je me demandais déjà la tête qu'il allait faire en ouvrant et en me découvrant sur le pas de sa porte. Prenant mon courage à deux mains, non pas que je ne sois paniquée à l'idée de le retrouver mais, je dirais plutôt que j'étais pressée de le revoir et de pouvoir enfin le serrer dans mes bras. Même si nous étions tout les deux sur le sol des States, j'avoue que sa présence me manquais énormément. Je fini par sonner un coup et par frapper trois coups à la porte.

Je ne m'attendais à rien de neuf aujourd'hui. Je n'allais pas forcément aller quelque part parce que franchement, j'avais qu'une putain d'envie me jeter dans mon lit et ne rien faire pourtant je devais réviser heureusement la partie sur le lit restait possible. Je ressemblais à une vieille larve, clairement. Rien d'autres ! Non, ce n'était pas la tristesse infinie, juste un ras le cul de beaucoup trop de chose quoique pas forcément, je ne sais pas. J'allais mieux qu'avant mais je posais encore trop de question malgré de superbes événements et voyages faits. Je fus néanmoins surpris dans mon sommeil sur un bouquin quand la sonnerie retentit dans l'appartement vide et que trois coups furent tapés sur la porte de mon chez moi. Je sautais du lit tel un zombie et attrapais un t-shirt pour ne pas y aller torse nu avant de passer un coup d'eau sur ma gueule tout en criant : J'arrive ! Je marchais ensuite à travers notre spacieux salon me demandant encore comment j'avais réussi à habiter là dedans malgré que je connaissais la réponse puis ouvrant, je reconnus ma cousine. Outré, choqué, je disais bêtement : c'est impossible ! Une voix à la fois joyeuse, étonnée et perturbée. J’étais pétrifiée.

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Sa voix avait retentit un peu étouffée derrière la porte. C'était étrange cela faisait si longtemps que je n'avais pas entendu le son de sa voix autrement que par portable. Et encore là je ne pouvais pas franchement dire que je la reconnaissais. J'attendais patiemment qu'il ne vienne m'ouvrir. Au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit enfin laissant place à la vue de mon très cher cousin sur le seuil de sa porte. Il resta planté là droit comme un i, une expression entre l'étonnement et la béatitude alors qu'il lâchait un phrase tout bête. C'est impossible. Un sourire se forma sur mes lèvres alors que mes prunelles bleue océan scrutait son visage, un peu comme si je voulais m'imprégner de chacun de ses traits afin de ne pas les oublier. On dit que rien est impossible, tu sais. Alors c'est comme ça que tu accueilles ta cousine préférée? dis-je en prenant une petite moue faussement déçue. Car même s'il en restait un peu "baba" je n'étais franchement pas déçue de le revoir enfin, je veux dire là réellement devant moi, en chair et en os. Je décidai alors de faire le premier pas et de briser la glace. J'avançai alors vers lui fondant droit dans ses bras, l'entourant des miens et déposant un baiser sur sa joue. Tu m'as manqué Em', alors tu comptes me laisser sur le pas de ta porte ou bien? dis-je en me décalant de ses bras pour l'observer. La surprise semblait réussi, il ne m'attendait pas du tout.

Et tout ça me semble plus qu'impossible, je suis dans l'incapacité totale de comprendre ce qui se passe face à moi. Comment ma cousine peut se trouver là ? Comment ma jumelle peut alors me faire face ? Je souris petit à petit un peu plus en découvrant qu'elle est bien présent mais elle comprend les perturbations de mon esprit et avec humour, elle me rappelle que rien n'est impossible, se moquant de mon accueil. Je sens enfin qu'elle est réelle quand elle prend les devants et fonce dans mes bras me serrant d’elle-même puis j'ose enfin bouger, entourant son corps frêle de mes bras imposants. J'ai les yeux grands ouverts, très grands car il me semble compliqué de comprendre ce qu'il se passe. Réplique choc, elle me regarde, ébahie de tant de blocage et me demande si je compte la faire rentrer alors je recule comme un zombie, la fait rentrer tout en secouant la tete avant de dire ; Je suis si heureux Nem' si tu savais ... c'est juste pas croyable je dois dire ... Avais-je commenté en la regardant toujours avec le souffle court. Je prenais sa main et l'emmenais au salon, la faisant s'assoir tout en l'accompagnant dans le geste et assis, je caressais son visage en la fixant ; Je sais pas quoi dire ... qu'est-ce qu'tu fais là ? J'embrassais sa joue affectueusement.

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Le moins que l'on puisse dire c'est que mon arrivée devant sa porte venait de grandement le surprendre, il me regardait avec cet air assez béat du gars qui ne comprends pas du tout ce que je fais là, ou encore comme s'il avait vu un fantôme du passé. Cela me fait esquisser un vague sourire alors que je relâchais mon étreinte autour de lui et que je lui demandais prestement s'il comptais me laisser sur le pas de sa porte. Il me laissa alors entrer, refermant la porte derrière nous. Ses paroles me firent alors sourire de plus belle, un sourire franc éclatant et plein de malices. Pas autant que moi Em', c'est dingue ce que tu pouvais me manquer malgré les lettres. Mais, tu vois en chair et en os c'est encore mieux. Oui c'est vrai, j'aurai pu l'en avertir après tout nous étions si proches lui et moi malgré la distance physique. Distance que j'avais finalement décidé d'abolir, j'en avais assez, c'était complètement idiot d'être dans le même pays et de se tenir dans des états différents. En dehors de lui, Priape et Denys je n'avais plus de famille. Nous nous étions assis de concert dans son canapé et il se mit a caresser tendrement ma joue. Moi j'avais ancré mes yeux dans les siens alors qu'il me questionnait sur ma présence à Cambridge. Je sais pas... Qu'on s'éloignera plus jamais? J'ai demandé mon transfert à Harvard. Je viens parasiter ta petite vie ici. dis-je alors qu'un léger rire s'échappait de ma bouche.

Je fermais la porte doucement derrière elle encore choqué de la retrouver comme ça devant moi. Je ne m'étais pas attendu à ça. Nous avions toujours été séparé ces dernières années et notre dernière rencontre fut sur la tombe d'Artémis : alors honnêtement, si j'avais imaginé qu'elle viendrait ici. Elle me confirme sa joie de me retrouver et je me sens tout en joie. Je ne réalise que peu et ne sait meme pas quoi faire pour montrer ma joie. je ne trouve meme pas comment parler. Alors je m'étais contenté de poser mes fesses sur mon canapé en mode choqué et de l'y entrainer avant de commencer à doucement caresser sa joue, les yeux ancrés dans les siens car elle tentait de me capter. Là, elle expliqua sa venue : Je sais pas... Qu'on s'éloignera plus jamais? J'ai demandé mon transfert à Harvard. Je viens parasiter ta petite vie ici. Je souris tout attendri presque ému totalement face à ce qu'elle m'avoue mais je suis aussi attristé de peur qu'elle ne fasse pas ce qu'elle veut ici, ni comme elle veut. Je lui souris et lui dit en grimaçant ; Mais j'espère que tu n'as rien sacrifié ? Tu as pu t'inscrire pour ce que tu veux ? Tu as pris une confrérie, un appartement ? Dis-moi tout ... Je souris avant de serrer fort ces deux mains.

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Il enserre mes mains entre les siennes. Il ne peut même pas s'imaginer la joie que j'ai de le retrouver, les retrouver après tant de temps. Faut dire c'était quand-même complètement idiot d'être dans le même pays et de ne jamais se voir. J'aurai vraiment du prendre cette décision bien plus tôt. Sacrifié? Non non enfin j'avais ma petite vie à Yale mais, tu sais j'avais l'impression de ne pas être "complète" sans vous, sans ma famille. Vous êtes les seuls qui me restent et je trouve ça idiot de ne pas nous voir. Ce fut la première chose que je répondis à Emrys, la chose qui m'importait le plus était de renouer avec ma famille, et de me rapprocher de lui. Bien qu'on s'écrive il me manque énormément. On avait toujours été assez fusionnels mais, comment l'être quand des kilomètres vous sépares? Non j'ai pas encore d'appart, je vais d'abord devoir me trouver un petit boulot ici mais, j'ai intégré les Dunster en tant que bizut. Je t'aurai bien rejoins mais, y'a que les gars accepté chez toi. dis-je en riant car oui je m'étais bien imaginée le rejoignant. Je plongeais mon regard azuré dans celui de mon cousin. Rassures-toi, je suis plus qu'heureuse d'être ici. Et toi alors racontes-moi? Comment ça se passe ici?

Je suis tellement heureux que je ne me rend compte d’aucune chose autour de moi, trop dans ma vie, trop dans mon monde à l'instant présent. Je la sentais perplexe face à mes paroles et pour cause, elle ne se voyait aucunement sacrifiée alors que moi, je pensais que par notre faute, elle se séparait de sa vie et j'étais tout attristé. Heureusement, elle tentait de me rassurer rapidement. On retrouvait dans nos regards cette relation tant fussionnelle, c'était magique ! Je l'écoutais me demander du regard comment j'allais alors qu'elle n'était encore qu'à me dire qu'elle avait intégré la dunster house en bizut et qu'elle aurait voulu se joindre à moi mais qu'elle ne remplisait pas les critères. Là, je souriais et m’esclaffais tant son petit humour me plaisait toujours. Elle plongeait son regard dans le mien montrant une joie, une émotion de nos retrouvailles étonnantes avant de me demander des nouvelles, de tout savoir en fait je crois. Un sourire, je me retirais de notre étreinte et me plçais bien mieux sur le canapé pour répondre en tournant de stresse mes pousses : Ecoute, j'attend les examens avec impatience, ça se passe toujours bien ... je continue à écrire pour le New Yorkers mais j'ai décidé qu'à la fin de l'année, mon coté écrivain ne serait plus un secret ... han ... trop de choses en fait ! Je souriais timidement et restais choqué en lui disant : j'ai honte .. j'tai pas proposé... tu veux boire un truc ? Je rougissais lègèrement.

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Il s'inquiétait pour moi, je pouvais le ressentir même s'il n'en aurait pas montré le moindre petit signe, c'était mignon tout plein mais, il devait se rassurer. J'étais au contraire ravie d'avoir amenuisé cette distance avec eux, surtout avec lui je dois bien l'avouer. J'avais beau lui écrire, il me manquait toujours assez cruellement. Comme si quelque chose d'important me manquait. J'étais certaine qu'à présent dans la même ville, dans la même université nous allions pouvoir renouer et surtout profiter de moments ensemble. Cela me rendait folle de joie. Je l'écoutais alors me donner les dernières nouvelles de sa vie loin de moi. Il semblait aller plutôt bien et avoir tout un tas de projets en tête. Oh sérieusement, tu comptes te lancer enfin pleinement dans l'écriture? lui demandais-je alors qu'il semblait s'excuser et être tout gêné d'un coup. Je ne pu alors m'empêcher de rire. Je passais alors rapidement ma main dans ses cheveux en me penchant vers lui. Raaa mais, stop y'a pas de mal voyons et puis on a tellement à se dire. Mais, je veux bien oui un jus de fruit ou un soda pourquoi pas. Après tout, je ne serais pas contre un petit rafraichissement oui. Je regardais un peu autour de moi, curieuse de voir où il vivait. L'appart n'était pas mal du tout. Je le laissais me quitter quelques minutes le temps qu'il aille me chercher une boisson et je lui demandais en haussant un peu la voix. Et sinon les amours? Oui à vraidire je voulais vraiment tout savoir, parfois je suis un peu possessive.

Je ne pouvais que m'inquiéter pour elle. C’était ma cousine, elle arrivait comme une fleur surement sur un coup de tete et je ne comprenais pas trop qu'on puisse faire cela. J'avais peur qu'elle ait trop sacrifié pour moi, pour mon frère quoi. Je ne voulais clairement pas mais au lieu de ça, elle semblait ne rien regretter du tout. Elle me montrait qu'un manque venait déjà de se combler et je trouvais ça génial. Elle m'écoutait attentivement et je vis un sourire s'affichait pleinement sur son visage quand je parlais de mon envie et métier d'écrivain. Du coup, elle me demandait si mon souhait était de le faire pleinement. Évidemment alors, je souriais et lui répondais plus précisément : Ouais, je fais mon année prochaine et je ferais ça tout en donnant surement j'espère quelques cours d'histoire ou autres, je ne sais pas encore ... Mais ce sera ma vie ! Je lui souriais en écoutant ses dires parce que je voyais bien qu'elle avait besoin de moi, de m'entendre comme si c'était une nécessité et c'est aussi une de mes nécessites l'avoir à mes cotés, retrouver comment se rapprocher de nouveau. Elle voulait un jus de fruit tout en me rassurant que je n'étais pas mal poli, ça rassurait alors j'allais lui servir tandis qu'elle me demandait, mutine, pour mes amours. Un sourire en coin, je me retournais : il y a bien cette fille ... qui me plait énormément ... qui est différente de tout ...racontais-je les yeux en cœurs. Elle est génial tu vois mais j'ai peur d'aller avec elle pare que ces derniers temps j'ai déconné et j'ai peur de lui faire mal, de faire mal je crois ... avais-je dit en ramenant le verre et m'asseyant à ses cotés, attristé.

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