(+Dundun) Mauvaise rencontre

Quel bal de merde, heureusement qu'il est enfin terminé. En une soirée j'ai perdu un mec que je considérais comme un frère, ma meilleure amie mais je me suis aussi battu avec mon meilleur pote contre deux trous du cul. Heureusement bientôt je saurais le sexe de mon futur enfant et ça, ça me comblait de joie. Sauf que j'étais de plus en plus en manque de drogue, je ne cessais d'y penser, de vouloir fumer un joint ou me piquer. Et ça n'arrangeait pas mon sale caractère, notamment lorsqu'une jeune femme me bouscula sans le vouloir. Mes nerfs lâchèrent d'un seul coup et je me suis mis à l'insulter jusqu'à ce qu'une autre meuf arrive vers nous pour m'engueuler. T'es qui pour me parler comme ça toi ? Disais-je en dévisageant cette nana. J'en ai de plus en plus marre de ces jeunes qui me prenne la tête pour un rien. Va te faire foutre et va emmerder quelqu'un d'autre, non mais j'y crois pas. Pauvre conne. Ok j'étais vulgaire sur le coup, mais ça me gonfle quand on vient s'occuper de mes affaires, surtout venant de la part d'inconnue comme elle.

Je ne suis carrément pas d'humeur pour ce genre de connerie. Ok j'ai peut-être gueulé un peu fort sur l'autre nana qui m'a rentrée dedans, mais je l'ai pas non plus agresser, chose que l'autre folle était en train de faire avec moi. Je soupirais à sa réponse, non mais qui c'est cette fille d'abord ? Elle débarque d’où pour me les casser sévère de cette façon ? Je ne l'ai jamais vu auparavant. Je te parle comme ça, parce que c'est toi qui me casse les couilles espèce de folle. Lui disais-je le plus énervé du monde. Je ne suis pas du genre à frapper les femmes, mais ce n'est pas pour autant que j'allais me laisser faire par cette espèce de cinglée. Elle me reproche exactement ce qu'elle est en train de faire avec moi. C'est du grand n'importe quoi. Non mais je rêve, c'est toi qui me prends la tête là. Non mais c'est quoi ton problème ? T'as tes règles ? Ton copain vient de te faire cocue ? Et bah bien fait pour ta gueule. Casse-toi et fous moi la paix. Le mieux à faire, c'est de partir maintenant sinon je vais péter une durite et ça ne sera pas beau à voir. Je commençais alors à marcher un peu, histoire qu'elle me lâche la grappe.

Mes nerfs lâchèrent et je me suis alors mis à gueuler sur cette femme qui m'énervait de plus en plus. Et moi et mon karma on l'emmerde d'abord. Mais putain je l'ai pas agressé ! Est-ce que je lui mis le couteau sous la gorge ? Non. Est-ce que je l'ai frappé ? Non je suis pas le genre à frapper les femmes mêmes si certaines comme toi sont graves casses-couilles. J'ai seulement dit à cette taupe de regarder où elle marche. Bon c'est vrai que j'ai été un peu trop violent dans ma façon de parler et dans mes propos avec cette fille tout à l'heure, mais pour un drogué en manque, je trouve que j'ai été assez soft. Par contre cette nana me tapait de plus en plus sur les nerfs. En règle général c'est Elia et Zita qui arrivent à m'énerver aussi vite, je crois qu'elles ont trouvés une folle à leur niveau. Elle me rabâcha que son mec est un connard, elle veut peut-être que je compatis pour elle ? Non je m'en fou, je veux juste qu'elle me foute la paix. Et tu vas faire quoi pauvre folle ? Me frapper ? Me suivre et foutre ma journée en l'air ? Et bah vas-y ne t'en prive pas. Mais moi je vais pas perdre mon temps avec toi, j'ai autre chose à foutre qu'écouter une lesbienne non assumée me prendre la tête parce qu'elle a une problème avec les mecs en général. Oui je dois m'occuper de ma copine enceinte, j'ai autre chose à foutre que perdre mon temps avec cette folle. Je commençais donc à rebrousser le chemin pour retourner dans mon appartement, en espérant qu'elle ne me suive pas.

Jamais je ne frapperais une femme, mais très franchement je commence à en avoir marre de cette nana qui m'accuse d'une chose qu'elle était elle aussi entrain de faire. Heureusement c'est la première et dernière fois que je verrais cette gonzesse dans les parages. Et toi qu'est-ce que tu es entrain de faire bordel de merde ?! Tu ne me gueules peut-être pas dessus là ? Tu ne m'agresses peut-être pas ? Et je t'emmerde pauvre conne. Gueulais-je sur la jeune femme, on avait certainement l'impression d'être deux fous, mais je m'en fichais. Elle me tapait sur les nerfs, c'est à son tour d'en prendre pour son grade. Je rigolais pour me moquer d'elle quand elle me fit savoir qu'elle n'était pas folle, n'importe quoi. T'es pas folle ? C'est la meilleure blague de l'année ça. Et pour ta gouverne j'ai jamais dit que c'était une insulte d'être lesbienne, j'en ai rien à foutre, c'est juste qu’apparemment tu dois avoir un problème avec les mecs pour me casser les couilles de cette façon. Ah et non j'suis pas gay, j'ai une meuf, pauvre tâche. Je n'ai absolument aucun problème avec les personnes homosexuelles. Puis je marchais en direction de mon appartement, avant de me retourner et voir cette cinglée me suivre. Mes nerfs lâchèrent de nouveau. Putain mais t'arrête de me suivre ? Hurlais-je de nouveau en arrêtant de marcher pour la regarder, plus énervé que jamais.

Décidément cette nana disait n'importe quoi. Je ne connais aucune femme de caractère ? Je suis amoureux d'une fille avec certainement le caractère le plus spécial du monde, ma meilleure amie a elle aussi un sale caractère, bref j'en connais contrairement à ce qu'elle raconte. Avant de casser les couilles aux gens, apprends peut-être à la connaître un minimum. Une femme avec un sacré caractère crois-moi j'en connais une et quand au reste, arrête de fumer je suis loin d'être ce genre de mec. J'ai juste un problème avec les connasses dans ton genre. Lui hurlais-je dessus comme un beau diable. Ça me gonflait ce genre de nana qui critique sans même te connaître, je suis loin d'être du genre sexiste même si avant d'être avec Lily je considérais les femmes comme des bouts de viandes, bref ça me prenait la tête, encore plus quand elle plaignait Lily. Je continuais donc mon chemin en voyant qu'elle me suivait et comme par hasard son chemin était le même que moi. Je grimaçais avant de râler de plus belle, heureusement j'arrivais jusqu'à mon immeuble. Ouais comme par hasard. De toute façon nos chemins se séparent maintenant, au plaisir de ne jamais revoir ta sale gueule. J'envoyais un magnifique doigt d'honneur à cette blondasse avant de marcher vers mon immeuble, m'arrêtant simplement quelques instants pour regarder mon portable.