Zippaël ► They don't know about the things we do

D'accord, tu l'as balancé assez violemment... Tu ne pouvais voir sa réaction vu que tu étais de dos à elle mais tu entendais ses rires après son cri aigu. Ouais bah c'est les filles... Encore heureux qu'elle ne soit pas entrain de chialer ou qu'elle ne t'ai pas fracassé. Cependant, tu ne bougeais pas, la tête sous ta couette, tu faisais semblant de dormir ou du moins, tu avais l'espoir de pouvoir te rendormir. Mais cette dernière ne voulait se taire et tu soufflais en entendant sa deuxième réplique qui, malgré le caractère chiant de ton interlocutrice, t'avait fait sourire, légèrement sourire. Chuuut Barbie et laisse-moi dormir. Chuchotais-tu d'une voix à peine audible. Non mais sérieusement ? Zippora se taire ? C'est une fille des plus chiantes et autant le rester jusqu'au bout alors lorsqu'elle avait l'occasion de déranger votre sommeil, elle n'allait point la rater. Et arrête de crier aussi sinon... Tu réfléchissais à ce que tu pouvais bien lui faire, quelque chose dont elle ne pourrait s'en passer, quelque chose qu'elle adore... Mais oui ! Tu aurais dû y penser avant. Sinon tu ne gouteras plus jamais à mes lèvres. Tu affichais un sourire, fier de toi, un sourire qu'elle ne pouvait voir vu que tu étais de dos à elle. Plus jamais, jamais, jamais. Sérieusement ? On dirait un vrai petit garçon et ceci ne s'arrangeait pas quand tu te rendais compte que le terme bouder voulait dire faire la tête et ne plus adresser la parole à la personne en question, chose que tu ne respectais pas, donc, il fallait bien te rattraper pour lui montrer que tu étais bien sérieux même si tu ne l'étais pas. Et je te boude ! Disais-tu, ne bougeant pas d'un poil, restant et demeurant de dos à la belle.

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Complètement dingue même. Déjà que toi, t'étais du genre à prendre mal la plupart des trucs qui n'allait pas dans ton sens mais lui.. C'était un sacré numéro pour le coup. Tu poussais un soupir secouant la tête. Il ne pouvait tout de même pas faire la tête pour si peu, si ? Tu le pensais pas et il le savait très bien puis vu tout ce qu'il t'avais envoyé dans la tête juste avant il pouvait vraiment pas faire la petite nature là. Chuuut Barbie et laisse-moi dormir. Tu fronçais les sourcils mécontente. C'était vraiment mal de te connaître que de croire que tu allais te taire. Encore moins quand il t'appelait Barbie ce qui n'était pas pour te plaire. « J'sais que t'as pas envie de dormir, là tu meurs d'envie de me sauter dessus. » Peut être que tu te surestimais légèrement mais vu comme il t'avais empêchait de partir juste avant, t'étais prête à parier qu'il n'avait pas du tout envie de partir dans les bras de morphée à cette instant précis. Et voilà qu'il se mettait à te menacer. Tu souriais légèrement attendant la sentence ultime et.. WHUT ? Non ça c'était de la triche. Il avait pas le droit. Et puis de toute façon, même s'il osait tu savais qu'il finirait par craquer. Il ne pouvait que craquer. Et je te boude ! Tu étouffais un rire avant de t'approcher de lui posant tes mains sur son corps avant de le secouer. « TU PEUX PAS ! » Ouais, tu comptais bien jouer la chiante jusqu'à ce qu'il arrête ses manières de bébé. Il ne pouvait pas rester sans te parler, c'était impossible. Il t'aimais trop pour ça. « Si tu continues comme ça, je te jure que je m'en vais et je ferais comme si tu n'existais pas. »

Ce qu’elle pouvait être chiante parfois, non enfaite, elle l’a toujours été mais comme tu étais aussi chiant qu’elle, ça vous arrivait de vous entendre à merveille. Mais ce n’était pas vraiment le cas maintenant, tu étais entrain de faire ton bébé chiant et ça avait l’air de l’agacer au plus haut point, même que la situation t’amusait et tu souriais parfois quand elle se mettait à, désespérément, essayer de te faire « débouder ». Mais fallait pas lui en vouloir non plus, elle t’aimait tellement qu’elle ne pouvait vivre sans toi, elle ne pouvait ne pas t’adresser la parole plus d’un quart d’heure. C’est alors qu’elle prétendait que tu avais envie de lui sauter dessus, chose qui te laisser échapper un petit rire assez moqueur, non mais elle était sérieuse la petite ? En plus d’être chiante, elle avait des putains de faux espoirs assez drôles… Toi ? Vouloir lui sauter dessus ? Non mais ça ne pourrait être possible que quand il pleuvrait des chocogrenouilles dans le désert du Sahara. « Que c’est mignon d’avoir de tels rêves… » Disais-tu pour te moquer légèrement d’elle, tu étais presque sûr qu’elle n’allait pas tenir bien longtemps avant de péter un de ses câbles monumentaux, les crises à la Zippora quoi. Tu sentis ses mains se déposait sur toi et tu ne bougeais pas d’un poil, attendant qu’elle fasse quelque chose avant qu’elle ne se mette à te secouer dans tous les sens après que tu lui avais lancé quelques petites menaces qui ne feront même pas peur à un moineau. C’est alors qu’elle criait que tu en étais incapable, mais la question que tu te posais c’est ce qu’elle insinuait en disant que tu ne pouvais pas le faire… La bouder à jamais ou ne plus l’embrasser ? A vrai dire, elle avait peut-être raison mais fidèle à toi-même, tu n’allais tout de même pas l’avouer alors tu criais aussi fort qu’elle. « SI, JE PEUX TOUT FAIRE. » C’est alors que tu décidais de te retourner sur le dos pour qu’elle arrête de te secouer dans tous les sens. Tu lui fis tes irrésistibles petits yeux de chiens battus. « T’en a pas marre de me torturer et de me frapper toi ? » Disais-tu en prenant une petite voix enfantine tellement mignonne qui ferait fondre les plus hauts sommets enneigés. C’est alors que tu venais croiser tes bras sur ton torse et la regardais. « Je te croyais capable de trouver quelque chose pour me faire débouder. » Lui lançais-tu avant de te rendre compte qu’elle t’avait bien fait souffrir aujourd’hui, alors tu n’hésitais pas à lui citer tout le mal qu’elle t’avait fait. « Et je te rappelle que je ne t’ai rien fait, tu es venu me réveiller avec ta voix bien aigu, tu as sauté comme un lapin chaud sur mon lit et tu as failli me le faire péter, tu m’a écrasé je ne sais combien de fois, tu as voulu me dominer alors que je te rappelle qu’ici, c’est MON territoire, tu m’as crié dessus et tu as ensuite enfoncé tes ongles dans mes pauvres petits bras et je t’assure que ça fait un mal de chien, tu m’as insulté je ne sais combien de fois, tu as critiqué MA voix puis tu m’a secoué dans tous les sens, alors que moi, pauvre petit être violenté, je ne t’ai RIEN fait. Alors je ne sais pas moi, mais faut bien que tu trouves quelque chose de bien gros pour te faire pardonner. »

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Tu rentrais complètement dans son jeu lui faisant des menaces à ton tour. S'il voulait jouer à ça tu étais aussi très forte pour le chantage et t'hésiterais pas une seule seconde à quitter la pièce. Sauf qu'au fond de toi, tu savais très bien que tu serais incapable de ne plus jamais lui parler même si tu tentais de le lui faire croire. « SI, JE PEUX TOUT FAIRE. » « NON TU PEUX PAS. » T'avais répondu du tac au tac lui tirant la langue comme une enfant. Non mais c'était pas avec toi qu'il réussirait à avoir le dernier mot et il pouvait bien hausser la voix que ça ne changerais rien. Tu pouvais crier aussi et bien plus fort que lui si tu le voulais. Valait mieux pas se lancer dans ce petit jeux avec toi. Tu secouais la tête quand il prenait une toute petite voix pour jouer à la victime. Non mais n'importe quoi. C'était pas non plus comme si tu étais en train de lui faire mal où quoi que ce soit. Fallait qu'il arrête de se la jouer dramatique un peu. « Je te croyais capable de trouver quelque chose pour me faire débouder. » T'ouvrais la bouche pour lui répondre mais avant que le moindre mot ne puisse sortir de tes lèvres, il se lançait dans un monologue s'amusant à citer ce que tu avais bien pu faire depuis que tu avais pousser la porte de sa chambre. Tu l'écoutais d'un air amusée, souriant même de temps en temps. Et après qu'il eut fini, tu croisais les jambes pour te mettre en tailleurs avant de lui dire ce que LUI avait fait. « Je te signale que tu as remis mon poids en cause plusieurs fois ce qui est assez vexant, que tu m'a envoyée à plusieurs reprise sur le lit manquant plusieurs fois de sérieusement m'éclater la tête par terre, que tu t'es aussi pris pour je ne sais quoi en me faisant faire l'avion pour m'envoyer valdinguer par la suite et que t'es le genre de mec qui m'a mis le plus de vent en une soirée que ce que j'ai eu dans toute ma vie. Je dirais donc que nous sommes quitte et que tu es bien loin d'être un pauvre petit être violenté. »

Tu l’entendais se défendre, ce qui te fit légèrement rire alors tu te décides de te tourner sur le dos, regardant la belle, sourire aux lèvres, tu te mordais cependant pendant son discours tes lèvres, te contenant de rire, un rire qui commençait à te chatouiller la gorge. « Si, je le suis. » Répondais-tu au tac au tac, croisant tes bras au-dessus de ton torse. Tu la regardais longuement, petit sourire en coin. Elle était chou ainsi, à vouloir toujours avoir raison. Sal petit caractère. Tu aurais bien voulu la prendre dans tes bras, là, tout de suite, mais tu t’es promis de bouder et lui faire la tête jusqu’à la fin de votre existence… Bien évidemment, tu n’allais tarder à changer d’avis si elle se décidait à mettre sa fierté de femme chiante et dure de côté et venir te faire un bisou et s’excuser. Mais… C’était Zippora. Cette petite boule blondinette remplie d’énergie qui pourrait te faire chier en moins d’une minute. Sale petite gosse. « Je suis un homme de parole, je te boude à vie c’est je te boude à vie, même si tu as une belle bouille craquante… Je te bouderais tout de même à vie, à moins que tu te décides de t’excuser de la manière la plus choupinette au monde. » Disais-tu, lui lançant un merveilleux sourire.