Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityC'était toi & moi à l'infini - Thélia - Page 3
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C'était toi & moi à l'infini - Thélia

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Thélia ღ

« Parce que c'est comme ça. » Ca c'était de la réponse dit donc. Il but ensuite son verre d'une traite et je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire la remarque, gentiment bien sur mais souvent quand on boit aussi vite son verre c'est que quelque chose ne va pas, qu'on en a besoin pour pouvoir continuer une discussion, se changer les idées ou autre. Ca me faisait d'ailleurs penser à ma discussion avec ma cousine en boite et nos shots de tequila nécessaire pour pouvoir lui expliquer ma situation actuelle avec le jeune homme qui se tenait devant moi. « Que veux-tu..L'appel de l'oublie, chérie. » Le surnom chérie provoqua en moi des frissons. J'aimais l'entendre dire de telles coses mais là je savais que c'était un mot affectueux qu'il utilise à tout le monde et sans arrière pensée. Cependant il m'intriguait, que voulait il oublier ? Est ce indiscret ou déplacé de te demander ce que tu veux oublier ? J'espérais que c'était pas ma présence en tout cas. Puis j'avais enchainé sur mon départ au Japon dans une semaine. « Tu pars pour longtemps ? » Je ne sus dire si la façon dont il le disait été car il était triste ou juste surpris. Une semaine, je pars avec les cabots et un invité pour chacune. Je me mordis à nouveau la lèvre inférieure en pensant que mon invité aurait du être lui mais le fait qu'il se souvient pas de moi, de nous m'avait bloqué et empêché de l'inviter. Pourtant ça aurait été une semaine que nous, sans vraiment les autres, mais ça aurait été bien trop gênant peut être. Je le regardais alors prendre appuie sur le bar après lui avoir demandé pour ses cours ou bien s'il avait revu des personnes. «  Tu fais référence à des des vieux amis dont je ne me souviens pas, je suppose ? Oui. Dont une jeune femme par exemple, Maëlys. Très gentille mais que je ne connais pas ou plus. J'aidais aussi une autre jeune femme avec ses problèmes de drogue. Mais impossible de m'en souvenir. Quand aux cours...bof. Et les tiens ?  Qu'étudies-tu déjà ? » Je fronçais les sourcils pour la fille qu'il aidait avec ses problèmes de drogue. Maelys est une chouette fille. J'étudie la danse en majeur et l'anglais en mineur dis je en souriant. Je lui avais dit pendant notre discussion dans ce bar mais bon s'il devait se souvenir de tout il était pas sorti de l'auberge. Je buvais à nouveau une gorgée de mon whisky. Buvant encore une gorgée de celui ci j'en avais besoin pour la folie que je m'apprêtais à demander. Puis je te demander juste une chose. Faisant une pause je repris. Pourquoi pas mémorer cette soirée d'une photo. Oui bon j'en avais d'autres de photos de nous et dans des tenues aussi classe mais c'était notre premier bal dans la vie l'un de l'autre. Même si en voyant cette photo je penserais qu'on était plus ensemble et ni cavalier l'un de l'autre, je savais d'avance que ça en serait une belle et qu'elle allait être affichée sur tous les écrans dans la salle.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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«  Est ce indiscret ou déplacé de te demander ce que tu veux oublier ? » Tournant une nouvelle fois mon visage vers le sien en plissant les lèvres, je cherchais à peser mes mots pour comprendre ce que j'allais lui répondre. « La situation désastreuse dans laquelle je me trouve...J'ai l'impression d'avoir tout perdu. » Et pas que dans un sens du terme. Néanmoins, ce n'était pas le moment de me lamenter. «  Une semaine, je pars avec les cabots et un invité pour chacune. » Je fus encore plus piqué par la curiosité. Avait-elle une ou un invité ? « Profites-en bien. » Toussotant légèrement pour masquer ce que je pouvais considérer comme de la jalousie, je regardais à nos alentours. « Maelys est une chouette fille. J'étudie la danse en majeur et l'anglais en mineur » Ah oui exact. Hochant la tête pour approuver ses dires, je fus cependant pris de court avec sa demande. «  Puis je te demander juste une chose. Pourquoi pas mémorer cette soirée d'une photo. » Pardon ? Esquissant un sourire, je fus soudain très ravi par sa proposition. « Avec plaisir, je n'ai rien contre. » J'attendis donc à ce qu'elle me dise ce que je devais faire pour la suite des événements.


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« La situation désastreuse dans laquelle je me trouve...J'ai l'impression d'avoir tout perdu. » Je ne sus quoi lui répondre. Cette situation me concernait un peu, fin je savais que j'étais compris dedans alors impossible de dire quoique ce soit. J'aurais voulu le rassurer mais je pouvais pas, c'était pas le bon soir et je pouvais pas lui dire de pas s'en faire, de continuer à avancer, que ça reviendrait ou que si ça revient pas c'est pas grave, qu'il est encore jeune et qu'il a pas tout perdu. Il avait ni femme ni enfant, il avait encore toute la vie devant lui pour se reconstruire. J'aurais aimé lui dire mais je pouvais pas, pas ce soir. Puis le sujet du Japon était venu. Non je comptais pas partir y vivre ou y étudier ou n'importe quoi d'autres. C'était impossible de quitter ma famille et mes amis. Une semaine c'était peu mais je savais que ça allait me faire un bien fou de me couper de tout et surtout d'ici. « Profites-en bien. » Je le remerciais alors d'un simple sourire sincère. Il pouvait compter sur moi pour ça, j'allais pas me miner le moral là bas, pas question. Profitant de l'occasion de l'avoir sous la main, je lui demandais s'il accepterait volontiers de prendre une photo en ma compagnie. Je craignais sa réponse. « Avec plaisir, je n'ai rien contre. » Faisant un sourire, je commençais à avancer dans ma robe pour me diriger vers l'entrée. Les « paparazzies » sont vers là bas et ça sera plus calme. Je mimais des guillemets entre le mot paparazzie. De plus, je préférais ne pas être au centre de tous les regards en prenant cette photo. Je voulais aucunement faire parler les langues de vipères, bien que dans un tel bal c'est quasi impossible. Arrivant vers l'entrée, je fis signe à des photographes pour dire qu'on voulait être pris en photo. Me mettant collé à lui, je passais timidement mon bras autour de sa taille, histoire qu'on paraît pas coincé sur la photo non plus. Attendant que le photographe soit prêt et lui aussi, je portais mon regard vers lui, le regardant de profil. Portant à nouveau le regard vers l'objectif, je fis un de mes plus beaux sourire et sincère. Je remerciais le photographe et me tourna vers le winthrop. Merci à toi pour avoir accepté. Sans vraiment savoir ce que je faisais je déposais un baiser sur sa joue, brisant ce contact aussi rapidement. Pardon dis je totalement gênée.


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Elle venait de m'annoncer qu'elle comptait partir une dizaine de jours au Japon et je n'avais pas compris pourquoi mon cœur avait réagit comme il l'avait fait. C'est-à-dire s'emballer douloureusement tout seul. Ensuite, la proposition qu'elle me fit ma laissa avec un grand sourire. J'acceptais volontiers d'aller me faire photographier avec elle. «  Les « paparazzies » sont vers là bas et ça sera plus calme. » La suivant alors avec mouvement de tête, je restais béa devant les mouvements que réalisaient les pans de sa robe après chaque pas qu'elle faisait. La suivant jusqu'à l'entrée, je l'observais faire un signe à une personne munie d'un appareil photo pour qu'elle nous prenne en photo. Se plaçant alors à mes côtés, je plaçais un bras autour de sa fine taille, ne remarquant pas le regard qu'elle me lança peu après. Mais lorsqu'elle vint à regarder l'objectif, je baisais mon visage vers elle afin de l'observer n'offrant que mon profil à la photographie. «  Merci à toi pour avoir accepté. » Réalisant un sourire en hochant la tête, je lui souriais gentiment. « Je t'en prie. Merci à toi d'avoir demandé. » Puis sans que je n'y prenne gare, elle vint à déposer un baiser sur ma joue, me laissant perplexe. « Pardon. » Croisant son regard, je secouais négativement la tête. « Ne t'excuse pas... » Me passant la langue sur les lèvres en la regardant, je déposais à mon tour un baiser au coin de ses lèvres. « J'espère te reparler un peu plus tard dans la soirée. » Lui souriant, je pris ensuite sa main, déposant un baiser sur le dos de celle-ci. « Mademoiselle. » Puis c'est avec un dernier sourire, que je m'éloignais à regrets d'elle.


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