Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCHARLIE & EMRYS ♣ J'sais pas ce que t'm'fais bébé, mais t'me fais d'l'effet (a) - Page 3
Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €


CHARLIE & EMRYS ♣ J'sais pas ce que t'm'fais bébé, mais t'me fais d'l'effet (a)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et je me sentais partir, partir loin dans mes sentiments parce que meme si elle m'expliquait qu'elle ne s'était pas énervé réellement et bien, impossible de crier n'était pas français car j'avais déjà commencé et je partais de plus en plus loin à force de penser à tout. Je me perdais dans un méandre de cris et mes larmes me tuaient à petit feu. Je ne savais pas comment me stopper mais quand mon cris trouva la façon de s'éteindre, la belle rousse vint poser une main doucement dans mon dos et l'autre dans ma main, là, elle me félicitais d'avoir tout lâcher mais je n'allais pas bien, si je crois que si, je me sentais surement mieux, je ne sais pas. Elle voyait que j'avais largement le motif pour crier et là, je me décidais à sécher mes larmes mais elle m'en empêchait en décidant de s'en occuper prenant de ses mains mon visage vers elle. Elle me regardait avec un air si mignon que je ne pouvais résister à aucune demande. « Comment tu te sens ? » Je souriais et lui dis simplement sans pouvoir bien parler : Je sais pas ... franchement. Définitivement attristé surement libéré mais aussi délivré.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Elle hocha la tête mentalement, souriant extérieurement. C'était normal. Ce n'était pas une émotion habituelle. Il fallait parvenir à l'assimiler. « C'est normal. C'est après, quand ce sera passé, quand tu y repenseras, que tu y verras plus clair. » dit-elle pour tenter de le rassurer - et vivifier. Néanmoins, pour être sûre qu'il s'en remettait, elle le prit dans ses bras. Charlie adorait faire des câlins aux gens, tout prétexte était bon. Elle le relâcha et lui sourit, estimant qu'assez de temps s'était écoulé pour qu'il s'apaise sans perdre en émotions et donc en énergie. Il était temps de passer au deuxième exercice. « On va faire autre chose. Je reviens dans une seconde. » Elle s'éclipsa en coulisses et revint sur scène avec un bandeau noir dans les mains. Non, elle n'allait pas faire des choses dignes d'un film étrange de Pedro Amoldovar avec Emrys au théâtre. Simplement lui bander les yeux et le guider à travers un parcours qu'elle allait inventer. « Je vais te bander les yeux et te faire tourner, tu perdras les repères du théâtre. » Dit comme ça, ce pouvait faire peur. C'était fait exprès : « Je te guiderai ensuite. Tu devras me faire confiance. Et t'ouvrir au reste, ainsi qu'à toi-même, pour rester sur tes deux pieds sans embûche. »

Tout, les yeux bandés, devenait une expérience nouvelle, même marcher. On redécouvrait l’espace. On redécouvrait son corps. On s’écoutait. On se redécouvrait. On devenait attentif au monde. Aux autres. À soi. Et il fallait faire confiance à son guide. Lui remettre sa vie entre ses mains. Être réceptif à ses changements d’allures, de geste. D’humeur, même. Dans le noir, tout devenait plus épais. Plus sensible. On ressentait plus. Plus d’émotions.
Elle lui banda les yeux et le fit tourner sur lui-même cinq fois. Lui prit la main. « Tu vas me suivre. » expliqua-t-elle doucement. Elle attendit un peu que le tournis puisse retomber puis marcha simplement avec lui, pour qu’il s’habitue. Progressivement elle accélérait la cadence de leur marche. Elle s’arrêta une microseconde, leva leurs mains vers le haut et sauta à pieds joints en l’entraînant dans son bond pour qu’il fasse de même. Elle reprit leur marche, sautilla encore quelques fois. Et puis courut ! Courut avec lui à sa suite, avant de se retourner brusquement en faisant attention qu’il ne puisse pas se cogner et le ramena vers elle, dans ses bras, pour amortir le choc de la course brusquement interrompue. Elle le tint contre elle un peu plus que ce qu’il n’aurait fallu. Elle prit ses deux mains, se mit face à lui et descendit à reculons les marches, très doucement, le prévenant à chaque fois : « Marche. » pour qu’ils aillent jusque dans la fosse. Ils gravirent d’autres marches. Elle s’accroupit, l’intimant à faire de même, et ils circulèrent ainsi dans la première rangée de fauteuils. Se relevèrent, montèrent les marches, refirent une rangée avant de redescendre dans la fosse. Là elle s’arrêta avec lui, passa dans son dos, ses mains remontant des siennes jusqu’à ses épaules. Elle lui murmura : « Assieds-toi. » en pressant sur ses épaules pour lui insuffler le geste. Elle resta debout sans le tenir quelques secondes, en silence. Puis très doucement fit le tour pour venir près de lui. L’une de ses mains vint prendre son bras, en glissant elle le releva. Mais elle s’arrêta et le regarda. Elle n’était pas aussi concentrée que d’ordinaire. Parce qu’il s’agissait d’Emrys, et qu’elle le trouvait beau, et cette beauté la touchait. Alors elle sentait son âme un peu fébrile et son cœur trembler religieusement. Aussi, pour couper court à cette attitude qui la déconcentrait, elle reprit la main de l’écrivain et se mit sur le ventre au sol, amenant par son mouvement le garçon à faire de même. « On va ramper. » lui chuchota-t-elle avec une pointe d’amusement dans la voix. Ramper, en temps ordinaire, était généralement ridicule et amusant. Ramper, les yeux aveuglés, était une expérience complètement différente. Des sensations tout autres. Elle voulait qu’il les découvre. Et puis, il fallait avoir confiance aussi. Ramper, comme ça, au sol, dans un environnement qu’il ne connaissait pas en plus, une main dans celle de son guide. Il devait non seulement avoir confiance en lui mais aussi ne pas douter d’elle. Elle devait faire attention à ce qu’il ne se prenne aucun obstacle. Tout en le divertissant, car c’était aussi le but de l’exercice. Il se faisait en silence, mais il était très physique. Deux corps à faire bouger à des allures et par des façons différentes, à la fin, oui, on haletait. Aussi, pendant qu’ils rampaient, elle accéléra, le fit aller vers la droite, reculer, vers la gauche, se redresser, recommencer. Jusqu’à ce qu’elle le fasse se lever doucement, le ramena sur la scène sans passer par les marches mais directement en montant de la fosse au plateau. Elle se mit face à lui. Prit ses deux mains dans les siennes. Leva leurs quatre bras, posa ses paumes sur ses mains sans lier ses doigts aux siens et avança. C’est-à-dire que lui marchait, aveugle, à reculons, vers le fond de scène. Mais peut-être avait-il l’impression qu’ils allaient vers la gauche, ou bien les coulisses : l’avoir fait tourner au début avait pour but de le dé-familiariser d’avec sa perception de l’espace. Ils avancèrent ainsi jusqu’à ce qu’Emrys soit dos au mur. Elle resta immobile devant lui. Rabattit ses doigts sur les siens. Elle ne disait rien mais son corps était traversé d’une myriade d’émotions fortes. Elle tremblait de peur et d’essoufflement, sa respiration était plus forte parce que l’exercice avait un peu puisé dans son énergie mais aussi parce qu’elle avait sur sa poitrine ce poids que l’amour naissant fait porter aux aimants et aimés en guise d’épreuve. Cette sensation désagréable, brûlante et vide, dans le torse. Elle serra ses mains dans les siennes. Peut-être percevait-il son tremblement. Tant pis, pas d’importance – pas vraiment réel, instant comme rêvé, puisqu’il avait les yeux bandés. Elle posa ses lèvres sur les siennes. Elle tremblait plus fort encore. Elle n’osait pas l’embrasser réellement pourtant quand elle allait se détacher, ses lèvres ne le voulurent pas et elles embrassèrent les siennes furtivement. Elle trouva enfin la force pour s’écarter, son visage proche du sien. Puis demanda dans un murmure qui épaississait le silence au lieu de le rompre : « Pourquoi tu "peux toujours courir" ? » Elle n’avait pas oublié, et cela la travaillait. Elle voulait savoir. Elle ne voulait pas qu’il enlève son bandeau. Elle voulait qu’il réponde, là comme ça, à fleur de peau, dans le secret de l’instant, l’intimité nébuleuse du moment. Elle s’était trompée. Elle n’avait pas voulu voir la vérité, avait toujours eu peur des vérités humaines. Des plus fortes. Aussi bien de la mort, du deuil, que de l’amour. Réflexe indissociable de sa personne depuis au moins ses seize ans, elle s’était voilé la face. Cet exercice de comédie lui avait dévoilé ce qu’elle refusait de regarder en face. Elle n’était pas attirée par Emrys – elle n’était pas seulement attirée par lui. Mais pour l’heure, elle n’était capable d’accepter cette vérité que dans la gangue protectrice qu’était pour elle ce lieu des illusions, des comédies. Là où tout était possible, là où tout pouvait n’avoir jamais existé.



***
Tu fais un post court si tu veux. Même, je t'ordonne de faire court si tu en as envie. Non mais oh !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Soudain, je sentais qu'elle était toute émue de me savoir si mal suite à son exercice. Ça me faisait quelque chose, c'était super étrange et je ne savais pas si je pouvais assumer tout mon mal ainsi. Je devais apprendre à vivre avec ça et faire ce genre d'exercice car déjà je sentais mon cœur se vider doucement de tout son mal. Je ne savais pas si c'était possible mais elle, elle y croyait et ça m'aidait. Elle m'assura que tout passerait, qu'après je verrais surement plus les effets puis me serrant dans ses bras, pour me consoler, elle ne me lâcha que beaucoup plus tard. Là, elle proposait une nouvelle chose et j’appréhendais face à la grand réflexion qui paraissait sur son visage. C'était comme si elle savait mais qui lui manquait un truc et ça, ça ne sentait jamais bon. Là, elle disparut me disant d'attendre. Je tapais du pieds dans l'attente de savoir ce qu'elle voulait me faire faire appréhendant un nouveau trop plein d'émotions. D'ailleurs, je soupirais et inspirais dans l'unique but de me préparer mentalement. Qu'était-ce comme exercice ? Aurais-je mal peur trop de tristesse ? Je ne savais pas et j'étais à fond dans l’a préhension Revenant rapidement, elle m'expliquait qu'elle allait réellement me bander les yeux et que je devrais lui faire confiance. Unique soucis, j'avais lègèrement peur du noir dans un endroit inconnu ou clos et meme si j'avais bien atténué cette angoisse, j'avais peur de la voir ressurgir. Néanmoins l'envie de lui faire plaisir me fit la laisser faire dans son envie d'exercice. « Je te guiderai ensuite. Tu devras me faire confiance. Et t'ouvrir au reste, ainsi qu'à toi-même, pour rester sur tes deux pieds sans embûche. » Là, je m'inquiétais car je n'avais jamais été bien doué pour m'ouvrir au reste, au monde, aux autres en général enfin pas si vite pas si facilement et encore moins dans ses conditions donc j'appréhendais plus encore. Mon cœur se mit à battre plus fort dès que mes yeux furent totalement bandés, gagnant alors un trou noir. Là, je sentais que ça commençait car elle prenait les choses en main me faisant tourner cinq fois sur moi-même et je ne comprenais plus rien à mon esprit qui tournait intérieurement dans ma petite boite crânienne. Oh que ça tourne ! Je ne sais quoi faire si je dois abandonner car je panique déjà intérieurement sentant mon souffle a peine régulier et me sentant relativement mal mais une chose me pousse à tout affronter, l'envie de l'impression, de ne pas faire la fillette alors je l'écoute quand elle me dit de marcher, de la suivre. Je arche alors doucement, d'abord à taton puis plus rapidement, plus sur de moi parce que j'ai confiance en cette main tendue. Là, je ne savais plus ce que je faisais, marchant puis courant fonçant dans ce que je pensais être son petit corps frêle puis je crois qu'on a descendu car elle m'a crié un truc mais j'ai pas comprit vu que j'étais dans mon monde d'incompréhension. Je me baisse parce qu'elle me force à le faire d'un geste de main comme me protégeant de quelques choses et je sens le tissu des fauteuils du théâtre près de moi, étrange sensation et je sens que je suffoque. Je dois arrêter mais non, je continue quitte à mourir étouffer au moins elle pourra être fière de ce que j'ai fais pour elle. Là, on s'asseyait enfin je crois que ce n'était que moi car elle appuyait doucement sur mes épaules avant de me faire ramper et je ne parlais pas, je ne pouvais plus me défendre ou parler, je ne sais quoi parce que clairement, je flippais déjà de ce qui se passait donc quand je me mis à ramper sans savoir pourquoi je ne pensais qu'à une chose : j'étais sur un sol inconnu surement dégueulasse moi pourtant si propre mais impressionnais surement Charlie surtout que plusieurs fois dans son parcours sauvage, elle nous avait arrête comme si elle me tournait autour pour me regarder mais je me faisais surement des films voilà soucis aussi de ne pas avoir la vue. On remonta sur je crois ce qui était notre scène de théâtre. Je sentais plus le meme genre de sol mais je savais pas si c'était le fond ou le début de la salle ou meme si on n'était parti loin. Je reculais doucement parce qu'elle me le demandait en passant ses doigts entre les miens doucement enfin surement reculais-je c'était un ressenti quoique pour les spectateurs surement que j'avançais vers eux pu que j'allais à droit coté cours sinon je sais plus. Là, je ne suffoquais plus comme ayant trouvé enfin l'assurance possible en moi. Là, je sentais quelques choses de dur, d'infranchissable derrière moi, je me sentais collé à cette chose et je sentais une proximité avec une autre chose son corps, elle. Son souffle semblait s'approcher de moi et son âme semblait me donner à nouveau toutes mes sensations perdues dans le parcours. Je la sentais s'approcher et je pensais qu'elle allait me faire une chose qui ne serait pas appréciait du tout par mon subconscient. Pourtant, je sentis ses lèvres sur les miennes, agréable, si agréable. C'était beau, fort, intime ... sincère mais je ne savais pas vraiment si ce n'était pas l'émotion de mes précédents pleures qui lui donnaient l'envie donc je ne pouvais me réjouir pourtant je profitais de cet instant béni, me délectant de l'effet que ses lèvres provoquaient sur moi comme un papillonnement magique en moi et je ne pouvais plus vivre autre chose que ça, rien de meilleur je crois. Quand elle lâcha prise, sa question heurta mes oreilles : « Pourquoi tu "peux toujours courir" ? » Je la regardais sans vraiment savoir si je devais répondre mais sa détermination me disait que oui, son aide à l'instant pendant ce moment à deux me disait que je lui devais bien ça alors je répondais. Je crois que je peux toujours courir... je l'avais juste dit parce que je la trouvais inaccessible par sa conception de lamour mais surtout parce qu'elle semblait si formidable, si inaccessible pour un gens comme moi. Je ne savais comment lui formuler ça pourtant je tentais à taton de remonter mes mains à mes yeux jusqu'à toucher mes yeux, le bandeau et l'enlever pour planter directement mes yeux d'azur dans les siens et lui dire, ému : parce que j'ai peur de ne jamais trouver l'accès à ton coeur, Charlie ... Je l'embrassais à nouveau pénétrant ses lèvres sans soucie pour lui laisser gouter au ballet de nos langues si timides puis de me décoller : Je ne veux pas qu'on soit en couple mais si on trouve ce fameux plus, ce fameux sentiment, j'ai peur que malgré ça tu laisses pas la porte de ton cœur ouverte pour le gars que je suis ... et ça, ça me rendrait dingue donc je peux surement toujours courir ... Je la regardais avec une certaine émotion. Je touchais sa joue, caressais doucement celle-ci en évinçant doucement les cheveux de sa peau blanche.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mais sa main enleva son bandeau et elle rencontra ses yeux clairs, clarté douloureuse à vraie dire car elle aurait voulu l’éviter : sachant très bien qu’elle serait incapable de soutenir son regard. Et en effet, quand il parla, ses yeux rentrèrent en elle-même. Cependant ce qu’il lui dit la piqua comme elle aurait été percée d’une seringue faisant couler en elle un aigre sérum de vérité. Mais aussitôt la douceur des lèvres d’Emrys vinrent atténuer ses paroles, mais pour mieux les poursuivre. Elle aurait préféré qu’il ne s’arrête pas, qu’il reste là sur ses lèvres, à communiquer en gestes. Alors elle aurait sûrement accepté d’ouvrir ce cœur sans broncher. Mais il parla, et ses mots vrais la heurtèrent car ils la confrontaient à elle-même et rien n’était plus terrible que d’être confronté à ses propres démons et ainsi elle était incapable de surmonter ses faiblesses. Elle lui avait dit, tout à l’heure, qu’elle ne voulait pas être en couple avec lui, qu’il lui plaisait seulement. Et c’était vrai, vrai dans cet instant passé. Mais là, là ! Elle sentait bien que ce qu’il prédisait était déjà en germe. Ce « fameux plus », il était, déjà, là ; non plus latent mais en train de s'éveiller. Charlie ne pouvait plus le nier. Elle ne pouvait pas non plus nier que les craintes d’Emrys soient fondées. Car la seule chose, en cet instant où elle se rendait compte qu’un sentiment trop fort se développait, la seule chose qu’elle souhaitait, c’était fuir, fuir loin. Partir à toutes jambes, courir, se réfugier, se cacher. Tout ce qu’elle souhaitait était vivre, se sentir vivante au plus fort. Mais elle était morte de peur face au sentiment qui pouvait le plus lui offrir cette sensation. Paradoxe grouillant en elle depuis des années. Idiot, insensé. Incompréhensible. C’était plus qu’une peur. Elle était paniquée, terrorisée par l’amour. Effrayée à l’idée d’aimer. Encore, être aimée. Mais aimer et partager un tel amour ! Peut-être était-ce justement la force du sentiment qui l’affolait. Peut-être, parce qu’elle prenait toujours les choses à cœur, les poussant à leur paroxysme, avait-elle peur d’être submergée par l’intensité d’un tel sentiment. Comme si elle risquait de s’y accrocher jusqu’au plus profond non seulement de son âme mais de ses entrailles et ainsi de finir dépendante de cet amour. Ou peut-être que si elle prônait autant ce besoin de liberté c’est parce qu’elle savait qu’elle-même, en aimant réellement, en laissant toute la place en elle pour ce sentiment, elle allait en être complètement dépassée, en être dominée, captivée, charmée, et qu’alors justement, elle perdrait sa liberté. Peut-être était-ce cela, la réponse. Peut-être pas, peut-être qu'il ne s'agissait que de balivernes, mais l'effet était le même. Elle, elle voulait fuir, elle prenait peur. Néanmoins Charlie osa le regarder, ses jambes restèrent ancrées dans le sol. « Tu… » Tu as raison d’avoir peur que je ne veuille pas ouvrir mon cœur et peut-être bien que tu peux toujours courir. Non, définitivement, elle n’allait pas être franche à ce point. Même elle, cela la blessait – surtout parce qu’elle n’acceptait pas que ce soit vrai. Elle sentit sa main sur sa joue. Violet la prit, abaissa leurs bras et se laissa aller contre lui. C’était bien plus facile de jouer avec son corps que dévoiler son âme. « Je ne veux pas que tu finisses dingue. Surtout pas à cause de moi, ce serait tellement facile de m’accuser. » Exubérante, séjour en HP, ordinairement vue comme barge et anormale, oui, ce serait facile. L’humour. Recours ultime dans lequel elle avait couru, après un long temps de silence pendant lequel elle avait ouvert et fermé successivement sa bouche sans parvenir à articuler une syllabe. Elle ne savait pas quoi lui réponde qui fût sérieux car elle ne pouvait rien prédire de son comportement. « On n'en est pas encore là. N'aies pas peur de ce qui n'est même pas encore arrivé. Et peut-être que tu trompes, et que moi aussi je me trompe. Peut-être que ce sera... Facile. » Facile de se laisser aller à ce sentiment. Peut-être qu'il se trompait parce qu'il parviendrait à accéder à son cœur, comme il lui disait. Peut-être qu'elle se trompait en s'imaginant incapable de s'ouvrir autant. Elle avait déjà fait beaucoup à ses côtés, et ce naturellement. Entre la théorie et les actes, il pouvait y avoir des divergences.


HS : J'ai modifié mon post un peu. (Je le supportais pas. xD)
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'avais enlevé ce bandeau qui cachait de ma vue la beauté de la rousse. Mon coeur battait la chamade comme jamais. Je sentais comme une pluie de tristesse tomber en moi car oui, j'avouais avoir peur qu'elle ne s'ouvre pas mais je me faisais encore plus peur, ne sachant si je m'ouvrirais aussi et le pire était qu'à ce jour, je sentais déjà que le stade de l'unique désir était dépassé et que l'amour devenait comme une fleur en bouton prête à éclore. Le truc c'est que je ne voyais pas vraiment comment l'exprimer et voir son air si ingénue, si perdue dans l'inconnue d'un monde où amour signifie complications, je ne pouvais que nous comprendre de cette si grande retenue du sentiment mais je ne pouvais le tolérer totalement car je voulais croire à ce sentiment un jour autorisé à nous. Je me sentais loin d'elle tout comme je me sentais parfois proche d'elle. Je savais que rien ne changeait entre nous malgré cet instant, cette conversation et je voyais cela comme notre force incroyable. Je la sentais fébrile face à mes paroles sincères mais qui prouvaient une recherche d'une chose surement une demande pourtant ce n'était pas le cas, je laissais simplement mes paroles sortirent sans faire barrage à mes pensées. Je touchais son visage après ce baiser tant désirés et ne regardais que les prunelles de ses yeux si brunes, si belles. Nos regards se trouvaient comme hypnotisés par leur propre lueur d'espoir et elle eut un instant d'hésitation alors que ses mots semblaient vouloir parler de moi. Je la sentis bien trop fébrile pour enchainer pourtant elle réussit ensuite, stressée, je crois, intimidée, j'en suis plus que sur. « Je ne veux pas que tu finisses dingue. Surtout pas à cause de moi, ce serait tellement facile de m’accuser. » Et soudain, elle me surprit, laissant ma tendresse s'effectuait, profitant pour se laisser aller entre mes bras musclés comme pour se protéger de toute émotion comme si mes bras étaient l'arc qui pouvait tout empêcher d'arriver. Je grimaçais à l'écoute de ses mots et préférais laisser le silence s'installer plutôt que de répondre ne sachant pas vraiment quoi dire. Et je sentais mon incapacité à subir plus longtemps ce trop plein d'émotions, ce coté niais chez moi qu'elle avait su aider à s'installer. Elle me rendait niais et si c'était bien, je ne l'assumais pas encore. Là, elle poursuivait profitant toujours de l'arc de mes bras aux muscles saillant. « On n'en est pas encore là. N'aies pas peur de ce qui n'est même pas encore arrivé. Et peut-être que tu trompes, et que moi aussi je me trompe. Peut-être que ce sera... Facile. » Et je sentais mon cœur trouvait un nouvel espoir mais je ne savais lequel, comment et si il tiendrait le choc pourtant je sentais aussi qu'il était que je me retire de cet endroit trop chargé en émotion à présent. Mon cœur battait bien trop vite contre elle et je la repoussais avec douceur avant de prendre à nouveau la parole, d'une voix doucereuse ; J'ai peur aussi de ne pas être assez fort pour m'ouvrir ... il semble que nos problèmes soient semblables mais que nos peurs doivent s'éteindre avec le temps ! Je l'avais dit avec beaucoup d'émotions. Je souriais un peu mais c'était encore compliqué, je me reculais la lâchant en laissant ma main glisser sur sa joue avant l’éloignement si difficile mais obligatoire pour ne pas tomber dans le trop loin. Je reprenais ma veste et mon sac de cours au bords de la scène sans un regard, trop ému, ne voulant guère montrer cela à la beauté qui m'accompagnait. Je revenais à sa suite alors qu'elle semblait perdu face à mes gestes et à ma soudaine agitation puis touchant à nouveau sa joue, je lui dis dans un sourire faussé, comme pour annoncer une reprise de conscience de ce que je devais paraitre ; Je te dis à très vite ... devant la Lowell, le soir du bal, je viendrais te chercher Princesse ... avais-je dit presque dans un murmure inaudible au monde de la salle si tel était le cas, peuple théâtral. Un baiser tendre sur sa joue fut déposée et je partais doucement en ne pouvant m’empêcher de me retourner par instant en traversant les rangs jusqu'à la sortie. Je fis un signe une fois à la porte avec un tout petit sourire la laissant là.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Charlie ne put que hocher la tête à la réplique d'Emrys. Elle ne voulait pas en rajouter. Elle ne voyait même pas quoi rajouter. Tout était dit, non ? Du moins... Tout ce qu'elle souhaitait entendre. Pousser la discussion aurait sûrement amené d'autres complications dont elle ne voulait pas pour l'instant, il lui fallait déjà digérer ce qui s'était passé. D'ailleurs, Emrys prit sa veste comme pour s'en aller. Il revint vers elle en pour lui dire qu'il viendrait la chercher à la Lowell pour le bal avant de quitter les portes du théâtre. Charlie resta immobile quelques instants. Seule, elle se rendait compte de ce qu'il s'était passé et la seule chose qu'elle avait envie de faire, c'était d'aller frapper quelque chose. Pas à cause d'Emrys. Mais parce qu'elle se sentit tout à coup absolument ridicule. Elle n'était aps franchement habituée à être si mièvre, et ça lui donnait des frissons - glacés. Plus question d'être comme ça encore, la prochaine fois elle se ressaisirait. Mais ça n'excluait pas l'option "s'ouvrir à Emrys". Elle verrait bien avec le bal ! Pour l'heure, elle voulait se changer les idées et alla chercher un texte de théâtre pour le travailler.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)