Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCHARLIE & EMRYS ♣ J'sais pas ce que t'm'fais bébé, mais t'me fais d'l'effet (a) - Page 2
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CHARLIE & EMRYS ♣ J'sais pas ce que t'm'fais bébé, mais t'me fais d'l'effet (a)

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Je ne pouvais lâcher ses mains si douces que je voulais encore forcer à rester en mes mains. J'aimais ce contact avec elle mais je devrais le faire pour quelques instants puis pour son départ, ce serait une obligation. Bien sur, elle comprit mon choc face à ses propos et très vite, s'excusa d'avoir tant exagéré m'apprenant qu'elle avait ce coté pleins d’exagération ... comme si je ne le savais pas mais ça me déplait pas. je souriais relevant alors son menton parce qu'elle montrait sa honte par une tete baissée, un regard tout troublé. Je lui souriais lui montrant de garder confiance et l'écouter poursuivre. Elle constata que tout se trouvait plus clair à l'instant puis très rapidement, elle put me demander ce que j'avais voulu dire avec ma phrase d'avant à peine fini. Je ne savais meme plus trop moi-même, alors pour eu réponse, 'j imaginais mes propos dont je me rappelais à une allure lente : Bah ... je voulais dire que les gens me voient pour un mec qui sort, qui aime beaucoup trop de personnes parce que ouais, je profite de la vie ... tu dois etre déçu de moi mais je ne sors jamais avec quelqu'un si je ne ressens pas vraiment des sentiments ... je ne suis pas ce qu'il pense ! je grimaçais en la regardant pleins de rougeurs sur les joues.
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Elle n'était pas habituée à ce qu'on lui prenne les mains de la sorte, ni à ce qu'on relève son menton pour lui montrer un visage rassurant. Cela la détesabilisait et elle détestait ce sentiment. En outre, elle avait l'impression que Lazarus, l'ancien professeur de théâtre, allait débarquer d'une seconde à l'autre et se foutre d'elle et de son incapacité à jouer la comédie dans un tel lieu où elle le faisait si bien d'ordinaire. Ce fut donc la seule fois qu'elle fut contente que McCarty soit à des kilomètres d'Harvard. Les propos d'Emrys lui arrachèrent alors un sourire rassurant, et également un peu amusé par ce qu'il lui disait. Déçue qu'il ne soit pas prêt à sortir avec elle avant d'avoir de réels sentiments ? Non, elle était loin d'être déçue parce qu'Emrys ne correspondait pas exactement à ce que les mauvaises langues imaginaient. Ça l'arrangeait en fait. Beaucoup. Parce qu'elle n'était pas sortie avec quelqu'un depuis ses 16 ans. Qu'elle était extrêmement mal à l'aise avec ça - si elle était affectueuse avec ses amis, en amour, elle fuyait les surnoms et les niaiseries et avait presque honte, au final (ou bien peur ?). Et puis, elle ne savait même pas si elle embrassait correctement depuis le temps. Préoccupation ridicule mais qui lui traversa soudainement l'esprit, cependant elle se concentra sur la conversation. « Tu fais bien mieux de démentir ce que les gens pensent de toi que de t'y conformer. » lui assura-t-elle. Puis, fronçant les sourcils à une pensée : « Tu as lu le dernier Cambridge's Secret ? » Elle l'avait lu. Et s'était demandée si les blagues vaseuses de CS avaient touché le Winthrop.
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Je ne me sentais plus mal à l'aise en fait, je crois. Ça allait mieux parce que tout était clair et la regardais en me délectant de sa beauté devenait aussi plus simple car elle savait qu'elle me plaisait. Je la sentais un peu perdue comme si elle posait trop de questions à sa petite tete et j'aurai voulu pouvoir l'aider mais les maux de la tete sont bien trop durs à déchiffrer quand ils risquent aussi de toucher le cœur : inutile de se foutre là-dedans ! Elle m'assura qu'il était mieux que je ne me laisse pas avoir par les rumeurs et ne me conforme pas à leur dire, restant plutôt comme je le souhaitais que comme il le disait : enfin je comprenais ça. Je sentis néanmoins qu'une question lui brulait les lèvres et l'entendit très vite me demander : « Tu as lu le dernier Cambridge's Secret ? » Elle fronçais les sourcils comme pour discerner quelques réactions sur mon visage resté si neutre. Je me sentais un peu mal là sur le coup de devoir parler avec elle de ça puisque ce qu'on disait de moi était simplement que je couchait avec Lola puis on parlait de Charlie et Charlie quoi. Je me tortillais les pouces en n'osant plus la regarder et dire : Je suis désolé qu'à cause de moi tu y apparaisses et je suis désolé si tu es déçu aussi pour ... Lola ... mais disons que je suis célibataire ... en plus, elle m'avait acheté pour une énorme somme et comme la personne que je voulais n'a pu m'acheter ! Avais-je dit en finissant par une belle touche en la regardant pour montrer que je parlais ponctuant d'un sourire le tout. Je voulais néanmoins mettre les choses aux claires alors je poursuivais ; Charlie, je te promet que je ne suis pas le genre de mec qui trompe ... je veux que tu le saches, on le dit sur les merdes de forumspring ou cambridge secret... j'suis pas comme ça ! Avais-je dit avec une certaine émotion non dissimulé.
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Charlie était Irlandaise. Le CS, elle trouvait que c'était une idée purement américaine. Elle ne comprenait pas l'engouement pour ce genre d'articles et ça ne l'intéressait tellement pas que celui lui passait à des mille. Elle ne le lisait jamais. Elle l'avait lu parce qu'on lui avait dit qu'elle était mentionnée. Mais ça ne l'avait pas atteinte le moins du monde, surtout que le calomnié était plus Emrys qu'elle. D'ailleurs, ils auraient très bien pu lui faire une réputation digne d'une vénérienne au XIXè, ça ne l'aurait pas plus touchée. Pour elle, le CS, c'était juste une distraction américaine dans laquelle ils écrivaient tout et n'importe quoi pour échauffer les hormones des étudiants. Rien de bien intéressant. « Je n'en ai rien à faire d'être citée dans le CS. Et je ne te disais pas cela pour Lola non plus, tu fais ce que tu veux, tu es, comme tu le dis, célibataire. » Elle ne pensait vraiment pas à Lola. Mais savoir qu’il avait couché avec elle après les enchères changeait un peu la donne. Parce que tout à coup, elle regrettait franchement d’être arrivée en retard. Si elle avait été à l’heure… Well, non, elle n’était pas en train de penser qu’elle aurait pu coucher avec Emrys d’accord ? Passons. Le Winthrop reprit, elle l'écouta essayer de prévenir chez elle l'idée qu'il serait un Don Juan goujat. « Je n'en doute pas une seule seconde. » lui dit-elle en pressant sa main dans la sienne pour le rassurer, presque maternelle. Elle n’en doutait vraiment pas, en fait elle avait du mal à voir en Emrys un séducteur même s’il était un rouge. Elle avait une vision très ingénue de l’écrivain. « Et je ne suis pas très portée sur la fidélité, l'âme sœur et tous ces machins, alors ce n'est pas moi qui vais te juger. Je veux dire... Je ne serais pas enchantée d'apprendre que mon petit-ami me tromperait. Ça ne se fait pas de cacher aux gens ce genre de choses, de faire du mal sciemment et je ne féliciterais pas la femme ou le mari qui a un amant secret. Là, je verrais rouge, et je serais en colère. Mais pas parce que l’autre a transgressé le pacte d’amour d’exclusif envers ma personne qu’il avait implicitement fait en se mettant en couple avec moi. Je serais en colère car il me l’aurait caché. Ce que je veux dire, c'est que j'estime que les gens ont le droit d'aimer et d'être attirés par plusieurs personnes et qu'on ne peut blâmer personne pour cela. Personne n'appartient à personne. Je n'admettrais jamais que quelqu'un me perçoive comme sa propriété, m’interdise d’avoir des sentiments pour divers êtres humains et me dise quoi faire – ou plutôt ne pas faire – de mon corps et surtout avec qui. C’est moi, je décide. Je n’accepterais pas qu’on me traite de la sorte, donc je ne suis pas non plus d’accord pour moi-même traiter quelqu’un ainsi. On peut aimer des gens. Personne ne fait des scènes à ses amis parce qu’ils ont plusieurs amis. Je ne vois pas pourquoi on considère l’amour comme un sentiment exclusif, dirigé vers un seul être. Cela ne veut pas dire qu’on doit embrasser à tout va ceux qui nous plaisent. On peut très bien n’être attiré que par une personne au monde. C’est juste qu’on peut et qu’il n’y a pas de mal à s’ouvrir aux gens. Alors même si tu étais du genre à t’abandonner souvent à Éros, ça ne changerait rien à ma vision de toi Emrys, sois tranquille. Je me dirais simplement que le manque d’honnêteté est reprochable. Pas les désirs. » Charlie savait bien qu’elle avait une conception un peu différente de la question que la majeure partie de la société. L’amour exclusif, le couple, pire, le mariage, ça la faisait reculer. Elle tenait très fermement à sa liberté, la liberté de son corps et de ses émotions. Et voyant l’écrivain presque paniqué à l’idée qu’elle ait de lui l’image d’un lubrique, elle avait voulu le rassurer, lui montrer que peu importe, elle avait foi en lui. Et puis… Et puis c’était aussi une façon de lui montrer sa vision des choses. Juste au cas où. Genre « au cas où on finit ensemble un de ces quatre ». C’pas comme si elle regrettait d’être arrivée en retard aux enchères et que Lola en ait profité hein. Juste au cas où quoi. Bref. Le CS, donc. « Je pensais au CS, parce que je voulais simplement savoir si toi, tu n’avais pas été blessé par ce qu’ils ont dit sur Charlie ? » Charlie au pluriel, en fait. Ils se foutaient quand même franchement d’Emrys avec cette histoire et si ça n’avait ni chaud ni froid à la rousse, peut-être que l’écrivain, bien plus impliqué, avait réagi autrement.
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Je n'avais surement jamais été aussi honnête avec autant de rapidité envers une personne. Je ne pouvais que plus féliciter Charlie de savoir comment me faire parler. Elle parlait souvent de choses marrantes mais là, elle parlait plutôt du cambridge secret et je n'aurais jamais pensé qu'elle lirait ce genre de chose ; ça ne lui allait pas du tout. Quand elle m'en parla, j'ai eu instantanément honte car si devant, je faisais mine de me foutre de ce qui avait été dit, j'en pensais pas moins derrière. Elle me rappelait qu'elle se fichait d'y être, apparemment complètement et déjà, cela me rassurait un peu. J'avais peur de descendre dans son estime à cause de ça, de tout ce torchon meme si c'était vrai, j'aimais pas que ce soit ainsi exposé. Et pour Lola, elle trouvait cela normal ? j'avoue que je voulais la voir jalouse mais ça n'avait pas l'air dans ses cordes et cela me contrariait beaucoup. Suite à cela, elle me rappela mon célibat et c'est ainsi que je pus e rendre compte que j'aurai voulu peut être ne pas l’être, je sais pas en fait. Mais encore, elle ne me décevais pas, se montrant ouverte et compréhensive me disant encore qu'elle ne doutait pas que je n'étais pas un goujat ou ce qu'on décrivait dans ces salades. Je souriais face à ces dires parce que ça me faisait vraiment plaisir de l'entendre me dire cela pourtant elle m'étonna par la suite quand elle commença un long discours sur sa vision de l'amour et je me voyais impressionné réellement. Je la regardais parlé et je mourrais peu à peu en me demandant vraiment ce qui lui arrivait. Avait-elle un soucis avec les relations amoureuses elle aussi pour avoir besoin de justifier ses avis ? je trouvais ça autant déboussolant que décourageant. Je crois que ça se voyait à mes yeux grands ouverts face à une Charlie en plein débat spirituel et moi, comme un con, je répondais seulement ; Ah ... daccord ! Dis-je avec un petit sourire un peu faux ne sachant quoi dire de plus. Elle semblait totalement en pleine réflexion et moi, je devenais rouge, rouge, rouge, rouge parce que je me disais que j'aurai surement jamais Charlie si jamais mes sentiments évoluaient aussi vite car là, elle me rendait encore plus fous, justement parce qu'elle me paraissait inaccessible et sans crier garder, ma bouche avait parlé seule : putain ... je peux toujours courir ... Oh mon dieu, la honte, là je devenais rouge tomate et me reculais un peu en me foutant sur le coté glissant sur le coté en mode je fuis. Mais là, elle poursuivait déjà en me demandant si le poste du CS m'avait touché d'où sa demande du départ et tellement déconfit, je répondais, irrité : bah ... je suis habitué... j'sais pas que je suis un connard sans coeur qui trompe ses copines et le seul mec que j'ai eu et avec qui j'ai couché officiellement ... ouais parce que bien sur eux ils connaissent tout ... j'ai couché avec que deux mecs mais pour eux, je suis la pire catin je me fais tous les mecs alors que moi je veux des filles, j'en veux qu'une enfin merde c'est pas ce que je veux dire ... Je devenais encore plus rouge, bon ta gueule Emrys !
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Elle avait fini de parler. Elle parlait toujours beaucoup, parce qu’elle ne craignait que rarement de s’exprimer – sa passion pour le théâtre l’avait ainsi forgée. Avec le temps, elle avait fini par comprendre que les gens s’emmêlaient parfois dans ses discours ou en étaient perdus, assommés. Et aux premières répliques d’Emrys, c’est ce qu’elle ressentit. Elle accepta donc tout à fait qu’il ne trouve à répondre qu’un bref « ah d’accord », ce n’était pas la première fois qu’on lui disait ce genre de choses. Mais lorsqu’il rouvrit la bouche, elle fut légèrement ahurie. « Putain je peux toujours courir » Bordel mais il voulait dire quoi par là ?! Enfin, si, elle croyait aisément deviner ce qu’il pensait. D’autant que son visage était encore plus rouge que sa chevelure d’Irlandaise et que son corps semblait reculer. Ses yeux à elle se plissèrent légèrement. Il la regardait avec de grands yeux. Elle le regardait, suspicieuse. Elle avait un peu l’impression d’être insultée en fait. Genre « okay cette fille est franchement barge et en plus à cause de ses idées à la con j’risque pas de la dévierger demain la veille ». Peut-être qu’elle extrapolait. Mais elle l’avait franchement ressenti ainsi. Et pour le bien d’Emrys, elle préféra ne rien répliquer et passer à autre chose. Il était irrité, elle le sentait, et elle-même était légèrement offusquée par sa réplique précédente. Cela contribuait peut-être au fait qu’elle soit à son tour perdue par sa réponse. Enfin, quand il eut terminé, elle parvint à comprendre l’ensemble. Et. Euh. Wait. Il parlait d’elle là à la fin ? Elle lui parlait de Charlie. Il lui répondait qu’il était habitué à ce que le CS le voit comme « une catin ». Et qu’il avait pas envie de coucher avec des mecs mais juste de sortir avec une fille. Okay. Okay. Non en fait, pas du tout. Elle ne savait absolument pas quoi lui répondre. La comédienne se releva et marcha sur la scène. Son espace, son exutoire, sa ressource. Elle revint vers lui, plus tranquille. Les idées plus claires. Son caractère exacerbé avait tendance à la faire réagir rapidement et si elle ne savait pas aussi bien se maîtriser, elle aurait certainement exprimé sa colère au garçon. Mais elle avait marché sur le théâtre et cela avait suffi pour la calmer et lui faire voir les choses sous un autre l’angle. L’angle d’Emrys. Emrys qui devait simplement en avoir franchement marre d’être vu comme un mauvais type alors qu’il était adorable et qui devait avoir un peu de mal à suivre le cerveau surchauffé de la rousse, donc ses sens se brouillaient et il ne savait plus trop quoi répondre, disant ainsi tout ce qui venait. C’était ça ? Sûrement. Dans ce cas, tout ce dont il avait besoin, c’était d’être rassuré. Charlie revint vers lui, s’assit à ses côtés et le prit dans ses bras. Un geste, c’était plus net que ses discours confus. Au bout d’un moment, elle le relâche, lui sourit doucement. « Si l’on en croit les dires, des Zacharias, c’est toi qu’on aurait dû appeler Priape alors ? » dit-elle avec un sourire moqueur. Priape. Mais pourquoi donner ce nom à son fils ? C’était joli hein. Mais… Priape, quoi. Bonjour la réputation. « Idiot. » lui dit-elle gentiment. « Un jour il va sérieusement falloir que tu arrêtes de ne pas t’estimer et de faire le beau mâle pour pallier ton manque de confiance. La schizophrénie, c’est bon pour les acteurs. Laisse-moi les personnages. Apprends à être toi-même avant, la confiance ça se gagne comme ça. Et peu importe qui on est, les autres voient toujours ce qu’ils veulent. » On a beau s'efforcer de vivre une seule vie, les autres verront mille autres vies dedans, et c'est pour ça qu'on n'arrive pas à éviter de se faire du mal. Cette phrase de Baricco avait dû insuffler à Charlie ce qu’elle disait à Emrys. Parce qu’en réfléchissant un peu, elle s’était dit que le vrai problème de toutes ces histoires il devait être là. Emrys passait son temps à se justifier et démentir les ragots sur lui mais dans le même temps, il passait son temps à se cacher – il s’était même triplé si l’on peut dire : il y avait l’Emrys de façade, Alexander l’écrivain et puis, quelque part, on ne savait où, Emrys lui. Qui réussissait terriblement bien à ne pas se montrer, trop effrayé peut-être ? C’est pour cela qu’une idée se mit à germer dans sa tête et qu’elle regarda fixement son ami avant de lui intimer : « Lève-toi, » un sourire malicieux sur les lèvres tandis qu’elle-même était déjà sur ses pieds. Ils étaient au théâtre. Le théâtre, c’était là où l’on prenait confiance en soi. Et le théâtre, c’était son lieu à elle. Mister Zacharias allait en faire les frais.
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C'était pas forcément ce a quoi je m'attendais parce que clairement, je voyais pas ce qu'elle voulait dire, ce qu'elle voudrait un jour avec un mec ou non. Pareil, l'idée meme que je devais la comprendre toujours en tant qu'ami et aussi proche qu'avant sans penser à elle autrement au final, je voyais ça impossible. Je ne savais plus trop quoi faire d'autres que rester silencieux et attendre une réaction de sa part mais a vrai dire, je sentais qu'elle avait aucune idée de quelle réaction avoir. D'abord, elle se leva et marcha au travers de la pièce doucement sur la scène en haut, au dessus de moi. Personnellement, je restais la tete bêche parce que je ne savais que faire. Pourtant, elle se rassit à mes cotés et vint me donner une tendre étreinte dont je profitais pleinement en sentant l'odeur de sa chevelure rousse tant apprécié mais là, elle commença à enfin répondre : « Si l’on en croit les dires, des Zacharias, c’est toi qu’on aurait dû appeler Priape alors ? Pourquoi me disait-elle ça ? Ok je l'adorais pour cela mais là, elle était vraiment perchée la fille. Je la regardais avec étrangeté et je lui posais la main sur la tete avant de rire. Non mais c'est pas possible. Euh ouais ... surement, pourquoi tu me dis ça ? on parlait de tout autre chose bichette ! Avais-je en fronçant les sourcils tombé dans de l'incompréhension. Pourtant, elle semblait tout à fait saine d'esprit là. Ensuite, elle se décida à m'insulter parfait ! je comprend pas trop en quoi je suis idiot mais ce n'est pas grave. Je veux pas comprendre parce que ça me saoule de me faire un peu insulter par elle comme ça. Même si c'était dit gentil, je le prenais mal dans sa bouche, je le prenais trop à cœur surement. « Un jour il va sérieusement falloir que tu arrêtes de ne pas t’estimer et de faire le beau mâle pour pallier ton manque de confiance. La schizophrénie, c’est bon pour les acteurs. Laisse-moi les personnages. Apprends à être toi-même avant, la confiance ça se gagne comme ça. Et peu importe qui on est, les autres voient toujours ce qu’ils veulent. » Oh là, la petite Charlie me pétait un câble d'un coup là. Laissez moi penser ce que je veux de moi, merde ou de moi vis à vis des autres. Je soufflais et ne répondais meme pas alors que déjà, elle semblait vouloir faire son cirque. Hop ! Elle se levait et me demandais de faire la meme. Je ne comprenais pas et levais un mono sourcil en mode incompréhension totale tandis que je me levais en disant ; je ne relèverais pas la petite crise que tu viens de me faire mon chat ! Je restais totalement neutre et la suivais rapidement au centre de la scène en mode flemmard : bon je dois faire quoi ? Je sentais le projet mais je savais pas quoi.
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Elle avait simplement voulu plaisanter pour revenir à une atmosphère plus respirable, sauf que sa blague n'était visiblement pas passée. Charlie : 0. « Je t'ai dit ça pour nous dérider tous les deux, mais mon sens de l'humour est parfois trop obscur, » répondit-elle avec un sourire désolé. « Priape est la divinité de la fertilité chez les Grecs et les Romains. Et il a... Un membre viril très développé si tu vois ce que je veux dire. Alors si tu étais vraiment un Don Juan, c'est toi qui aurais dû t'appeler Priape. » expliqua-t-elle avec une mine rieuse passant furtivement sa main dans les cheveux du blond. Puis elle tenta de sauver les murs. Mais ça ne passa pas du tout et Emrys lui sortit qu'il ne relèverait pas sa crise. Elle se crispa et fit volte-face vers lui, ses cheveux accompagnant le mouvement. Sa crise ? Elle avait voulu le soutenir, maladroitement peut-être mais sincèrement, ravalant elle-même sa colère pour ne pas faire une « crise » idiote pour des propos qu'elle se savait avoir mal interprétés, remettant en question son jugement pour justement essayer de le rassurer et il... Il osait lui dire qu'il n'allait pas relever sa crise. Elle s'approcha jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de son visage et ne put contenir sa voix sèche : « Un chat, oui, c'est ça, je n'ai été qu'un chat. Je te l'ai évitée la crisée, justement. Crois-moi, c'est à une tigresse que tu aurais eu affaire si j'avais poussé une "crise". » S'il n'avait pas été Emrys, elle l'aurait probablement giflé. Mais c'était Emrys. Et Charlie s'apprêtait à se calmer quand il lui demanda d'un ton las ce qu'il devait faire. Elle eut un sourire en coin. Oh non, elle n'allait pas se calmer. Et puis elle allait virer cette flemmardise des jambes de l'écrivain aussi. « Mais je peux faire honneur à tes propos et t'en offrir une de crise, une vraie ! Une grande, une belle ! Une MAGNIFIQUE crise ! Ça te ferait du bien ! Tu pourrais découvrir la différence entre quelqu'un qui, par des paroles peut-être rudes, essaie simplement d'être HONNÊTE pour t'aider et quelqu'un qui POUSSE UNE CRISE, UNE VRAIE ! » Et elle cria. Non, elle hurla. Pas en direction d'Emrys mais vers le public. Sa voix n'avait cessé d'augmenter tout le long de cette dernière réplique,  laissant à sa voix la toute-puissance dont elle était capable, déployant des tonalité théâtrales, et elle s'était déplacée sur le plateau en faisant vivement claquer ses talons, levant les bras au ciel et faisant flamboyer son regard en croisant celui du Winthrop. Néanmoins Charlie se tut et un sourire radieux apparut sur son visage quand elle revint vers l'écrivain. « À ton tour. Crie. Hurle. De toutes tes forces. Face public. Envoie-leur tout ce que t'as dans le ventre. Et la gorge. » lui dit-elle, la voix bien plus douce, en le prenant par les épaules et dirigeant son corps, tête vers les fauteuils avec des gestes délicats pour marquer la rupture entre le jeu et la réalité dans ses propos - et indiquer que son sursaut de colère avait été une mise en scène. Si elle avait poursuivi dans sa colère, c'était donc dans l'unique but de faire bouillir suffisamment Emrys afin qu'il ait de l'énergie. Lui transmettre son énergie théâtrale, l'énerver, pour le pousser à crier. Il ne s'agissait donc que d'un jeu théâtral, elle n'avait aucune intention de lui faire une "magnifique crise". Crier faisait beaucoup de bien. Découvrir jusqu'où pouvait aller sa voix, c'était se découvrir soi-même quelque part. First step for Emrys. Pour le libérer. Et après... Oui après ils feraient autre chose. Quelque chose qui demandait de la confiance, et vu leurs derniers échanges, ça leur ferait du bien à tous les deux.


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Je ne comprenais pas trop l’ambiance qu'elle essayait de foutre. D'ailleurs, elle me fit la remarque en me disant qu'elle voulait nous dérider mais qu'apparemment je comprenais pas. Là, elle me fit une explication et je compris mieux mais rien ne me débloquait. Je ne sais pas trop si je devais rigoler ou pas maintenant que je l'avais surement un peu vexé, enfin bon. Elle fit volte face ensuite rapidement et je crois qu'elle n'avait pas du tout apprécié mon coup de la crise quoi. Elle n'aimait pas et ça je pouvais comprendre mais pour moi, je l'avais pris comme une crise quoi parce qu'elle faisait son petit chef moraliste. Le pire c'est qu'elle continuait petite a s'énerver et clairement je m'en voulais de la mettre dans un tel état, je ne voulais pas que ça se fasse ainsi mais bon tant pis apparemment, elle pouvait devenir une tigresse : GOD. J'aurai presque peur ! Alors que je me trouvais au centre de la pièce, faisant l'indifférent à tout, elle m’impressionna en se mettant à gueuler, crier, hurler à fond comme jamais je crois d'ailleurs car oui déjà elle avait gueulé mais vite fait y a de longs mois ou autres. « Mais je peux faire honneur à tes propos et t'en offrir une de crise, une vraie ! Une grande, une belle ! Une MAGNIFIQUE crise ! Ça te ferait du bien ! Tu pourrais découvrir la différence entre quelqu'un qui, par des paroles peut-être rudes, essaie simplement d'être HONNÊTE pour t'aider et quelqu'un qui POUSSE UNE CRISE, UNE VRAIE ! » Je restais les yeux choqués en la regardant parce que je n'imaginais pas que ce soit possible qu'un petit corp abrite tant de possibilité et je ne savais que dire alors je me reculais carrément effrayé. Là on pouvait le dire ; voici la tigresse ! Je l'écoutais ensuite poursuivre plus calmement me laissant toujours au centre et tournant en cercle autour de moi : « À ton tour. Crie. Hurle. De toutes tes forces. Face public. Envoie-leur tout ce que t'as dans le ventre. Et la gorge. » Un sourire sur ses lèvres. Elle tentait de garder une possibilité de pas me regarder et je ne savais pas pourquoi. J'étais choqué mais totalement énervé qu'elle ait pu péter son cable ainsi mais je l'appréciais tellement que je ne voulais pas crier pour enlever ma colère, enfin pas contre elle alors je me tournais vers elle, lache et lui dit : Mais je veux pas te gueuler dessus ... c'est ma faute si tu es en colère donc j'ai pas de raison de gueuler enfin je crois .. avais-je dit dans une grande in compréhension mais je voyais qu'elle n'était pas contente de ma réponse donc surement était-ce son exercice alors je fronçais des sourcils. Je marchais un instant et me laisser me replacer où elle m'avait mis en me prenant par les épaules deux secondes plus tôt et je criais pensant à toutes les mauvaises choses que je gardais en moi depuis tant d'années. Je criais, j'hurlais mais dès que je sentais qu'elle venait devant et pouvais voir mon visage, je me tournais pour éviter ses yeux. Je ne voulais pas car déjà des larmes coulaient sur mes joues de tant de choses remémoraient. Papa, sa haine, ses envies, sa haine encore, ma sœur, mes frères, Priape, Artémis mort, Denys parti, Priape et moi sur la tombe, Kenny tant de choses. Je voyais trop de choses et tout semblait bouillonner en moi parce que je voulais prouver à Charlie que je pouvais jouer le jeu de son exercice meme si ça devait me submerger, je le faisais pour elle mais peut être un peu pour moi, aller mieux, mieux accepter, mieux m'accepter.
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Charlie faillit rire quand il lui dit qu'il ne voulait pas lui gueuler dessus. Pas par moquerie, mais parce qu'elle trouvait cela adorable. Elle lui sourit, visiblement amusée, et secoua la tête en lui disant : « Je n'étais pas autant en colère que ça. J'ai exagéré exprès. Pour te montrer le chemin. Maintenant, sers-toi de cette énergie et, là, vas-y, hurle ! On a toujours une raison de crier, surtout quand on ne l'a jamais fait pour de vrai. » Elle se souvenait de la première fois qu'elle avait hurlé au théâtre. Un cri terriblement fort et aigu. Qui contenait tout ce qu'elle avait enfoui en elle. Ses frères, sa mère, la solitude, la peur de la folie, de l'abandon, l'enfance, tout. Aussi observait-elle Emrys pour s'assurer qu'il allait bien malgré tout. Elle surprit les larmes couler sur son visage et ne l'interrompit pas tout de suite mais, au bout d'un moment, craignant qu'il ne finisse par épuiser ses forces mentales et physiques à force, elle vint auprès de lui et passa doucement une main dans son dos, l'autre prenant l'une de ses mains. « Super. Super. Bravo Emrys. » lui dit-elle avec douceur. « Tu vois, tu avais largement de quoi crier. » Elle prit sa tête dans ses mains et la tourna vers elle. Elle fit glisser sa main droite le long de sa joue, lui souriant - un visage positif aidait à se ressaisir. « Comment tu te sens ? » l'interrogea-t-elle.
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