ALERYS ♣ T'es foutue si j'te laisse dans cette situation (8)

J'arrivais pas à croire que en face aussi, j'arrivais sans honte à m'adoucir pour pas etre autant méchant envers la sœur de mon ennemi meme si je le voyais plus trop : d'ailleurs pourquoi encore l'appeler ennemi ? C'est ridicule ! Je souriais à la demoiselle quand elle me remercia de lui avoir proposé et je sortais une cigarette que je tripotais un instant pour pas manquer de respect à ne pas l'écouter. J'étais bienheureux et osais sourire en la regardant pendant un instant puis je profitais du soleil en foutant mon blouson sous ma tete alors que je venais de m'allonger. J'allais fumer ma clope mais en la regardant, je me disais que j'allais faire taire leur remarque du spring break sur mon coté coincé vis à vis de la drogue etc... Je demandais alors : Tu aurais pas mieux que ma clope par hasard ? Ouais, genre, un joint quoi, histoire qu'on se foute bien et puis, ça se trouve, ça nous rendra plus disposer à vraiment s'éclater, je sais pas et à faire n'importe quoi. Je sentais le soleil sur mes bras dénudés, laissant alors apparaitre des muscles saillant que je mettais en valeur en me relevant pour ranger ma cigarette et histoire de lui montrer quoi ; faut bien se vanter ! Fais toi plaisir tu peux regarder ... avais-je dit en rigolant pour montrer l'ironie de la chose.

Bon, je dois avouer qu'il me faisait un peu pitié avec sa petite clope. Il faisait beau, on était en période d'examen et je pense qu'on était tous deux ici pour la même raison.. S'amuser, profiter et ne penser à rien d'autre qu'au présent du moins, c'était ça pour ma part. Lorsqu'il me demanda si je n'avais rien d'autre, je fronçais tout d'abord les sourcils, me demandant s'il était sérieux ou non puis, je sortis deux joints de la poche de ma veste, profitant pour l'enlever par la même occasion. Je lui en tendais un, allumais l'autre alors que monsieur était en train de me montrer ses muscles. Je recrachais la fumée, le sourire aux lèvres avant d'hochant la tête positivement. Oui, je crois reconnaître que c'est pas mal ! C'est vrai, il faut bien le reconnaître, Emrys était super bien foutu. Je l'observais encore quelques secondes avant de tirer une nouvelle taffe, tournant mon regard vers l'horizon. C'était plutôt joli ici.

Alexys me tendit alors un joint dont j'allais me délecter comme de sa beauté. (petit clin d'oeil pour mon cher Jorden) J'aimais bien regarder les filles et alors ? Je la laissais regarder ma musculature alors qu'elle semblait tout à fait apprécier le spectacle et me le confirma. Là, elle regarde la paysage qui nous faisait face et je faisais de meme, ne sachant ce que faire sans passer pour quelqu'un de trop vulnérable en étant trop gentil alors je tirais sur le joint, sentant déjà un peu les effets monter dans mon crane qui semblait très vite tangué après quelques minutes, l'habitude étant parti il y a quelques mois. L'alcool, lui, était plus une habitude. Là, je disais à ma camarade : Et sinon tes cours ca se passe comment ? Ouais, ok, je ne savais pas quoi dire et alors !? Je me posais, m'allongeant sur l'herbe en fumant.

Je sortis deux joints de ma veste, assez étonné qu'il est eu l'idée avant moi. Je lui en tendis un, il le contempla avant de l'allumer à son tour. Je ne savais pas tellement quoi lui raconter donc, je me contentais d'observer le paysage sans dire un peu. Je réfléchissais à mon avenir par la même occasion, au passé et au futur. J'avais énormément de mal à vivre dans le présent actuellement et c'est sans doute pour cette raison que je me plongeais dans mes études, chose qui semblait quasiment improbable. Je tournais la tête dans sa direction lorsqu'il commença à me parler de cours. Pas vraiment non... En fait j'essaie de rattraper mon retard parce qu'il se passe tellement de choses dans ma vie dernièrement... J'ai dû mal à m'y mettre. On va dire que c'est pas vraiment mon année... Je soupirais désespérément et souris tout de même. Je tire une nouvelle fois sur mon joint avant de m'allonger sur le ventre face à lui. Appuyée sur les coudes, je laisse quelques secondes s'écoulaient avant de lui retourner la question : Et toi ? Ca va les cours ? T'es prêt pour les exams ?

Elle me racontait donc que ça n'allait pas fanchement bien dans ses études alors je grimaçais, en mal pour elle parce que je ne pouvais pas me mettre à sa place mais j'imaginais si j'avais des soucis dans le boulot comment je serais parce que personnellement, j'avais au moins une qualité mes soucis ne débordaient pas sur mon boulot. Je ne souriais donc plus, torant à nouveau sur le joint bien consumé alors que je me trouvais allongé et qu'elle se foutait sur le ventre en me regardant me demandant la meme chose. Bah écoute ... très bien, j'ai eu une mauvaise année mais niveau scolaire, ça va très bien en fait ... puis j'ai plus qu'une année donc je me donne vraiment à fond ... mais tu veux parler de tes problèmes ? J'suis un connard mais j'écouterais meme mon pire ennemi sans rien dévoiler ... Je souriais quelque peu montrant le sérieux de mes paroles.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il parle de cours mais bon, je devais être honnête, je n'avais rien fait depuis le début de l'année et à partir de maintenant, il fallait que je rattrape mon retard et que je donne tout pour avoir mes examens. De son côté, il me dit avoir eu une année de merde mais de bons résultats. Il m'impressionnait, vraiment. Mais moi je sais pas faire la différence entre vie privée et vie scolaire du coup, j'ai plus qu'à me rattraper pendant qu'il en est encore temps. Je soupirais désespérément face à cette image : moi en train de bosser jour et nuit pour réussir. Bouuh, chaud ! Mais bon, j'allais donner le meilleur de moi-même. Il me dit ensuite être capable d'écouter, même son pire ennemi ce qui me donne le sourire. Je vais quitter Jorden... Je laisse ma phrase en suspension. C'est la première fois que je le dis de cette façon, la première fois que je le dis à quelqu'un. Ouais je sais, dit comme ça, je passe pour la pire des garces mais, c'est pas le cas je t'assure. Il... Il en aime une autre. Il me l'a pas dit directement mais, je le sais. Et puis, je sais pas si t'étais en voyage en Afrique ou à l'anniversaire de Royce, j'ai pas tout compris mais, il a bien profiter à rouler des pelles à tout le monde du coup... Et puis de toute façon, je suis une Carpenter, j'suis pas faite pour être en couple. On se rassure comme on peut. Je me force à jouer la dure, à sourire à la fin de ma phrase avant d'apporter mon joint à mes lèvres. Pathétique !

Un sourire parce qu'elle me paraissait impressionnée par moi et ça me plaisait grave. Je sentais bien le bon feeling avec elle et peu importe qu'elle soit en couple ou non, elle était avant tout ma pote parce que j'aimais la séduire simplement sans penser à ce qui pourrait se passer ; rien normalement. Je lui faisais ce sourire ravageur qu'on me connaissait bien alors qu'elle m'expliquait ne pas savoir faire la différence entre professionnel et privé, je ne pouvais m’empêcher de répondre : ouais, je vois mais faudra.. bébé ! Un autre sourire suite à l'utilisation du nom, je m'occupe de mon joint bien consumé que je met encore une fois entre mes lèvres pour tirer doucement dessus. Un échange de sourire et elle me balance qu'elle va quitter son mec qui n'est autre que mon nouvel ami Jorden. Je jubile et j'ai honte parce que je l'aime bien ce petit gars mais j'aime bien le boule de sa copine aussi. Je ne peux m’empêcher de sourire surtout que je vois Jorden en séducteur donc il devrait pas trop en pleurer ; on n'est comme ça nous ! Et genre, elle se met à faire la fier avec moi en commençant à m'expliquer : Ouais je sais, dit comme ça, je passe pour la pire des garces mais, c'est pas le cas je t'assure. Il... Il en aime une autre. Il me l'a pas dit directement mais, je le sais. Et puis, je sais pas si t'étais en voyage en Afrique ou à l'anniversaire de Royce, j'ai pas tout compris mais, il a bien profiter à rouler des pelles à tout le monde du coup... Et puis de toute façon, je suis une Carpenter, j'suis pas faite pour être en couple. Je pouvais comprendre en fait, je crois. Je grimaçais attristé du comportement du jeune homme envers ma tendre ennemie et je voulais la consoler parce qu'elle avait l'air tout de meme pas bien. Ça se voyait dans le regard de la belle alors je portais ma main autour de ses épaules toutes fines, me rapprochant d'elle en lui disant : Ne fais pas la fière devant moi... sache que je peux comprendre que quand meme ça fait un truc ... mais tu vois ... je t'aime pas mais je suis là quand meme princesse ... avais-je dit en mode Lover.

Oui je dois reconnaître qu'il m'impressionnait parce que je n'étais pas du genre à séparer ma vie privée de ma vie scolaire, sentimentale, familiale, chez moi tout se mélangeait. Emrys lui, il était beaucoup plus organisé, plus réfléchi et j'aurais bien aimé lui ressemblait un peu plus. Tu m'apprendras ? Demandais-je tout sourire bien que je n'étais convaincue que ce genre de choses s'apprennent. Et puis le voilà en train de m'écouter, moi en en train de lui balancer ma vie comme si c'était un ami de toujours. Je dois dire que juste après, je m'en suis un peu voulue or, ça faisait du bien d'en parler à quelqu'un, de déballer ce qu'on a sur le coeur. Il passe ses bras autour de mes épaules et bizarrement, ça me rassure un peu. Je passe moins pour une pleurnicheuse -ce que je déteste soit-dit en passant-. Finalement, je me couche à côté de lui, observe le ciel et ne peux faire autrement que de défendre ma réputation. Je fais pas la fière, je m'y attendais de toute façon. Il fallait bien que l'un d'entre nous dérape. Ok, je fais un peu la fière parce que, ça me fait pas rien au fond mais bon, je vais m'en remettre. C'est vrai, on s'était déjà séparés tous les deux dans le passé et puis, j'avais fini par remonter la pente. De toute façon, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui pour lui fois, j'avais été exemplaire. Je tourne la tête vers lui, plonge mon regard dans le sien et déclare d'un ton on ne peut plus sérieux : T'es le premier à qui j'en parle. T'ouvres ta bouche et je serais forcée de te torturer, de te manger et de te tuer !

Et je me sentais perdu, perdu face à ses aveux et à cette confiance qu'elle semblait trouver en moi alors qu'on avait jamais su se montrer véritables amis mais plus provocateur de l'un de l'autre. Un instant, elle m'avait demandé de lui apprendre et d'un baiser sur son front, j'avais acquiescé pour qu'elle comprenne que je le ferais si il le fallait mais intérieurement, je pensais bien que chacun évoluait en son temps, à sa vitesse, c'était ainsi : la maturité des études. Là, elle profita de mon étreinte pour se joindre à moi, allongé à présent, alors que j'écrasais mon joint complètement terminé ma tete commençant à trouver quelques bonhommes dansant en elle. Néanmoins, je tentais de savoir encore parler alors qu'elle se confiait expliquant qu'elle n'était pas fier mais que quand meme ça faisait un truc. Là, je me sentais tout de meme étonné en réalisant la personne qui me disait cela. Mais je ne répondais rien l'écoutant alors qu'elle poursuivait me regardant de son regard plus qu'envoutant : T'es le premier à qui j'en parle. T'ouvres ta bouche et je serais forcée de te torturer, de te manger et de te tuer ! J'eus un sourire et j'éclatais de rire instantanément tant la scène devenait drôle. Je voulais la faire rire, l'étonné et prouver que meme si elle me saoulait souvent, je ne dirais rien alors je la regardais et lui dis : ça risque pas donc je te le promet ! Et là, je déposais un baiser à une vitesse grand v avant de rajouter ; Si je le dis tu pourras aller dire à Jorden que je t'ai volé un baiser et il me tuera. Avais-je dit en montrant malgré tout quelques rougeurs sur mes joues parce que j'avais apprécié. D'ailleurs pour l'apaiser, je caressais doucement son bras mais je n'avais rien envie avec elle, je crois juste j'appréciais le fait qu'elle pouvait me montrer de nouvelles choses à propos de sa personne.

ça risque pas donc je te le promet ! Aussi étrange que cela puisse paraitre, je lui faisais confiance. Jeno m'en aurait surement voulu mais, c'était le cas. Je le trouvais pas si cruel au fond et puis de toute façon, il ne m'avait jamais vraiment rien fait alors, pourquoi le détester moi aussi ?! Il est vrai que j'avais tendance à me rallier à mon frère, à détester les mêmes personnes que lui seulement, nous n'étions pas toujours d'accord. Je fus un peu étonnée lorsqu'il m'embrassa mais, je dois dire que ça ne m'a pas déplu. Je me surprise même à sourire au lieu de lui foutre une baffe ou de me mettre à lui crier dessus. Si je le dis tu pourras aller dire à Jorden que je t'ai volé un baiser et il me tuera. Je ne pus m'empêcher de rire suite à cette phrase. C'est vrai qu'il l'aurait peut-être tué mais ça, c'était de l'histoire ancienne non ? T'inquiètes pas, il te fera rien. D'abord parce que je le permettrai pas et ensuite parce qu'il aurait fallu que t'embrasse Maëlys pour qu'il te tue. Je tiens à préciser que je n'avais rien contre cette fille. Elle s'était juste fait avoir par Jorden, tout comme moi et pus, elle n'avait pas l'air bien méchante donc, je ne pouvais pas lui en vouloir... Même si je m'étais pas montrée super gentille avec elle je dois le reconnaître. Et puis, j'ai cru que tu me détestais ?! Rajoutais-je en riant sans le quiter du regard. Il était bizarre ce gars quand même. Un coup il m'appréciait, un autre non. Je dois dire que j'aimais bien ce genre de relation compliquée. Je pensais même que c'était les seules qui fonctionnaient réellement.