(flashback) - ISADORA&RUBEN. la magie de noël

Ruben n'était pas doué pour les arts quels qu'ils soient. A part la musique peut-être, mais c'était tout. Isadora était si fine qu'elle devait avoir une souplesse remarquable. Après tout elle avait grandit un cirque. Une jolie demoiselle comme ça, ça devait voltiger dans les airs, sur les trapèzes non ? Dit pas ça, j'suis sûr que tu l'es. Tu me laisseras juger, ça nous fera une occasion de se revoir. fit-il en souriant, croquant à nouveau dans son bretzel. Tu aimes les singes ? fit-il tout heureux. Isa' pourrait comprendre son amour pour ces animaux si fascinants et ne s’enfuiraient peut-être pas après tout. Tu vas surement trouver ça étrange mais.. j'ai un chimpanzé chez moi. Nut. Il s'appelle Nut. Il sortit son téléphone et le tendit à la demoiselle pour lui montrer son singe, son Nut, son frère.

Elle savoura une gorgée de son jus d’orange, et lui répondit « D’accord, mais t’auras pas le droit de te moquer, okay? » Ils allaient se revoir, c’était sur. Elle rougit, elle avait déjà hate, elle avait une une espèce de révélation en le rencontrant. Les gens appellent ça un coup de foudre, mais elle trouvait ce nom ridicule, c’était comme de s’imaginer en train de se faire frapper par un eclair. Vraiment une expression stupide. Quand elle l’avait rencontré, c’était comme si ses 18 ans d’existence avaient enfin pris leur sens. C’était pas déjà de l’amour, non, c’était autre chose, la sensation d’avoir trouvé quelqu’un qui la comprends, alors qu’ils se connaisaaient à peine, mais c’était tellement réconfortant! Il lui parla de son singe, Nut. Elle adorait les singes. Au cirque, elle pouvait passer des heures à les regarder, se donner en spectacle devant le public pendant des heures, et jamais elle ne se lassait.« Il est adorable! J’aimerai bien avoir un animal, mais je vit à la lowell house, donc je ne peut pas… » Elle baissa les yeux, essayant de cacher sa déception. C’était pas de la faute de Ruben si elle s’était rapelée à l’instant qu’elle n’avait pas le droit aux animaux, mais qu’en plus elle était loin de son singe à elle: son frère.

Ruben, se moquer ? C'était tellement mal le connaître. Mais il ne lui en voulait pas allez. Ca f'sait quoi, vingt minutes qu'ils étaient tous les deux ? Je n'oserais pas. Tu porteras un tutu et tout ? Non parce que j'suis sûr que ça t'vas bien. Un immense sourire se dessina sur son visage, révélant toutes ses dents. En récupérant son téléphone, il frôla la main d'Isadora qui semblait réchauffée par le jus d'orange. Tant mieux, il avait vraiment eu peur que ses petits doigts tombent de ses mains avec le froid. Jackie, tu connais ? Elle a réussi à garder son chat à la Lowell. J'suis persuadé que tu pourrais avoir un p'tit animal dans ta chambre. Un poisson, c'est bien un poisson ? Tu l'appelleras Ruben. Il avala la fin de son jus d'orange et mit le gobelet dans la poubelle juste à côté d'eux.

Isadora rigola. C’était pas un rire niais, ou un gloussement de pétasse, mais un rire sincère. « Oui, je porterai un tutu, si tu veut. Mais quand au fait que ça me va bien, t’as tout faux! » Elle fini son verre et le jeta, un peu avant qu’il ne fasse de même. « Non, je ne la connais pas, on peut pas dire que je me sois fait beaucoup d’amis depuis mon arrivée… » Elle essaya de garder son sérieux, mais ce remit à rire. Ce n’était pas son genre de s’ouvrir aux autres. « Un poisson? Sérieusement? J’ai grandi avec des éléphants, des chameaux, des lions, des tigres, des singes, des étalons, des otaries et des tas d’autres trucs, et tu me proposes d’avoir un poisson? Promis, si j’ai un animal, je l’appèlerai Ruben, mais ce ne seras pas un poisson! » Elle continua de rire, et quand elle réalisa qu’il la regardait, elle s’arrêta et rougit subitement.

Il était sûr qu'elle mentait, un tutu rose ça ne pouvait que très bien allé à une aussi jolie demoiselle. Je n'me trompe jamais Isa, sache le. Tu sera la plus jolie avec ce tutu et la plus douée de toute les danseuses classiques que je connais. La seule surtout, mais ça fallait pas le dire. Il lui offrit un de ses plus beaux sourire avant de rire quant à la réaction de la Lowell face à son idée qu'elle adopte un poisson. La rpgiste que je suis et qui connait la suite de cette histoire dirait "Le seul Ruben que tu auras, se sera moi.". Mais ça, Ruben ne le savait pas encore. Tu as raison. fit-il en se pinçant le menton. Mais je doute fort que votre président accepte que tu ramènes un éléphant, un chameau, un lion, un tigre, un singe, un étalon ou une otarie dans votre maison. Quel mémoire Ruben ! Dans l'ordre et sans oublie, bravoooo le Dunster ! Mais un poisson, il voudra bien. Alors oui, sérieusement un poisson. Il était honoré néanmoins qu'elle songe sérieusement à l'appeller Ruben.

Elle lui souria encore une fois, en rougissant « Tu ne dois pas connaître tant de danseuses étoiles que ça! » Elle commença à marcher, tandis qu’il la suivait, des sourires toujours présents sur leurs deux visages. Elle se tourna vers lui, en essayant de prendre une expression du genre "ouais, c’est vrai, je veut un animal qui porte ton nom, mais juste parce que tu me l’a suggéré!" « Si tu veut que j’ai un poisson, alors tu devras me l’offrir par toi même! » Elle continua de rire, en le regardant.

Ce sourire, il resterait gravé dans sa mémoire à tout jamais. Il était beau, elle était belle. Je te connais toi. Et ça me suffit. Ruben, s'était un méchant lover en fait. Il savait parler aux femmes et ça venait naturellement en plus. Lui offrir un poisson ? Si elle y tenait tant. Après tout, c'est pas le prix que ça coûtait. Là, ça faisait radin. Je te l'offrirai alors. Mais à une seule condition. dit-il en levant son index devant lui. Ne pose pas de question, juste... dit oui.

Elle rougit encore plus. Il jouait avec son petit coeur, et ça lui faisait bizarre. Après, il lui demanda juste de dire oui. Elle ne comprenait pas trop pourquoi, ni ce qu'il voulait. « Oui pour??» elle ressentit ses doigts s'engourdir et mis ses mains dans ses poches en tremblant. Quel froid de canard!!

Ruben avala la dernière bouchée de son bretzel en vitesse, content que la jolie demoiselle ait accepté. Accepté quoi ? Elle allait bien vite le découvrir. Suit moi. Il lui saisit la main - elle ne sera pas restée longtemps dans sa poche celle là - et l’emmena à quelques pas d'ici, à côté d'un petit chalet. L'odeur des bonbons lui chatouillait les narines et un gros monsieur tout de rouge vêtu les accueillit à bras ouvert. Je voudrais un souvenir de cette jolie rencontre. lui murmura-t-il en la poussant doucement vers le Père Noël, la suivant de près. Oui oui, Ruben, 24 ans, prêt à prendre une photo avec le vieux monsieur tout rouge.

Il lui saisit la main, la rendant encore plus écarlate qu'elle ne l'était (et pourtant, vu la teinte de son visage, il était difficile de croire qu'elle pouvait être plus rouge encore). Il avancèrent jusqu'au père noël. « Attends t'es sérieux? ... Bon, d'accord, j'accepte, mais seulement parce que j'ai déjà dit oui! » Elle avança avec lui, tandis qu'il la poussait à aller à coté du vieux barbu, et bon dieu, que c'est glauque d'imaginer un vieux barbu qui passe sa journée avec des popotins d'enfants sur lui!