(+ Zipp) confidence pour confidence

« Je suis une défigureuse professionnelle moi mam’zelle ! » fanfaronna-t-elle avant de se siffler son propre verre cul sec comme si sa vie entière semblait en dépendre. Cela n’empêcha pas Bambi de se resservir, d’ailleurs, fidèle à sa descente impressionnante qu’elle partageait d’ailleurs avec Zippora. « Rhaaa me parle pas des Eliots j’ai limite envie de les brûler vifs ! Surtout qu’il y en a bien un à qui je découperais le service trois pièces à la machette rouillée avec plaisir » grogna-t-elle brutalement, preuve que ledit damoiseau ne perdait rien pour attendre et qu’il valait mieux pour sa petite santé qu’il ne recroise plus jamais la route de la furie blonde. « Le truc le plus bizarre ? Être couillonnée par un Eliot et être attachée nue à un lit par ce même abruti pendant dix huit heures. Et toi ? »

« Je sais pas si tu remets Alejandro Ortega, mais c’est l’enfant d’putain dont je parle » grogna-t-elle à moitié en soupirant la seconde qui suivit. Bambi n’était pourtant pas du genre à se plaindre d’ordinaire mais elle avait encore du mal à se remettre d’avoir été attachée dix-huit heures d’à filée… traumatisant, surtout lorsque l’on a l’impression que personne ne viendra jamais nous détacher. « Sans déconner ! J’ai cru que j’allais mourir de soif et de faim, mes poignets m’ont fait mal pendant des semaines après ça » lui apprit-elle avant de picoler une bonne rasade histoire de compenser. Rien que d’en parler, cela ne la faisait pas rêver. Une chance que Zippora soit là pour lui remonter le moral et la faire éclater de rire la seconde qui suivit. « Waw t’es puissante ma Zipp… suis fière de toi ! Le plus le plus drôle ? Heu j’ai roulé une pelle à un réverbère pour le nouvel an et je suis resté la langue collée et une pote m’a filmée ! Et toi ? »

Et en y repensant, c'était vraiment la lose quoi. Draguer un chien. T'avais eu l'air pitoyable en t'amusant à faire ça dans le parc. Merci Briony quoi. Mais, fallait tout de même avouer que c'était drôle. T'espérais juste que la vidéo ne se mette pas à tourner dans Harvard sinon tu pouvais dire adieu à ta réputation. C'était clair que tu ne serais plus du tout crédible après ça. « Non, j'vois pas comme ça mais, c'est un putain de bâtard dans tout les cas. » Politesse bonjour. T'façon, tout les Eliots étaient des cons. Y en avait pas un pour rattraper l'autre. Et même si t'appréciais plus ou moins Andy, ça n'empêchait pas qu'il pouvait se montrer limite plus con que les autres parfois. Y avait trop d'écart entre vos deux monde quoi. « T'sais quoi ? Si je le croise, je lui fais ça fête à celui là. Non mais sans déconner hein. J'vais l'enterrer vivant, le décapiter et jouer au bowling avec sa tête. » C'était limite un peu crade comme image tout de même. Te servir d'une tête pour dégommer des quilles c'était à la limite du gore là. Et là, t'explosais totalement de rire en imaginant la scène qu'elle avait du vivre. « J'veux voir cette vidéo, ça doit être puissant oh mon dieu. Mmh, pour moi je dirais.. Sûrement la fois où j'ai envahis les formspring des Eliots pour leur sortir les pires conneries au monde. J'crois qu'ils s'en sont toujours pas remit. Le truc dont tu as le plus honte ? »

« Bah si tu connais pas et que tu le croises fais gaffe ! » Bambi la mettait en garde parce que l’autre Eliot, avec son air con et sa vue basse, risquait de la couillonner elle aussi et cela donnerait très probablement à Bambi des envies de meurtres si jamais Zippora vivait la même chose. « Ah, rien que de t’imaginer en train de le décapiter et de jouer au bowling avec sa tête, c’est marrant mais ça me fait un bien fou bordel !! » s’exclama-t-elle aussitôt, un énorme sourire sur les lèvres lui donnant à la fois un air sadique et une pure tête à connerie. « Oh je te sors ça quand tu veux je dois l’avoir sur mon pc, histoire que tu te marres un coup… et tiens toi, vends-moi du rêve en me donnant un exemple du genre de connerie que tu as sorti sur les formsprings des Eliots, ça devait valoir son pesant de cacahuètes en plomb ! Quant au truc que j’ai le plus honte… heu de m’être déjà fait tatouer le fessier quand j’étais ultra mais alors ultra torchée de la vie ? »

« Si je le croise, je lui crache au visage avant de le mettre plus bas que terre. » Ouais parce que personne n'avait le droit de toucher aux Mathers et encore moins à Bambi. Et surtout pas pour faire un truc aussi crade que ça. C'était limite digne d'un psychopathe. Quoi que c'était même pas limite en fait. Le mec il était complètement taré quoi. « On l'tente quand tu veux. J'te parie qu'on ferait des tonnes de strike. » Et en fait, vous étiez aussi timbrés que lui à parler de ça là. Quoi que toi, t'avais jamais fais dans la dentelle et même si tu n'avais encore décapitée personne t'avais déjà fais pas mal de truc crade aux autre. C'était limite une passion quoi. « Un exemple ? Mmh. J'crois que j'avais soumis toute une théorie sur l'invention des tamasushis puis j'avais aussi balancée les infidélités des uns et des autres avant de les qualifier de trou du cul coincé sans aucun esprit pour finir sur un "les Mathers domineront le monde et les Eliots leur lècheront le cul". J'pense que je me suis fais un tas d'ennemi d'ailleurs. » Tu te rappelais plus toute les conneries que tu avais pu dire mais y avait quand même un tas de truc qu'étais assez marrant à voir au final, c'était juste qu'ils étaient totalement dénués d'humour et ça, t'y pouvais pas grand chose. « D'avoir couchée avec un Eliot. M'frappe pas. » Bonjour la bombe que tu venais de lancer.

« Franchement ce serait fun de le croiser rien que pour saloper ses belles fringues de richard de mes couilles et pour jouer au bowling avec sa tête… on deviendrait championnes ès strike j’en suis certaine ! » fanfaronna-t-elle pour elles deux en éclatant de rire, Zippora lui permettant actuellement de ne plus voir ce qui lui était arrivé uniquement comme une tragédie mais de le tourner également en dérision. Cela lui faisait un bien… elle n’avait pas idée. Ceci dit, là où son amie Mather fit très fort, ce fut sur l’explication de ses fameuses interventions formspring. Là, Bambi manqua de s’étouffer en riant. « Waaaah effectivement ils ont dû t’adorer ! Franchement t’es un génie, j’aurais bien aimé être petite souris pour voir leurs tronches en lisant le truc… ça devait être fameux mazette ! » s’exclama-t-elle avant d’écarquiller grands les yeux. « T’as couché avec un Eliot ?? Bah en théorie j’peux pas te frapper, je me suis fait couillonner par l’un d’eux, remember ? On va se serrer les coudes plutôt face à l’envahisseur schtroumf ! »

C'était peut être le genre d'information que tu aurais mieux fait de garder pour toi mais.. T'avais pas pour habitude de cacher des trucs à Bambi. Même si c'était des choses aussi grosse que ça Et au final, t'étais légèrement en train de mentir puisque tu n'avais pas vraiment honte d'avoir couchée avec lui. Certes, tu voulais pas faire d'histoire avec les Mathers mais.. Tu l'aimais bien. Et après réflexion rien que ça était un assez gros problème. « Suffit de voir comme il me regarde parfois et ça en dis long sur leur réaction du moment. J'pense vraiment que là, ils m'ont en travers de la gorge jusqu'à la fin de leur vie. » Tu riais aux éclats tout de même assez contente de toi. Cela prouvait juste encore une fois qu'il n'avait aucun sens de l'humour et qu'il ne savait pas ce que pouvait être l'auto dérision. Parfois, tu les plaignais. Elle devait être vachement triste leur vies quand même. « Toi tu t'es fais couillonner. Moi c'était plutôt.. Volontaire ? Ahem. Mais t'as raison, on est les gargamel d'Harvard. Quoi que je veux bien le rôle d'Azraël aussi. Mais ouais, on reste souder et on fera du pâté de schtroumpf avant la fin de l'année. »

« En même temps tu leur fais un doigt ils t’ont en travers de la gorge jusqu’à la saint trou du cul… débiles, c’est leurs deuxièmes, troisièmes, quatrièmes prénoms et je t’en passe ! » s’exclama-t-elle en levant les yeux. Quand ils arrêteront d’avoir une centrale électrique dans le derrière, sans doute Harvard se porterait-il bien mieux. Mais en attendant, il fallait se les coltiner et éviter d’avoir envie de leur refaire le profil façon Picasso période déstructurée… cruel dilemme dans le genre. « On est la team Rocket d’Harvard tu veux dire ! C’est même pas qu’on est de retour pour jouer un mauvais tour, c’est qu’on part jamais ! Moi j’en ferais bien de la pâtée pour chiens de leur connerie… ou imagine, si on faisait un asile de cons juste pour eux, tu visualises la taille du bâtiment ?? Truc de déglingo ! »

Bambi&Zipp

Confidence pour confidence.

La conversation commençait à devenir un peu du n'importe quoi là. Ouais non mais faire de la pâté de schtroumphf c'était quand même un tantinet surréaliste. Au pire, t'avais l'habitude de ce genre de conversation avec Bambi. D'ailleurs, cette fille, elle pouvait te faire mourir de rire rien qu'en prononçant une seule phrase. Fallait sérieusement qu'elle envisage une carrière d'humoriste. « T'es sûre que c'est débile ? Moi j'aurais plutôt dit arriéré en premier, handicapé en deuxième, coincé en troisième et trou du cul pour finir. C'beau non ? M. Arriéré Handicapé Coincé Trou du cul. J'trouve que ça sonne bien. » Ahem. Là, c'était clair que les bleus, ils en prenaient pour leur grade. « Non mais attend. Pourquoi perdre notre temps à les foutre dans un asile ? Ça coûte du fric ça. On les balances dans une fosse sceptique et hop, c'est réglée. »