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Daren Jeremiah Underwood fiche;terminé C'est le 25 avril 1993 à Détroit, que la famille Underwood m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Daren Jeremiah. Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis Hétérosexuel et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale Pauvre. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en Musique (Majeure) et Audio-Visuel (Mineure) depuis maintenant 1 an je travail comme Bénévole dans un centre d'appel pour les jeunes en difficultés. Et pour terminer, je fais partie des Winthrop. |
Études La musique est une passion depuis toujours, pendant des années je n’ai pas pu pratiquer manque d’argent mais aujourd’hui je passe ma vie avec mes instruments, Piano, Guitare et Saxo. J’étudie aussi l’audio-visuel, tout ce qui touche à la mise en scène, en forme, les montages … J’adore. | Caractère Aujourd’hui je suis clean, j’ai arrêté mes conneries, je me consacre à la musique et j’aide les autres qui traversent des passes difficiles. Je suis assez solitaire comme mec, j’ai peur de m’ouvrir aux autres, j’ai peur d’être jugé sur mon passé alors je préfère m’éloigner de tout le monde, si personne ne me connait, personne ne me jugera. Je n’ai plus aucun contact avec mes parents, ils ne veulent plus me parler, je ne peux pas leur en vouloir, je vis avec le remord d’avoir tué ma sœur et je ne me le pardonnerais jamais. |
Everyone Has Their Own Story
Quelques mois plus tard, ma mère accouchait d’une petite fille Lily-Kay, et de mon côté je commençais à me faire de nouveaux amis, pas les plus fréquentable. Le problème comme on grandi dans la misère c’est qu’on sait qu’il est dur d’en sortir, et donc très vite on lâche la vie, on glisse sur des terrains glissant, pour oublier qu’on est né dans la mauvaise famille.
C’est ce qui m’est arrivé, à 12 ans, j’étais déjà accro à l’héroïne et à 13, je faisais partie des dealers de mon quartier. L’école était le seul lieu qui me raccrochait à une vie normal, je n’étais pas le premier de la classe mais j’arrivais à m’en sortir, mes profs essayaient de me motivé, ils devaient bien voir que je tournais mal, ils ont fait de leur mieux mais dans le public qui plus est à Détroit, les moyens alloués à l’éducation sont quasi-inexistant, j’ai malgré tout continuer à aller à l’école, au fond de moi je sentais que j’en avais besoin.
Mes parents travaillaient encore beaucoup, j’étais souvent livré à moi-même. Et lorsqu’on me demandait de veiller sur ma sœur, je la laissais devant la télé ou avec des feuilles et des crayons. Ca à durer comme ça pas mal de temps. Jusqu’à mes 14 ans, un jour de novembre, mes parents étaient partis travaillé et m’avaient confié Lily-Kay, et plus tard dans la journée mes amis m’avaient appelé pour les rejoindre. J’avais donc laissé ma sœur de 4 ans, seule une fois de plus dans l’appartement.
J’avais passé l’après-midi à me shooté, et lorsque je reçu un appel de la police j’étais encore complètement défoncé. J’avais repris le chemin de mon quartier sans réalisé ce que m’avait dit l’homme au bout du fil. Arrivé au pied de mon immeuble, je vis des gyrophares, voiture de police, pompiers, voisins et curieux. Une foule était amassée au pied de la bâtisse. J’aperçu alors un brancard, et nos voisins qui pleuraient autour, je m’approchais pour voir et je compris vite de quoi il s’agissait. Ma sœur était allongé sur la civière, les yeux fermés, pleine de sang. Je ne me souviens plus vraiment ce qui s’est passé après, je sais seulement que j’ai fini au poste de police, mes parents en pleurs, les flics agressif et un mal de crâne horrible. Le manque se faisait sentir et tout le monde semblait m’accusé de je ne sais quoi. Je crois que c’est ce jour-là que j’ai vu mes parents pour la dernière fois. Ma mère m’a giflé si fort que je ne peux pas l’oublié, mon père m’a insulté et m’a dit que plus jamais je ne serais le bienvenue dans notre appartement. Je ne comprenais pas ce qu’on me reprochait et lorsque je demandais où était ma sœur, l’agent de police m’avait simplement répondu : « Elle est morte. » puis avait tourné les talons.
Morte. Je n’en revenais pas. Je ne comprenais pas comment c’était possible … La police m’expliqua qu’une fenêtre de la maison était resté ouverte et que ma sœur avait plongé de 9 étages. On me posa des tonnes de questions, où j’étais, pourquoi j’avais laissé la fenêtre ouverte, pourquoi je n’étais pas dans l’appartement … Tout le monde m’accusait. Et le juge avait décidé de m’éloigner de ma ville, de ma famille et de mes amis. J’avais été envoyé en cure de désintoxication puis placé en maison de redressement. Ce n’est qu’un an après mon incarcération que j’ai vraiment réalisé la situation. A force de parler avec les psys. J’avais tué ma sœur, où en tout cas je n’avais rien fait pour l’empêcher de mourir. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle était une petite fille parfaite. Gentille, calme, joueuse, souriante tout le contraire de moi. Elle méritait de vivre, c’est moi qui aurais dû mourir ce jour-là.
Pendant les quatre ans que j’ai passé en centre, j’ai appris à me reconstruire. Fini les drogues, je retournais aux études, j’avais beaucoup de retard, mais très vite mes profs se rendirent compte que j’avais de forte capacité, je retenais facilement ce qu’on m’apprenait et ils m’encouragèrent à poursuivre. Je me découvris aussi un don pour la musique. C’est probablement ce qui m’a aidé à tenir le coup. Je jouais du piano, de la guitare et du saxophone, j’écrivais des textes, je tentais d’évacué la haine que j’éprouvais envers moi-même. Les groupes de paroles m’ont aussi beaucoup aidé, j’ai découvert que je n’étais pas le seul à avoir des problèmes et à avoir fait des conneries. J’ai donc travaillé d’arrache-pied pour m’en sortir, j’ai obtenu d’excellente note qui m’ont permis d’être accepté à Harvard, j’étudie donc la musique et l’audio-visuel. Je travaille désormais comme bénévole dans un centre d’appel pour jeunes en difficulté et j’anime des groupes de paroles. Je m’emploi à me racheter une conduite. Je sais que rien de ce que je ferais ne rendra la vie à Lily-Kay mais si je peux aider à ce que ça n’arrive pas à quelqu’un d’autre alors je n’aurais pas complètement raté.
Je pense à ma sœur tous les jours. Je rêve d’elle, il m’arrive même de lui parler. Je sais que si elle était toujours en vie, elle serait une fille exceptionnelle, alors je me dois d’être irréprochable ne serait-ce que par hommage pour elle.
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↬ PSEUDO/PRÉNOM - Alÿnea ↬ ÂGE - 21 ans ↬ PAYS/RÉGIONS - Est de la France ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - J'y suis déjà ↬ TES IMPRESSIONS - Perfect ↬ CRÉDIT(S) - Mel' - GifSoup - Alÿnea ↬ AVATAR - Clinton Cave ↬ SCÉNA' OU PI ? - PI ↬ LE MOT DE LA FIN - Pandore tu peux te marrer je t'en pris XD |
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