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[Prue & Drew] What a beautiful night

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••• WHAT A BEAUTIFUL NIGHT, ISN’T IT ? •••



Small Village in KENYA
Prudence & Andrew






Au loin on entendait des bruits infimes qu’il ne pourrait point distinguer réellement mais il s’était mis à fermer les yeux afin d’essayer de trouver ce que c’était. Drew s’était mis un peu à l’écart de la fête donnée dans le village en leurs honneurs parce qu’aujourd’hui les Dunsters et les Winthrops, ainsi que les invités des Dunsters avaient fait de l’humanitaire pour leur première jour véritable sur le sol Kenyan. En effet, ils étaient tous venus dans ce petit village afin de les aider à créer un puits – le jeune homme faisait partie du groupe qui s’était occupé de créer ledit puits – et un autre groupe s’était chargé de faire l’instruction, en effet ils avaient donné des cours élémentaires aux enfants mais également à tous qui s’estimaient avoir besoin d’apprendre quelque chose. Drew avait énormément apprécié cette journée où il avait pu faire montre de son côté qu’il ne montrait jamais en publique : en l’occurrence son côté généreux envers les personnes qui ne possédaient rien. Jusqu’à présent, ses dons qu’il faisait pour des associations caritatives demeuraient pour le moment secrets parce qu’il savait que personne dans son entourage n’approuverait ce qu’il faisait mais malgré tout, il se comportait véritablement comme un homme bon envers ceux qui en avaient besoin. Il se demandait ce qu’avait pu penser Prudence par rapport à son comportement d’aujourd’hui… Depuis leur récente dispute, il avait finalement compris que la jeune femme était plus qu’importante pour lui et qu’il serait grand temps qu’il fasse quelque chose pour officialiser leur relation… D’ailleurs, le bal approchait et il la voulait comme cavalière ! Enfin bref ! C’était véritablement une journée riche en émotions qu’ils avaient vécu aujourd’hui auprès de ces villageois et maintenant, ils étaient en train de festoyer en célébration de ce qu’ils avaient accompli aujourd’hui… Drew était un peu épuisé donc il s’était un peu mis à l’écart. Il était assis sur un gros rocher et il regardait tranquillement le ciel parsemé d’étoiles… Il était dans son monde et il laissait ses pensées vagabonder au loin !

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Observant les mères courir après leur enfant pour qu’ils aillent se coucher, je me mets à penser à ma propre mère. Le dialogue entre nous était devenu difficile, depuis l’annonce de ma séparation avec James. Pour une raison que j’ignorais, elle m’en voulait. Seulement, comment pouvait-elle me le reprocher, alors qu’elle ne connaissait pas le fin de mot de l’histoire. Alors, voir l’amour de ses mères, me bouleversait bien plus que je ne le pensais. M’éloignant du groupe, je m’égare sur le chemin désertique, tout en veillant à ne pas trop m’éloigner du village. Les hommes du coin m’avaient comptés de terrible histoire sur des bandits. Etait-ce un mythe ou une réalité ? Peu importait, le besoin de souffler devenait de plus en plus pressant. Vêtue d’une robe en lin blanc, pareille à une volute de fumée, j’étudiais le paysage qui m’entourait. La nature était fascinante et nous faisait prendre conscience, que nous n’étions qu’une petite vie. Continuant mon chemin, je crus voir un esprit vivant du coin de l’œil. Me tournant avec délicatesse, je m’arrêtais de respirer. Il était là, assis solitairement sur ce rocher sous ce plafond d’étoile. Sa présence le faisait apparaître comme une divinité déchus venue d’un mirage. Ainsi, je restais plusieurs minutes immobiles, fasciné par cette vision. Je ne l’avais pas refus depuis notre dispute à propos de Nork et peut-être que c’était mieux après tout. Même si les choses c’étaient finalement arrangé, j’avais eu besoin de prendre du recul face à ce qui se passait. M’avançant vers lui d’un pas gracieux, j’eue la sensation d’interrompre un moment d’intimité que je ne serais comprendre. « Je peux te tenir compagnie ? » murmurais-je comme pour respecter son silence, en évitant de le brusquer.  
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Small Village in KENYA
Prudence & Andrew






Drew avait décidé de se mettre un tant soit peu en retrait de la fête organisée par les villageois afin de les remercier de leur avoir construit ce fameux puits pour qu’ils puissent finalement boire une eau plus seine et qui ne leur donnerait plus de maladies. Drew était triste de voir ces gens ainsi alors qu’il y avait des gens comme lui d’ailleurs qui vivaient dans l’excès sans jeter un œil aux autres. Un jour, il s’était dit qu’il créerait sa propre association afin de pouvoir aider les africains ainsi que toutes les personnes dans le besoin mais il savait que son projet serait difficilement réalisable étant donné qu’il était en passe de devenir l’unique PDG de KW Industries puisque son auguste paternel semblait vouloir sa retraite. Cela voulait dire qu’il était « condamné » à travailler pour toujours pour son entreprise ! Assis tranquillement sur son rocher et totalement plongé dans ses songeries, il semblait être dans un monde difficilement atteignable. Il avait laissé ses pensées vagabonder mais il ne parvenait à chasser Prudence de son esprit. Elle était magnifique aujourd’hui dans sa petite tenue et la voir fournir des efforts pendant qu’ils construisaient le puits, cela lui avait donné des envies très fortes. Toute la journée, il avait eu envie de lui donner un baiser ou simplement la prendre dans ses bras mais il avait résisté à la tentation, d’ailleurs, c’était aussi la raison pour laquelle il s’était mis à l’écart ce soir parce qu’elle était si jolie dans sa robe de lin blanc qu’il avait envie de la lui retirer… Il soupira doucement et se figea lorsqu’il entendit une voix derrière lui qui lui demandait si elle pouvait lui tenir compagnie. Il la reconnut aussitôt… Sa voix était toujours dans son esprit h24. « Bien sûr, viens ! Tu passes une bonne soirée ? » demanda-t-il en la regardant droit dans les yeux.[/color]
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Il était là, seul dans son univers. Perdu dans des pensées que je ne pourrais jamais comprendre, je l’interrompais en parlant doucement pour ne pas le perturber. « Bien sûr, viens ! Tu passes une bonne soirée ? » Sa voix résonnait en écho dans tout mon être, alors que je venais le rejoindre sur son rocher. Il n’était pas très large, mais on pouvait facilement tenir à deux. « Ça va. C’est un autre monde, mais les gens sont vraiment accueillant et toi ?» Même dans leur misère, ils arrivaient à être joyeux. Alors que nous, nous nous plaignions toujours de choses futiles et sans intérêt. Être ici, était comme apprendre une leçon moralisatrice sur le bonheur de la vie. Ramenant mes genoux vers moi, je les entourais de mes bras frêles. Levant les yeux vers le ciel, j’admirais avec un silence emplis de respect, le scintillement des étoiles et leur majestueuse prestance. Le ciel ici, était plus dégagé qu’à Cambridge. « Ta main va mieux ?» lui demandais-je en tournant mon visage vers lui. Sa main ne pouvait se guérir en quelques jours et le voir travailler aujourd’hui, avait éveillé une inquiétude non négligeable. Encore une fois, je ressentais ce besoin de m’inquiéter pour lui et de prendre soin de sa personne. Reportant mon attention sur les alentours, je murmurais quelques mots. « Tu t’es fait absent ce soir… » Inutile d’en dire plus. J’avais passé ma soirée en compagnie de ma meilleure amie et de ma cousine, mais l’absence d’Andrew s’était fait ressentir.
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Tout à ses songes plus ou moins étranges, Drew ne s’était guère attendu à ce que sa belle Dunster qu’il avait soigneusement évitée toute la journée parce qu’il s’en voulait toujours pour ce qu’il s’était passé ce fameux lundi, deux jours après la fameuse soirée de la vente aux enchères des Winthrops, mais il l’avait évitée aussi afin de ne pas craquer et lui sauter dessus : elle était si belle sous le soleil africain qu’il n’avait pu s’empêcher d’éprouver un désir sans bornes pour elle. Heureusement qu’ils avaient été occupés toute la journée, ce qui lui avait permis d’éviter de penser à la jeune femme mais en fin de compte ses pensées ne cessaient de se tourner vers elle. Il ne voulait juste pas que cela le perturbe dans sa tâche du jour… Pour la première fois depuis qu’il avait décidé de faire quelque chose pour les personnes démunies, il était réellement en train de se rendre utile et même si sa main qui se rétablissait petit à petit lui faisait encore mal, cela ne l’avait guère empêché de travailler d’arrache-pied comme tout le monde. Il aimait ce coin du monde oublié par les Occidentaux mais resplendissait en fin de compte. D’ailleurs, il l’avait encore plus remarqué ce soir alors que le village était en fête. La beauté de la nuit était si envoûtante qu’il ne s’était empêché de se mettre à l’écart de tout afin de profiter un peu de tranquillité bien méritée après leur journée éreintante… Il n’était plus tout seul désormais parce qu’il avait dit à Prue de s’installer à ses côtés puis il lui avait demandée si elle passait une bonne soirée. Elle lui répondit que ça allait et que c’était un autre monde mais que les personnes étaient très accueillantes. Puis elle lui retourna la question. Il mit quelques secondes pour la dévisager dans la nuit… Elle était vraiment magnifique dans sa robe et inconsciemment, un sourire venait d’apparaître sur son visage alors qu’il disait d’une voix douce tout en regardant les étoiles : « Oui c’est un autre monde mais bien plus pur. Les villageois regorgent de vie… C’est totalement plaisant ! ». Il reporta de nouveau son attention sur elle alors qu’elle entourait ses genoux avec ses bras. Dans cette position, elle s’était mise à regarder le ciel parsemé d’étoiles… Puis en se tournant vers lui, elle lui demanda doucement si sa main allait mieux. Il jeta un petit coup d’œil à sa main bandée et se demanda s’il fallait lui dire la vérité ou non ? Il opta pour la franchise donc il dit d’une voix avec une gravité inattendue : « Bien qu’elle commence à se rétablir, c’est encore un peu tôt pour dire qu’elle va mieux. Et oui… Elle m’a fait mal toute la journée mais je ne pouvais pas abandonner ce que j’étais en train de faire aujourd’hui. Ces villageois méritaient que je me mette à sang pour eux : personne ne leur serait venu en aide auparavant… ». Il déglutit légèrement tout en détournant le regard parce qu’il venait de révéler à la jeune femme l’une des facettes les plus secrètes de sa personnalité… Eprouver de la compassion pour les autres était un signe de faiblesse et il ne fallait pas qu’il l’oublie. D’un murmure à peine audible, elle lui dit qu’il s’était fait absent ce soir… Il se tourna lentement vers elle, se demandant si ça voulait dire qu’il lui avait manquée autant qu’elle lui avait manqué ? Il tendit sa main indemne pour venir lui caresser doucement la joue avant de murmurer : « Je ne voulais pas te déranger… »

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« Oui c’est un autre monde mais bien plus pur. Les villageois regorgent de vie… C’est totalement plaisant ! » Ses mots me surprenaient, car c’était la première fois que je l’entendais s’exprimer de cette façon. Ne disant rien, je savourais la douceur de ses mots, lui jetant un regard du coin de l’œil. Décrivant une parfaite analyse de sa personne, mon regard fut attiré par le bandage qui couvrait sa main. Une boule désagréable se formait dans ma gorge, alors que les souvenirs de cette journée me revenaient en mémoire. Il avait dégradé une salle de cours par la puissance de sa main, en essayant de contrôler la colère que j’avais nourris. Le voir se comporter ainsi, m’avait envahi d’une étrange douleur commune à la culpabilité. « Bien qu’elle commence à se rétablir, c’est encore un peu tôt pour dire qu’elle va mieux. Et oui… Elle m’a fait mal toute la journée mais je ne pouvais pas abandonner ce que j’étais en train de faire aujourd’hui. Ces villageois méritaient que je me mette à sang pour eux : personne ne leur serait venu en aide auparavant… » Sa voix perçait l’obscurité d’un timbre sombre et grave. Il répondait franchement à ma question, mais sans rentrer dans le détail. Il s’égarait sur un sujet fragile et tout à fait inattendu. Il me parlait de ses villageois avec douceur –non sans un certain écœurement pour la société qui ne leur venait pas en aide-. L’entendre parler ainsi, m’ébranlait au plus profond de mon être. « On va tous les aider, mais tu devrais éviter de faire travailler cette main. » Je parlais avec fermeté. Cachant la peur qui tentait d’envahir ma voix. Oui, j’avais peur qu’il perde l’utilité de cette main et qu’il subisse des heures de rééducations intenses. Par la suite, je soulignais son absence durant le repas. Il était resté brièvement, me donnant l’impression qu’il m’évitait. Alors, que je lui disais ses mots, sa main valide, vint effleurer ma joue. Ce contact me coupait le souffle. Sans doute cela était dû à son comportement de cette après-midi. « Je ne voulais pas te déranger… » Sans me contrôler, je levais les yeux au ciel, tout en sachant que cela en agaçait plus d’un. « Comment peux-tu penser cela » disais-je en ricanant légèrement. « Tu sais que j’aime ta présence.. »
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Drew était content que sa belle vienne le rejoindre même si cela l’ébranlait un peu parce qu’elle venait tout de même de le perturber dans son petit moment d’intimité. Néanmoins il n’allait pas lui avouer qu’elle l’embêtait, quoiqu’en réalité, elle ne l’embêtait pas du tout c’était juste qu’il ne parvenait pas à rester à proximité de la jeune femme depuis ce matin voire même depuis ce qu’il s’était passé entre lundi passé. Peu importe, il la laissait volontiers le rejoindre et il répondait avec le plus de sincérité possible à ses questions et par la même occasion, il lui avouait l’une de ses facettes les plus secrètes de sa personnalité ; à l’occurrence sa volonté si farouche d’aider les autres. Il ne la montrait jamais cette facette parce qu’il savait mieux que quiconque que ses parents ne verraient pas cela d’un très bon œil et de plus, c’était la Vieille Noblesse Britannique : ils étaient partiellement racistes tout de même donc si leur fils unique, leur Héritier si attendu venait à fréquenter des personnes de couleur, je doute que leur réaction soient gentille envers Drew… Mais en fait, il s’en fichait royalement maintenant ! Il sourit tendrement en entendant la jeune femme lui dire avec fermeté qu’il ne devrait pas faire travailler sa main. Il n’avait pas répondu se contentant de la contempler tandis qu’elle lui disait qu’il s’était fait absent… Ce à quoi il avait répondu doucement qu’il ne voulait pas la déranger. Elle leva les yeux vers le ciel afin de lui demander comment il pouvait penser cela… Elle ricana un peu avant de rajouter qu’elle aimait sa présence. Il rougit légèrement regardant les étoiles puis il reporta son attention sur elle avant de répondre d’une voix très calme : « Ma main ira très bien… Je ne veux pas qu’on me prenne en pitié comme si j’étais un infirme… J’assume ma bêtise. », puis en plongeant son regard dans le vert lumineux du sien, il reprit d’une voix timide : « Je me suis dit que tu as besoin d’être un peu seule avec tes amies… Moi aussi j’aime être avec toi, Prue… »

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« Ma main ira très bien… Je ne veux pas qu’on me prenne en pitié comme si j’étais un infirme… J’assume ma bêtise. » J’esquisse un sourire amusé, reportant mon regard sur l’immensité du ciel. Quoi qu’il dise, je me sentais coupable de cette blessure et loin de moi l’attention de le prendre en pitié. Remettant une mèche rebelle derrière mon oreille, je me retourne vers lui. « Je me suis dit que tu as besoin d’être un peu seule avec tes amies… Moi aussi j’aime être avec toi, Prue… » Il avait parlé d’une voix que je ne lui connaissais. Ses derniers mots résonnaient en moi, m’attirant inexorablement vers un brasier dont je ne pourrais me défaire. Une bourrasque de vent vint frôler nos visages de sa délicate caresse. « Alors ne me fui pas… » Fixant avec intensité son regard bleuté, divers émotions s’emparait de mon être. C’était un mélange de profond respect mêlé à une admiration longtemps refoulé. Son regard envoutant, me faisait perdre conscience de ce qui m’entourait. En cette nuit désertique, il n’y avait que lui et moi. Personne d’autre n’avait d’importance, à part lui. Ce délicieux envoutement se mit à tournoyer trop rapidement pour que je puisse le suivre. Détournant brusquement les yeux, je reprenais mon souffle en silence. Fixant les cieux d’un œil implorant, j’essayais de me concentrer pour reprendre contenance. Prise d’une soudaine envie de liberté, mon côté espiègle refit surface. Répondant à cette spontanéité, je lui pinçais le haut du bras, avant de partir en courant. « Il va falloir te faire pardonner » Un dernier regard et je disparaissais dans un éclat de rire. La poussière se soulevait sous mes pieds, alors que je frôlais le sol d’un pas léger. Au risque de paraitre lunatique, c’était là, une façon de fuir ce que je ressentais. De fuir se côté trop intimiste.
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Il venait d’avouer à la jeune femme la raison pour laquelle il s’était mis un peu à l’écart. Et pourtant, il s’amusait bien à cette soirée organisée par les villageois afin de les remercier pour tout ce qu’ils avaient accomplis en une journée. Drew était véritablement fier d’avoir fait partie de ces personnes qui les avaient aidés à obtenir une vie un peu plus seine en acquérant la chose la plus vitale qui soit : l’eau potable ! Néanmoins, il avait ressenti une semi-tristesse en lui alors qu’il regardait Prudence s’amuser avec ses amies. Ses mots précédents étaient réellement ce qu’il pensait pendant cette soirée. Il avait terminé ses palabres en disant que lui aussi, il aimait être avec elle. Une petite bourrasque de vent vint les caresser délicatement. Il huma l’air pur africain… Il se sentait bien ici ce soir et il était en train de remarquer qu’il se sentait encore mieux depuis que la jeune femme l’avait rejoint. Sa présence lui devenait de plus en plus importante à ses côtés et le fait qu’il l’ait autant évitée aujourd’hui, ça l’avait un peu touchée… Il reporta son attention sur elle lorsqu’elle lui murmura qu’il ne fallait pas qu’il la fuit dans ce cas. Leurs regards se rencontrèrent pour se fixer avec une intensité nouvelle. Et soudain, elle lui pinça le bras avant de partir en courant, en disant au passage qu’il fallait qu’il se fasse pardonner. Son rire fondait dans l’obscurité mais il sourit tendrement. La jeune femme le surprendrait toujours et il était de plus en plus évident qu’il la voulait dans tous les sens du terme. S’étirant un peu, il fit craquer son cou avant de partir à sa poursuite. Il ne mit guère du temps à la retrouver et comme il était assez rapide, il parvint assez vite à sa hauteur. Aussitôt, il la prit dans ses bras, puis la souleva pour la transporter jusqu’à un gros arbre qui se trouvait non loin d’eux. Il la tenait bien serrée contre lui, puis en plongeant son regard azur amusé dans le vert lumineux du sien, il l’embrassa passionnément avant de dire d’une voix légèrement amusée : « Je suis tout pardonné maintenant ? Tu es à croquer dans cette robe, ma chérie ? »

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Mes pieds foulaient le sol africain avec légèreté, créant des volutes de fumés autours de moi. La nuit, parsemée d’étoile, illuminait mon chemin. Je courais sur une étendue vaste et désertique, lorsque mon regard fut attiré par un arbre à l’allure majestueuse. Ma robe était suffisamment courte pour que sois libre de mes mouvements. Elle flottait autours de mon corps frêle tel un nuage. Analysant les branchages, je mettais en tête de monter dessus, mais je fus interrompue par une présence qui m’était très familière. Je courais de plus belle en reconnaissant Andrew, mais hélas, il était plus rapide que moi et réussissais à me rejoindre en quelques enjambées. De ses bras musclés, il m’attrapait par la taille, avant de me plaquer contre l’arbre avec vigueur. Les rayons lunaires faisaient ressortir le bleu éclatant de ses yeux. Le souffle coupé, j’observais son aura captivante, me mordillant la lèvre de désir. Il se penchait vers mon visage pour m’embrasser avec fougue. Ce contact m’étourdissait les sens comme à chaque fois qu’il me touchait. « Je suis tout pardonné maintenant ? Tu es à croquer dans cette robe, ma chérie ? » Ma chérie ? Je ne rêvais pas, il m’avait bien appelé comme ça ? Ne me décourageant pas pour autant, je lui répondais d’un air espiègle. « Je suis ta chérie maintenant ? Je suis flattée » Suite à cela, je riais légèrement, appuyant un peu plus ma tête contre le tronc d’arbre. Lorsqu’il m’avait appelé ainsi, je ne l’avais pas vraiment pris au sérieux, mais après mûre réflexion, je me demandais s’il pensait vraiment ses mots. Dans ce cas-là, cela changerait beaucoup de choses. Je n’étais pas habitué à ce genre de surnom et encore moins à autant d’attention de la part d’un homme. J’étais trop indépendante pour le leur permettre.
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