sometimes life sucks ☆ (avery)

sometimes life sucks

Revenue depuis peu et tu fais déjà parlé de toi. La veille, toi qui voulais acheter un Winthrop et pas n'importe lequel, tu as vu ton rêve s'évanouir en poussière lorsque tu as vu ta meilleure amie vouloir la même chose. D'habitude, tu ne te laisse pas faire, tu n'as aucun scrupule pour voler le mec que tu veux, mais avec Holly tout est différent, tu ne peux pas. Du respect ? C'est sûrement la seule qui a cette chance d'en avoir venant de ta part. Revenir comme une fleur, sans penser aux autres ? C'est tout toi. Tu es le centre du monde et puis faut bien créer un peu le manque non ? Lunette de soleil posé sur le haut de ta tête, ton sac à main à ton bras, c'est sans savoir si tu avais le droit de venir dans les locaux que tu es entré à l'intérieur. Une excuse pour croiser Avery ? Sûrement, mais aussi pour avoir un petit article sur ta personne, ça va de soi. Le trouvant du regard, tu t'es avancé jusqu'à son "bureau" avant de poser ton sac sur une pile de feuille volante « Je t'ai manqué ? » demande-tu tout simplement, comme si ton absence n'était rien.

La veille a été assez éprouvante psychologiquement parlant. Mon esprit s'est imaginé tellement de scénarios possibles sur la véritable raison du départ puis du retour d'Ariane que cela m'a fatigué. C'est épuisant de réfléchir. J'ai repensé à la vente aux enchères toute la nuit me demandant ce qu'Holly a pu dire à Ariane juste après mon passage. C'est chiant de ne pas savoir. C'est d'un pas nonchalant que je me rendis aux bureaux du journal étudiant le lendemain matin afin de travailler sur des articles. Ca me fera penser à autre chose qu'à l'Eliot. J'ouvris mon ordinateur portable me connectant à internet histoire d’accéder à des infos. Je me mis à écrire quelques lignes avant de me faire interrompre par une brune, Ariane. « Je t'ai manqué ? » Je baissa l'écran de mon ordi par réflexe et me tourna vers la jeune femme assez surpris par sa présence. Mais voyons le côté positif : elle a pensé à moi. « J'peux savoir pourquoi t'es partie ? » C'est direct et ça ne répond pas à sa question, mais j'ai besoin de savoir le pourquoi du comment. Ca ne sert à rien de tourner autour du pot, surtout avec elle.

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L'avoir vu la veille, tu te devais de venir le voir aujourd'hui. L'éviter ? Non ce n'est pas ta principal raison. Tu savais que tu n'allais pas être accueilli comme une reine, mais autant y aller franchement, car tu ne passe jamais par quatre chemin et certainement pas avec lui? Certes tu as disparu du jour au lendemain, mais tu ne regrettes jamais une décision et encore moins celle d'être partie et puis ta mère n'allait pas te dire non. Retrouver son enfant, sa petite fille auprès d'elle et loin de tout dangers possible. Arrivant à l'intérieur du journal, tu faisais comme chez toi et c'est sans gène que tu t'es posté devant Avery qui, par chance, se trouvait dans les locaux. « J'peux savoir pourquoi t'es partie ? » faisant une petite mine, tu es déçu d'entendre si peu de politesse, mais un sourire a rapidement rejoins ton petit minois « Bonjour petit ange, toi aussi tu m'as manqué » dis-tu en regardant tes ongles avant de reposer ton regards sur le beau brun « T'inquiète, ça changera pas ta vie de le savoir. Moi qui pensais que tu serais plus enthousiaste de me voir et me remercier d'avoir laissé Holly t'acheter. » hautaine, il va vite se rendre compte que tu n'as pas changé.

« Bonjour petit ange, toi aussi tu m'as manqué » C’est ce genre de phrases qui m’énervent plus qu’autre chose surtout quand j’attends une réponse avec impatience. Je croisa mes bras sur mon torse en attendant qu’elle se décide a me parler des vrais raisons de son départ et sur le pourquoi elle ne m’a pas prevenu. Parce que oui je prends mal le fait qu’elle se soit évadée dans la nature sans dire un mot juste après Aspen. A croire que c’est normal chez elle. « T'inquiète, ça changera pas ta vie de le savoir. Moi qui pensais que tu serais plus enthousiaste de me voir et me remercier d'avoir laissé Holly t'acheter. » Je ris nerveusement en attendant sa réponse. Elle n’a absolument pas changé. « Oh oui merci Ariane d’avoir laissé une autre fille gagner à  ta place. C’est clair que ça a dû faire mal  à ton ego » Je me leva de ma chaise et me déplaça dans la salle pour me retrouver en face de la jeune femme. Je recroisa mes bras sur mon torse tout en la regardant. Cette fille m’énerve mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir envie de la prendre dans mes bras. Après tout elle m’a aussi manqué. Mais j’dois rester ferme comme quand un père engueule son enfant. « Si c’est pas pour me donner des réponses, pourquoi t’es ici ? » Je prefere être froid plutôt que de montrer mes emotions.

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Ne pas répondre à sa question. Faut dire que tu es passé reine dans ce domaine. Ce n'est pas ton genre de vider ton sac aussi facilement. Non, tu aimes faire attendre, te faire désirer et même si la personne est en couple ou encore juste un ami. C'est plus fort que toi. « Oh oui merci Ariane d’avoir laissé une autre fille gagner à  ta place. C’est clair que ça a dû faire mal  à ton ego » La preuve, il te connais bien. Tu as pris sur toi en laissant Holly gagner sans savoir le pourquoi du comment et pourtant ce n'est pas dans tes habitudes de te laisser prendre la première place. « J'aurais pu l'emporter haut la main, mais faut croire qu'Holly est la seule exception pour qui je peux ravaler mon "égo" » dis-tu en accentuant bien sur le mot. « Si c’est pas pour me donner des réponses, pourquoi t’es ici ? » Un sourire aux lèvres, on revient enfin au sujet pour lequel tu es venue même si Avery reste une bonne motivation. Regardant autour de toi, tu as marché en faisant le tour du bureau tout en n'hésitant pas à fouiner dans ses affaires, comme à ton habitude « J'viens pour être dans le journal et pas à la dernière page, la première page serait parfait je trouve, avec une belle photo bien sûr » l'énerver ? Tu sais que tu es entrain de la faire, mais il s'est bien marié à ta meilleure amie alors...

« J'aurais pu l'emporter haut la main, mais faut croire qu'Holly est la seule exception pour qui je peux ravaler mon "égo" » Holly est bien la seule à avoir cette honneur et pourtant même elle n’a pas eu de nouvelles... ou alors elle m’a caché des choses ce qui m’étonnerai. « Elle a de la chance » dis-je sur un ton ironique. Je me retrouva en face d’elle, la regardant longuement pour prouver à mes yeux qu’elle est bien ici. Après plusieurs mois d’absence j’ai du mal à me dire qu’elle est de retour. Cette fille est tellement compliquée à comprendre. J’ai cru l’avoir percé à jour en passant beaucoup de temps avec elle en fin d’année 2013, mais finalement elle s’est enfuie chose que je n’avais absolument pas prévu. « J'viens pour être dans le journal et pas à la dernière page, la première page serait parfait je trouve, avec une belle photo bien sûr » J’arqua un sourcil. Vraiment ? Wouah. Je ne sais pas si je dois lui rire au nez ou bien même jouer le jeu pour avoir des infos complémentaires. « Mais que tes désirs soient des ordres » dis-je une nouvelle fois avec ironie. Je pris un bloc note et un stylo traînant dans la pièce. « Alors premièrement Ariane Kennedy, ton retour a été des plus inattendus hier soir. Pourquoi avoir voulu marquer ton retour en voulant acheter ce pauvre Silver ? » Parce que oui je n’ai jamais vraiment compris pourquoi elle m’appréciait... et j’ai jamais compris pourquoi je l’appréciais. On est tellement différent.

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Holly sera toujours la seule que tu fera passer avant toi, enfin la plupart du temps et tout dépend ton humeur du jour. Tu ne sais pas si tu arriveras à rester ainsi, mais tu ne veux en aucun cas ébruité ta petite affaire avec Avery même si c'était sympa, mais ça personne ne le saura. Sur le coup, tu reviens à ta vraie raison dans les locaux du journal. Endroit où tu n'as normalement pas le droit de mettre les pieds, mais vu ta position, t'as le droit d'être où tu veux non ? « Mais que tes désirs soient des ordres » Il se fiche de toi, tu le sais. Pourtant, tu préfères prendre ça comme un compliment et puis avec ça voix, ça sonne tellement mieux même si tu l'aurais mieux dit toi-même. « J'aime quand on me parle comme ça, c'est tellement... Plaisant. » avouant, tu es revenue sur tes pas pour te poser sur le rebord du bureau et de poser ton regard sur le beau brun. « Alors premièrement Ariane Kennedy, ton retour a été des plus inattendus hier soir. Pourquoi avoir voulu marquer ton retour en voulant acheter ce pauvre Silver ? » un sourire narquois sur les lèvres, il ne perdait pas de temps à te questionner sur ton retour. « Si je te le dis, je vais devoir te tuer tu le sais ça » dis-tu assez proche de son visage avant de te reculer « Faut croire que je l'aime bien et puis c'est un bon moyen de faire un retour impressionnant non ? »

« J'aime quand on me parle comme ça, c'est tellement... Plaisant. » C’est ce genre de phrases qui fait la réputation d’Ariane. C'est comme une marque de fabrique. Je tenta tant bien que mal de cacher ce sourire amusé qui borde mes lèvres depuis sa réflexion. Tout en suivant le protocole d’une véritable interview, c'est-à-dire prendre de quoi écrire entre les mains, je pris place face à elle cherchant la meilleure manière d’aborder les choses importantes et dont j’attends les réponses depuis des mois. Mais j'compte pas y aller par quatre chemins. « Si je te le dis, je vais devoir te tuer tu le sais ça » Je tenta de garder mon visage froid et impassible malgré le rapprochement de son visage près du mien. Elle se recula aussitôt comme pour reprendre son sérieux. « Au moins j’aurai su la vérité » répondis-je simplement. « Faut croire que je l'aime bien et puis c'est un bon moyen de faire un retour impressionnant non ? » C’est le cas de le dire. Je griffonna quelques mots sur ma feuille pour simuler une véritable interview. Autant jouer la scène à fond, nan ? « Et pourquoi avoir décidé de revenir maintenant ? Y a des raisons ? » Si elle ne veut pas me dire les raisons de son départ elle peut au moins me dire celle de son retour.

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« Au moins j’aurai su  la vérité » c'est vrai, il aurait u le savoir mais même si tu aimes parler de toi, tu n'es pas du genre à dévoiler tes sentiments, ce qui te fais peur. Ce serait montrer une once de faiblesse et ls Kennedy ne sont pas faible. Tes parents te l'ont assez répété. « Il n'y a rien à savoir. Je suis partie parce que j'en avais envie et puis prévenir, ce ne serait pas partir en beauté » pourquoi prévenir tout Harvard ? Certes, ça aurait pu faire parlé de toi, mais dire que ta mère est malade et que c'est un peu ton "excuse" pour fuir ce que tu ressens ? Hors de question de montrer quoi que ce soit. « Et pourquoi avoir décidé de revenir maintenant ? Y a des raisons ? » Des raisons, si seulement il savait. Être en guerre avec sa propre mère qui essaye de vous garder à tout prix auprès d'elle, coupé du monde ? C'est une raison suffisante de fuir et de revenir non ? « Je n'allais pas passer à cotés des examens pour valider mon année non ? » jetant un coup d’œil au petit carnet, tu fronça les sourcils « Que ça te surprenne ou pas, tu ne saura rien de plus sur on départ ou mon retour et certainement pas lorsqu'on se fou de moi. Tu vas faire un piètre journaliste, j'espère que tu ne vas pas en faire ton métier » dis-tu en croisant les bras contre ta poitrine. « De toute façon, je t'ai pas manqué alors pourquoi t'aurais le droit de savoir ? Même si dans le fond, ta Ariane t'as manqué, mais t'es trop fière pour te l'avouer. »

« Il n'y a rien à savoir. Je suis partie parce que j'en avais envie et puis prévenir, ce ne serait pas partir en beauté » C’est clair que l’idée de prévenir ces proches ne lui est pas venue à l’idée une seule seconde. Pourquoi leur donner des nouvelles après tout ? Je soupira une nouvelle fois exaspéré. « Je n'allais pas passer à cotés des examens pour valider mon année non ? » C’est une réponse crédible c’est vrai mais je n’arrive pas à savoir si elle me ment ou pas. C’est encore un des talents d’Ariane : brouiller les gens jusqu’à ce qu’ils ne savent plus discerner le vrai du faux. « Que ça te surprenne ou pas, tu ne sauras rien de plus sur on départ ou mon retour et certainement pas lorsqu'on se fou de moi. Tu vas faire un piètre journaliste, j'espère que tu ne vas pas en faire ton métier » C’est sympa surtout quand j’étudie le journalisme à Harvard. « Merci beaucoup » répondis-je avec un faux sourire. « De toute façon, je t'ai pas manqué alors pourquoi t'aurais le droit de savoir ? Même si dans le fond, ta Ariane t'as manqué, mais t'es trop fière pour te l'avouer. » Elle a raison, même si je ne l’admettrai pas. « C’est pas une question de si tu m’as manqué ou pas.. » Parce oui elle m’a manqué, mais je ne suis pas prêt à lui dire. « Tu sais quoi ? J’ai vraiment cru que j’étais devenu une personne en qui t’ai confiance, un gars qui se trouve dans la liste des personnes à prévenir quand tu pars jenesaisoù ! Mais apparemment même ta meilleure amie n’a pas le droit à ces honneurs alors j’dois m’estimer heureux que tu viennes me voir un jour après ta réapparition » Au final je ne sais même pas quel est le type de relation qu’on a. Si on est de simples amis il est clair qu’on n’a pas la même définition de ce mot. « T'as tout gacher en partant »