KONRAD † un joint, un verre, une larme j'ai aussi besoin de toi pour oublier.

Vous étiez tous les deux comme avant mais c’était plus comme avant en réalité. Parce que si c’était encore comme avant, tu serais déjà en train de coucher avec lui sur le canapé ou dans son lit mais là ni toi, ni lui ne voulait que ce soit comme avant. Vous vouliez tous les deux que ça marche vraiment et pour cela il fallait encore attendre un peu et ne pas se jeter dans les bras l’un de l’autre comme vous l’auriez fait auparavant. Alors que tu venais de t’allonger sur lui, il déposait une main dans tes cheveux et l’autre sur sa taille, tu lui souriais jusqu’à ce qu’il te dise de ne pas dire de conneries. C’est vrai que tu n’es pas très fine pour le coup. Konrad avait perdu tellement de personnes dans sa vie, il avait cru perdre aussi tellement de personne que lui dire qu’un nouveau cancer pourrait t’emmener d’ici quelque temps n’était pas bien marrant. Et puis, d’un coup vous rigoliez parce que tu lui disais de dormir avec toi mais en aucun cas de te toucher. Tu le regardais avant d’ajouter. « Je compte te dévoiler mon corps qu’au moment du mariage. » Tu rigolais de plus bel déjà toi qui employer le mot mariage c’était drôle parce que tu avais toujours dit que ce n’était que de la connerie, car cela se finissait toujours mal mais à croire qu’au fond t’es une vraie fragile qui souhaite pour une fois avoir la vie de n’importe qui sur cette terre.

C’était étrange quand même et tellement inhabituel entre vous mais pas de panique, tu y prendras vite goût. D’ailleurs, c’était déjà très plaisant. Vous parliez, vous rigoliez, vous étiez bien tous les deux mais pas un seul moment tu te disais qu’il allait falloir que tu écartes les cuisses dans la soirée. Et puis, honnêtement ça ne se passerait plus comme cela maintenant, ça n’allait plus être un acte vulgaire que pouvait l’être par le passé celui de vous unir. Konrad ne te baisera pas, pour la première fois il te fera l’amour. Et ça risque de le changer, parce qu’honnêtement tu ne savais pas s’il avait beaucoup fait l’amour dans sa vie. Enfin bref, il t’assurait qu’il ne te tripoterait pas et tu trouvais ça drôle parce que même si plein de choses changeaient, vous vous disiez toujours les choses comme elles doivent être dites et pas par quatre chemins. Konrad dérobait une nouvelle fois tes lèvres. « T’es en manque de bisou ou quoi ? » Tu riais doucement, te redressant un peu. « Pourtant tu n’étais pas en reste de pouffes dans ton lit ces derniers temps. » Tu le regardais, légèrement jalouse pour le coup.

Alors que tout se passait bien, que vous découvriez peut-être des choses inconnues chez l’un comme chez l’autre, il eût fallu que ta jalousie arrive au galop sans crier garde. Et pour une fois Konrad ne s’énervait pas, il ne te lançait même pas un pic mais une seule et unique phrase qui te fit baisser les yeux d’un coup comme une gamine qui vient de faire une connerie. « Pardon, je suis désolée. Je n’aurais pas dû, je sais mais tu ne peux pas savoir comment ça m’a bouffée de te voir avec tous un tas de filles là qui se trémoussaient notamment cette Kendall. Elle était folle de toi et tout le monde l’a comparé à moi ça m’énervait au plus haut point. » Enfin bref, tu relevais doucement les yeux vers lui. Venant déposer une main sur sa joue, tu approchais tes lèvres des siennes pour venir échangeait un baiser doux et amoureux à la fois. Il fallait vraiment que tu te contrôles mais après tout Konrad savait comment tu étais et il savait que le faux pas était pas pardonné avec toi et inversement.

Alors toi mettre les pieds dans le plat et foutre la merde au mauvais moment tu savais le faire, tu n’avais d’ailleurs fait que cela tout au long de ta vie et là dans l’un des meilleurs moments de ta vie tu faisais la même chose mais heureusement pour toi que Konrad n’a absolument pas envie de se prendre la tête avec toi pour des choses qui n’en valent pas la peine. Oui Kendall n’en vaut pas la peine et même si Konrad disait aussi qu’elle te ressemblait caractériellement pour toi elle restera une pouffe. Mais tu ne pu t’empêcher de laisser sortir un petit rire. « A croire que tu aimes les filles qui se barrent sans un mot mon pauvre chat. » Tu caressais doucement sa joue, tu t’en voulais encore tellement pour ce que tu lui avais fait et puis tu collais ton front au sien alors que ses paroles te faisaient sourire. « T’en fais pas, je vais toutes te les faire oublier une par une, bientôt tu n’auras plus que moi dans la tête et dans la peau. » Tu riais doucement avant de venir nicher ton visage dans le cou de Konrad pour venir y déposer quelques baisers.

Eviter les embrouilles ce soir ? C’était mieux sachant que vous veniez à peine de vous retrouvez mais tu ne pouvais pas t’empêcher de lui rappeler qu’il est un coureur de jupons alors qu’il aurait du être à toi depuis bien longtemps c’était ça ton message. Même en étant en couple avec Jeno tu n’avais pas pu t’empêcher de chaque fille que Konrad pouvait toucher, embrasser ou même regarder. Il était à toi et il le sera à jamais. Tu es la seule qui le connais par cœur mais tu es surtout la seule à t’être battus corps et âmes pour lui, tu as tout subis et tu lui en a fait subir pas mal. D’ailleurs, Melody t’aurais déjà fusillée sur place pour tout ce que tu as fait à son frère quoiqu’elle l’aurait fusillée pour son comportement également. Au final, tout ce qu’elle aurait su dire c’est que vous qu’une bande de jeunes cons fuyant l’amour pour ne pas avoir de problème mais que lui et toi c’était comme une évidence et même si cela ferait une nouvelle fois bien rire Harvard, le connard et la garce. Et même si tout le monde se dira que c’est une relation sans lendemain pour cause de tromperie, tu veux leur prouver le contraire parce que Konrad n’est pas un mec comme ça pris sur le tas et il y en a que trois qui ont eu cette chance de ne pas être des mecs comme ça, avec qui tu ne veux rien vivre à pars une brève amourette faite que de sexe. Enfin bref, tu venais nicher ton visage dans le cou de Konrad pour venir y déposer quelques baisers avant de te redresser pour te relever. Légèrement chancelante tu avais du mal à tenir sur tes jambes et tu te dirigeais vers la cuisine, où tu y attrapais quelque chose à manger tel qu’un paquet de chips. «  Un jour, je pourrais réemménager ici ?  » Tu le regardais en souriant doucement, la première fois n’avait pas été une grande réussite mais en prenant un peu votre temps, vous pourriez y arriver. Tu t’asseyais sur ses jambes, ouvrant le paquet pour prendre des chips et les mangeaient.