KONRAD † un joint, un verre, une larme j'ai aussi besoin de toi pour oublier.

Le voir avec une autre ça t’étais insupportable alors le voir coucher avec toutes ses cabots à la noix ça te rendait folle. Tu ne voulais pas que qui que ce soit pose ses mains sur lui, il était à toi et ce depuis que Mélody te l’avait présenté. Si elle avait su que vous vous déchireriez peut-être qu’elle ne t’aurais jamais présenter à lui mais peut-être aussi que c’était le moment, que vous aviez grandis tous les deux et que vous pourriez enfin vivre ce que vous avez à vivre sans aller voir ailleurs ou sans se barrer au moindre problème. « Non, Jeno m’a vraiment rendu heureuse j’étais vraiment bien avec lui mais je souffrais de penser à toi. Je ne voulais pas faire de mal à Jeno et je ne voulais plus t’en faire à toi non plus. Donc je m’en suis fait à moi-même. » Tu le fixais à nouveau, alors qu’il allait droit au but avec toi et tu ne pu t’empêcher de sourire. T’approchant doucement de lui, tu venais déposer un doux baiser sur ses lèvres avant de t’écarter un instant, laissant ton visage proche du sien. « Je suis la femme de ta vie Sheffield, je te l’ai toujours dit. » Tu riais doucement, avant de fixer ses lèvres un instant. Cela avait été rapide mais tu en avais vraiment envie et tu sentais vraiment que tout cela était différent. Ce n’était pas comme avant, tu n’étais plus comme avant. Tu avais vraiment envie de te poser, de commencer une vie plus rangée que ce que tu pouvais avoir et tu voulais cela avec Konrad et personne d’autre.

Le joint te tournait quelques peu à la tête, l’alcool aussi et tes idées n’étaient plus très claires et il semblait que Konrad avait du mal à te suivre également. Soupirant doucement, tu tentais de reprendre tes esprits pour lui expliquer calmement. « Punta Cana tout ça. J’ai senti que j’avais fait une connerie en voulant passer à autre chose parce qu’en fait c’est toi que je veux Konrad ! » Tu trouvais cela plutôt clair même. Tu avais même réussi à t’éloigner de lui avant que Punta Cana ne fasse tout ressurgir en vitesse grand v. Tu avais même cru voir un étranger devant toi pour la première fois au feu de camp. Lorsqu’il t’adressait la parole, tu avais vraiment l’impression que tu ne le connaissais pas mais au final vous étiez toujours autant connectés. Et personne d’autre ne le connait mieux que toi tu en étais certaine. Alors que tu prolongeais le baiser de Konrad, tu relevais la tête à sa remarque. Venant déposer une main sur sa joue, tu allongeais quasiment Konrad sur le canapé pour venir te mettre sur lui l’embrassant tendrement. Quittant doucement ses lèvres, tu restais à califourchon sur ton mather, le regardant. « Il te faut quoi d’autre ? Une pipe ? » Tu riais doucement, avant de venir caresser la tête du chien qui tenter de venir nicher sa tête dans ton cou.

A la base tu étais venue pour boire, fumer, pleurer si besoin mais surtout pas pour lui ouvrir ton cœur mais finalement c’est une bonne chose de faite. Tu étais heureuse d’avoir enfin pu lui parler de ce qui te trottait dans la tête mais ce qui te faisait le plus plaisir c’était que ce sentiment était vraiment partagé. Ce n’était pas comme la première fois où tu lui avais ouvert ton cœur et qu’il avait rigoler légèrement pensant que c’était une blague. Pour lui tu étais la petite Grace meilleure amie de Melody alors qu’aujourd’hui tu es toujours la petite Grace meilleure amie de Melody mais il y avait un plus. Un passé en commun et surtout un passé où tu comprenais ses douleurs puisque tu avais pu avoir les mêmes. Alors que tu venais de l’embrasser tu étais désormais sur lui à califourchon et tu le regardais avec un petit sourire aux lèvres. « Tu crois ou tu en es sur ? » Tu souriais en coin avant de sentir le chien se nicher dans le creux de ton cou. Souriante, tu caressais sa tête écoutant Konrad puis ton regard se reposait sur le beau brun. « Moi aussi je suis jalouse mais si tu étais moins coureur de jupon je le serais peut-être un peu moins. » Tu lui faisais un petit clin d’œil, caressant doucement ses mains de tes doigts.

C’était vraiment troublant mais en même temps c’était tellement bien d’être contre lui, d’être avec lui. Tu te sentais vraiment très très bien et ton sourire en témoignait. Tu avais de réels sentiments pour lui et à vrai dire tu en avais toujours eu. Ce mec t’attirait comme un aimant c’était vraiment incroyable, tu ne savais pas comment ça se faisait mais quand il était dans la pièce tu n’étais plus la même tes mains devenaient moites, ton cœur battait la chamade et tu avais les papillons dans le ventre comme toute bonne amoureuse que tu étais. Tu l’embrassais à nouveau tendrement mais surtout presque amoureusement. Tu ne pouvais pas non plus te jeter dans ses bras comme s’il n’y avait jamais rien eu entre vous et puis tu ne voulais pas. Désormais tu voulais quelque chose de tendre et non quelque chose de rustre comme ça pouvait l’être par le passé. Tu souriais à sa réponse, il n’avait pas tort tant qu’il était célibataire autant qu’il profite. Venant déposer un baiser dans son cou, tu souriais en relevant ta tête. « Mais plus pour longtemps. » Tu souriais en coin, venant encercler ta taille des bras de Konrad, déposant ses mains sur la chute de tes reins.

T’étais pas officiellement avec lui pour le moment mais maintenant tout de suite tu étais seule avec lui et tu étais bien et pour la première fois tu n’avais aucunement l’intention de faire l’amour avec lui parce que tu voulais faire les choses bien et pas comme une chaudasse comme d’habitude. Tu t’allongeais donc de tout ton long sur Konrad en posant tes mains sur son torse et ton menton sur tes mains afin de pouvoir le regarder. « Bientôt mais pas maintenant. » Et puis Konrad continuait de parler et puis ça te faisait rire parce qu’il te lançait un petit pic très gentil qui devait te remémorer tes erreurs du passé. « Non, je ne repartirais plus sauf si je risque de mourir du cancer une nouvelle fois. » Tu riais de plus bel avant de déposer un baiser sur le torse de Konrad. « Ça te dit de dormir avec moi ce soir dans ton lit ? » Tu lui souriais avant de reprendre. « Mais à une condition. Tu promets de ne pas essayer de me tripoter. » Tu riais doucement genre c’était un gros pervers incapable de se contrôler. « Non vraiment, je veux qu’on fasse les choses bien cette fois-ci. » Tu posais ensuite ta tête sur le torse du jeune homme avec un grand sourire vraiment heureuse d’être là.