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Là, je venais vraiment d'atteindre le summum de l'étrange et si quelqu'un c'était aventurer à écouter notre conversation, il était clair qu'il aurait directement appelé un hôpital psychiatrique. Parce que franchement, proposer de chanter des berceuses à sa vessie c'était tout sauf normal. Et le coup des offrandes étaient sûrement pire. D'ailleurs, en y pensant bien ça pouvait sonner aussi comme étant un tantinet pervers. Pourquoi fallait-il que je dise tout le temps des trucs pervers sans même m'en rendre compte ? C'était genre bizarre et ce qui l'était encore plus était sûrement le fait que c'était typiquement le genre de chose qui pouvait me faire rire. "J'te signale que si j'avais pas de cœur, je serais pas là. Et puis tu sais très bien que je ne serais jamais capable de faire une chose pareille, je tien trop à toi pour faire ça, quoique...." Oh, c'était mignon ça. Après tant de menace de mort j'avais finalement le droit à une déclaration d'amour. Que demander de mieux ? Alors j'souriais bêtement comme si on venait d'agiter une poupée barbie devant une gamine avant de répondre. « Enlève le quoi que et promis, je t'épouse. D'ailleurs, tu pourras pas dire non, j'suis bien trop géniale pour passer à côté d'une offre pareille. J'sais que t'es dingue de moi, tout le monde est dingue de moi. » Et mes chevilles vont très bien, merci. Puis bien sûr, ça restait sur le ton de la plaisanterie. C'était pas comme si j'étais la fille narcissique à mort. "-Tu veux ma mort enfaite? Tu te venges c'est ça?" J'prenais un air diabolique avant de ricaner comme une débile. « J'me dis juste que si tu te fais pipi dessus en premier j'aurais l'air moins ridicule si ça m'arrive. » Là, c'était le top du glamour. Vraiment. La grâce incarnée même. C'mon père qu'aurait sûrement tiré une tronche de dingue en m'entendant dire un truc aussi peu raffinée. "-Oui, et si tu deviens riche, je veux un petit pourcentage, parce que si je n'avais pas était là, et bah t'aurais pas trouvé cette technique." Ouais. On pouvait toujours le négocier mais ça restait tout de même à voir. Et avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, Amara donna l'impression d'avoir un haut le coeur plaçant sa main sur sa bouche comme pour tenter de ne pas faire ressortir le tout. Super sexy ça aussi tiens. « T'es sûre que ça va vomito ? Tu veux que je demande à ce qu'on arrête le bus ? » Ouais parce que dans ce cas là ils n'avaient pas vraiment le choix. Sinon c'était se taper encore quelques heures avec une odeur de vomi affreuse et mélangée à la chaleur j'étais pas sûre que le rendu sois terrible. Sauf que ça avait l'air de passer assez vite puisque elle finissait finalement par chanter à une berceuse à sa vessie. Chose qui eut le don de me faire partir dans un fou rire incontrôlable. Là, c'était la fin. J'allais clairement pu pouvoir me retenir plus de cinq minute. « Oh mon dieu. Ne refait plus ça avant qu'on est pu aller au toilette je t'en supplie. » Parce que là, j'avais clairement l'impression de vivre un calvaire. J'poussais un soupir essayant vraiment de penser à autre chose jusqu'à ce qu'Amara reprenne la parole. Ouais. Discuter c'était peut être le meilleur moyen de ne plus penser à ça et de survivre pendant encore quelques temps. « Oh pas longtemps, seulement deux semaines en fait. Et puis j'suis pas si insupportable que ça au final. Du moins, pas tout le temps. Et toi alors ? Raconte moi tout. »
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