You call, I come ⁂ w. Leevy

Je pouvais qu'acquiescer. J'avais quitté ma famille à dix-huit ans, voulant m'émanciper de mes parents qui de toute façon ne voulaient à l'évidence plus de moi. J'avais pas eu le choix de m'éloigner également de ma soeur dont j'avais pourtant été très proche, depuis tout petit. Olympe était sans aucun doute la personne que j'aimais le plus en ce monde et je n'avais vraiment (vraiment) pas envie de la perdre. J'étais prêt à faire beaucoup de compromis, de travail sur moi-même, pour retrouver notre relation. J'avais foi en nous, à ce niveau. Elle avait réussi à me pardonner six ans d'absence totale, c'est pour dire si on n'était capable d'en surmonter des épreuves. Je n'ajoutais rien, mais mon expression suffisait à exprimer ma totale approbation. J'aurais bien aimé pouvoir continuer à me taire lorsque c'est le sujet Meadow qui fut mit sur le tapis, mais il fallait en parler, je ne pouvais pas continuer à avoir cet espèce de malaise. Je ne voulais pas qu'on se remette à se fuir, Leevy et moi. Nous n'avions plus à faire ça, j'en étais persuadé et je ne voulais pas me risquer à lui laisser ne serais-ce qu'un tout petit peu penser. Ouais, je suis pas resté célibataire quelques temps depuis longtemps et avec tout ce qui se passe, je pense pas que ça puisse me faire vraiment de mal. C'était pas un choix que je faisais de gaieté de coeur. Si j'avais pas été célibataire plus d'une semaine depuis l'époque du lycée, c'était pas à un hasard. Je n'aimais pas être tout seul. J'avais eu toujours eu ma mère sur le dos ou ma soeur dans les pattes et quand je m'étais retrouvé tout seul, j'avais toujours eu ce besoin d'être entouré. Paradoxalement, en ce moment j'avais besoin d'air, de prendre de la distance, alors que d'un autre côté, je savais que j'étais pas capable d'avancer bien et rapidement sans personne pour me tenir la main. J'avais baissé le regard, sans même le réaliser, me rappelant que j'avais clairement laissé entendre à Leevy que je ressentais quelque chose de fort pour elle. J'avais pas menti. Elle me plaisait beaucoup et là je lui disais que je voulais être célibataire. De quoi en perdre son latin. Tu comprends ? Demandais-je doucement.

(c) darkdreams/marine

Leevy & César ;; You call, I come

Leevy souriait légèrement à l'écoute de ses mots, c'était en fait un sourire gêné, elle ne voyait pas vraiment quoi dire quand il lui disait qu'il voulait rester célibataire alors que c'était clair que chacun ressentait quelque chose de fort pour l'autre. Mais bon Leevy arrivait à le comprendre, elle savait qu'il avait besoin d'un peu d'espace et Leevy n'était en fait pas si différente, elle ne savait pas si s'engager avec quelqu'un était quelque chose de bien vu la situation dans la quelle elle était de plus qu'avec son boulot de mafieuse en dehors de l'université on faisait tout pour l'atteindre donc ses ennemies n'auraient sûrement aucun regret à faire du mal à une personne qu'elle aime comme César par exemple. Du coup elle ne savait pas vraiment pas comment allait évoluer leur relation, ils s'aimaient mais ne faisait rien ensemble et c'est certain que Leevy était vraiment pas capable de rester seule donc elle savait pertinemment que cette été elle irait vers d'autre homme si César lui tournait le dos. Je sais même pas pourquoi je te dis que c'est bien que tu sois célibataire alors qu'au fond tout ce que je veux c'est d'être avec toi. Dit-elle en secouant un peu sa tête se trouvant assez stupide de dire ça alors qu'elle savait que même pour elle il valait mieux qu'il ne se passe rien avec lui.

Je me souvenais très bien de ma première histoire d'amour, la première d'une longue suite. C'était une fille qui n'avait rien d'hyper spécial pour autant, mais c'était la première et il y avait aussi le côté un peu dangereux, vu que ça se faisait en secret, le tout car ma mère en aurait fait une attaque de me savoir en couple alors qu'elle s'imaginait encore que j'avais l'âge de m'intéresser aux ours en peluche et aux petites voitures. Ca m'avait tellement plut, de sortir avec une fille, que je n'avais plus arrêté depuis. Un véritable accro. J'avais besoin d'une présence. J'avais vraiment horreur de me réveiller seul, d'avoir mon grand lit rien que pour moi et d'avoir personne pour m'embrasser et me faire sentir que ma présence est nécessaire, importante. Et Leevy, je l'aimais clairement tout autant que j'avais aimé mes exs. Je l'aimais pas comme une amie, je l'aimais vraiment. Sauf que mon vraiment n'avait pas la même définition que la plupart des gens, je le savais. J'étais pas du genre à avoir des mauvaises intentions mais j'étais quand même le roi pour foutre le bordel et distribuer la douleur. Un vrai boulet quoi. J'étais sincère, pour ce qui était du besoin d'être seul, rien que moi avec moi, mais j'avais aussi vraiment pas envie d'entacher ce que j'avais avec Leevy. J'avais vraiment pas envie qu'elle me déteste comme Meadow et toutes les autres devaient me détester. Je me mordis la lèvre, gêné. Désolé, je sais que ça a pas trop de sens, tout ce que je fais. Ouais, c'était vraiment n'importe quoi. Je ne savais pas quoi dire d'autres. Elle savait que je ressentais un truc, non ? Elle pouvait comprendre que j'ai envie de réfléchir un peu, même si clairement, ça n'avait jamais été ma spécialité, pas sur ce terrain là.

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Leevy & César ;; You call, I come

Leevy connaissait bien César et elle était totalement au courant de sa manière de faire avec les femmes. C'était un homme super avec qui être en couple mais il était du genre à lâcher trop facilement celle qui c'était entichée de lui et ça, Leevy en avait peur. C'était une raison de plus qu'il l'empêchait de vraiment lui dire ce qu'elle ressentait et lui faire comprendre qu'elle voulait officialiser les choses avec lui. Elle avait peur de se faire abandonner alors d'un certain côté valait mieux être raisonnable et restée seule c'était la meilleure solution pour ne pas souffrir de la séparation. Après tout Leevy avait aussi été en couple plusieurs fois et chaque rupture à était vraiment dur pour la blondie vu que quand elle aime ce n'est jamais peu et elle y allait toujours à fond. Il valait donc mieux se mettre un mur qui bloquerai toute attache par rapport à César sinon elle allait se perdre et finir mal. Elle avait déjà assez de soucis elle ne voulait pas supporter une séparation en plus de ça. Et puis une vie aux côtés de César ça serrait quoi ? Elle n'en savait rien. Après tout ils c'étaient toujours comportés l'un envers l'autre comme des amis, il n'y avait jamais vraiment eu d’ambiguïté même si des sentiments fort étaient présent. Elle finit par prendre une légère inspiration et prendre doucement ses deux mains dans les siennes pour plonger son regard caramel dans le siens. Tu sais très bien ce que je ressens pour toi et je sais aussi bien ce que tu ressens, mais on sait tous les deux qu'aller plus loin c'est clairement impossible, du moins pas pour l'instant. Alors on vas se faire une promesse, jamais on se sépare d'accord ? Il peut y avoir n'importe quel problème mais je veux surtout pas te perdre. Dit-elle d'un ton qui semblait sincère après tout César pourrait aller avec n'importe quel fille pendant le summer camp et Leevy pourrait en faire tout autant c'était donc logique pour la cabot de mettre se genre de chose au clair.

Je n'avais jamais perçu Leevy comme une petite amie potentielle avant mon arrivée à Harvard. Je crois qu'à l'époque de l'Australie, j'étais trop désireux d'aller contre l'avis de mes parents pour marquer mon désaccord que je m'étais refusé à porter un oeil trop attentif sur les fréquentations qu'ils m'imposaient. Certaines filles étaient terriblement ennuyantes et leur simple présence me donnait la furieuse envie de m'enfuir à toutes jambes et d'autres étaient devenues mes amies. Leevy comptait dans la seconde catégorie. Elle avait toujours été mignonne et voilà que je la trouvais aujourd'hui furieusement belle. Elle avait quelque chose et elle me connaissait. Elle connaissait mes qualités, tout comme mes défauts, mais elle ne prenait jamais le soin de les souligner. Elle se contentait de les accepter et d'être un soutien, tout comme je voulais l'être pour elle. En dehors de mon besoin évident de me retrouver un peu en tête à tête avec moi-même, je devais reconnaître que j'avais aussi peur de ne pas être à la hauteur et de m'attirer les foudres de Leevy sur la longueur. Elle m'était précieuse, vraiment, à Harvard, c'était sans doute la personne auprès de laquelle je me sentais le mieux. Je ne pouvais pas laisser partir ça. Elle m'attrapa les mains et je la laissa faire, plongeant également mon regard dans le sien, lui accordant bien toute mon attention. J'éprouva une forme de soulagement en l'entendant parler. Bon, nous étions sur la même longueur d'ondes. J'étais totalement d'accord, même si j'avais peur que cette promesse soit mise à dure épreuve sur la longueur. Qui vivra verra, j'imagine. C'est promis. Sache que j'ai aucune envie de te perdre, moi non plus. Tu comptes, beaucoup lui dis-je en toute sincérité avant de lui adresser un sourire, comme pour sceller notre petit pacte. Ca va aller pour nous ajoutais, me croyant presque en cet instant.

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Leevy & César ;; You call, I come

D'un certain côté Leevy pouvait remercier le père de César vu que si elle avait fait sa rencontre c'était grâce à lui, elle se doutait que si il savait qu'il avait proposé à leur fils une femme enceinte d'un autre il en serrait sûrement furieux. Mais bon, plus jeune quand elle voyait son père elle faisait toujours bonne figure alors que quand elle était seule avec César elle ne faisait que lui dire de l'abandonner et qu'il ne faisait que gâcher sa vie, propos qu'elle soutenait encore à présent. D'un certain côté elle le comprenait aller avec Leevy pour César voulait dire écouter son père et quand on était en total rébellion avec, cela pouvait prendre un certain coup sur sa fierté. Mais bon leur plus gros problème ne venait pas du père de César mais cela venait d'eux même. Le brun avait besoin d'être seul pendant un moment et Leevy avait bien trop peur de se faire lâchée pour aller avec lui. Mais elle avait l'impression qu'avec elle ce n'était pas comme avec les autres filles, après tout chacun n'avait jamais eu en tête d'aller avec l'autre, les sentiments étaient venue sans qu'ils ne se rendent compte de rien. Voilà, c'était ça qui pouvait faire la différence. Elle avait ensuite pris ses mains et lui avait avouer qu'elle ne voulait aucunement le perdre. La blonde n'arrivait vraiment pas à s'empêcher d'être négative et de se dire qu'elle pouvait le perdre à n'importe quel moment. Si seulement elle pouvait retrouver sa grande confiance en elle d'avant. Elle n'aimait plus la femme qu'elle était devenue, elle était à présent bien trop fragile et gentille alors que de base c'était une femme sans peur avec par abord un coeur de pierre. Elle ne savait pas quand cette Leevy reviendrait mais elle se promettait que ça arriverait un jour. Elle finit par sourire à sa réponse qui ne pouvait que la rassurer même si au fond aucun des deux n'étaient capable de dire ni prévoir ce qui allait se passer entre eux. J'espère vraiment qu'on serra tous les deux capable de tenir cette promesse. Dit-elle d'un léger sourire une inquiétude se montrant quand même sur son visage, après tout César l'a connaissait assez bien pour savoir qu'elle n'était pas vraiment rassurée.

Je ne pensais pas être un jour capable de vouloir m'éloigner de Leevy. Certaines périodes étaient bien plus propices au rapprochement que d'autres, mais il s'avérait aussi que j'avais cesser de me faire confiance sur certains plans depuis un petit moment. Et mon incertitude, je la ressentais dans la voix de Leevy alors qu'elle rouvrait la bouche. Nous ne pouvions pas nous projeter dans le futur, pas à une époque de nos vies ou tout était susceptible de basculer aussi vite. Si j'avais été capable de tout prévoir, je serais avec elle, je ne ressentirais pas ce besoin de prendre du recul et je n'aurais pas ce petit poids sur le coeur dès que mon regard croise le sien. Mais il faut prendre la ville telle qu'elle est. Je l'espère aussi répondis-je simplement, avec toute l'honnêteté du monde. Je voulais vraiment respecter cette promesse et j'espère que c'était bien là ce qu'elle lisait dans mes yeux : une forme de détermination, toute dirigée sur elle. Je lui adressa un de mes plus beaux sourires, pour essayer de nous conforter tous deux dans l'idée que tout allait très bien se passer à partir de maintenant. Nous n'étions pas en couple, mais nous allions nous soutenir et ça allait le faire. Comme je l'avais fait jusque là, j'allais être là pour elle. Y avait pas à s'en faire. Je voulais le croire de toutes mes forces. Délivrant l'une de mes mains de la sienne, j'effleura sa peau avec l'un de mes doigts. Avant de me relever doucement. Je vais te laisser. J'ai encore des choses à régler avant de partir en vacances. On s'appelle bientôt, d'accord ? Tiens moi au courant dis-je, faisant allusion au bébé, notamment, mais aussi à elle, bien évidemment.

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Leevy & César ;; You call, I come

Leevy pouvait bien voir que César avait l'air aussi déterminé qu'elle à garder leur relation soudée et sans aucune séparation. Mais bon Leevy avait du mal à croire aux promesses, elle était simplement réaliste, l'été aller arriver et des tentions pour César ça n'allait pas manquer, il y aura des tonnes de filles totalement magnifique alors que Leevy allait se présenter avec son ventre de femme enceinte qui n'avait rien du tout d'attirant. Après tout César était peut-être merveilleux mais il restait quand même un homme et la blonde avait suffisamment d'expérience pour savoir comment ils étaient. Après que leur pacte soit fait César décida qu'il était temps de partir pour lui, certes elle aurait aimée passer un peu plus de temps avec lui mais bon ils se voyaient souvent donc il n'y avait pas de soucis pour ça. Elle se leva alors en même temps que lui et lui souris doucement en hochant sa tête à ses mots. Oui je t'appelles bientôt pour te dire si je vais au summer camp ou non et aussi pour le reste. Passes une bonne journée. Dit-elle d'un léger sourire en venant ensuite doucement embrasser sa joue comme signe d'au revoir.

J'avais pas mal de choses à gérer jusqu'à juillet, car j'avais bien l'intention de prendre un nouveau départ en janvier et un nouveau départ, ça se prépare. J'étais venu par peur qu'il soit arriver quelque chose à Leevy et à son bébé. A l'évidence, ça allait. Aussi, je préférais partir car même si la présence de Leevy à côté de moi était bien loin de m'être désagréable, je me sentais affaibli à son côté, pas forcément capable de résister. Elle me plaisait, je lui plaisais et si je restais trop avec elle, j'allais finir par me convaincre d'une certitude qui commençait déjà à pointer le bout de son nez : c'était bête, cette barrière dressée intentionnellement entre nous. Je voulais pas me laisser le temps de changer d'avis. Ca ne signalait pas que j'allais l'éviter, surement pas, simplement car j'allais redoubler de prudence dès lors que j'estimerais me trouver sur une pente plutôt glissante. Leevy se leva et me fit la bise. Je lui répondis avec un beau sourire avant d'acquiescer à ses paroles. Ca marche. Passe une bonne journée toi aussi et puis prends bien soin de toi, fais ça pour moi lui dis-je gentiment avant de lui faire la bise à mon tour et de filer sans plus attendre, la laissant toute seule dans sa chambre.

FIN DU RP.

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