You call, I come ⁂ w. Leevy

Je n'avais pas perdu de temps. Je ne m'étais pas dis qu'elle trouverait quelqu'un d'autre pour la rassurer et que je me sentais assez merdeux sans risquer que Meadow me voit auprès de Leevy, comme un mec dépourvu du moindre remord. Je m'en voulais, oui, définitivement, mais j'étais là pour Leevy, toujours. Dans un battement de cils. Par chance, j'étais pas très loin de la Cabot House lorsque j'avais reçu le message et je ne pensais pas que beaucoup de temps s'était écoulé. Elle m'avait à peu près indiqué sa chambre dans la panique, mais n'étant pas installé au sein de la Eliot moi-même, je connaissais strictement rien à l'organisation des dortoirs et je m'ordonna mentalement de demander à Olympe de me briefer sur tous ces aspects là. Après tout, elle était vice-présidente, ça devait être une pro, ma soeur. Au bout de quelques instants, pensant avoir trouvé la bonne porte, je referma ma main sur la serrure et la tourna prudemment, de peur de me tromper et de tomber nez-à-nez avec une inconnue. Poussant doucement la porte je l'ouvris en grand en reconnaissant Leevy, assise sur son lit. Comment tu te sens ? Tu as mal quelque part ? Dis-je en m'approchant d'elle, le front plissé par l'inquiétude.

(c) darkdreams/marine

Cela faisait un moment que Leevy ne c'était pas rendu dans son appartement à la CH, elle y était donc aller pour y prendre plusieurs affaires afin de les mettre dans son appartement en ville. C'est en ayant un gros carton dans les mains qu'elle trébucha sur elle ne sait quoi dans les escaliers pour ensuite dégringoler et arriver jusqu'à la dernière marche. Elle glissa alors sa main sur son ventre légèrement arrondis et grimaça doucement, elle savait qu'elle avait pris un coup sur le ventre et elle avait peur. Elle se relevait doucement étant inquiète en sentant la douleur, elle savait pas ce qu'elle pouvait faire, elle décida de finalement prendre son portable et d'envoyer un message à César en lui expliquant ce qu'il venait de se passer. Elle savait que cela faisait plusieurs semaines qu'ils ne c'étaient plus vu mais dans se genre de situation elle ne pouvait faire appel qu'à lui. Elle était alors assise sur le lit sa main sur son ventre étant vraiment inquiète, certes elle n'avait pas voulu cet enfant mais elle ne voulait pas sa mort non plus. Elle finit par poser son regard sur César quand il fit son entrer, elle était vraiment étonnée qu'il accourt aussi vite. J'ai mal au ventre oui.. Dis moi ce qu'il faut faire.. Je suis stupide, je suis même pas capable de faire attention quand je marche et ça se trouve à cause de ça il est mort. Dit-elle d'un soupire, elle paniquait assez en fait et elle était dans tous ses états, elle espérait vraiment que le brun puisse lui donner la bonne solution.

Je n'étais vraiment pas calme, lorsque j'avais reçu ce texto. J'étais inquiet pour Leevy et pour le bébé avec. Enfin, dans le fond je crois pas que je faisais la différence. Si le bébé allait mal, c'est sur le moral de sa mère que ça jouait. Donc s'il allait mal, Leevy allait mal et quand Leevy allait mal, il ne fallait plus me parler tant je devenais irritable. Elle était toujours paniquée et me demandait de lui dire quoi faire. Je ne put m'empêcher de caresser ma nuque avec ma main, trahissant ma nervosité. J'avais jamais été confronté à ce genre de situations et bien heureusement. Je trouvais Leevy très courageuse en fait. Devenir maman à cet âge... Je secoua la tête, voulant la rassurer. Arrête, les accidents ça arrive à tout le monde, c'était pas le moment, soit, mais ça va aller il le fallait. Je restais planté debout, essayant de réfléchir et vite. Tu as appelé ton médecin ? Ou si t'as vraiment mal, faut peut-être aller direct à l'hôpital. Qu'est-ce que tu en penses ? Lui demandais-je, faisant un effort pour avoir une voix plutôt calme, histoire de pas véhiculer encore plus de panique.

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C'est vrai que vu la situation Leevy aurait pu s'abstenir d’appeler César pour lui venir en aide après tout elle était pratiquement certaine que si il n'était plus avec Meadow c'était la faute de la blondie et elle ne pouvait que s'en vouloir. Mais dans se genre de moment où elle était mal, il n'y avait que César dont elle avait besoin. Il ne saurait peut-être pas lui donner les bons conseil mais c'était lui et personne d'autre qui était capable de la rassurer. Elle se montrait alors assez paniquée et elle avait bien du mal à le cacher, elle en avait marre d'être devenue aussi émotive. Elle prend alors de légère inspiration essayent de reprendre son calme se disant que ce n'était pas en stressant que cela arrangerait la situation. Et c'est après s'être doucement calmée qu'elle sentit la douleur moins forte, peut-être que c'était seulement psychologique. Je vais prendre un cachet pour la douleur et si ça passe toujours pas je pense que j'irai à l’hôpital, je veux pas m'affoler alors que ça se trouve c'est rien.. Dit-elle en inspirant doucement fouillant ensuite dans ses affaires pour récupérer un doliprane qu'elle avala et reposa ensuite son regard noisette sur le brunet. Merci d'être venu aussi vite, t'étais pas obligé..

Leevy comptait pour moi, ce n'était plus un secret pour personne, y compris pour Meadow et même si nous avions essayé d'être raisonnable, j'étais heureux d'être désormais libre de la voir. J'avais besoin d'être là pour elle et visiblement elle aimait me solliciter elle aussi alors que quiconque me connaissait un peu savait que, bien qu'étant loin d'être stupide, j'étais pas le mec à appeler pour une situation de crise liée à une grossesse. C'était pas franchement mon rayon et c'est Leevy qui me rassura à son tour en me proposant une situation qui me sembla raisonnable. J'acquiesça de la tête en la regardant farfouiller puis avaler un cachet. Elle rouvrit la bouche et je ne put m'empêcher d'esquisser un sourire, évaporant un peu dans l'atmosphère le stress des dernières minutes. Je vois pas un seul instant ça comme une obligation. Tu sais que tu peux compter sur moi, je suis pas le mieux renseigné, mais je suis là pour toi, je peux débarquer quand tu veux. Lui répondis-je en pensant très fort chacun des mots sortant de ma bouche. Par dessus tout, j'ai envie d'être là pour toi ajoutais-je.

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Maintenant il était en effet totalement possible que Leevy passe du temps avec César vu qu'il n'était plus avec Meadow, après tout quand ils avaient tous les deux décidés de prendre des distances c'est parce qu'il était en couple et que c'était loin d'être raisonnable de continuer à se voir. Alors à présent elle pouvait le voir aussi souvent qu'avant, mais cela ne changerait rien, elle ressentirait toujours quelque chose pour lui et vu sa situation et celle de Leevy c'était pas non plus raisonnable. Mais Leevy ne voulait plus prendre de distance avec lui, ces semaines sans lui avaient été assez horrible et cela lui avait permis de se rendre compte qu'elle avait besoin de lui dans sa vie. La preuve, dans se genre de situation elle n'avait pas pensée a appeler le père de son enfant mais bien César. Mais maintenant qu'il était là et que ça allait un peu mieux pour la blondie il était en effet le temps de parler un peu vu que Leevy n'oubliait pas qu'elle était comme la cause de sa rupture avec Meadow, et dire que c'était une amie. Elle finit par afficher un léger sourire à l'écoute de ses mots, ça ne pouvait faire que plaisir d'entendre que quelqu'un serrai toujours présent pour toi. Comment veux tu que j'arrive à me détacher de toi quand tu me dis se genre de phrase César ? Dit-elle d'une voix assez douce ses yeux n'ayant pas quitter du regard son beau visage.

J'étais en plein travail sur moi-même et je comptais mettre tout en place durant le SB qui allait voir venir la résurrection du mec que j'avais l'habitude d'être à Londres, durant ses six ans loin de la maison, en version améliorée et peu importe si ça ne cadrait pas à la perfection avec les souvenirs que ma soeur ou les autres avaient de moi. Essayer de me renfermer dans celui que j'avais l'habitude d'être sous la coupelle de mes parents, ça ne marchait de toute façon absolument pas. Je savais cependant que je ne couperais pas à une discussion avec Leevy et c'était de toute façon pas mon intention. Je me mordis l'intérieur de la joue en l'écoutant parler. Je comprenais pas, enfin si, mais non. On a pas à se détacher l'un de l'autre. Pas juste car j'ai plus à culpabiliser pour Meadow, mais car on y arrive pas, faut se rendre à l'évidence à ce niveau-là. T'as envie que je sois là et moi aussi. Faut pas chercher plus loin. Je le pensais. J'avais suffisamment de choses à gérer et j'avais la conviction qu'on avait pas à rendre ça aussi compliqué.

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Leevy & César ;; You call, I come

Ses yeux ne quittaient pas le visage de César, pendant un instant elle se demandait pourquoi il se montrait si doux et attentionné avec elle, après tout il aurait pu lui reproché de s'être immiscer entre lui et Meadow mais non il restait toujours le même, c'était le César qu'elle aimait celui qui était doux, gentil et sincère. Parfois elle se disait qu'elle méritait même pas d'être aussi proche d'un homme aussi merveilleux que ça vu que Leevy avait l'impression d'être faite que de défauts, une impression assez désagréable d'ailleurs. Elle avait finit par lui demander comment pouvait-elle ne pas être aussi attachée quand il se montrait aussi parfait avec elle mais il lui répondit clairement qu'elle n'avait pas à se détachée de lui. Elle sourit alors doucement en le regardant, il avait raison de toute façon. Elle finit par doucement tendre sa main vers lui pour qu'il vienne s'asseoir à ses côtés le voulant près d'elle et puis il n'allait pas rester des heures debout. Tu sais que t'es un courageux toi pour vouloir encore me supporter, je suis pas facile et tu le sais et tu joues limite le rôle du père de mon futur enfant alors que c'est pas à toi de le faire. Elle disait ça avec un peu d'amusement sans lui faire aucun reproche vu qu'elle était vraiment heureuse qu'il soit là pour elle vu que le père de son enfant ne daignait même pas prendre de nouvelles.

Même si j'aimais lui rappeler que, techniquement, nous n'étions plus des monstres lorsque nous nous voyons, le fait que je ne sois pas encore assis à côté d'elle témoignais que j"étais quand même conscient que l'eau n'avait pas franchement couler sous les ponts. Oui, je ressentais un truc pour elle, suffisamment pour que ça m'ai donné mauvaise conscience auprès de Meadow, mais il n'était sûrement pas raisonnable de me précipiter. On avait pas à aller vite pour mieux tout perdre à la fin. M'invitant à la rejoindre sur le lit, Leevy tendit sa main vers moi et je m'exécuta, venant prendre place à côté d'elle, m'asseyant sur l'un des coins du matelas. Les paroles de Leevy me firent sourire. C'était mignon. Elle m'embêtait pas du tout et pour ce qui était d'avoir encaisser en quelques sortes le rôle du papa. Je me mordis la lèvre. C'est toi que je trouve courageuse. T'es prête, enfin du moins tu assumes et tu vas l'avoir ce bébé et moi je pourrais pas. J'arrive déjà pas à m'occuper de moi c'est pour te dire dis-je, non sans pousser un petit soupire d'exaspération. Ca non, j'étais pas doué. Je sais pas si je serais toujours capable de t'aider, si j'aurais les bons conseils, car c'est pas mon rayon, mais je veux que tu sois heureuse.

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Leevy & César ;; You call, I come

Leevy essayait de paraître normal face à César, mais elle n'oubliait pas sa rupture avec Meadow et c'est clair qu'elle allait devoir avoir une discutions avec lui par rapport à ça mais elle ne savait en fait pas vraiment où commencer. Après tout au fond d'elle, elle était certaine que si elle n'avait pas été présente dans la vie de César il aurait été très bien avec Meadow. Il était venue vite pour l'aider et la rassurer mais elle pouvait bien voir en lui une certaine distance ce qui ne lui plaisait pas forcement, mais elle devait être compréhensive elle le savait. Une fois qu'il vient s'asseoir près d'elle, elle lui souriait doucement surtout qu'elle ne sentait plus vraiment de douleur à son ventre donc elle ne pouvait qu'être rassurée. Elle finit par doucement hausser ses épaules à l'écoute de ses mots, en réalité certes elle n'avait pas pu tuer son enfant en avortant mais elle n'était pas encore certaine de vouloir l'élever et s'en occuper. Après tout un enfant ce n'était pas rien et elle ne se sentait pas assez responsable pour ça. Elle, elle voulait juste profiter de sa jeunesse et non se soucier constamment de savoir si son enfant allait bien ou non. En fait je suis même pas certaine de vouloir garder cet enfant donc t'en fais pas je te donnerai pas de responsabilité.. Et dis pas que tu ne peux pas t'occuper de toi, t'es une personne formidable César mais ça je pense que t'as un peu de mal à le comprendre. Dit-elle d'un doux sourire sincère en le regardant, elle savait que le brun avait une trop mauvaise estime de sois alors que Leevy elle le trouvait carrément parfait.