ALEXYS&KONRAD † friend ? oh no, he's like my brother !

Les cours étaient terminés, j'avais eu le temps de parler un peu avec Konrad et il m'avait proposé de passer la soirée avec lui. Je dois dire que c'était une super bonne idée car cela faisait une éternité que nous n'avions pas passé un moment ensemble, rien que nous deux et puis, j'avais un tas de trucs à lui raconter et à lui expliquer en personne. Ajouté à cela que j'avais besoin de savoir comment il allait directement, on sait jamais, qu'il me mentait ou quoique ce soit dans le genre :sifle:Bref, j'étais passée à la MH pour prendre une douche et me changer après quoi, je décidais de commander pizzas. Cory était absente, j'avais pas envie de manger toute seule alors, autant venir un petit peu plus tôt. Une fois les pizzas arrivées, une fois prête, je sortis de ma chambre pour rejoindre la maison de Konrad, autant dire que je connaissais le chemin par coeur. Aller hop en voiture comme ça en deux-deux, j'étais déjà devant. Arrivée devant celle-ci, je toquais mais ne pris pas le temps d'attendre une réponse pour entrer. C'est qu'elle fait comme chez elle la petite Carpenter ! Après tout, c'était Konrad, ce n'était pas un inconnu. J'espère que t'as faim ! M'écris-je en refermant la porte derrière moi. Une bonne soirée s'annonçait.

J'avais besoin d'elle ce soir, retrouver ma petite soeur, celle et la seule qui a le mérite d'avoir cette place alors que ma vraie petite sœur repose au cimetière de la ville. On s'étaient appelés il y a même pas deux heures, je savais qu'en peu de temps elle serait ici, alors j'en profitais pour me rouler un gros pétard, histoire d'être vraiment bien et le temps que je le fume et que j'écrase le mégot dans le cendrier, la porte s'ouvrait et la voix de ma chérie raisonnait déjà dans l'appartement. Rien de meixu que la foncedal ma puce. j'avais le sourire aux lèvres, elle avait fait comme chez elle, entrer sans demander la permission ou attendre que j'aille lui ouvrir, refermer derrière elle comme si c'était chez elle mais après tout cet appart était le sien aussi. Je me levais du canapé pour venir lui faire un câlin après qu'elle ai déposé les pizzas sur la table basse Merci d'être venu Lexy, je t'aime. rares étaient ceux qui avaient le droit à ce privilège de m'entendre dire ces mots, Alexys en faisait parti, c'était ma petite sœur après tout.

Un petit tour par la MH, une commande de pizzas et j'étais enfin prête pour rejoindre la demeure de monsieur Sheffield. J'avais vraiment besoin de voir Konrad, non seulement pour parler mais aussi parce qu'il était comme un frère pour moi et que ça faisait un bail qu'on avait pas passé du temps ensemble, rien que nous deux. J'avais pu l'apercevoir durant le SB or, se fut de courte durée et en plus de ça, il était mal en point et moi complètement bourrée. Bref, une soirée tranquille à discuter de tout et de rien ne nous ferait pas de mal. J'arrivais devant chez lui, toquais avant d'entrer et de refermer la porte derrière moi. Et oui, j'étais comme chez moi. En même temps, je considérais Konrad comme mon frère, c'était tout à fait normal. A peine eus-je le temps de déposer les pizzas sur la table basse qu'il me prit dans ses bras. Je le serrais un peu plus fort en murmurant : Oh celui-ci, je crois que j'en avais bien besoin ! Je me retirais ensuite en souriant avant de lui pincer les joues -oui comme les grand-mères super collantes- Mais moi aussi je t'aime mon chat ! J'aimais bien l'entendre dire ça parce que je me sentais privilégiée. Je dois dire qu'il l'était aussi parce que rares sont les personnes à qui je déclare mon amour aussi facilement. Je me posais ensuite dans le canapé, super perdue et crevée suite à la journée de cours que je venais de passer. Comme quoi j'arrivais à me mettre à fond dans mes études lorsque je m'en donnais les moyens !

Alexys ne tardait vraiment pas à arriver, j'avais juste eu le temps de me rouler un pétard et de me le fumer alors qu'elle entrait comme chez elle, enfin c'était chez elle en quelque sorte. Elle amenait les pizzas sur la table basse et direct je me levais pour lui faire un câlin, j'étais genre super heureux qu'elle passe la soirée avec moi ce soir, j'avais besoin d'elle et de cette tendresse qu'elle m'a toujours portée. Pas autant que moi va. je souriais me détachant d'elle tout en lui disant que je l'aimais, ouais j'avais besoin de le dire même si c'était pas du tout mon genre, mais rares sont les personnes qui entendent ces mots et Alexys en fait parti, une privilégiée, ma petite sœur. Elle me pinçait les joues comme une vulgaire mamie, je rigolais Arrête de faire ça je déteste. oui elle le savait très bien que je détestais ça, c'est bien pour ça qu'elle venait de le faire, elle s'asseyait dans le canapé, je faisais de même, prêt à me rouler un autre pétard, histoire d'être vraiment bien ce soir.

Konrad était de la famille, l'un des seuls avec qui je pouvais parler de tout et n'importe quoi. On ne se voyait pas pendant plusieurs jours et pourtant, rien de changeait entre nous. Nous étions toujours aussi proche l'un de l'autre et je crois que rien ni personne n'arriverait à nous séparer. La preuve, même avec toute cette histoire entre Grace, Jeno et lui, j'étais présente aujourd'hui, parce qu'il me l'avait demandé et aussi parce que j'en avais envie. Il m'avait pris dans ses bras tout en me disant ces petits mots qui font toujours plaisir à entendre. Moi aussi je l'aimais vraiment Konrad, c'était comme mon frère, bien plus qu'un ami. Je lui pinçais les joues avant de prendre place dans le canapé tandis qu'il ronchonnait parce qu'il n'aimait pas ça. Fais pas ta mauvaise tête ! Riais-je, consciente qu'il détestait cela bien plus que moi encore. Il se mit à rouler un pétard, tant mieux parce que personnellement, je n'avais rien fumer de la journée et je commençais sérieusement à être en manque. J'ai eu cours toute la journée, je te raconte même pas comment ça fait du bien de se poser cinq minutes !

Rien ni personne ne pouvait nous séparer, elle était de ma famille comme j'étais de la sienne, j'étais son grand frère, elle ma petite sœur, on avaient besoin l'un de l'autre, même quand ça allait pas, comme là, pour nous deux, on avaient besoin de se réconforter l'un et l'autre. Elle venait de me pincer les joues comme je déteste bien ça, si il y a bien une fille qui rêve de me taquiner en toutes occasion c'est bien elle Très drôle. lui dis-je alors que je me rasseyais un léger sourire aux lèvres commençant à rouler un pétard, elle ne pouvait pas dire non, impossible. Je te comprends, dur de faire travailler sa cervelle, est-ce qu'un pétard te ferai plaisir ma chérie ? je souriais la regardant, le gros sourire aux lèvres.

Ok, il ne trouvait pas ça marrant. Moi, je me marrais. C'était vraiment drôle de le voir faire cette tête. Je m'installais dans le canapé, il finit par me rejoindre et je posais ma tête contre ses cuisses, m'installant confortablement dans le canapé, comme à la maison. Suite à sa question, j'hochais positivement la tête, plein d'enthousiasme comme à chaque fois qu'on parlait de moment de détente après les cours ou une séance de sport. Tu me connais bien ! Déclarais en le regardant faire. C'était le moment parfait pour tout lui raconter. Bon aller, je t'explique mon cas. Je suis sortie avec un mec y a cinq ans, avant d'arriver à Harvard. On est restés ensemble un an et il m'a trompé avec une blondasse. Suite à ça je ne l'ai plus jamais revu avant janvier aujourd'hui, je ressors avec. On est d'accord, faut me faire un lavage de cerveau ou un truc du genre ? J'avais l'impression d'être chez mon psy... Même si je n'avais jamais eu de psy !

Elle aimait bien me taquiner, me faire chier, si elle ne me fait pas chier de toute manière c'est qu'elle est malade donc tant qu'elle me fait chier, je me dis qu'elle est en bonne santé. Je la rejoins dans le canapé où elle pose sa tête sur mes cuisses, je commençais à rouler un pétard et à voir sa tête, après cette journée de cours, elle ne pouvait pas dire non C'est pour ça que je le roule va. la voilà décider à me raconter son histoire avec Jorden. Continuant de rouler, j'écoutais chacun de ses mots et je riais à ses dernières paroles Grave, tu l'as largué parce qu'il t'a trompé et là il revient et bim tu ressors avec, désolé de te dire ça Lexys mais sur ce coup là tu as été faible et conne, surtout si t'es amoureuse. je venais juste de finir de rouler le pétard que je le passais à Alexys, qu'elle savoure cette douceur après une longue et dure journée de cours.

J'avais vraiment besoin de passer un moment avec Konrad. Mon frère venait de rompre avec Grace et je n'avais pas particulièrement envie de parler avec lui de Jorden sachant pertinemment ce qu'il pensait de lui. Il le connaissait, il savait ce qu'il m'avait fait et j'étais persuadée que si je lui apprenais que j'étais de nouveau avec lui, il allait non pas le tuer mais, me tuer après. J'en étais certaine. Je ne voulais pas que ça se produise par conséquent, je préférais aller parler avec Konrad en plus, il avait besoin de moi lui aussi. Un bon petit joint après une telle journée, il n'y avait rien de mieux. Je me redressais légèrement pour tirer une taffe dessus avant de le lui redonner pour répondre à son attaque. Non, non, pas "et bim", je l'ai fait galéré avant ! Ouais bon, je l'avais fait galéré un petit mois à peine et puis, je dois dire qu'il m'avait fait galéré lui aussi. Je soupirais en roulant des yeux, reprenant le joint parce que j'en avais vraiment besoin. Après quoi je lui redonnais de nouveau pour approuver ses propos. Ok, ok, j'ai été conne. Très conne. Mais, je pense qu'on a tous le droit à une seconde chance non ? Peut-être qu'il a changé en quatre ans, tu ne crois pas ? Je me rassure comme je peux !

Ça faisait vraiment du bien de la savoir prêt de moi, on en avaient besoin je crois, elle autant que moi, on étaient pas au meilleur de notre forme alors comme on dit, l'union fait la force, je suis fier de dire que elle et moi réunis, nous sommes indestructibles. Le résultat reste le même Lexys, t'es de nouveau avec. je venais de finir le pétard et je le lui passais, elle en avait plus besoin que moi je crois, je l'écoutais me poser toutes ces questions J'en sais rien, tu me connais, je donne jamais de secondes chances ou très rarement mais je suis pas de bon conseil sur ce point là. En sept ans, j'ai changé donc je dois surement admettre que lui aussi. je venais poser ma main sur la sienne L'amour rend con, faible et aveugle tu sais. j'en suis la preuve même.