(flashback) je suis désolée du mal que je t'ai fais + leight

Onéïde-Kira avait enfin trouvé le courage d'avouer à Leight, son premier amour, qu'elle était princesse héritière du trône de Norvège. Sa réaction ne se fit pas attendre.  + T'es devenu une princesse en 4 ans ? Tu te fou de moi encore une fois c'est ça ? Et moi je suis le fils de Pepito  Elle le regarda, interloquée. Il jouait au con. Elle avait trouvé la force de tout lui avouer et dès la première révélation, il se moquait d'elle croyant qu'au final, c'était elle qui s'était moqué de lui. + Je te comprend pas, je pensais que tu me dirais la vérité, on est là pour ça non ? Mais j'me suis fait encore avoir comme un con.  Elle ferma les yeux un instant, afin de contenir sa colère.  +  Tu as décidé de jouer au con immature ? Je te dis quelque chose que je n'ai pas le droit de dire, qui est dur à dire et toi, tu montes sur tes grands cheveux et tu me prends de hauts. Tu ne me crois pas ? Très bien, alors je n'ai plus rien à te dire. Elle était plus que surprise de sa réaction. Pour qui se prenait-il ? Elle lui avouait la vérité, il lui riait au nez. Elle se leva, prête à partir.

En même temps, c'était pas facile à encaisser, à croire au premier abord. Il restait là, comme un con, à la regarder s'énerver. Sérieusement, elle voulait lui faire croire qu'elle était une princesse ? Ou est-ce la vérité. Il était complètement perdu. C'était carrément énorme comme information, peut être un peu trop. Elle se levait prête à partir en déversant sa colère. Passant sa main contre sa barbe, il ne disait toujours rien, essayant de digérer l'information de remettre tous les éléments qu'il avait dans l'ordre dans sa tête.  Pars pas ...  dit-il en attrapant sa main pour la ramener contre lui. Il plongeait son regard dans le sien en se mordillant un peu la lèvre, essayant de voir cette princesse en elle. Puis il fermait les yeux en la lâchant. [color:dodgerblue] Tu peux pas m'en vouloir de pas te croire du premier coup ... C'est ... énorme. Je suis pas sortie avec une princesse, mais une fille tout ce qu'il y a de plus ordinaire ... enfin c'est ce que je pensais , du coup je sais plus [/color] dit-il en se laissant tomber dans le canapé complètement paumé Reste s'il te plait ....  lui dit-il en tendant sa main vers elle . Pourquoi t'es partie du jour au lendemain ?

Il ne la croyait pas, elle le voyait bien. Cela l'énervait. Elle pensait qu'il comprendrait et qu'il la croirait. Elle s'était trompée. A croire qu'il avait changé. Et cette idée venait de lui traverser l'esprit. Alors, elle se leva, prête à partir.  + Pars pas...  Il se leva et lui prit la main. Puis, il la regarda in instant, se mordit la lèvre et ferma les yeux avant de reprendre. + Tu peux pas m'en vouloir de pas te croire du premier coup ... C'est ... énorme. Je suis pas sortie avec une princesse, mais une fille tout ce qu'il y a de plus ordinaire ... enfin c'est ce que je pensais , du coup je sais plus  Elle se calma un peu.  +  Je sais bien que tu ne me fais plus confiance. Mais tu me connais. Tu sais très bien que je ne t'aurais pas demandé un endroit tranquille pour te dire des conneries. dit-elle d'une voix douce et posée. Puis, il se laissa tomber sur le canapé. + Reste s'il te plait .... (...) Pourquoi t'es partie du jour au lendemain ? Il lui tendit la main qu'elle saisit presque immédiatement avant de s'asseoir à ses côtés. +  J'allais y venir. Elle respira et laisse s'installer un léger silence avant de reprendre. +  Je n'avais pas le temps de rester et de t'expliquer. Je devais partir et retourner en Norvège. Et là, elle lui expliqua tout. +  Alors que j'avais treize ans, j'ai été enlevée. Mon chauffeur était en retard pour venir me chercher à l'école. Ce n'était pas une coïncidence puisque nous avons appris par la suite qu'il était dans le coup. Les ravisseurs m'ont séquestrée contre une rançon énorme. Malheureusement, l'argent n'est pas arrivé assez vite. Alors, ils m'ont violée. J'ai prié pour mourir, à ce moment. C'était horrible. Ils étaient plusieurs. Ensuite, ils m'ont battue, presqu'à mort. Et quand ils ont récupéré l'argent de la rançon, ils m'ont laissé pour morte dans un ravin. Trois jours après, on m'a trouvé. J'étais inconsciente et je suis restée plusieurs semaines dans le coma. Les ravisseurs étaient en fait des membres de la mafia russes et ils n'ont pas été tous arrêtés. Alors, quand je suis partie, c'était parce que, malgré le fait que je cache ma véritable identité, ils m'avaient retrouvée. Une larme coulait le long de sa joue. Elle n'avait jamais raconté à personne et Leight était le premier.

J'avais envie qu'elle me raconte son histoire, qu'elle me dise pourquoi elle m'avait laissé sans aucune explications. Elle avait voulu un endroit tranquille, elle en avait eu un et maintenant mon impatience commençait à me ronger. Dans le canapé, après avoir amener de quoi boire, j'écartais un peu les jambes, bière en mains posé contre ma cuisse, le vrai mec, mais surtout un mec qui essayait de donner une allure décontracter. Ouai, à l'intérieur c'était tout le contraire. Son histoire, je me décomposais à chacun de ses mots alors que l'énervement monté en moi sans que je ne puisse me contrôler. Ma mâchoire se serré, mes jointures se blanchissaient au fur et à mesure. Connards ! Comment était-ce possible qu'on fasse subir ça à une jeune femme , comment était-ce possible qu'on fasse subir ça à ma Oneïde. Je claquais ma bière contre la table du salon - j'aurais pu la balancer par terre, mais je voulais pas de problème avec mon colocataire -  Je vais les tuer !  lui dis-je en me levant, les mains dans les cheveux presque prêt à me les arracher. Elle avait subit tout ça en silence, sans même pouvoir s'appuyer sur les personnes qu'elle aimait. Je soufflais une fois, deux fois avant de me baisser à son niveau pour prendre ses mains et essuyer de mon pouce, cette larme qui roulait sur sa joue. Pleures pas pour ces cons honey  je souffrais pour elle, elle ne méritait pas ça, personne ne le méritait. Je suis là maintenant et je serais toujours là ... j'aurais voulu être à tes côtés , j'aurai voulu que tu t'appuies sur moi  je me mordais la lèvre avant de me poser à ses côtés pour la prendre dans mes bras. Plus personne te feras du mal, je te le promet, je veillerais sur toi ma main frottais son dos ... j'osais pas faire plus. C'était compliqué, avait-elle peur des hommes maintenant ? Je ne voulais pas réveiller de douloureux souvenirs.