(flashback) je suis désolée du mal que je t'ai fais + leight

La princesse était arrivée hier. Andrew était venue la chercher à l'aéroport. Elle allait loger dans une chambre le temps que sa villa soit complètement prête. La norvégienne avait donc demandé à ce qu'on lui attribut une chambre chez les Quincy pendant quelques jours. Elle venait donc d'arriver à sa chambre et elle devait débarquer et déballer ses cartons. Elle avait prit le strict minimum. Mais elle avait quand même beaucoup d'affaires. Etant toute seule, elle faisait la navette entre sa voiture et sa chambre. Les cartons étaient plus ou moins lourd, mais elle n'aurait pas dis non à de l'aide. Et comme elle voulait finir vite, elle prenait trop de chose à la fois, si bien qu'elle fit tomber un carton. + Zut ! grogna-t-elle. Elle ramassa le carton et alla le poser devant sa porte. Il y avait une colonne de carton qui prenait presque toute la place dans le couloir. Mais elle ne s'attendait pas à tomber sur quelqu'un à cette heure là. Et pourtant... Elle ne faisait pas vraiment attention, mais quelqu'un approchait. Quelqu'un qu'elle connaissait et elle ne s'attendait vraiment pas à tomber dessus.  

Leight allait de temps en temps à la Quincy House malgré l'appartement qu'il avait en collocation avec deux amis à lui. C'était un moyen de ne pas perdre le contact avec ces gens qui étaient pour la plus part exceptionnels. De bonnes âmes altruiste qui cherchaient le bien souvent à faire le bien autour d'eux. Alors, c'est en sifflotant qu'il passait la porte. Des affaires trainaient au sol, il se penchait pour ramasser ... une petite culotte ? Charmant dis donc. Un petit sourire se formait sur ses lèvres jusqu'à ce qu'une jeune femme se dirigeait droit vers lui prête à le cartonner de plein fouet et c'était le cas de le dire avec une pile de carton. Il remarquait ses longues et fines jambes au départ , puis des cartons pour découvrir de long cheveux dorés qui lui tombaient sur les épaules. Il avait envie d'enlever ces cartons qui obstruaient sa vue. Rapidement il les attrapait à bout de bras, on dit merci le sport. Attends je te les prends ... je les mets où ? demandait-il sans avoir, encore vu, son visage. 

Il fallait l'avouer, elle était débordée. Il y avait un tas de cartons emballés devant sa porte et on ne pouvait presque plus passer. Elle n'arrêtait pas les allers et retours et elle commençait fatiguer. Si bien que lorsqu'elle fit tomber son carton, elle ne fit pas attention et une petite culotte, ou plutôt un string assez sexy, resta par terre. Et elle ne s'attendait pas à ce qu'elle soit trouvée par quelqu'un. Et encore moins par cette personne.  + Attends je te les prends ... je les mets où ? Elle fut surprise que quelqu'un vienne l'aider. Mais elle en était ravie. + Oh c'est très gentil merci. Tu peux les mettre dans la chambre. Elle ne fit pas attention à qui c'était, ne le voyant pas. Mais alors qu'il allait sortir de la chambre après avoir déposé son carton, elle lui rentra dedans avec le sien, sans le faire exprès. Elle leva la tête pour s'excuser. + Oh je suis déso... Elle resta bouche bée, face à Leight, laissant tomber son carton.

Bordel, elle avait quoi dans ses cartons jambes de rêves ? Il en avait empilé plusieurs histoire que ça aille plus vite. Elle lui disait d'aller dans la chambre, chose qu'il fit rapidement en montant les marches deux à deux. Son regard se posait sur la pièce, légèrement décoré mais encore assez dépersonnalisé. Alors qu'il sortait de la chambre prêt à prendre d'autres cartons, la jeune femme lui rentrait dedans. Alors qu'il rattrapait le carton juste à temps, merci les réflexe parce que s'prendre ça sur les pieds, non merci, son regard croisé celui de la nouvelle. C'était une blague ? Il ne disait rien, il se contentait de la regarder. Elle était toujours aussi belle, toujours aussi sexy et féminine. Passant sa langue contre ses lèvres, le brun terminait par passer une main dans ses cheveux, un peu perplexe. Au moins tu l'es pour quelque chose ... lui dit-il en faisant référence à son désolé qu'elle n'avait même pas prononcé entièrement. Je te souhaite bien du courage  dit-il en regardant les cartons avant de descendre les escaliers. Le palpitant en folie, il ne savait pas comment réagir. Être heureux, en colère, ... c'était le tsunami dans son esprit.

Elle n'en croyait pas ses yeux. Ils étaient là, devant lui. Son premier amour, son unique amour. Il était toujours aussi beau. Ses yeux brillaient depuis qu'elle avait vu que c'était lui. Il semblait aussi désemparé qu'elle. Il passa une main dans ses cheveux. +  Au moins tu l'es pour quelque chose ... Elle fut prise de cours. Elle soupira doucement, ne sachant pas trop quoi répondre. Mais elle n'eut pas à réfléchir longtemps puisqu'il prenait déjà la parole. +  Je te souhaite bien du courage Et il la planta là, avec son carton dans les mains. Son cœur battait à cent à l'heure. Puis, elle posa son carton et partit dans la direction qu'il avait prise. +  Leight ! Leight ! Attends ! Elle courut jusqu'à lui. Il était déjà dehors lorsqu'elle le rattrapa. Elle laissa tout en plan pour aller le retrouver. Elle l’attrapa par le bras et se mit devant lui afin qu'il arrête de marcher. + S'il te plaît... Elle ne savait pas par où commencer. Si elle était partit, c'était parce que le royaume l'appelait. Et elle ne pouvait pas divulguer son secret. Elle l'avait promit à ses parents. Mais peut-être qu'elle aurait du et peut-être qu'ils seraient toujours ensemble à l'heure qu'il est. +  Apparemment, tu ne m'as aidé que pour mes jambes. Sinon, je suis persuadée que tu aurais passé ton chemin. dit-elle avec un très léger sourire. Elle n'avait toujours pas enlevé sa main de son bras. +  Et ... Je suis ... Je suis sincèrement désolée d'être partie comme une voleuse il y a de ça cinq ans. Et dans un instant de folie elle ajouta +  Tu m'as manqué. Elle sentait qu'elle allait regretter d'avoir dis ça.

La voir, ici, là maintenant, fut un choc pour le jeune homme. Cette femme il l'avait aimé comme un fou, il l'avait adulé plus que n'importe qui. C'était peut être naïf en vu de leur jeune âge, mais l'amour n'a pas d'âge. Elle était toujours aussi belle, toujours aussi élégante, fine, raffinée. Ses yeux s'étaient rapidement posés dans les siens, ce regard, il pourrait y rester des heures. Cependant, il ne pouvait pas laisser passer ce genre de chose, il ne pouvait pas lui pardonner aussi facilement. Elle l'avait fait souffrir, sa première déception amoureuse. Après avoir tourné les talons, il descendait les escaliers bien rapidement pour prendre un bol d'air frais une fois dehors. Il attrapait son paquet de cigarette dans la poche arrière de sa poche, il en avait besoin. Alors qu'il allait pour partir, elle venait le rattraper pour lui parler. Levant son regard sombre dans le sien, il attendait qu'elle parle, qu'elle s'explique bien que l'envie de prendre ses jambes à son cou le taraudait. Oui bien sûr c'est tout à fait mon genre, tu me connais tellement  répondait-il avec une ironie à peine caché. Certes, ses longues et fines jambes l'avaient attirées mais ce n'était pas un pervers pour autant. Elle s'excusait. C'était déjà un bon début. Mais lorsqu'elle lui dit ces quelques mots " Tu m'as manqué " il ravalait sa salive. Si je t'avais aussi manqué que ça, tu m'aurais appeler, tu serais passer m'voir, mais non, silence radio. Je savais même pas s'il t'était arrivé quelque chose ou pas, t'es parti comme une voleuse. C'est comme ça l'amour ? demandait-il en quête de réponse. Alors au bout de 5 ans Oney tu vas peut être me dire pourquoi ... demandait-il les bras croisés contre son torse.

La princesse ne s'attendait vraiment pas à tomber sur des gens qu'elle connaissait ici. Il y avait Andrew, mais ça elle le savait. Mais Leight. Son premier amour, le seul, l'unique. D'ailleurs elle l'aimait toujours. Et le revoir ici, toujours aussi séduisant, cela ravivait beaucoup de choses en elle. Mais lui ? Peut-être avait-il une autre fille dans sa vie, peut-être ne l'aimait-il plus. Surement d'ailleurs. Et cela la faisait souffrir rien que d'y penser. +  Oui bien sûr c'est tout à fait mon genre, tu me connais tellement Elle savait qu'il n'était pas comme ça. +  Oui, je te connais. Et je sais bien que tu n'es pas comme ça. Elle eut un léger sourire. A peine visible. Elle savait qu'elle allait en prendre plein son grade. Mais elle risquait le coup. +  Si je t'avais aussi manqué que ça, tu m'aurais appeler, tu serais passer m'voir, mais non, silence radio. Je savais même pas s'il t'était arrivé quelque chose ou pas, t'es parti comme une voleuse. C'est comme ça l'amour ? Elle baissa doucement la tête et soupira. + Tu m'as manqué, tu ne peux pas t'imaginer. Et je n'avais plus ton numéro, crois le ou non. Et je regrette amèrement d'être partie comme une "voleuse" comme tu dis. Mais j'ai mes raisons.  Il ne savait pas qu'elle était la princesse de Norvège. Il ne savait pas ce qu'elle avait subit. Et elle ne pouvait lui dire. +   Alors au bout de 5 ans Oney tu vas peut être me dire pourquoi ... Il l'avait appelé Oney. Elle eut des frissons. Mais la fin de sa phrase raisonna encore dans sa tête. +  Je ne peux pas Leight... Si elle était partie en voleuse, c'était pour urgence. Sa famille lui avait demandé de rentrer au palais car sa piste avait été retrouvée par la mafia russe. Sa sécurité en dépendait.

Revoir Oney, comme il s'était toujours plu à l'appeler en référence avec Honey et son prénom lui faisait quelque chose, ça, il ne pouvait pas le cacher. C'était indéniable. Elle disait le connaître, alors elle savait qu'il avait dû souffrir de son départ c'était encore pire. C'est pire que ce que je pensais alors se contentait-il de dire. Il voulait partir, ne plus faire face à ses yeux qui l'avait longtemps fait chavirer. Cependant, elle l'avait rattraper et une part de lui voulait des réponses. Arrêtes de me dire que je t'ai manqué, mon numéros t'aurais pu l'avoir ne serait-ce que par nos amis en commun, tu mens comme tu respires crachait-il, dieu seul sait que ce n'était pas son genre pourtant, mais il ne fallait pas le prendre pour un con non plus. et en plus t'assumes pas ... c'est du propre dit-il en applaudissant, un air ironique sur le visage.

Elle savait bien que ça allait prendre une tournure qui ne lui plairait pas. Leight était quelqu'un d'assez caractériel. Le problème, c'est qu'elle aussi. Même si elle el montrait moins. Alors elle essayait de garder son calme.  +  C'est pire que ce que je pensais alors Ah les mecs, quand ils ne veulent pas comprendre, ils ne veulent pas. +  Arrêtes de me dire que je t'ai manqué, mon numéros t'aurais pu l'avoir ne serait-ce que par nos amis en commun, tu mens comme tu respires Elle ne pu s'empêcher de rire nerveusement. +  Peut-être que si tu réfléchissais, tu saurais que je n'avais plus ceux-là non plus. Tu es aveuglé par la haine. Le seul numéro qu'elle avait gardé, c'était celui d'Andrew. Elle l'avait retrouvé écrit sur un bout de papier, dans son porte-feuille. Et tout les autres avaient disparus lorsque son téléphone portable fut détruit. + et en plus t'assumes pas ... c'est du propre Il commençait à l'énerver. Il ne savait rien d'elle et il se permettait de la juger. +  Si j'assume. Il en allait de ma sécurité !  Merde quoi. Il ne pouvait pas se contenter de ça, il fallait qu'elle lui explique tout ? +  Et puis, que je te dise ou non ce qu'il s'est passé, qu'est-ce que ça changerait ? Tu as sans doute trouvé quelqu'un d'autre depuis tout ce temps et ce n'est pas ce que je vais dire qui va changer la donne. Elle était triste, rien que d'imaginer son Leight avec une autre.

Aveuglé par la haine ? Non pas du tout. Il n'avait pas autant de rancœur que ça depuis tout ce temps, il avait tourné la page pour son bien être, quand bien même, par moment ses pensées aller en direction de cette femme si spéciale à son coeur. Son premier véritable amour qui l'avait laissé comme un mouchoir usagé sur le bord d'une route -sympa la métaphore (aa) - C'est à moi de réfléchir en plus ? Par contre je t'arrête de suite, j'suis pas aveuglé par la haine , mais plus par l'incompréhension. Tu pensais que ton départ prématuré allait me faire quoi ? Que j'allais faire la fête dès le lendemain, que j'allais passer à autre chose en claquant des doigts ? Je me suis demandé ce qu'il s'était passé ? Si j'avais fait quelque chose ? S'il t'était arrivé quelque chose ... Tu y as réfléchis toi à ça ? Au mal que tu allais me faire ? Adieu les allures d'homme fort, il avait besoin de comprendre pourquoi elle l'avait abandonner du jour au lendemain sans aucune explication. Il en allait de sa sécurité ? Un sourcil arqué, il ne pouvait s'empêcher de la scruter de haut en bas, histoire de voir si elle était encore entière. Peut être bien, mais j'ai besoin de savoir pour peut être refermer une porte .. dit-il en tournant la tête vers la rue, une main dans ses cheveux. Cette porte, serait toujours ouverte pour elle, c'était certain, mais il n'avait pas envie qu'elle pense que c'était du tout cuit, qu'il allait se reparler aussi vite, comme si rien ne s'était passé. Il avait souffert longtemps et c'était peut être pur ça qu'il ne s'attachait plus autant à une femme.