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I'm not a hero but i'm gonna save you Հ POPPY

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Haytam & Poppy
I'm not a hero but i'm gonna save you.
Cette situation n’avait que trop durer, on touchait presque au but, il fallait que Poppy se laisse faire, m’écoute et descendre, qu’elle court loin, très loin de cet endroit le temps que je descende à mon tour. Je voulais qu’elle soit en sécurité, qu’elle soit sauvée, qu’elle puisse appeler sa famille et prenne le premier avion pour Cambridge, c’était ça l’essentiel. Attachant la corde autour de sa taille, je soufflais longuement pour éviter de grimacer à cause de la douleur. « C’est insensé, tu pourras jamais me descendre. Vas-y, je serai juste derrière toi. » Je lui adressais un regard qui se voulait sincère alors qu’en fait, j’ignorais si j’allais pouvoir la rejoindre et me mettre en sécurité à ses côtés. J’avalais alors difficilement ma salive et la faisais descendre lentement pour que la corde ne me file pas entre les doigts, malheureusement c’est ce qui arriva à cause de mes blessures. La corde glissant à toute allure, je fus presque projeté en avant par la vitesse et le poids du corps de la jeune femme. Je la regardais alors inerte, criant son nom. Il fallait que je fasse quelque chose et pourtant je n’osais pas la déposer sur le sol, de plus la corde était trop courte, à croire que le sort s’acharnait sur moi. La boule au ventre, j’attachais la corde à une cheminée en priant pour que le nœud reste bien attaché le temps que je descendre. Puis je m’agrippais au rebord du toit et commençais à descendre en m’agrippant à chaque prise qu’offrait la façade, descendant à un rythme trop long à mon goût. Mes mains me brûlaient, j’avais une subite envie de vomir et pourtant j’étais pressé par le temps. À un moment un bout de corniche se décrocha et l’un de mes pieds glissa, je me retenais alors de justesse à une fenêtre et reprenais mes marques, me mettant à descendre à nouveau. Alors qu’il ne restait qu’un malheureux étage je sautais et m’écrasais par terre, hurlant de douleur. Je me relevais en serrant les dents, me dirigeant vers Poppy. « Pope… je suis là. » Je cherchais alors quelque chose pour décrocher cette fichue corde et plus loin je dénichais un bout de verre. Revenant auprès d’elle je coupais la corde et la prenais dans mes bras. Je la posais alors au sol tout en la gardant dans mes bras. Je passais ma main ensanglanté dans ses cheveux et en l’enlevant je constatais en train de perdre du sang. « Pope, reste avec moi s’il te plaît. Ne m’abandonne pas, je n’y arriverais pas sans toi, je suis désolé de pas avoir réussi, ne meurs pas s’il te plaît, tu ne peux pas mourir. Reste avec moi... »
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Happy + i'm not a hero but i'm gonna save you.
Lorsque la jeune femme était partie à cette soirée, après s'est énervée avec Leevy, et que sans crier garde, elle s'était faite kidnappée par des mafieux russes. Elle ne s'imaginait nullement que les dommages seraient allés aussi loin. Et en réalité, elle espérait secrètement, ou du moins elle avait longuement espérée que quelqu'un vienne à son secours et la sorte de toutes cette souffrance dont elle avait été victime. Torture inutile puisqu'elle était presque sûre de n'avoir rien fait ou provoquer personnes. Si ce n'était Erik, mais ce n'était qu'un vulgaire étudiant idiot d'Harvard et elle savait parfaitement qu'il n'avait rien à voir avec ça, puisqu'il était trop stupide pour mettre en place un plan aussi perfectionné. Et puis maintenant elle se retrouvait ici, attaché à une corde et descendant d'un immeuble d'au moins 30 étages. Lorsqu'elle avait vu Haytam en si mauvais état, elle s'était inquiété, non pas pour elle mais pour lui, arriverait-il a supporter son poids sans se faire du mal ? Arriverait-il a la faire descendre de l'immeuble sans souffrir, serait-il rattrapé par les mafieux ? De nombreuses questions fusaient dans sa tête et lorsqu'elle sentit que la corde était soudainement devenu lâche, elle comprit qu'il y avait eu un problème. Et après son soupir de surprise lâché, la jeune Cabot s'imagina les pires des scénarios. Les mafieux avaient rattrapés Haytam et étaient entrain de le découper en morceaux. Elle ne pensait plus à la chute mais au jeune homme, il était venu à Paris pour elle, et il allait souffrir à cause d'elle, elle ne lui apportait que des malheurs. Et cela avait toujours été le cas. Comment se pardonner ça ? Alors qu'une larme s'échappa de son oeil pendant sa chute, lorsque la corde se tendit de nouveau, soutenant son ventre en l'air, la jeune Cabot avait percuté le sol avec sa tête d'une manière des plus violentes. Elle n'entendait plus rien, elle ne respirait plus et ne bougeait plus. Elle pendait dans le vide, une larme qui avait roulé sur sa joue et du sang ayant prit domicile à l'arrière de son crâne. Il était sûrement trop tard, et lorsque Haytam vint à la détacher, elle n'était qu'une coquille vide, un être sans vie, sans souffle, sans couleurs. Si elle avait été consciente, le fait de savoir qu'elle était dans les bras du jeune homme lui aurait procurait du plaisir et elle aurait sourit. Mais elle n'en était pas capable, ne répondant pas au jeune homme, un filet de sang s'écoula hors de son nez, et son teint devint livide, elle était prête à accueillir la mort.
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Haytam & Poppy
I'm not a hero but i'm gonna save you.
J’étais faible, incapable de quoi que ce soit, jamais je n’aurais la force sauver Poppy, au contraire, j’allais la tuer, je l’avais tuée, tout ceci était de ma faute, si ça se trouve elle aurait réussi à s’échapper sans moi, elle serait en meilleur état que dans mes bras à se vider de son sang. Je sentais le liquide chaud s’écouler entre mes doigts, je tentais de le retenir mais qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Je sentais que son âme s’échappait pendant que des larmes coulaient le long de mes joues. J’étais impuissant, je ne pouvais rien faire pour la retenir, pour la garder en vie et c’était à cause de moi, tout était de ma faute, ça aurait dû être moi à sa place, mon sang qui teinterait le sol gris et froid, pas le sien… Je plaquais son visage froid contre le sien, déposant un baiser sur son front. « Je suis désolé… Pardonne-moi Pope… » Je ravalais des sanglots, je tentais de garder les larmes qui m’embuaient la vue, en vain. Mon cœur était comme brisé par tout ce qui se passait à cet instant, le temps filait trop vite, j’étais choqué par ce que je venais de lui faire subir, j’étais tétanisé. Je m’arrêtais une seconde, mon cœur ne battant presque plus, à croire qu’il voulait suivre le rythme du sien. Je posais alors un genou à terre et me relevais avec elle dans mes bras. « Je t’en supplie, reste avec moi… » Je me mettais alors à marcher vers la rue animée en face, boitant, essayant tout de même de marcher le plus vite possible. Une fois dans la rue, je criais pour avoir de l’aide mais aucun passant ne daignais s’arrêter, à croire que nous étions devenus des fantômes. Mes bras tremblaient à cause du poids de son corps et je me mordais les lèvres jusqu’au sang pour m’éviter de flancher. Je traversais alors la route et une voiture pila, me rentrant dans le dos, et j’avançais d’un pas pour me stabiliser et ne pas tomber avec Poppy. Un couple sortait de la voiture et je posais mes yeux sur eux alors que les larmes dégoulinaient sur mon visage. « S’il vous plaît, aidez là. » C’est tout ce que je pouvais dire, après tout je n’étais pas vraiment doué pour le français. Le couple s’activa, l’homme prenant Poppy dans ses bras et l’allongeant à l’arrière. Je sentais alors mes jambes trembler et la femme me rattrapa de justesse. Je montais alors à l’arrière de la voiture et ne cessais de fixer le visage de mon ami. Quelques minutes plus tard, nous étions à l’hôpital, un groupe d’infirmier attrapa Poppy mais je ne voulais pas lâcher sa main. « Monsieur vous devez rester là. » Je m’accrochais alors à son lit, tenant toujours sa main. « Non, je veux rester avec elle, s’il vous plaît, c’est de ma faute, tout est de ma faute. » Deux mecs en blouse blanche m’attrapaient alors de force et je me laissais tomber sur les genoux, impuissant, regardant les médecins l’emmener au bloc opératoire.
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Le corps suspendu dans le vide, le souffle inexistant et perdant du sang à une vitesse fulgurante, la jeune Cabot était perdue. Il n'y avait aucune chance à ce qu'elle survive. Après tout, elle venait de tomber d'un immeuble de plus de 30 étages et avait percuté le sol avec son crâne. Comment pouvait-on survivre à un tel choc physique ? C'était mathématiquement impossible. Lorsque Haytam s'était rapproché d'elle pour la prendre dans ses bras, elle ne sentait rien, peut-être parce qu'elle était une vulgaire coquille vide. Du moins presque vide, ça ne se comptait plus qu'en minutes si ce n'était que de vulgaires secondes. Lorsque Haytam la souleva du sol pour finalement prendre l'initiative de trouver de l'aide autour de lui, il n'y avait personnes. Personnes n'étaient assez stupide pour prendre le temps d'aider deux américains qui étaient au bord de la mort. Cependant, deux français s'arrêtèrent tout de même et vinrent en aide au Dunster et à la Cabot. Poppy les aurait probablement remercier d'apporter une once d'espoir au Winchester, mais elle en était incapable. Aussi lorsqu'ils arrivèrent à l'hôpital et que les infirmiers prirent rapidement Poppy pour l'emmener au bloc. Lorsqu'ils l'eurent installer sur un lit, les draps s'imprégnèrent  rapidement de son sang qu'elle perdait bien trop rapidement. Son bras glissant sur le côté et pendant dans le vide, elle se laissa entrainer jusqu'au bloc opératoire. Et après avoir passé plus de 12h au bloc, Poppy fut amener en salle de réveil, elle était toujours inerte, mais ses blessures avaient été soigné au maximum et il était impossible de juger si oui ou non, elle allait survivre. Cependant les chirurgiens avaient réussit à faire repartir son pouls, aussi la machine sonore qui se trouvait à ses côtés indiquait que sa respiration était redevenu régulière et presque normale. Cependant la jeune Cabot nageait toujours dans l'inconscient et n'était fichetrement pas capable de savoir ce qu'il s'était passé. Un des chirurgiens s'avança alors vers Haytam qui se trouvait en salle d'attente, un air grave au visage et cherchant les mots pour dire à Haytam à quel point les blessures physiques de Poppy étaient graves.
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Haytam & Poppy
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Tout était de ma faute, j’avais le corps de Poppy entre mes doigts et je sentais sa vie s’échapper, comme si mes étreintes ne pouvaient pas la retenir, tout était de ma faute, je n’avais pas su tenir cette fichue corde afin qu’elle descende lentement. Je revivais la scène à chaque instant, mes mains me brûlaient encore pour me faire comprendre à quel point cette douleur physique allait être minime à côté de la douleur psychologique que j’allais ressentir. J’avais tout de même réussi à l’amener dans un hôpital proche grâce à un couple de jeunes français qui s’était arrêtés. Cependant je ne voulais pas la laisser seule, je voulais rester avec elle jusqu’à bout, je voulais me faire pardonner, qu’elle entende mes excuses encore et encore, à longueur de journée s’il le fallait. Ma main dans la sienne, j’avais senti plusieurs points de pressions contre mes bras et mes épaules, quelqu’un me happait loin d’elle, me retirant de son champ de vision alors que je criais son nom, espérant au plus profond de moi-même qu’elle m’entende. Les regards des gens étaient rivés sur moi mais je m’en fichais, je voulais simplement qu’elle sache que j’étais là, que je serai toujours là. Je me laissais alors tomber sur les genoux en la voyant disparaître et en voyant des infirmiers courir en direction du bloc opératoire. C’est dingue, tout se passait au ralenti autour de moi, j’étais comme dans une bulle spatio-temporelle, quelque chose qui avait arrêté le temps, histoire de faire durer un peu plus ma souffrance. « Monsieur on doit vous soigner. » Je sentais une main sur mon bras et je l’attrapais aussitôt, faisant une clé de bras au médecin qui venait de me toucher. Un réflexe un peu trop violent, mais pouvait-on m’en vouloir après tout ce qu’il venait de se passer ? Deux autres médecins et des mecs de la sécurité venaient alors se charger de moi alors que je me débâtais bec et ongles pour être libre. « Monsieur arrêtez, on doit s’occuper de vous, vous avez peut être des blessures internes, on doit vérifier que... » Je relevais alors le regard vers un mec en blouse blanche qui approchait dangereusement une aiguille de mon cou pour finir par la planter. D’un coup je voyais flou, je sentais mes jambes vaciller. « Non, pas tant qu’elle n’est pas sauvée… non. » Je murmurais avant de m’enfoncer dans les limbes, sentant mon corps lourd s’effondrer contre le sol froid de l’hôpital. À mon réveil, je me trouvais sur une chaise dans la salle d’attente des sorties du bloc opératoire. Clignant des yeux j’émergeais doucement, j’ignorais combien de temps j’avais passé dans le coaltar mais le réveil n’en était que plus douloureux. Je toisais alors ma main qui était une nouvelle fois attachée, cette fois-ci par des menottes. Je relevais alors les yeux vers un médecin qui s’approchait dangereusement de moi, mais très vite je reconnaissais son visage, c’est lui qui s’était occupé de mon amie. Voyant son air grave, j’essayais de me lever, en vain, à cause de ces foutues menottes. Je me mettais alors à paniquer, à doucement hausser la voix alors qu’il se rapprochait pendant des larmes me montaient aux yeux. « Non… Non… s'il vous plait...»
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Après douze longues heures, qui lui aurait probablement paru être comme une éternité si elle avait été consciente. La jeune Cabot se fit conduire en salle de réveil. Dire qu'elle allait vivre était un grand mot, puisque la jeune Silver savait que lorsqu'elle ouvrirait enfin les yeux, si ça arrive, elle ne pourrait pas vivre, mais survivre à ce qu'il s'était passé, ce fameux soir dans les rues de la capitale française. Au début rien de tout ça n'était de sa faute, puisque ses ravisseurs en voulaient après Leevy et non elle. Mais, il y avait eu ce coup de téléphone qu'elle avait passé à Haytam. Coup de téléphone qui avait eu pour effet de le faire paniquer pour ensuite venir à sa rencontre. Et c'est à cet instant que c'était devenu la faute de la jeune Silver. Elle avait entraînée Haytam jusqu'à elle, elle l'avait foutu dans le pétrin, et tout ça à cause de ce stupide coup de téléphone. Il n'y aurait probablement qu'une chose que Poppy pourrait trouver juste. C'est que ce soit elle dans ce lit d'hôpital et pas Haytam. Quoi qu'il en soit, la jeune Silver se retrouvait maintenant en salle de réveil, et pourtant qui sait si elle allait se réveiller de ses sombres limbes. Elle aurait voulu réconforter Haytam, lui dire que tout se passerait bien et qu'il n'y avait pas de quoi s'en faire, mais elle en était incapable. Le médecin qui s'était alors rendu aux côtés du Winchester, avait un air grave, notamment parce qu'il était au courant des nombreuses physiques de la jeune femme, et qu'elles étaient en soit, assez grave. Aussi, lorsqu'il aperçut Haytam qui commençait à paniquer, il secoua négativement la tête et s'avança plus rapidement vers lui, posant une main réconfortante sur son épaule. « Votre amie est en vie. » Il esquissa alors un fin sourire qui avait pour but de réconforter le Winchester « Mais ses blessures sont grave. Nous l'avons mit sous respirateur car elle n'est pas encore capable de respirer par elle même. Elle est en salle de réveil mais nous ne savons pas quand est-ce qu'elle se réveillera. » Il inspira profondément en observant Haytam et poursuivit son speech de médecin « Votre amie à 5 côtes cassés, un poignée foulé, une jambe brisée, elle a une très légère lésion traumatique de la colonne vertébrale cervicale, fort heureusement c'est rapidement soignable. » Le médecin inspira profondément puis ajouta d'un air presque désolé « Et malheureusement la zone hippocampe relié directement à sa mémoire, a été touché lors de sa chute. C'est possible que ce ne soit rien, lorsque nous avons vérifié si tout allait bien, nous n'avons rien vu de terriblement changé, dont la forme ou la couleur. Cependant, sachez qu'il est possible qu'il y est une légère perte de mémoire. A vrai dire, nous ne pourrons le savoir que lorsqu'elle se réveillera. » Il se redressa alors, observant Haytam puis il prévint la sécurité pour qu'ils lui enlèvent les menottes qu'il avait aux poignets et ajouta avec un petit sourire. « Vous pouvez allez la voir. Oh et monsieur Winchester. Nous pouvons dire qu'elle a eut beaucoup de chance de s'en sortir et qu'elle puisse facilement se rétablir suite à cette chute. Profitez-en, ce n'est pas tout les jours que le destin vous sourit. » Esquissant un sourire malicieux, le chirurgien repartit à ses occupations.
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J’étais là, amorphe sur ce foutu banc d’hôpital à fixer le sol blanc. Je ne ressentais rien, mon esprit ne divaguait plus, tout était flou autour de moi. J’ignorais depuis combien de temps je n’avais pas changé de position, ni quelle heure il n'était réellement, j’attendais simplement sans dire un mot que l’opération de mon amie se termine et que le verdict tombe enfin. J’aurais pu compter les carreaux blancs sur le sol, ou faire la liste des défauts sur ceux en polystyrène qui étaient sur le plafond. J’aurais pu supplier les gens de s’occuper de mes blessures ou même essayer de soudoyer les mecs de la sécurité pour qu’ils me desserrent les menottes qui me lasseraient les poignets, mais au lieu de ça je restais là, à ne rien faire, gisant sur ce foutu banc, comme si j’étais mort ou proche d’elle. Soudain un homme en blanc s’approchait doucement de moi avec une mine grave. Je me levais alors d’un bond sous le regard furibond des deux agents et venais le trouver, prêt à chanceler sous ses paroles, et c’est là que l’annonce tomba au même rythme que mon corps. Mon souffle s’était coupé, mon cœur arrêté et mes jambes avaient lâché, me laissant à genoux devant le médecin surpris de cette réaction. Elle était en vie… elle respirait, son âme était toujours là, son cœur battait. Il ne m’en fallait pas plus pour que les larmes que je tentais de ravaler depuis le début se mettent à couler le long de mes joues ensanglantées. Je n’écoutais qu’à moitié le discours du médecin qui m’avançait que son cas était sérieux, qu’elle était touchée à plusieurs endroits, je savais qu’elle souffrait mais… elle était bel et bien envie. Et c’est là que je me stoppais dans mon euphorie. Une perte de mémoire ? J’avais l’impression que le monde autour de moi devenait soudainement noir, me laissant engloutir par ce nuage de noirceur je réalisais. Allait-elle connaître ce que j’avais connu ? J’angoissais à cet instant précis car j’avais souffert, et j’avais lutté pour me sortir de cette situation plus qu’instable, mais après une telle chose, allait-elle s’en remettre, allait-elle continuer à avancer comme je l’avais fait, tant bien que mal ? J’avalais durement ma salive en comprenant le sens que prenait cette situation, puis mon regard perdu venait se figer sur mes poignets en sang dont les menottes se détachaient. Je me sentais alors libéré et pourtant quelque chose n’allait pas. Comme si le destin me souriait, que connaissait-il de ma vie pour dire ça ? Je relevais alors le regard vers lui et tentais de me hisser sur mes deux jambes. Un pas, puis deux, puis je chancelais, mon regard se tournant vers le plafond. Je savais que Poppy était envie, mes blessures pouvaient enfin prendre le dessus et m’engloutir comme il se doit, après tout je n’étais plus à ça prêt, pourvu que sa vie était saine et sauve. Je ne sentais alors que mon corps s’effondrant sur le sol, et mon regard venait se nicher sur les carreaux blancs du sol froid où j’aurais pu compter tout à l’heure. Un… deux… trois… et mon regard se ferma.
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