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I'm not a hero but i'm gonna save you Հ POPPY

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Haytam & Poppy
I'm not a hero but i'm gonna save you.
Je m’étais senti partir, c’est dingue comme les limbes peuvent vous attraper en un instant et tellement vous charmer que l’envie de revenir dans le monde réel est totalement absente. Je me sentais vidé de toute énergie, de toute âme, étais-ce ça que j’avais ressenti lorsque les brutes m’avaient tabassé à ce putain de bal ? J’avais l’impression de connaître cette sensation et pourtant je n’avais rien connu de semblable. Mon visage était en sang, je pouvais sentir le liquide chaud dégouliner dans ma gorge. On m’avait posé sur une foutue table et attaché, j’étais conscient mais totalement amorphe. Je m’étais pris à fixer le plafond rien qu’un instant, juste le temps de cligner les paupières. Tout était perdu, l’espoir s’était envolé, je ne reverrais jamais Poppy et j’allais certainement finir mes jours dans cet endroit miteux, dévoré par les rats. J’avais envie de simplement me laisser partir, de ne plus me battre comme j’avais pu le faire tant de fois auparavant. Ma gorge était soudainement enrouée, je sentais mon souffle se couper et mon cœur ralentir, jusqu'à ce que j’entende une voix penaude et douce. Une voix qui avait fait repartir mon cœur, qui avait laissé couler une larme chaude sur ma joue ensanglantée. Je prenais alors toute la force qu’il me restait pour tourner la tête et être soulagé l’instant d’après. Elle était là, je l’avais retrouvée. « Poppy… » Si j’avais pu, j’aurais certainement sauté de joie, je l’aurais prise dans mes bras, je l’aurais embrassé, mais là, j’essayais seulement de lui tendre la main pour attraper la sienne, malheureusement des chaînes retenaient mes poignets.
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Le monde est froid, cruel, dur et égoïste. L'humanité est sale, nauséabonde, désagréable et sans pitié. Les gens sont fourbes et égocentrique, tout le monde ne pense qu'à sa petite vie et à rien d'autre. Ils se soucient que de leurs problèmes comme-ci ce qu'ils leurs arrivaient était en réalité la fin du monde. Et pourtant il y avait toujours de plus gros problèmes que se que l'ont estime être un problème. Haytam était face à elle, perdant rapidement de ses couleurs et le visage ensanglanté. La jeune Silver savait qu'il avait cessé de luter et qu'il se laissait sombrer dans les limbes avec un dernier soupir héroïque. Mais Poppy ne le laisserait pas faire, elle ne le laisserait pas abandonner même si cela voulait dire qu'elle vendrait son âme au diable pour faire sortir le Dunster d'ici. Elle n'était pas résolu à le perdre, pas aujourd'hui, pas dans ces conditions et pas avec autant de tristesse. Alors qu'elle le regardait, le corps faible et démuni de toutes énergies qu'elle avait pu avoir jadis, elle le suppliait d'ouvrir les yeux, de la regarder, de ne pas perdre espoir. Elle avait des larmes qui perlaient au coin de ses yeux en forme d'amande. Voir le jeune homme dans cette posture, la déchirait, la détruisait, la rendait vulnérable. Et alors qu'elle pensait qu'il s'était finalement laissé aller, elle le vit ouvrir les yeux suite au son de sa voix. Elle esquissa un sourire, faible, quasi inexistant mais qui était bien présent. Elle laissa une larme rouler sur sa joue glacé et lorsqu'elle le vit tendre la main vers elle, elle en fit de même. Tirant sur ses liens, faisant saigner ses poignets, les doigts tremblant, elle déglutit et lâcha d'une voix enrouée « Pardonne moi... » Elle le regardait, et sentait comme un poids sur son coeur, un poids qui l'empêchait presque de respirer à cette vue désagréable. La Cabot réussit à frôler les doigts du jeune homme, et sentait ses liens aux poignets lui mordre la peau mais c'était le cadet de ses soucis. Elle était toute proche de lui et pourtant si loin, elle n'aimait pas cette situation. Et tout ce qu'elle espérait c'est qu'il ne se fasse pas tuer. Il était venu ici pour elle, et Poppy lui fit une promesse qu'elle comptait bien tenir. « Je te promet. Je te promet que je te sortirais d'ici vivant... » Sa voix était toujours faible, mais douce et déterminée. Elle ferait tout pour tenir sa promesse et faire qu'Haytam sorte d'ici en un seul morceau, quitte à y laisser sa propre vie pour sauver celle d'un innocent.
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J’avais réussi, j’avais touché au but, je l’avais revu, j’avais pu poser mon regard, au moins une dernière fois, sur son magnifique visage. J’avais froid, si froid d’un coup, et pourtant, d’habitude, son visage servait à me réchauffer, à me faire lever le cœur, à me donner envie de m’envoler. Seulement mon cœur ne battait plus très bien, et ces chaînes m’avaient littéralement coupé les ailes. J’étais un pseudo ange avachi sur une foutue table de torture, dans un endroit sinistre. Mais alors que je sentais que mon âme faisait tout pour se libérer de mon corps, je pouvais être heureux de partir en voyant son doux visage, pour une dernière vision, c’était la plus belle de toute. J’essayais tant bien mal de tendre mes doigts ensanglantés vers les siens, je tirais sur mes chaînes de toute la force qu’il me restait afin de frôler ses doigts fins. Je ne ressentais plus aucune douleur, elle s’était envolée, désormais j’avais le cœur léger, car je savais que je l’avais retrouvé, qu’elle était à mes côtés, et rien d’autre ne comptait pour l’instant. Je comptais chacun de mes battements de cœur, chacun de mes reprises d’air et chacun de mes souffles. J’avais peur que le compteur ne dégringole et que mon corps se vide de toute vie, après tout j’étais faible, je n’avais rien pour moi, j’allais être incapable de la sauver. Un malheureux sourire s’esquissa sur mon visage, je voyais les larmes perler sur son visage de porcelaine et je n’avais qu’une envie, essuyer chacune d’elles d’un coup de doigt sur sa joue. « C’est moi le héros, c’est moi qui dois te sauver je te signale… » Je me mettais alors à tousser et à cracher un peu de sang, j’avais probablement dû me mordre la joue dans ma chute de tout à l’heure. Je fermais alors un instant les yeux en expirant, j’étais tellement fatigué, j’avais juste envie de me laisser sombrer… Mais je devais me battre, la vie de Poppy en dépendait, oui sa survie dépendait de mon combat et je n’avais pas le droit de baisser les bras, pas après tout ce qu’elle avait vécu, elle ne méritait pas ça, alors que moi… je connaissais la douleur depuis gamin, ma vie n’était faite que de ça, je devais donc être résistant et la sauver.
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La vie est courte, il faut profiter de chaque instants, car chaque instants est précieux. Il faut vivre comme-ci c'était le dernier jour de notre vie. Sourire, rire, pleurer, crier, et aimer. C'est le quotidien d'une vie bien remplie. Poppy se repassait cette phrase sans cesse dans sa tête. Elle voulait profiter et elle voulait qu'Haytam profite, elle ne voulait pas partir tout comme elle ne voulait pas qu'il parte. Pas de cette manière, pas aussi soudainement, pas dans la crasse, l'odeur nauséabonde et exécrable des bas fonds et encore moins en compagnie des rats. « Tu me sauveras. Et je te sauverais. » Elle le regardait déterminée, elle arrivait à créer un contact entre eux. Frôlant ses doigts des siens, elle sentait un filet de sang qui coulait le long de front. Elle oublia pendant un instant la douleur lorsqu'elle sentit qu'elle se rapprochait un peu plus du jeune Winchester. Il avait fait tellement de chemin pour elle, il avait répondu à son appel au secours et la Cabot ne pouvait se permettre de le perdre. Aussi lorsqu'elle le vit cracher du sang, elle détourna le regard, ne supportant pas cette vue. Puis demanda tout de même inquiète « Je sais comment nous faire d'ici. Il faut que tu me fasses confiance et que tu me suives. » Elle posa de nouveau son regard noisette sur le jeune Dunster puis elle déglutit difficilement. Elle voyait très bien qu'il était entrain de partir, de la quitter tout doucement et Poppy ressentait cette douleur qui était devenue désagréable dans son bas-ventre. Etait-ce l'anxiété ? L'angoisse de le voir partir, et lâcher prise ? Quoi qu'il en soit la jeune Silver n'abandonnerait pas, elle irait jusqu'au bout. Elle le sortirait de ce pétrin dans lequel elle l'avait fourré et elle le ferait payer à tout ces russes d'avoir oser s'en prendre à une personne qu'elle aimait. Serrant alors les poings, elle entendit des bruits dans le couloir qui s'arrêtèrent devant la porte de la salle dans laquelle se trouvait Haytam et Poppy. C'était le moment ou jamais d'agir, ils devaient se débrouiller pour sortir d'ici, sortir d'ici pour vivre. Pour qu'il vive, qu'il soit heureux et qu'il puisse oublier ce terrible évènement qui marquait facilement les esprits. Aussi lorsqu'un de ses ravisseurs entra dans la pièce, il s'approcha de Poppy, un sourire narquois placardé au visage. « Tu es prête à faire une petite escapade à la tour eiffel ? » L'homme sourit largement, dévoilant sa dentition douteuse puis il commença à détacher Poppy, sans même faire attention à Haytam qui se trouvait juste à côté d'elle. Une fois détaché il la souleva d'une poigne de fer puis se retourna pour éteindre la machine qui avait servit à l'électrocuter tout à l'heure. Légèrement chancelante, la jeune Cabot se rattrapa à la table faite d'acier froid puis elle posa son regard noisette sur une arme que l'homme avait dans l'arrière de son pantalon. Aussi sans réfléchir, elle attrapa le révolver et le pointa sur l'homme. « Ne bougez pas. » Elle avait encore la voix faible, mais on pouvait presque voir qu'elle était haineuse envers l'homme qui l'avait séquestré avec Haytam.
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Je baissais les bras, j’étais là, comatant presque, à me laisser aller. Après tout je n’étais pas quelqu’un de fort, je me laissais abattre par quelques coups de rien du tout, je n’étais qu’un faible, qu’un dégonflé, le destin était inscrit ainsi, je devais mourir battu par quelqu’un, la date d’échéance avait seulement changé, j’avais gagné un an de sursit, un an où j’ai pu effleurer un semblant de vie heureuse afin de m’en détacher plus violemment, une sorte de torture psychologique. J’avais suivi Poppy ici, mais qu’est-ce que je croyais ? Que ça allait être une partie de plaisir ? Que j’allais la retrouver perdue sous la tour Eiffel, qu’on aurait ri de la situation et qu’on aurait pris le prochain vol pour Cambridge ? C’était débile, j’étais inconscient, niais, écervelé, je ne méritais pas de vivre de toute façon. Ces choses faisaient partie de celles que je me répétais en cesse, celles-ci mais également la phrase ‘tu ne peux rien faire pour elle’, car oui, jamais je ne pourrais la sauver des griffes de ces hommes infâmes. Poppy effleurait mes doigts et ça s’apparentait à une décharge électrique pour moi, j’avais l’impression que mon corps était passé sous un rouleau compresseur. J’ignorais ce que m’avaient fait ces mecs pendant que j’étais inconscient mais une chose est sûre, deux vulgaires coups de poing n’auraient pas suffi à me mettre dans cet été, même si ma musculature n’était pas celle d’Hercule, j’avais prouvé maintes fois que je savais encaisser. Mais j’étais un lâche, un fuyard, et là était tout le problème. « Je t’ai suivi jusqu’ici, alors je crois que je peux affirmer que je te suivrais jusqu’à bout du monde. » J’essayais d’esquisser un semblant de sourire alors que je reposais ma tête sur la table froide. Je fermais un instant les yeux et tentais de respirer du mieux que je pouvais. Je rouvrais alors les yeux sur Poppy, son doux visage, ses larmes cristallines perlant sur celui-ci… J’entendais alors du bruit venant vers nous. Je prenais une grande respiration, me préparant à ce qu’il allait se passer. Mon regard avait pu se poser sur une machine de torture infâme, et secrètement j’espérais que ce soit moi la victime de cette machine car je n’allais pas supporter de voir Poppy en mauvaise posture. Un mec entra, s’approcha d’elle, aussitôt une haine incandescente s’empara de ma personne. Quelque chose bouillonnait à l’intérieur de moi et il fallait que ça sorte. Alors que je la voyais se lever, chancelante, je me redressais comme je le pouvais et tentais de me défaire de ces chaînes. Si je n’avais plus de raison de vivre, si je me laissais mourir, autant mourir pour la sauver elle car sa vie valait plus que tout à mes yeux. J’observais alors Poppy prendre l’arme et pointer le mec pendant que moi je continuais à me débattre. J’arrivais tant bien que mal à extirper une main ensanglanté de ce qui la retenait, puis je ne tardais pas à défaire le reste de mes chaînes en gardant toujours le regard sur la jeune femme. Je ne sentais plus ma main mais qu’importe. Je descendais alors de la table, chancelant à mon tour, puis je m’approchais doucement de mon amie. « Poppy, doucement… ne fait pas ça d’accord ? »
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Poppy avait toujours eu l'impression dans sa vie, d'être dans une cage. Et voilà qu'aujourd'hui, cette métaphore devenait physique. Elle était dans une pièce immonde, sans savoir pourquoi elle était ici puisque à ce qu'elle savait, elle n'avait jamais rien fait de mal. Si ce n'était sécher quelques cours à la fac et faire quelques fêtes un peu trop arrosées. La jeune Silver nageait dans le flou tant par sa présence ici que par les intentions de ses ravisseurs, ils lui voulaient du mal, la faire souffrir par tout les moyens. Et maintenant ils voulaient aussi faire souffrir Haytam depuis qu'ils avaient étroitement appris qu'il était à la recherche de la rose. Ils s'étaient fourrés dans de beaux draps et c'était encore la faute de Poppy. Elle ne se serait jamais rapproché d'Haytam, elle ne l'aurait jamais appelé et il ne serait jamais venu jusqu'ici pour elle. Soudainement la jeune Silver sentit comme un poids dans son ventre, un poids qu'elle ne pouvait faire partir, et elle savait que d'une certaine manière, ce poids, s'appelait culpabilité. Elle était coupable des dommages physiques qu'avait subit le Dunster et pour ça elle ne se le pardonnerait jamais. Aussi lorsqu'il lui dit qu'il pouvait affirmer la suivre jusqu'au bout du monde, elle lâcha un léger rire, qui devint rapidement douloureux, grimaçant alors elle avait orienté son regard noisette vers le plafond. « J'ai tellement été stupide de t'appeler. Tout ça c'est ma faute, et je ne sais pas comment je pourrais oublier le fait de t'avoir fais souffrir. Indirectement certes, mais tout de même. » Elle grimaça, sa lèvre était en sang, ses poignets endoloris et sa respiration n'était pas au bon rythme. Elle aurait préférée mourir ici plutôt que de voir quelqu'un s'en prendre au Dunster. Aussi lorsque la jeune Cabot avait vu une opportunité de sortir lorsque le russe était entré dans la pièce pour s'occuper de son cas, elle n'avait pas pu s'en empêcher de lui dérober son arme et de la pointer sur lui, les mains tremblantes et l'allure chancelante. Elle n'avait jamais touché à une arme et elle pensait qu'elle n'aurait jamais à en toucher une, mais il faut croire qu'elle se trompait. Elle devait sortir Haytam d'ici et même si elle se voyait mal tirer sur quelqu'un, elle le ferait volontiers pour sauver la vie d'un être aimé. Mais ce que la jeune Silver ne comprenait pas, c'est pourquoi ? Pourquoi devait-elle toujours mettre dans le pétrin les personnes de son entourage ? Elle était un fardeau, une plaie béante dont on ne se débarrasse pas facilement. Elle était la peste et la famine, la pauvreté et la sécheresse. Elle était tout les fléaux possibles et inimaginables et pourtant elle essayait toujours de faire des efforts afin d'être une meilleure personne pour son entourage. Aussi alors qu'elle tremblait nerveusement des mains qui pointait avec le révolver son ravisseur, elle sentit Haytam se rapprocher. Et bizarrement, un flux chaud s'écoula dans tout son être, comme-ci tout aller bien se passer, comme-ci tout était fini et qu'elle aurait droit à sa fin de conte de fées. Mais ce n'était que des rêves, son ravisseur voyait bien que Poppy était en plein combat intérieur pour savoir si elle allait lui tirer dessus ou pas, et presque aussitôt dans un moment de silence exquis, le russe se jeta sur elle. Faisant tomber l'arme un peu plus loin. Il passa un bras autour du cou de la Cabot, serrant fort, Poppy s'accrocha au bras de son ravisseur, essayant de le faire lâcher prise, mais il n'y avait rien à faire, elle avait beau le griffer, lui planter ses ongles dans la chair, il ne la lâchait pas. Et subitement la jeune Cabot commençait à voir flou, à manquer de souffle et à ne plus savoir où elle se trouvait, ni qui elle était. Ses yeux se fermèrent petit à petit et elle fut projeté dans un halo de lumière qui la transporta à cette fameuse soirée des Mathers qu'elle avait passé en compagnie d'Haytam. Ce soir là, où Erik avait voulu l'étrangler par pur plaisir. Et la jeune Silver savait que l'histoire était entrain de se répéter, mais qu'elle avait été bien trop stupide pour s'en rendre compte. Elle voyait la fin et elle n'avait pas peur, au contraire, elle aurait volontiers accueilli son amie la mort à bras ouverts, profitant de ses derniers instants au paradis.
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Haytam & Poppy
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C’est dingue de ce dire que la vie ne tient qu’à un fil, qu’en une fraction tout peut basculer et nous faire succomber, nous faire disparaître de la Terre à tout jamais, et puis peu à peu à nous faire disparaître des souvenirs des gens. Si je disparaissais ce soir, combien de personnes me regretteraient sincèrement ? Combien de temps que quelqu’un qui pensait à moi ne passe pas à autre chose, des semaines, des mois ? Est-ce que quelqu’un s’arrêtera de vivre parce que ma mort est trop douloureuse ? Quelqu’un viendra-t-il sur ma tombe me dire quelques doux mots ? Toutes ces questions tournaient sans cesse dans mon esprit, c’était peut-être un peu égoïste sur le coup mais c’est souvent lorsqu’une personne est à l’agonie, aux portes des limbes que défaut se révèle chez elle. J’étais sûr que Poppy allait s’en sortir, je sacrifierai ma vie pour elle, j’allais le faire, alors je savais que ma vie allait se terminer là, je pouvais donc être un minimum égoïste sur l’instant non . Les yeux embués, j’avais tourné ma tête vers la Cabot qui s’en voulait toujours pour cette situation, comment pouvait-elle se reprocher quoi que ce soit alors que j’avais décidé de faire le déplacement ? Surtout dans un moment pareil… Nous étions tout de même tous les deux dans une pièce glauque à l’article de la mort, il y a d’autres choses auxquelles penser non ? « Quand on sortira d’ici, je te ferai oublier tout ça, je te le promets. » Je lui adressais alors un semblait de sourire rassurant et c’est là que la situation prenait une autre destination. D’abord un mec entrant, la délivrant alors de ses chaînes et Poppy attrapant son arme, le pointant. Je n’avais eu que d’autres choix de sacrifier mon poignet et ma main pour me sortir de ce qui me retenait prisonnier, j’abandonnais sûrement mes études pour devenir chirurgien en faisant ça mais qu’importe, je n’allais pas échapper à toute cette histoire alors… Je m’approchais alors doucement de la jeune femme qui avait les mains tremblantes, essayant de la calmer comme je le pouvais. Faut croire que ce chemin-là ne plaisait pas au destin puis qu’il prenait à cet instant un autre virage. Le russe fonça sur Poppy sans que je n’aie eu le temps de dire quoi que ce soit, me poussant au passage. Je me cognais alors le dos contre la table et chancelais pendant qu’il posait ses mains autour de son cou. Le cœur battant à mille à l’heure je sentais le liquide chaud couler sur les extrémités de mes membres, je me précipitais alors vers l’arme, trébuchant presque à cause de la douleur, puis je me retournais et appuyais sur la détente. Un gros boum, un son strident me perçant presque les tympans, voilà ce que je pouvais discerner. J’étais droit, l’arme toujours pointée vers l’agresseur qui ne bougeait plus. Je le voyais ensuite chanceler et s’étaler près de Poppy, une mare de sang jaillissant soudainement de son corps. Je restais un moment immobile, fixant l’homme que je venais de tuer avec sa propre arme à feu. Mais lorsque j’avais entendu les toussotements de mon amie, je m’étais précipité vers elle. « Poppy, ça va ? T’es avec moi ? T’es capable de te relever, il faut y aller, on ne doit pas traîner… »
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La jeune Silver aurait volontiers baissé les bras pour se laisser sombrer, mais elle ne le ferait pas. Elle ne se laisserait pas tomber de la sorte. Elle avait décidé de se battre pour les personnes qu'elle aimait, se battre pour Haytam, pour qu'il puisse sortir d'ici et se battre pour sa meilleure amie et toute sa famille. Sa cousine, Sateen qui comptait sur elle afin d'être une fille forte. Non, elle n'allait pas mourir, pas ce soir et personnes n'allaient mourir, si ce n'était les mafieux russes qui avait osé la prendre en otage, elle et le Dunster. Aussi alors qu'elle sentait que la vie s'échappait de son corps une nouvelle fois, et alors que son ravisseur serré avec plaisir son cou frêle, elle avait été projetée quelques mois plus tôt à cette soirée Mather. Cette soirée où elle avait vécu de terribles choses et où elle avait également pu compter sur le soutient d'Haytam pour la sortir des ennuis. C'est d'ailleurs à ce moment bien précis que la jeune Cabot se rendit compte que le Winchester avait toujours été là pour elle, et encore aujourd'hui, il demeurait à ses côtés, bien que faible, il était là. Et suite à cette pensée, la jeune Silver ouvrit lentement les yeux, elle sentait comme une libération et sentait l'air qui s'infiltrer à une vitesse fulgurante dans ses poumons. Elle pouvait de nouveau respirer, mais on ne pouvait pas dire que c'était le cas de son agresseur qui venait de s'écraser lourdement au sol avant de se vider d'une bonne partie de son sang. Poppy était bien trop sonné pour comprendre ce qu'il venait de se passer, aussi lorsqu'elle redressa son regard noisette vers le Dunster qui venait de s'approcher d'elle, elle hocha positivement la tête. « Haytam... Haytam... Je... Oui.. Il faut que... » Les yeux exhorbités, elle se redressa difficilement. Il fallait qu'ils sortent d'ici et qu'ils fuient pour leur vies. C'est aussi à ce moment donné que la jeune Cabot se souvint de son plan. Le seul moyen qu'ils avaient de s'échapper, c'était de monter sur les toits pour disparaître avec aisance. Aussi, attrapant doucement la main du jeune homme, Poppy se sortit de la pièce sans se retourner vers le corps inerte puis elle entraina Haytam avec elle jusqu'aux toits. « C'est le seul moyen. Le seul moyen de s'échapper. » S'avançant vers le bord du toit, elle aperçut de la corde, ça les permettraient de descendre. Et la jeune Silver savait qu'elle devrait enrouler cette corde autour de sa taille pour qu'elle puisse descendre sans grandes difficultés, à savoir qui descendrait le premier. Attrapant alors la corde, elle en tendit une extrémité au jeune homme puis elle ajouta. « Haytam... C'est notre seul moyen de descendre. » La Cabot l'observait de ses iris noisette, attendant une quelconque réaction, ils n'avaient plus beaucoup de temps avant que les autres mafieux ne les rattrapent.
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Je n’avais pas eu le temps de calculer quoi que ce soit. Le coup avait été si violent et le bruit si strident que ça m’en avait glacé le sang. J’étais resté un instant figé devant le corps sans vie du mec qui avait osé faire du mal à Poppy, je venais de le tuer d’une balle bien logée et pourtant je n’éprouvais aucun remords, j’étais plutôt satisfait, au moins il ne lui ferait plus de mal, il ne poserait plus les mains sur elle. Le regard aussi glacé que le sang, je regardais le sien encore chaud s’écouler sur le sol gris et dégueulasse, qui sait ce qu’ils avaient pu entreposer dans ce genre d’endroit. Je secouais alors ma tête avant de me diriger en courant vers Poppy, l’aidant à se redresser. Elle semblait reprendre ces esprits ce qui me rassurait quelque part. J’étais perturbé par mes gestes, je n’arrivais pas à avoir les idées claires, alors pour une fois je me laissais guider par elle, ma main dans la sienne, je ne songeais qu’à courir vers la sortie qui nous libérait. Après la soirée chez les Mathers, je m’étais promis de la protéger de tous les ennuis qu’elle pourrait avoir et à cet instant précis j’avais l’impression de faillir totalement à ma tâche. Je me dirigeais alors vers les toits en sa compagnie, de là-haut, j’admirais la vue de Paris, après tout c’était une capitale magnifique, capitale que je n’étais pas prêt de visiter. J’avalais alors ma salive et marchais vers le rebord du toit. Je tournais alors mon regard vers Poppy, nous étions trop hauts, il n’y avait aucune issue à par descendre dans cette ruelle isolée. Le seul moyen de descendre, une vulgaire corde, une seule et unique corde ? Je regardais instinctivement derrière moi, il était trop tard pour faire demi-tour, trop tard pour chercher une autre sortie, nous étions condamnés à descendre par les murs extérieurs. Je ramassais alors la corde et m’approchais de Poppy, sans dire un mot je l’attachais alors de sa taille, je serrais alors bien fort puis relevais le regard. « Je vais te descendre, je trouverais un moyen de descendre à mon tour. » Qui dit une seule et unique corde dit également une seule descente sauf si je trouvais un endroit sûr lequel l’attacher. Je la laissais alors s’approcher du rebord en soufflant puis j’attrapais la corde, me calant contre le rebord du mur. Je faisais alors descendre mon amie petit à petit. Tout se déroulait bien jusqu’à ce que la corde chauffe la peau des paumes de mes mains déjà ouvertes, le sang se mêlant à la gorge, je grinçais des dents à cause de la douleur, je devais tenir, elle était presque en bas… elle y était presque. Soudain, mes mains se desserraient sans que j’en aie donné l’ordre à mon corps et je sentais la corde me glisser entre les doigts. Je me mettais alors à crier en rattrapant la corde mais entre mes doigts, j’avais senti la sensation d’un choc. Je regardais alors en bas, Poppy était au sol, inerte. « POPPY ! » Je me mettais à crier son nom comme si ma vie en dépendait.
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Poppy se dit alors qu'elle était faible, trop faible et que le seul moyen de remédié à cette faiblesse, c'est qu'elle se ressaisisse et qu'elle se batte pour vivre, pour qu'il vive. L'important n'était pas elle, l'important c'était le Dunster et son retour prochain à Cambridge, amoché certes, mais vivant. Aussi alors qu'ils s'étaient dirigés sur les toits pour s'échapper, la jeune Cabot était terrifiée à l'idée de descendre. Pourquoi devait-elle y aller la première ? Après tout, il fallait bien que lui aussi descendre et la jeune Silver ne se permettrait pas de le laisser sur le toit, seul, livré à son propre sort. « Quoi ? Non ! Toi, il faut que ce soit toi qui descende d'abord. Je ne te laisse pas ici tout seul... » Et bien qu'elle aurait continué à lui dire qu'il fallait qu'il descende d'abord, elle le vit l'attacher et presque la pousser dans le vide. C'était un bon moyen pour qu'elle arrête de parler, il fallait l'avouer. S'accrochant alors à la corde, la jeune Silver se risqua à lancer un regard vers le sol. Ce dernier était loin et si elle tombait la chute en serait probablement terrible, si ce n'était fatale. Alors qu'elle reposa son regard sur le haut du mur, elle pu constater qu'elle ne voyait plus Haytam. Et bizarrement, elle commençait à s'inquiéter, ne plus l'avoir en visuel était quelque chose de terrible pour elle. Aussi alors qu'elle sentit la corde se desserrer, elle laissa un soupir de surprise s'échapper d'entre ses lèvres, avant de contempler le ciel, un air presque nostalgique placardé au visage. Elle tombait en chute libre et il n'y avait rien à faire pour l'arrêter, aussi alors que ses cheveux volèrent dans le vent à cause de la vitesse qu'elle avait prit en tombant, lorsque la corde se tendit de nouveau, la jeune Cabot eu le temps de claquer le sol avec sa tête, maintenant inerte et positionné en arc de cercle (comme Gwen huhu), les bras et les jambes pendant dans le vide, elle n'était pas allongé sur le sol, mais était ballante. Un filet de sang s'écoulait à l'arrière de son crâne et soudain plus rien n'avait d'importance. La jeune Silver eut le souffle coupé, il fallait avouer que la chute qu'elle venait de subir avait été terrible, peut-être même fatal. Ce qui était sur, c'est que sa respiration était inexistante et que ses yeux étaient clos, elle ne bougeait pas et restait ballante dans le vide comme un vulgaire panier à pique-nique.
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