Il y avait beaucoup de choses qu'on dit toujours qu'on ne ferait jamais. Par choix, par peur, ou simplement parce que ce n'est pas bon. Beaucoup disent que les mauvais choix sont des expériences géniales, ou des leçons à retenir. Pour la blonde, la drogue n'avait jamais été une option. Ni au début. Ni maintenant. Mais il fallait croire que parfois... On a pas vraiment le choix. Aidan était adorable à s’inquiéter pour elle, et même si ça l'agaçait profondément de se faire sermonner, elle le savait très bien. Elle était sincère, même si son sourire semblait légèrement fatigué.
« C'est pour ça que t'as toujours été un mec génial. »Pas qu'il ne l'était pas en ce moment. Mais on peut décemment penser que la blonde ne le reconnaîtrait pas en ce moment précis. Blondie le fixa un moment très silencieusement, avant de lui dire.
« Regardes bien. Je vais faire fonctionner mon cerveau de blonde.. T'es prêt? Alors je suis là, j'ai mes affaires avec moi... Je crois que je vais pas retourner là-bas, même si t'es franchement pas vraiment drôle en ce moment. Peut être que tu finiras par danser la danse du ventre en tenue Haïtienne ? ça serait drôle ça. Et tu as cruellement besoin de sourire un peu. »Idylle esquiver les vrais questions? Pas vraiment. Elle voulait juste que Aidan ne soit plus aussi, sérieux et pas drôle. Oui c'était pas un bon sentiment que d'entendre vous dire que ce que vous faites c'est le mal, même si l'orgueil n'est pas un de vos pêcher ça fait jamais du bien... Elle lui fit un petit sourire essayant de paraître amicale. Faudrait pas qu'il le prenne mal non plus.
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La Dunster semblait redescendre de son nuage artificiel et elle perdait de son entrain habituel. Cela ne lui plaisait pas vraiment de jouer les moralisateurs, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Idylle était intelligente, brillante, et plaisante, c'était incompréhensible qu'elle perde cette lueur dans des substances obscures. « Je sais que ce ne sont pas les bonnes raisons qui poussent à faire ça. Il y a une nuance entre s'éclater gentiment et prendre de la merde. » trancha-t-il franc et d'une voix calme et assurée. Sa réponse ne lui plairait pas c'était certain, mais il était prêt à subir sa colère si cela la remettait un tant soi peu en question.