DIELA ❥ Por qué me has hecho esto ? dimelo...

Je souriais tout en parlant de mes compétences, mes clubs, les choses que je faisais ici et donc qui j'étais en fait. Ça le fit sourire de joie aussi, étrange !? Je souriais plus encore alors parce que j'étais heureuse que ça ne lui soit en aucun cas une déception de savoir cela. Je lui fis un petit clin d'oeil quand il me répondit avec simplicité qu'on se verrait souvent alors puisqu'il faisait du foot et de la boxe donc que je serais une supportrice pour lui et qu'on fréquentait les mêmes salles surement. Mes yeux brillaient de joie à cette idée et j'étais clairement à fond contente là, je ne pouvais rien dire d'autres. Il eut un petit rire et me fit remarquer que je jouerais du pompom pour lui ce qui m'arracha un petit rire attendrit. Il semblait vouloir rire de moi comme cherchant à provoquer une de nos petites disputes souvenirs de l'époque où nous étions ensemble, dans la meme maison. Je jouais les jeux en tapant le jeune homme doucement comme un disjonctée. Mais tu arrêtes de rire de moi ... J'suis une bonnasse d'abord ! Avais-je en jouant les vantardes. Je passais une main dans mes cheveux rabattant une mèche rebelle derrière mon oreille avant de reprendre : Tu as pas mal d'amis je suppose vu ton coté très mec populaire ? dis-je en rigolant.

Nous retrouvé à Harvard, après neuf ans d’absence était un moment intense. Je pouvais sentir une certaine joie flotter dans l’atmosphère. Je ne serais dire ce que je ressentais exactement. Beaucoup d’émotions submergeaient mon être. Je disais à Cordélia qu’elle pourrait faire du pom-pom pour moi. Ce à quoi elle répondait : « Mais tu arrêtes de rire de moi ... J'suis une bonnasse d'abord ! » Elle se vantait en faisant bouger ses cheveux et je dû reconnaitre, qu’elle était belle. Bien sûr, elle l’avait toujours été, mais pas à ce point. A présent, elle faisait plus femme. « Un peu trop d’ailleurs, je vais surveillé ton petit cul de près » disais-je en ricanant une nouvelle fois. Je lui parlais sans prendre de pincette comme au bon vieux temps. Est-ce que cela était déplacé ? « Tu as pas mal d'amis je suppose vu ton coté très mec populaire ? » Populaire ? Je ne peux pas dire que je le sois ici et c’est mieux ainsi. « Pas vraiment. Je traine plus avec des gens extérieurs à la fac comme un groupe de bikers avec qui je m’entends bien » Est-ce que je devais la mettre au courant pour les courses de moto ? Peut-être plus tard. Il était inutile de l’inquiéter.

Il semblait tout aussi heureux que moi et ça me faisait très plaisir de voir que je pouvais lui donner le sourire bien que je le reconnais encore plus quand il me dit que j'étais un peu trop une bonasse et qu'il allait devoir me surveiller de près. Je fis mine de rire bien que ça m'inquiétait drôlement. Quand je parlais des amis, de sa soi-disant popularité que j'imaginais lui aller comme un gant, il me regarda avec un regard des plus étranges comme si je me trompais pour sur alors je fronçais les sourcils en l'écoutant me répondre : « Pas vraiment. Je traine plus avec des gens extérieurs à la fac comme un groupe de bikers avec qui je m’entends bien » Lui et un groupe hors faculté, de bikers, j'étais vraiment choqué, on m'avait trop changé mon cousin là. Je souriais néanmoins ne voulant rien montrer et me contentais de lui dire en prenant ses mains dans les miennes : en tout cas, je suis contente de t'avoir retrouvé ! Je serrais fort.

Suite à mes mots, Cordélia me prenait les mains et se geste fut pour ma personne, symbolique et fort. Lâchant une de ses mains, je la fin de ma cigarette au sol, l’écrasant avec un pied. « en tout cas, je suis contente de t'avoir retrouvé ! » J’étais aussi, très heureux de l’avoir retrouvé après toutes ses années sans lui avoir parlé. Je m’en voulais de l’avoir fait souffrir et je savais que cela ne changerait pas. J’allais mettre du temps à me pardonner de lui avoir fait autant de mal. « Je suis heureux aussi » Me penchant, je la prenais dans mes bras, savourant notre étreinte avec le sentiment d’avoir retrouvé une partie de moi-même que j’avais longtemps oublié. Nous restions là pendant plusieurs minutes, nous remémorant des souvenirs d’enfances qui me donnaient l’impression d’appartenir à une autre vie. Une vie lointaine et douloureuse. Peu importe le temps, j’éprouverais toujours des remords pour avoir blessé l’une des personnes qui comptait le plus dans ma vie.

HS : On clos ?