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Nous étions là face à face comme deux abrutis ; l'un voulait des retrouvailles, l'autre feintait, faisait mine de ne pas les vouloir alors qu'une seule chose l'animait maintenant une joie profonde à l'intérieur de son cœur brisé depuis trop longtemps. Je l'écoutais en ne bronchant pas. Effectivement, mes traits restaient sans grandes émotions parce que je ne voulais rien montrer surtout quand il confirma ne pas savoir d'un espagnol simple. Il me poussa donc à froncer méchamment des sourcils parce qu'il me décevait grave, m'énervant plus non plus et je répondais sans honte, m'énervant plus : No se ? No sé cari ? pero normalmente Sabe cuando hacer sufrir una persona que esta... como su hermana... cabron ! Je l'insultais parce que le sang me montait à la tete, je n'en pouvais plus mais sans que j'y fasse attention, il poursuivait : «Disculpame de hacerte sufrir » Je baissais le regard vers le sol, ne sachant quoi faire parce que ouais, ça changeait tout ... il ne s'excusait jamais. Si il n'avait pas changé, jamais, il ne s'excusait auprès de quelqu'un ou alors il détournait la chose. Il l'avait l'air sincère en plus. No sé ... quiero disculparte! Je prenais ma tete entre mes mains, revoyant ces images de mon enfance, levant alors mon regard vers lui, brisant toute barrière, connectant nos yeux pour lire en lui et je sentis ce contact de toujours revenir, qui était resté en lui. Je fonçais alors dans ses bras ; Te quiero mucho cari ... Avais-je murmuré avec une certaine émotion. Je lâchais prise.
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