Emrys & Amy ✘ Un sacré binome.

Ouais, j'avais une étrange envie de lui parler au final, je crois. Je ne voulais plus avoir peur de me confier sur mes pensées à propos de mes attirances surtout pas à Amy qui était la personne la plus adorable et celle qui portait le moins de jugement dans tous mes amis je crois avec Joan. Je l'aimais énormément parce que clairement elle faiait parti de ces personnes avec qui je pouvais passer du temps sans me lasser ou penser à la quitter ou a ce que je devais faire après. En tout cas, elle montrait une fois plus son coté compréhensif parce que ouais, directement, elle m’expliquer que je n'avais pas à parler si je ne voulais pas et qu'elle voulait pas s’immiscer dans ma vie, juste que cela lui avait fait un petit effet en me voyant rougir en parlant de la belle. Je pouffais un instant en l'entendant parler de moi ainsi par rapport à mes joues rosées et je poursuivais mon grignotage dans ma salade très bonnes d'ailleurs, sans regret, je me privais de choses grasses clairement. Elle faisait de meme tout en paraissant pensive et elle poursuivait sans attendre que je réponde réellement : Je ne te force pas à me parler d'elle, sauf si tu en as vraiment envie. Puis sans attendre encore, elle rajouta voulant apparemment vraiment me mettre en confiance avec une forte sincérité : Dans tous les cas, si elle te fait rougir c'est que tu te sens bien avec elle, d'une façon ou d'une autre. Alors si t'es heureux, c'est le principal pour moi. Tellement de gentillesse et de preuve d'amitié me touchait clairement au coeur alors je souriais timidement pour le montrer, n'étant pas le meilleur pour exprimer des choses positives ou des sortes de déclarations d'amitiés peu importe lesquelles. Je rigolais avant de la regarder manger en montrant mon esprit pensif de l'instant ne voulant épiloguer, je cherchais que dire, comment m'exprimer et je pris la parole après un long instant de silence ... qui restait culinaire puisque mon appétit se voyait grand, je ne cessais de picorer. Je ... je l'apprécie énormément ... je n'aurai jamais pensé qu'on arriverait à ce que j'ai l'impression de voir arriver entre nous ... je suis pas amoureux mais ouais, elle me plait ! Elle a ce truc que personne n'a ... elle ne croit pas plaire, elle n'a pas conscience de ce qu'elle est pourtant elle est comme toi, belle, magnifique, adorable mais elle a encore un truc en plus ... une ame si ... pure, si belle ! Je paraissais dans un rêve complet et ma voix était terriblement niaise si bien que je rougissais encore inconsciemment. je regardais d'ailleurs mon assiette, gêné de tant de confessions. J'avais lâché mes couverts et stressé, je tortillais mes doigts entre eux tout en reprenant calmement au maximum : Tu vois ... elle me voit pas comme les autres, elle m'admire parfois ... je trouve ça débile car j'ai rien de formidable mais ... c'est comme ci elle savait voir de la lumière en moi ... elle reconnait ce qu'il n'a jamais voulu voir ! Dis-je en parlant de mon père sans oser le citer avec une certaine émotion qu'on voyait dans mes yeux brillants de larmes meme si je ne pleurais guère.

Je me sentais bien avec elle et elle me rassurait sur ce qu'elle pensait de moi mais pas forcément sur mon avis à moi. Sans un mot, je sentais l'émotion monter en moi, pensant à mon père puis parlant de lui en disant juste ça, sans dire qui était ce lui justement. J'étais tout en émotion mangeant doucement ma salade avec complication d'ailleurs parce que je lâchais sans cesse ma fourchette trop perturbée. Elle souriait à mes paroles et là, lâchage de couvert, elle me regarde, prend mes mains et commence à me faire la morale. Oui, je sais que je me dévalorise quand je suis avec mes amis mais c'est profondément ce que je pense. Elle m'énumérait des qualités que je crois ne pas réussir à reconnaitre et je ne sais guère pourquoi mais j'y arrive pas et je l'écoute tenter de me faire comprendre je dois écouter les dires de charlie et d'ailleurs, elle trouve que si elle pense cela, c'est que c'est une fille bien et étonnamment, je rougis. Ouais, je suis touché mais je veux pas montrer parce que j'aurai l'impression d’être vulnérable. T'es gentille ma belle mais là, je vais avoir les chevilles gonflées ! Avais-je dit en souriant timidement avant de la regarder parce qu'elle ne cessait de garder mes mains dans les siennes et tenter de capter mon regard pour de bon. Elle lacha ensuite enfin mes mains mais ne cessa aucunement de planter son regard azur dans mes yeux, les miens comme pour me tuer avec si je ne l'écoutais pas et elle continuait à me dire que la personne dont je parlais été nul si il ne se rendait pas compte de ce que je suis, ce qu'elle connait et Charlie aussi. Je souris et baisse le regard à mes risques et périls, déstabilisé de ces mots. Là, elle m'étonna plus encore en se levant et je fronçais les sourcils inquiet qu'elle parte à cause de moi ayant surement gâché son repas mais non, elle venait et m'ordonnait de lui faire un calin alors je la prenais dans mes bras en murmurant ; merci ma belle ! Je la serrais très fort et embrassant sa joue avant de la laisser se rassoir. Je répondais enfin à ses dires lui disant donc ; tu sais c'est mon père ce mec ... il m'a tellement démonté quand il a vu que je ferais pas ce qu'il voulait ... Enfin bref ! dis-je en me forçant à sourire et mangeant un peu de ma salade calant néanmoins parce que parler de lui me couper encore l’appétit malgré le temps qui était passé. Je la regardais tout sourire et lui dit ; tu vas faire quoi cet après midi toi ? Je comptais voir Charlie et profitais d'elle mais si jamais, elle n'avait rien pourquoi pas lui proposer de venir avec nous.

Elle tentait de me rassurer sur ma personnalité encore et toujours. Je me voyais donc ravi de savoir qu'elle m'appréciait réellement comme j'étais et je me sentais impressionnée qu'elle puisse me rassurer. Elle voulait me faire gonfler les chevilles et en disant ça, elle se mit à rire activant le mien par la meme occasion, ça détend du coup. Je ne sais pas ce qui lui passait par la tete, néanmoins je remarquais que parler de Charlie l'avait rassuré et elle me faisait moins suer sur mon manque de confiance comme si elle s'imaginait que Charlie pourrait me guérir je crois. Elle m'avait fait un câlin puis s'était rassise en face de moi, sourire aux lèvres. Les histoires de famille c'est toujours compliqué, mais ton père a tort sur ton sujet. C'est même admirable de prendre son propre chemin et faire ce qu'on veut de sa vie. Je trouvais gentil de sa part de vouloir de me parler ainsi et de me dire ce que je voulais qu'on me dise depuis longtemps. Elle me gênait d'un autre coté mais bon, je l'écoutais à présent parler de son après midi qu'elle passerait surement avec sa meilleure amie ou son frère. Je souriais sachant qu'elle le cherchait tout à l'heure en espérant qu'après elle ne mettrait pas plus de temps à le trouver à cause de moi. Là, elle me demanda ce que je comptais faire ; Je vais emmener Charlie sur un bateau ! Je souriais timidement et continuais de manger ma salade. Je voyais l'heure tournée donc je sentais qu'il fallait qu'on parte pas trop tard mais je voulais plus d'info pour elle, plus parler de moi mais d'elle alors je lui demandais ; tu aimerais retourner avec Valentin ?

Emrys & Amy

J'adorais Emrys, j'étais peut-être un peu bisounours avec lui, à vouloir le rassurer sur sa personne, sur sa personnalité, mais j'étais comme ça, j'ai une sainte horreur de voir mes proches douter d'eux pour telle ou telle raison, alors que de mon côté, j'étais sans arrêt en train de me juger. Je souriais lorsqu'il m'expliqua le reste de son après-midi, j'étais heureuse qu'il se sente bien avec cette Charlie, d'ailleurs ils allaient passer l'après-midi sur un bateau, je n'osais pas lui dire que ça faisait très romantique, de peur de le braquer. Je me contentais simplement de lui sourire. Elle en a de la chance, j'espère que vous allez passer une bonne après-midi. Lui disais-je avec un petit sourire en attendant qu'il termine son assiette. Puis par la suite il changea de sujet, après s'être attardé sur lui, il me demanda si je comptais revenir avec Valentin. C'était à mon tour de devenir rouge, rouge parce que parler de Valentin me faisait toujours ce petit effet malgré tout, mais aussi parce que ça me gênait, j'étais tellement perdue. Oui .. Non .. Enfin .. Je sais pas. Marmonnais-je en me grattant le coude machinalement, mal à l'aise. Après ce qu'il m'a fait, je ne suis pas certaine de pouvoir lui refaire confiance, mais il me manque. Je suis toujours amoureuse de lui malgré tout. Je sais pas ce que je dois faire .. j'en ai aucune idée. D'autant plus que ma meilleure amie m'a en quelque sorte interdit de le revoir et que mon frère est probablement du même avis. Je sais pas quoi faire .. Tu penses que je serais idiote de vouloir lui donner une seconde chance ? Peut-être qu'avoir son avis pourrait m'aider, un avis neutre. Car je me doutais bien qu'il ne prendrait ni la défense de Val, ni la mienne. Et c'était de ça dont j'avais besoin, de quelqu'un comme lui qui allait me donner un vrai point de vue.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

HJ:

Amy me montrait tellement son amitié et son soutien aujourd'hui qu'il était évident que mon sourire ne pouvait que rester. Ce n'est pas chaque jour qu'un ami vous montre autant de soutien, d'amour amicale évidemment aussi. Je me sentais étonné de sa part mais ravi, je dois bien le dire. Il semblait que l'idée de mon après midi avec elle semblait lui convenir enfin elle trouvait ça sympathique puisqu'elle me répondait très justement que celle-ci avait de la chance et qu'on passerait surement une bonne après midi. Gênée de montrer tant de romantisme rien que dans l'idée de la sortie, je rougissais et me contentais de hocher la tete comme pour dire qu'elle avait raison. Quand je parlais de Valentin, ce fut tout autre chose ; là elle changeait presque de couleur tant c'était chiant pour elle je suppose de subir un interrogatoire mais moi, je l'avais subi ; c'était son tour. Là, elle bégaya presque : Oui .. Non .. Enfin .. Je sais pas. Je me trouvais choqué de la voir soudain si surprise et mal en fait. Ce n'était pas habituel chez Amy. Du coup, je me trouvais un peu sous le choc de la voir si peu assuré mais comprenais totalement. Là, en se grattant le coude comme pour s'occuper ou se donner une contenance, elle m'expliqua son point de vue. En l'écoutant, je grimaçais voyant bien qu'elle se sentait perdue et trop encouragée dans un sens pour certains, l'autre par d'autres mais surtout couvée en fait. On lui donnait pas d'avis neutre mais serais-je bon à cela ? Car maintenant, elle demandait mon avis. Je me tournais les pouces avant de répondre : Je crois que tu dois surtout t'écouter toi, ton cœur, ce qu'il te dit de faire tout en restant toujours sur tes gardes... ce n'est que mon humble avis mais je le trouve plutôt pas mal en fait ! Je lui fis un petit clin d'oeil avant de regarder discrètement l'heure au cas où je m’attarderais trop mais je montrais aussi ma joie de la retrouver en souriant franchement.

Je sentais qu'on était libre de se parler pas besoin d’être des meilleurs amis pour se parler et se conseiller, là, c'était cool. Elle m'avait toujours inspiré confiance là où énormément de gens avaient échoué. Elle me faisait beaucoup pensé à Joan du coup. Je souriais face à ces répliques et montrant aucun jugement, cherchant juste à l'aider mais ça ne la rassurait pas. Bien sur, elle m'expliqua que son coeur lui disait d'aller voir Valentin mais elle avait peur qu'il recommence la meme erreur. Je souriais tout en grimaçant ayant peur de l'envoyer vers un gouffre mais je repensais aux paroles de Wyatt au sujet de Charlie et moi si bien que je reprenais : écoute, ce n'est pas avec des mais et des si que nous y arriverons toi comme moi ... je restais choqué d'avoir su pour une fois parler comme ça pour moi aussi en pensant que je devais l'appliquer. Je l'avais dit avec une voix qui sentait le raisonnable à plein nez ce qui était bien étrange et là, elle remarque toute la discrétion mise quand je regardais ma montre tout en me remerciant de mon invitation. Ça la faisait sourire ce que je ne comprenais guère mais je la suivais dans son expression tout de meme. Là, elle décida de poursuivre avec ce tendre sourire : D'ailleurs je devrais peut-être te rendre ta liberté. Tu devrais profiter de ces quelques jours restants à Hawaï avec la belle Charlie. Je rigolais doucement par cette gentille attention de montrer son envie de me libérer alors que pourtant, elle me genait pas si bien qu'en rougissant, je lui disais timidement ; j'espère que tu ne crois pas que tu me gene et que tu sais que j'aime ce moment hein ? Dis-je en me mordant la lèvre réellement attristé qu'elle puisse imaginer un instant cela. Je terminais mon verre et quand le serveur revenait, je demandais l'addition qui fut tout suite apporté et il nous tendait la machine à carte bleu puisque j'avais signalé le mode de paiement : C'est pour moi ! Avais-je dit en prenant ma carte et la mettant dans le lecteur.